dimanche 12 octobre 2008

État cométeux

Une irremplaçable à main droite, un verre de petit chablis dans l'autre : comment la soirée aurait-elle pu être mauvaise ? De fait, elle fut bonne, animée, discoureuse (en ce qui me concerne). On a essayé de la noyer sans tout à fait y parvenir. Enfin, surtout les autres car, pour ce qui me concerne, j'ai principalement bu de l'eau-qui-pique. Ce qui fait que j'étais bien en forme, au retour, pour conduire dormir. On était treize à table, ce qui n'a pas manqué d'alarmer Catherine, mais elle s'en est remise assez vite. Je ne vous dirai pas qui était là, afin de ne pas compromettre de fort honorables réputations, en particulier celles des jeunes femmes présentes, toutes plus regardables les unes que les autres, et d'une jeunesse qui m'a assez considérablement agacé - mais bon.

Après avoir fait la fermeture de la Comète, nous fîmes l'ouverture du bar privé de Nicolas, chez lui, ce qui a permis à Catherine de faire une photo de sa collection de cravates à chier : nous gardons la pièce à convictions, des fois que nous aurions l'occasion de faire chanter ce triste sire. Il paraît qu'en toute fin de parcours je me suis lancé dans un cours magistral sur René Girard, qui a dû finir d'assommer tout le monde.

Retour à la maison, sur les coups de trois heures, je me suis avisé qu'il restait une 1664 dans le frigo. L'ayant dépucelée à la hussarde, j'ai posé la Sonate de requiem (pour violoncelle et piano) d'Olivier Greif sur la platine et me suis installé confortablement dans mon fauteuil. Si confortablement que, lorsque j'ai ouvert un oeil, Greif était parti se coucher depuis longtemps, il était cinq heures du matin. J'ai jeté la bière dans l'évier de la cuisine et suis allé me coucher aussi.

Voilà.

15 commentaires:

  1. Et mon lien ? J'ai bien conduis, j'ai droit à un lien, n'empêche !

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  2. je viens à la prochaine ! Marre d'avoir les oreilles qui sifflent !

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  3. A mon grand regret, j'ai raté la conférence. Mais la modestie (ou le chablis) vous fait omettre que vous chantâtes (André à la porte du garage)...

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  4. Montée de Fourchaume ou Tonnerre?
    Pas du Grenouille tout de même!

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  5. Didier et Catherine : la photo témoigne de votre bonheur. Je me suis couché à la même heure et pour récupérer, me suis abandonné à Scarlett Johansson, sur la toile évidemment... un bonheur partagé par Emma.

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  6. Oui c'est vrai ! Vous avez chanté aussi... D'ailleurs Marie-Georges tu as manqué "l'abricot de la cantinière !" que Didier a chanté chez Nicolas !

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  7. Ouah, super, cette photo qui respire le bonheur partagé....et fêter un anniversaire avec des amis... cela a quelque chose de
    "divin" ... eh oui, j'ose l'adjectif....
    bonne soirée.

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  8. Tiens, Pluton, vous avez les mêmes goûts que Didier...
    Mais vous au moins, vous sauviez des vies jusque 3 heures, tandis que nous...

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  9. Zoridae : j'ai VRAIMENT chanté L'Abricot de la cantinière ? P'tain ! je devais être salement bourré, alors ! Du coup, j'ose à peine imaginer mon exposé sur Girard...

    (Le pauvre : être mêlé à l'abricot de la cantinière... Un homme si respectable... si comme il faut...)

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  10. Les autres : merci d'être passés, mais je suis un peu en vrac, là...

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  11. Oui, oui, Zoridae a raison, je confirme. Tu as chanté l'abricot de la cantinière. Et ne me dis pas que tu vas recommencer ton exposé sur René Girard !

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  12. Didier,

    Ce n'est pas vrai, vous n'avez pas chanté.

    Je ne m'en souviens pas.

    Mais ça fut une excellente soirée, merci à tout !

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  13. Si, si, vous avez très bien chanté L'Abricot de la cantinière, je vous assure !
    J'aurais du en enregistrer la bande son pour contrebalancer l'éventuelle sortie de la photo des cravates !

    Très bonne soirée, trouvé-je. Belles rencontre !
    :-))

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  14. Il m’a semblé qu’on causait d’un certain Renaud Gérard, une sorte de médecin, un interne, ou un externe, je ne sais plus, puis un gauchiste à lunettes nous a mis dehors.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.