Parler de Georges n'est pas facile (c'est même très dangereux, si l'on ne tient pas plus que cela à apprendre certaines choses sur soi-même), ne serait-ce que parce que son véritable prénom est incomparablement plus séduisant que ce pseudonyme. Le problème est que Georges ne vous donne pas le choix : le fréquenter - même blogosphériquement - vous impose d'accepter son regard sur vous (ou de le refuser, mais ce n'est pas "ma pente", comme dirait Renaud Camus).
[Première pause (je ne sais même pas s'il y en aura d'autre) : je dénie à quiconque le droit de venir ICI traîner cet homme-là dans la boue (ou la poussière, ou ce que vous voudrez de plus malodorant : soyez gentil d'aller faire cela chez vous, si l'envie vous en démange).]
Vu de l'extérieur (soit de là où vous êtes), Georges et moi sommes brouillés à mort. C'est faux. Georges est brouillé avec moi (au nom de principes et de raisons qui me demeurent obscurs (et encore pas tellement que ça) mais que j'accepte : l'inverse n'est pas vrai). Georges me reste précieux parce qu'il me dépasse - je veux dire : en hauteur. En toutes matières qui m'importent. En réalité - on pourra bien me traiter de masochiste -, je suis le plus souvent d'accord avec ce qu'il dit de moi. Et même, sans vouloir l'agacer, je l'ai souvent pensé avant lui (je n'ai pas grand mérite : je me connais depuis plus longtemps).
Et puis (là, je vais tomber dans une sorte de sentimentalisme qui va probablement l'horripiler), il se trouve que le sourire de Georges est l'un des plus beaux sourires d'homme que je connaisse. Dieu sait pourtant si les sourires de femmes m'émeuvent en principe davantage.
On me dira (mais qui aura cette audace ?) que Georges et moi nous connaissons fort peu : deux, trois rencontres, assez rapprochées dans le temps - c'est vrai. Mais chacune était parfaite (de mon point de vue, probablement pas du sien - en fait je n'en sais rien, peut-être lui non plus), j'ai passé d'assez courtes heures délicieuses avec cet homme-là et, ma foi, si la réciproque n'a pas été vraie, qu'y puis-je ?
Je reviens à ce que je disais plus haut (je sais que ce message est mal construit, mais, grosso modo, je m'en contre-pignole (pour parler comme moi-même)) : la vérité est que Georges est plus cultivé, plus intelligent que moi (nulle ironie, ici), plus sensible en tout cas (au sens où l'on est sensible au monde et aux êtres et à l'art probablement, quitte à en être facilement écorché : je suis, je le crains, moins facilement "écorchable"), qu'il y a en revanche un fond de vulgarité, chez moi, dont je ne me départirai jamais et qui, d'une certaine manière, le blesse (il n'est pas très difficile de blesser Georges, et c'est bien pourquoi je n'aime pas qu'on vienne le faire ici - au risque de me répéter).
Pour en terminer, parce qu'on ne va tout de même pas passer la nuit dans ce fauteuil où je suis, je ne peux que réitérer ce commandement : ne touchez pas à Georges. Je suis le seul "sale con" qui ait le droit de subir ses philippiques - je m'en flatte et j' y tiens.
(Et le simple fait que je puisse écouter l'opus 106 par Gilels (bien que n'en étant pas digne), en ce moment même, devrait suffire à vous clore le bec.)
Et puis (là, je vais tomber dans une sorte de sentimentalisme qui va probablement l'horripiler), il se trouve que le sourire de Georges est l'un des plus beaux sourires d'homme que je connaisse. Dieu sait pourtant si les sourires de femmes m'émeuvent en principe davantage.
On me dira (mais qui aura cette audace ?) que Georges et moi nous connaissons fort peu : deux, trois rencontres, assez rapprochées dans le temps - c'est vrai. Mais chacune était parfaite (de mon point de vue, probablement pas du sien - en fait je n'en sais rien, peut-être lui non plus), j'ai passé d'assez courtes heures délicieuses avec cet homme-là et, ma foi, si la réciproque n'a pas été vraie, qu'y puis-je ?
Je reviens à ce que je disais plus haut (je sais que ce message est mal construit, mais, grosso modo, je m'en contre-pignole (pour parler comme moi-même)) : la vérité est que Georges est plus cultivé, plus intelligent que moi (nulle ironie, ici), plus sensible en tout cas (au sens où l'on est sensible au monde et aux êtres et à l'art probablement, quitte à en être facilement écorché : je suis, je le crains, moins facilement "écorchable"), qu'il y a en revanche un fond de vulgarité, chez moi, dont je ne me départirai jamais et qui, d'une certaine manière, le blesse (il n'est pas très difficile de blesser Georges, et c'est bien pourquoi je n'aime pas qu'on vienne le faire ici - au risque de me répéter).
Pour en terminer, parce qu'on ne va tout de même pas passer la nuit dans ce fauteuil où je suis, je ne peux que réitérer ce commandement : ne touchez pas à Georges. Je suis le seul "sale con" qui ait le droit de subir ses philippiques - je m'en flatte et j' y tiens.
(Et le simple fait que je puisse écouter l'opus 106 par Gilels (bien que n'en étant pas digne), en ce moment même, devrait suffire à vous clore le bec.)
Didier si je vous dis que je trouve cette note sublime (quoiqu'inégale) et si vous me donnez quelque crédit quand j'affirme cela vous pouvez en déduire le fond de ma pensée sur votre ami.
RépondreSupprimer@tangleding : je ne suis pas tout à fait d'accord. Cette note manque de précisions.
RépondreSupprimerL'opus 106, c'est quelle version ? 3 ou 5 portes ?
Ah enfin le retour de flamme tant espéré. Et Tang qui s'y associe... L'adieu ? Allons donc ! Une pudeur ultime posée en ouverture d'une telle déclaration ! Soyez moins savonneux... laissez-vous saisir.
RépondreSupprimerOn se régale... tant c'est impudique
Une bonne pipe, un coup de savon ensuite et il n'y paraîtra plus !
RépondreSupprimeriPidiblue travailleur du sexe à temps complet.
Ma devise : s'entrelustrer la pine de temps en temps n'a jamais fait de mal à l'égo.
iPidiblue vous connaisseez moins Georges que Ddidier à l'évidence...
RépondreSupprimerMerci de ces précisions Didier et de cette jolie déclaration - même si je ne comprends toujours pas trop qui est Geaorges...
RépondreSupprimerIl faudra un jour que vous expliquiez iPidiblue parce que je n'y comprends pas grand chose en général...
Honorable Tang issu de la glorieuse famille des Ding, je connais parfaitement le Georges de ces dames qui a grand besoin qu'on le caline ... mais bon ! j'ai du travail sur le feu et Didier est très compétent.
RépondreSupprimeriPidiblue pas calin.
Zoridae : sous les différents pseudonymes de type iPidiblue quelque chose se cache l'excellent Pierre Driout, qui tient gazette à cette enseigne. Mais allez-y sur la pointe des pieds et sans vous en vanter : voilà un garçon qui traîne derrière lui une sulfureuse réputation blogosphérique...
RépondreSupprimerQuant à Grorges, il vit en colocation avec son Pseu...
RépondreSupprimerBel esprit, fin, cultivé et tranchant que celui de ce Monsieur Driout. Un commentateur à mourir de rire de plus (Cela écrit sans vouloir vous vexer, cher Didier)
RépondreSupprimerMartin-Lothar, voyons ! Pourquoi voudriez-vous que je fusse vexé ? C'est moi qui ai mis le lien vers chez Pierre Driout !
RépondreSupprimerIl y a cependant quelque chose qui vous hisse largement au dessus de Georges, Didier!
RépondreSupprimerEt peut-on savoir quoi, selon vous ?
RépondreSupprimerDidier a DEUX blogues, Georges n'en a qu'un (et encore, lui-même le conteste...)
RépondreSupprimer« Et peut-on savoir quoi, selon vous ? »
RépondreSupprimerIl m'est difficile, vraiment, de répondre à une question aussi elliptique...
Je pose la question à Elise !
RépondreSupprimerBel hommage!
RépondreSupprimerBien dommage!
Pour ce que je sais des deux, il me semble qu'au contraire de Georges et probablement à l'insu de son plein gré, Didier est un être plein de bienveillance.
RépondreSupprimerMais oui, Élise, bien sûr, Élise, c'est hévident, Élise.
RépondreSupprimerGeorges est même serviable. Il met ses rideaux à disposition... quand il n'y grimpe pas.
RépondreSupprimerMarcel(s)