Demain matin, pas trop tôt, on n'est pas des esclaves, nous mettrons Bergotte dans le coffre de Liselotte et prendrons la route pour rallier, quelques heures plus tard, le village de Saint-Augustin, sis au cœur de la Corrèze, et qui sera probablement débaptisé bientôt afin de ne pas froisser la susceptibilité religieuse de nos frères mahométans. Nous comptons y passer une semaine, durant laquelle, bien entendu, nous rencontrerons Messire Étienne du Lonzac en sa nouvelle seigneurie ; semaine durant laquelle nous serons bienheureusement privés de toute connexion fâcheuse avec le monde virtuel. C'est la raison pour laquelle le journal d'août ne paraîtra pas avant le 6 octobre.
Si je fournis toutes ces précisions, c'est afin que MM. les monte-en-l'air sachent qu'ils pourront opérer chez nous en toute tranquillité durant ce temps. Qu'ils se méfient tout de même : notre voisin le plus immédiat est un homme perspicace et armé.