« Amaleq représente depuis lors le nom des guets-apens contre le peuple hébreu, lorsqu'il sera loin de sa terre, dispersé dans des exils qui sont une extension du désert du Sinaï.
« Sur la colline de la bataille a pris forme un grand symbole de ce qui est nécessaire à un peuple pour survivre : un prophète, un prêtre et un juge. Un homme au grand prestige personnel, un chef religieux et un administrateur de la justice. À l'ombre de cette triade, un peuple renforce ses propres fibres et apprend à s'engager seul dans le monde, à se désaccoutumer du miracle continuel de Dieu. La victoire sur Amaleq n'est pas un de ses prodiges. Mais l'unité d'un peuple s'est formée sous la direction de ses organes suprêmes et de là lui est venu le droit d'exister parmi les nations. »
(Erri De Luca, Première heure.)
« Sur la colline de la bataille a pris forme un grand symbole de ce qui est nécessaire à un peuple pour survivre : un prophète, un prêtre et un juge. Un homme au grand prestige personnel, un chef religieux et un administrateur de la justice. À l'ombre de cette triade, un peuple renforce ses propres fibres et apprend à s'engager seul dans le monde, à se désaccoutumer du miracle continuel de Dieu. La victoire sur Amaleq n'est pas un de ses prodiges. Mais l'unité d'un peuple s'est formée sous la direction de ses organes suprêmes et de là lui est venu le droit d'exister parmi les nations. »
(Erri De Luca, Première heure.)
Conséquence des extraits que vous publiez depuis quelques jours, je me suis précipité sur le site d'amazon et j'ai commandé trois livres d'Erri De Luca. C'est ce qui s'appelle l'effet Goux.
RépondreSupprimerBien amicalement.
Olivier
Merci pour le commentaire laissé sur mon blog.
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore pris le temps de découvrir le votre, mais je n'y manquerai pas, n'en doutez-pas.
Cependant, je me dois de vous répondre, en ce que votre commentaire semblerait laisser à penser qu'il serait sans doute beaucoup plus utile de se préoccuper de ce qui se passe dans les cités françaises.
Je ne pense pas que vous puissiez même dire où j'habite et d'où je viens pour laisser planer cette assertion un brin moralisatrice, du style : "Il est plus aisé de voir la paille dans l'oeil de son voisin que de voir la poutre qui est dans le sien " ou plus trivialement "Mieux vaut balayer devant sa porte".
Je ne pense pas non plus que vous puissiez émettre le moindre jugement de ce style à mon encontre, ne me connaissant nullement.
Cependant, je tiens à vous faire remarquer que cet article fait état d'une situation tout à fait particulière pour la journée INTERNATIONALE de la femme, journée pour laquelle je n'avais pas jugé utile de commettre le 8 mars dernier un article, même si l'idée m'en avait effleuré l'esprit, pour m'en moquer d'ailleurs.
En effet,ne doit-on respecter les femmes que ce jour-là ?
Pour le reste, je ne doute pas que vous investissiez les quartiers et oeuvriez en faveur des jeunes filles, femmes ou jeunes femmes...
Parfois il est plus simple de dire que de faire, permettez que je puisse faire les deux, même si je n'en fais pas état !
Olivier : je suis heureux d'avoir provoquer ce résultat.
RépondreSupprimerCircé : il ne s'agissait pas d'une attaque ad hominem portée contre vous personnellement, mais d'une simple remarque d'ordre général ! Et je crains que les lecteurs de ce blog-ci ne comprennent pas grand-chose à cet échange...
Mais reconnaissez avec moi que de nombreuses personnes ont la faculté de s'enflammer pour des causes lointaines, afin de se faire une belle âme à peu de frais, ce qui a en outre l'avantage de leur permettre d'éviter de voir ce qui se déroule sous leurs yeux.
J'ai plus ou moins connu cela dans ma jeunesse "gauchiste" des années 70 : n'importe quelle atteinte à ces "droits de l'homme" qui étaient alors en train de devenir sacro-saints nous enflammait d'indignation, pour peu qu'elle se produise en Amérique Latine (mais Cuba excepté...), ou au profond de l'Asie (et à condition que ce soit l'homme blanc, et de préférence l'Américain, qui en soit responsable). Pour ce qui avait lieu chez nos voisins de palier, l'indignation était déjà moins nette...
Vous avez parfaitement raison, d'autant que je viens de découvrir que nous n'avions qu' à peine trois petits mois de différence.
RépondreSupprimerJe comprends d'autant mieux ce dont vous me parlez.
Et j'admets parfaitement votre explication . Une susceptibilité à fleur de peau toute personnelle ??
Peut-être .
Et puisque j'ai pris connaissance d'une partie de votre blog avec, comment dirai-je, un amusement non dissimulé ( il faut vous suivre...) je vous souhaite avec retard un bon anniversaire.
Quant à nos lecteurs respectifs, et bien tout simplement s'en riront-ils aussi en lisant le début de votre second commentaire : " ah, Diable...", un tantinet hérétique en ce jour de la Pâque Chrétienne, ne trouvez-vous pas ?
En tout cas, moi, cela m'a fait beaucoup rire, donc je continue ma découverte .
Et rassurez-vous, je dénonce autant ce qui se passe ici qu'à l'extérieur .
@micalement.
Circé : je suis en réalité un parfait(?) mécréant ! Tout comme Erri De Luca, que je cite en ce moment chaque matin.
RépondreSupprimerCe garçon est capable de tout même de contrefaire un honnête croyant !
RépondreSupprimerD'ailleurs quand on écrit un Brigade Mondaine par semaine ou a forcément la moralité raplapla ...
iPidiblue outré, petit Jésus priez pour nous !
croyez-vous qu'une agnostique et un mécréant puisse se comprendre ?
RépondreSupprimerJe me fends d'un compliment, vous me faites penser à Brassens peut-être un rien plus potache.
Circé : d'autant mieux que le mot "mécréant" m'est venu sous la plume par facilité de langage et ne correspond pas du tout à ce que je crois être.
RépondreSupprimer(Mais je peux me gourer...)
Dites-donc, vous avez été productif, ces jours ci, j'ai du retard dans mes lectures...
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