Il est pas mal ce journal ! Une petite précision d'un ancien joueur de Go : le but du Go n'est pas tant de faire des "prisonniers" (aspect tactique) que de créer des territoires (aspect stratégique). La difficulté du jeu, les règles en sont néanmoins fort simples, réside dans le fait que "le plateau" ne possède pas de centre à partir duquel s'organiser, à l'inverse des échecs où le contrôle des quatre cases centrales est primordiale.L'espace du Go est un espace mouvant. Pour le reste, il faut reconnaître à Marine Le Pen cette faculté à occuper l'espace.
Merci de ces précisions ! Je n'ai jamais pratiqué le go, contrairement aux échecs (où je suis toujours resté d'un niveau pitoyable, du reste). Le roman de Kawabata m'a fugitivement donné l'envie de m'y mettre (au go), mais à mon âge, n'est-ce pas…
Comme je l'ai dit les règles sont fort simples, plus faciles que celle des échecs (la marche des pièces etc...) mais la difficulté vient de la conception même du jeu. On met un temps fou à comprendre le peu d'intérêt qu'il y a se concentrer sur cette affaire de prisonnier. Autre difficulté, le jeu n'a pas vraiment de fin ; ce sont les joueurs qui décident d'un commun accord d'arrêter la partie. A ma connaissance, il n'existe pas de joueur occidental qui a pu rivaliser avec les grands maitres asiatiques. Mais j'arrête de monopoliser cet espace.
"La mort en été" m'a laissé un grand souvenir de lecture. Je le lisais sur la plage en regardant d'un oeil inquiet mon fils jouer sur le rivage... A propos d'auteur Japonais, vous connaissez Osamu Dazaï ? "La Déchéance d'un homme" et les "Cent vues du mont Fuji" m'ont fortement marqué aussi. Bon je vous préviens quand même, en plus d'être méchamment torturé, Osamu était gravement alcoolique, fumeur et drogué...
Troublant ce rapport que tu fais entre le jeu de go et le fn, en effet dans ce jeu, il existe une notion de libertés interieures (sic), appellée les yeux. Un territoire n'est pas considéré comme tel (viabilité) s'il ne contient qu'un oeil,mais avec 2 yeux celui ci devient imprenable. Voudrais tu par ton inconscient, montrer la nouvelle facette de ce parti depuis la passation de pouvoir de papa à fifille et donc mettre en évidence ce vieux dicton " Gentil n'a qu'un oeil, le fn en a deux "". Hum ponctuerait le psy..:)
Sur ce que vous dites de Renaud Camus, le samedi 11 à huit heures: Je pense la même chose depuis Rannoch Moor, mais... Je m'imagine lisant le journal de Léautaud feuilletonné d'une année sur l'autre, ainsi que ses chroniques de théâtre, ses anthologies de poésie. Le problème du journal de Camus, c'est qu'on l'attend. On ne dirait pas la même chose de ce qu'il écrit maintenant si on le lisait dans la continuité de ce qu'il a écrit et de ce qu'il écrira encore pendant quelques décennies encore, je l'espère. On parlerait peut-être de passages à vide, de creux de vie, de flux tranquille, je ne sais pas.
À propos du blog, il se trouve encore, aujourd'hui, un commentateur (Duga) pour suggérer que tout le monde se porterait mieux si je consignais Georges à la porte .
Cela fait plusieurs fois que vous m'attribuez des raisonnements que je n'ai pas. Je répète donc que je ne vous demande pas de congédier Mr Georges. J'ai même ajouté que vous étiez maître chez vous et que vous faisiez ce que vous voulez. J'ai juste fait remarquer que Mr Georges tirait votre blog vers le bas de par la grossièreté et la vulgarité de son langage et par son animosité systématique envers certaines personnes, ce qui installe ipso facto un climat inutilement hostile et chasse le débat d'idées sur les sujets que vous posez. Son absence actuelle prouve d'ailleurs depuis quelques semaines, que les querelles acharnées et les insultes ont quasiment disparu de votre blog pour laisser place à l'expression sereine de quelques idées. La seule requête que j'ai exprimée, c'est d'ailleurs à Mr Georges qu'elle a été adressée (et pas à vous). Je lui ai seulement demandé de m'ignorer et de faire comme si je n'existais pas. Il n'y a en cela, il me semble, aucun empiétement sur les prérogatives légitimes du propriétaire de ce blog que vous êtes (sauf à ce que Mr Georges et vous soyez la même personne ?). Non ? Par ailleurs, je ne revendique aucun statut de porte-parole ou de représentant de qui que ce soit ou de quoi que ce soit, tout simplement parce que je ne connais strictement personne sur ce blog et personne ne me connait (sauf un que j'ai croisé ailleurs il y a longtemps et qui n'a pas besoin de moi pour s'exprimer). Merci d'avoir lu attentivement ce qui précède et si possible d'en tenir compte. Pour le reste, c'est à vous de voir… Je ne suis de toutes façons qu'un oiseau de (rare) passage.
Merci Carine C'est vrai que je préférerais qu'on échange des idées et non pas des insultes de niveau caca-boudin. Mais bon... D'autant que le Grand Maitre Absolu des lieux lance souvent des idées ou des thèmes ou des idées qu'il est intéressant de débattre que l'on soit d'accord ou non. Mais quand Mister Geo... dégaine immédiatement une insulte ou une excommunication uniquement sur la base du pseudo et sans argumenter, cela déclenche immédiatement un climat insurrectionnel. C'est tout simplement dommage. Mais Mr GOUX fait ce qu'il veut chez lui et il faut faire avec. (Encore heureux dira-t'il !) ou passer son chemin.
Il arrive aussi que l'on soit définitivement enfermé dans un personnage ou une caricature. Ainsi, je suis qualifié de Modernoeud parce que je suis agnostique (je ne vois pas le rapport ?) De même, il n'a jamais été tenu compte de l'ensemble de mes arguments quand j'ai employé le mot "différent" au lieu du mot "supérieur" alors que ces notions sont complémentaires et non pas aussi incompatibles. Mais, bon, c'est plus facile de réduire une argumentation pour la caricaturer systématiquement ensuite.
Duga : pour le coup, c'est vous qui lisez mal ! Je n'ai jamais traité aucun agnostique de modernœud (mais on peut être les deux, bien entendu), pour la bonne raison que je n'ai jamais bien su ce que voulait dire ce mot un peu fourre-tout. De plus, étant incroyant moi-même, n'est-ce pas…
Pour le reste, il est possible que je vous ai mal lu, à l'époque, ou que j'ai sur-interprété vos propos. Mais c'est le principe du journal, cela : les bévues et approximations de son auteur restent gravées dans le marbre, puisqu'elles ont été pensées et crues vraies à ce moment-là.
Et il va de soi que vous restez tout à fait libre de penser ce que vous voulez de Georges et même de le dire ici.
Appliqué à la religion, "Agnostique" (a privatif + gnose = connaissance) est le qualificatif de celui qui ne sait pas si une divinité, un démiurge, disons une transcendance existe ou n'existe pas. En effet, la science n'a toujours pas prouvé formellement que l'univers existe en dehors de toute origine transcendante - et la religion n'a toujours pas prouvé que seul un dieu (quel qu'il soit) a pu créer l'univers ex nihilo. De mon point de vue, c'est la seule attitude qui soit intellectuellement honnête et irréprochable. Elle est néanmoins inconfortable (le doute) et caricaturée car qualifiée de "cul entre 2 chaises" (à mon tour d'être vulgaire) pour être située entre deux extrêmes sans fondements irréfutables, la foi et l'athéisme.
Vu de l'extérieur, si j'ose dire, je pense qu'il doit y avoir autant de degrés de doutes qu'il y a de personnes adhérentes à une religion car on est dans l'ordre du subjectif et de la sensibilité, voire de l'affectivité. Globalement, je pense quand même que la religion doit fortement contribuer à réduire le doute à défaut de l'éradiquer totalement. Les agnostiques n'ont pas ce "recours" et se montrent généralement circonspects vis à vis de ceux qui ont des certitudes absolues, surtout quand elles ne reposent sur rien qui soit prouvé ou avéré sans contestation possible. En fait, paradoxalement, je sépare la religion du problème de la transcendance. La seule question qui m'intéresse est : Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ? Et ce passage du rien à quelque chose est-il spontanément et purement physique ou bien est-il le fait d'une intervention transcendante ? Tout le reste découle de cela, y compris le fait religieux que je considère comme purement artificiel, totalement d'essence humaine et uniquement fabriqué pour transformer le questionnement et le doute en autant de certitudes rassurantes quoique parfois menaçantes. D'ou son immense succès d'ailleurs. On observe bien en ce moment que l'influence religieuse croissante accompagne "proportionnellement" la quantité de doutes de tous ordres auxquels les populations doivent faire face. Cela dit, la religion est une sur-couche textuelle dont l'intérêt (pour moi) est second par rapport à la réponse à la question fondamentale, la question des questions, à savoir : Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ? et secondairement, Comment cela s'est passé ? Pour caricaturer, si un dieu venait frapper à ma fenêtre en me disant: "Ah que c'est moi qui a créé l'univers et je vais te le prouver", je serai content de cette visite et de son objet. Mais ce n'est pas pour autant que j'irai à la messe (ou ailleurs) le dimanche suivant (A l'heure de Téléfoot en + !).
Duga
Je profite de l'occasion pour te poser une question qui n'est pas sans rapport avec ce sujet : as-tu reçu un mail récent de ma part ? (Mon @mail est toujours la même)
Votre "mais plus pour très longtemps…" m'inquiète.
RépondreSupprimerSinon, agréable lecture comme à l'accoutumée.
C'était une allusion (mais qui tombe en effet à côté) à 2010, non à ce journal…
RépondreSupprimerIl est pas mal ce journal !
RépondreSupprimerUne petite précision d'un ancien joueur de Go : le but du Go n'est pas tant de faire des "prisonniers" (aspect tactique) que de créer des territoires (aspect stratégique). La difficulté du jeu, les règles en sont néanmoins fort simples, réside dans le fait que "le plateau" ne possède pas de centre à partir duquel s'organiser, à l'inverse des échecs où le contrôle des quatre cases centrales est primordiale.L'espace du Go est un espace mouvant. Pour le reste, il faut reconnaître à Marine Le Pen cette faculté à occuper l'espace.
Merci de ces précisions ! Je n'ai jamais pratiqué le go, contrairement aux échecs (où je suis toujours resté d'un niveau pitoyable, du reste). Le roman de Kawabata m'a fugitivement donné l'envie de m'y mettre (au go), mais à mon âge, n'est-ce pas…
RépondreSupprimerComme je l'ai dit les règles sont fort simples, plus faciles que celle des échecs (la marche des pièces etc...) mais la difficulté vient de la conception même du jeu. On met un temps fou à comprendre le peu d'intérêt qu'il y a se concentrer sur cette affaire de prisonnier. Autre difficulté, le jeu n'a pas vraiment de fin ; ce sont les joueurs qui décident d'un commun accord d'arrêter la partie. A ma connaissance, il n'existe pas de joueur occidental qui a pu rivaliser avec les grands maitres asiatiques.
RépondreSupprimerMais j'arrête de monopoliser cet espace.
Oh, vous savez, à part vous et moi, cet espace ne me semble pas propre à attirer grand-monde…
RépondreSupprimerLa photo :
RépondreSupprimerc'est signé "Irrempe" ? Me plaît beaucoup.
Non, je l'ai trouvé chez Goux gueule en tapant "brumes matinales"…
RépondreSupprimer"La mort en été" m'a laissé un grand souvenir de lecture. Je le lisais sur la plage en regardant d'un oeil inquiet mon fils jouer sur le rivage... A propos d'auteur Japonais, vous connaissez Osamu Dazaï ? "La Déchéance d'un homme" et les "Cent vues du mont Fuji" m'ont fortement marqué aussi. Bon je vous préviens quand même, en plus d'être méchamment torturé, Osamu était gravement alcoolique, fumeur et drogué...
RépondreSupprimerVous arrêtez le Journal ? Dommage...
RépondreSupprimerMonsieur Labarre : j'ai noté le nom de votre Japonais dans mes tablettes, merci bien.
RépondreSupprimerArtémise : non, non, pas du tout, je me suis juste mal exprimé. Le journal continue (au moins en janvier, en tout cas…).
Troublant ce rapport que tu fais entre le jeu de go et le fn, en effet dans ce jeu, il existe une notion de libertés interieures (sic), appellée les yeux.
RépondreSupprimerUn territoire n'est pas considéré comme tel (viabilité) s'il ne contient qu'un oeil,mais avec 2 yeux celui ci devient imprenable.
Voudrais tu par ton inconscient, montrer la nouvelle facette de ce parti depuis la passation de pouvoir de papa à fifille et donc mettre en évidence ce vieux dicton
" Gentil n'a qu'un oeil, le fn en a deux "".
Hum ponctuerait le psy..:)
Pas mal trouvée, ton Histoire de l'œil !
RépondreSupprimerSur ce que vous dites de Renaud Camus, le samedi 11 à huit heures: Je pense la même chose depuis Rannoch Moor, mais... Je m'imagine lisant le journal de Léautaud feuilletonné d'une année sur l'autre, ainsi que ses chroniques de théâtre, ses anthologies de poésie. Le problème du journal de Camus, c'est qu'on l'attend. On ne dirait pas la même chose de ce qu'il écrit maintenant si on le lisait dans la continuité de ce qu'il a écrit et de ce qu'il écrira encore pendant quelques décennies encore, je l'espère. On parlerait peut-être de passages à vide, de creux de vie, de flux tranquille, je ne sais pas.
RépondreSupprimerÀ propos du blog, il se trouve encore, aujourd'hui, un commentateur (Duga) pour suggérer que tout le monde se porterait mieux si je consignais Georges à la porte .
RépondreSupprimerCela fait plusieurs fois que vous m'attribuez des raisonnements que je n'ai pas. Je répète donc que je ne vous demande pas de congédier Mr Georges. J'ai même ajouté que vous étiez maître chez vous et que vous faisiez ce que vous voulez.
J'ai juste fait remarquer que Mr Georges tirait votre blog vers le bas de par la grossièreté et la vulgarité de son langage et par son animosité systématique envers certaines personnes, ce qui installe ipso facto un climat inutilement hostile et chasse le débat d'idées sur les sujets que vous posez. Son absence actuelle prouve d'ailleurs depuis quelques semaines, que les querelles acharnées et les insultes ont quasiment disparu de votre blog pour laisser place à l'expression sereine de quelques idées.
La seule requête que j'ai exprimée, c'est d'ailleurs à Mr Georges qu'elle a été adressée (et pas à vous). Je lui ai seulement demandé de m'ignorer et de faire comme si je n'existais pas. Il n'y a en cela, il me semble, aucun empiétement sur les prérogatives légitimes du propriétaire de ce blog que vous êtes (sauf à ce que Mr Georges et vous soyez la même personne ?).
Non ?
Par ailleurs, je ne revendique aucun statut de porte-parole ou de représentant de qui que ce soit ou de quoi que ce soit, tout simplement parce que je ne connais strictement personne sur ce blog et personne ne me connait (sauf un que j'ai croisé ailleurs il y a longtemps et qui n'a pas besoin de moi pour s'exprimer).
Merci d'avoir lu attentivement ce qui précède et si possible d'en tenir compte. Pour le reste, c'est à vous de voir…
Je ne suis de toutes façons qu'un oiseau de (rare) passage.
Duga
"Je ne suis de toutes façons qu'un oiseau de (rare) passage."
RépondreSupprimerCa, c'est vraiment dommage ^^
Merci Carine
RépondreSupprimerC'est vrai que je préférerais qu'on échange des idées et non pas des insultes de niveau caca-boudin. Mais bon...
D'autant que le Grand Maitre Absolu des lieux lance souvent des idées ou des thèmes ou des idées qu'il est intéressant de débattre que l'on soit d'accord ou non. Mais quand Mister Geo... dégaine immédiatement une insulte ou une excommunication uniquement sur la base du pseudo et sans argumenter, cela déclenche immédiatement un climat insurrectionnel. C'est tout simplement dommage. Mais Mr GOUX fait ce qu'il veut chez lui et il faut faire avec. (Encore heureux dira-t'il !) ou passer son chemin.
Il arrive aussi que l'on soit définitivement enfermé dans un personnage ou une caricature. Ainsi, je suis qualifié de Modernoeud parce que je suis agnostique (je ne vois pas le rapport ?) De même, il n'a jamais été tenu compte de l'ensemble de mes arguments quand j'ai employé le mot "différent" au lieu du mot "supérieur" alors que ces notions sont complémentaires et non pas aussi incompatibles. Mais, bon, c'est plus facile de réduire une argumentation pour la caricaturer systématiquement ensuite.
Duga
Duga : pour le coup, c'est vous qui lisez mal ! Je n'ai jamais traité aucun agnostique de modernœud (mais on peut être les deux, bien entendu), pour la bonne raison que je n'ai jamais bien su ce que voulait dire ce mot un peu fourre-tout. De plus, étant incroyant moi-même, n'est-ce pas…
RépondreSupprimerPour le reste, il est possible que je vous ai mal lu, à l'époque, ou que j'ai sur-interprété vos propos. Mais c'est le principe du journal, cela : les bévues et approximations de son auteur restent gravées dans le marbre, puisqu'elles ont été pensées et crues vraies à ce moment-là.
Et il va de soi que vous restez tout à fait libre de penser ce que vous voulez de Georges et même de le dire ici.
Bin voyons…
RépondreSupprimerDont acte, n'en parlons plus Mr GOUX.
RépondreSupprimerAppliqué à la religion, "Agnostique" (a privatif + gnose = connaissance) est le qualificatif de celui qui ne sait pas si une divinité, un démiurge, disons une transcendance existe ou n'existe pas.
En effet, la science n'a toujours pas prouvé formellement que l'univers existe en dehors de toute origine transcendante - et la religion n'a toujours pas prouvé que seul un dieu (quel qu'il soit) a pu créer l'univers ex nihilo.
De mon point de vue, c'est la seule attitude qui soit intellectuellement honnête et irréprochable. Elle est néanmoins inconfortable (le doute) et caricaturée car qualifiée de "cul entre 2 chaises" (à mon tour d'être vulgaire) pour être située entre deux extrêmes sans fondements irréfutables, la foi et l'athéisme.
Duga
Nous y reviendrons, à l'agnosticisme, dans ce cas. Mais, là, Boris Corentin me requiert…
RépondreSupprimer"Elle est néanmoins inconfortable (le doute)"...
RépondreSupprimerDuga, tu te trompes si tu crois que la religion exonère du doute.
Vu de l'extérieur, si j'ose dire, je pense qu'il doit y avoir autant de degrés de doutes qu'il y a de personnes adhérentes à une religion car on est dans l'ordre du subjectif et de la sensibilité, voire de l'affectivité. Globalement, je pense quand même que la religion doit fortement contribuer à réduire le doute à défaut de l'éradiquer totalement. Les agnostiques n'ont pas ce "recours" et se montrent généralement circonspects vis à vis de ceux qui ont des certitudes absolues, surtout quand elles ne reposent sur rien qui soit prouvé ou avéré sans contestation possible.
RépondreSupprimerEn fait, paradoxalement, je sépare la religion du problème de la transcendance. La seule question qui m'intéresse est : Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ? Et ce passage du rien à quelque chose est-il spontanément et purement physique ou bien est-il le fait d'une intervention transcendante ? Tout le reste découle de cela, y compris le fait religieux que je considère comme purement artificiel, totalement d'essence humaine et uniquement fabriqué pour transformer le questionnement et le doute en autant de certitudes rassurantes quoique parfois menaçantes. D'ou son immense succès d'ailleurs. On observe bien en ce moment que l'influence religieuse croissante accompagne "proportionnellement" la quantité de doutes de tous ordres auxquels les populations doivent faire face.
Cela dit, la religion est une sur-couche textuelle dont l'intérêt (pour moi) est second par rapport à la réponse à la question fondamentale, la question des questions, à savoir : Pourquoi y a t'il quelque chose plutôt que rien ? et secondairement, Comment cela s'est passé ?
Pour caricaturer, si un dieu venait frapper à ma fenêtre en me disant: "Ah que c'est moi qui a créé l'univers et je vais te le prouver", je serai content de cette visite et de son objet. Mais ce n'est pas pour autant que j'irai à la messe (ou ailleurs) le dimanche suivant (A l'heure de Téléfoot en + !).
Duga
Je profite de l'occasion pour te poser une question qui n'est pas sans rapport avec ce sujet : as-tu reçu un mail récent de ma part ? (Mon @mail est toujours la même)
Duga,
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas reçu ton mail,
je te conseille de cliquer sur mon profil blogger et d'utiliser l'adresse mail suivante :
tividorham@gmail.com
Tu as dû l'envoyer à une adresse mail que je n'utilises plus...
"Mercredi 8
RépondreSupprimerSept heures et demie. – Belle journée de merde, avec cette neige qui a commencé à tomber drue "
Vous qui êtes mon idole en matière d'orthographe, vous y tenez au e de dru ?
Franssoit
Non seulement je n'y tiens pas mais je ferais bien d'aller le virer séance tenante !
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