La semaine dernière, dans Le Parisien.fr, on pouvait apprendre cette excellente nouvelle :
Les élèves infirmiers de Limeil ont des cours pour réussir à concilier la pratique religieuse des patients et les soins. Hier, ils ont découvert les rites musulmans à la mosquée de Créteil.
L'article est à lire ici. C'est un joli petit monument de faux-culterie, à la mode à la mode, à la mode de Modernœud. Car il va de soi que cette “sensibilisation” (obligatoire) que l'on donne désormais aux futurs infirmiers concerne toutes les religions, et certainement pas l'une plus que l'autre, qu'allez-vous penser ! Ainsi, pour bien enfoncer le clou, la collabo de service donne un exemple, probablement celui qui lui est le premier passé par l'esprit parce que le plus courant :
« Si on ne sait pas qu’un orthodoxe fait son signe de croix de droite à gauche, contrairement aux catholiques, l’infirmier ou l’infirmière peut penser que le patient est confus. »
Mais comme nous sommes face à un article d'une objectivité en béton, on nous signale tout de même qu'il se pose d'autres problèmes ; que, par exemple, “pour les uns, pas question d’être examiné par un médecin de sexe masculin”. On aurait plutôt pensé que c'était le cas “pour les unes”, mais non, Le Parisien est formel : c'est pour les uns.
Bref, en une cinquantaine de lignes, un très bel exercice journalistique, sans doute désormais enseigné dans les écoles : comment produire un flot de paroles et feindre d'aborder un problème de front pour mieux l'escamoter, le diluer à fin de noyade.
Et si vous vous demandez à haute voix pourquoi les écoles d'infirmiers ne se soucient que maintenant, en ce début du XXIe siècle, du confort religieux des juifs, orthodoxes et autres bouddhistes dans les hôpitaux de France, c'est parce que vous avez vraiment un esprit de merde, et je ne peux rien pour vous.
Les élèves infirmiers de Limeil ont des cours pour réussir à concilier la pratique religieuse des patients et les soins. Hier, ils ont découvert les rites musulmans à la mosquée de Créteil.
L'article est à lire ici. C'est un joli petit monument de faux-culterie, à la mode à la mode, à la mode de Modernœud. Car il va de soi que cette “sensibilisation” (obligatoire) que l'on donne désormais aux futurs infirmiers concerne toutes les religions, et certainement pas l'une plus que l'autre, qu'allez-vous penser ! Ainsi, pour bien enfoncer le clou, la collabo de service donne un exemple, probablement celui qui lui est le premier passé par l'esprit parce que le plus courant :
« Si on ne sait pas qu’un orthodoxe fait son signe de croix de droite à gauche, contrairement aux catholiques, l’infirmier ou l’infirmière peut penser que le patient est confus. »
Mais comme nous sommes face à un article d'une objectivité en béton, on nous signale tout de même qu'il se pose d'autres problèmes ; que, par exemple, “pour les uns, pas question d’être examiné par un médecin de sexe masculin”. On aurait plutôt pensé que c'était le cas “pour les unes”, mais non, Le Parisien est formel : c'est pour les uns.
Bref, en une cinquantaine de lignes, un très bel exercice journalistique, sans doute désormais enseigné dans les écoles : comment produire un flot de paroles et feindre d'aborder un problème de front pour mieux l'escamoter, le diluer à fin de noyade.
Et si vous vous demandez à haute voix pourquoi les écoles d'infirmiers ne se soucient que maintenant, en ce début du XXIe siècle, du confort religieux des juifs, orthodoxes et autres bouddhistes dans les hôpitaux de France, c'est parce que vous avez vraiment un esprit de merde, et je ne peux rien pour vous.
Et si vous vous demandez à haute voix pourquoi les écoles d'infirmiers ne se soucient que maintenant, en ce début du XXIe siècle, du confort religieux des juifs, orthodoxes et autres bouddhistes dans les hôpitaux de France, c'est parce que vous avez vraiment un esprit de merde, et je ne peux rien pour vous.
RépondreSupprimerOui !
Tout celà est profondément gerbatif.
Tout comme l'est ce journalisme orwellien, soupoudré de sucre et de guimauve.
Et la profession de s'étonner de perdre des lecteurs...
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RépondreSupprimerEnfin, les revendications des juifs, orthodoxes et autres bouddhistes ont été prises en compte.
RépondreSupprimerCe ne sont pas les musulmans qui se battraient ainsi !
Fredi, vous êtes sûr que ça va ?
RépondreSupprimerNicolas : vous avez raison, ils sont trop discrets, ça finirait par leur nuire, si les autres confessions n'étaient pas là pour prendre en charge leurs légitimes revendications.
Fredi Maque est complètement "indigné"!
RépondreSupprimerVoilà ce qui arrive, à trop lire Stéphane Hessel…
RépondreSupprimerFredi, vous êtes sûr que ça va ?
RépondreSupprimerArf !
Mais oui, merci.
Pas même indigné: consterné.
« Si on ne sait pas qu’un orthodoxe fait son signe de croix de droite à gauche, contrairement aux catholiques, l’infirmier ou l’infirmière peut penser que le patient est confus. »
RépondreSupprimerJ'avoue que lorsque j'ai lu ces lignes, cela m'a fait hurler de rire (jaune, malgré tout...) parce que, franchement, je ne crois pas que beaucoup d'infirmiers(ières)sachent faire la différence entre les deux signes de croix...
C'est vraiment se f.... du monde.
N.B. : les personnels hospitaliers sont tellement surchargés de travail que cela m'étonnerait qu'ils prennent le temps de vérifier dans quel sens ça tourne...
Geneviève
Mais vous avez raison: il y a au moins trois messages de trop. Que je m'en vais retirer.
RépondreSupprimerJ’aimerai bien une précision : pour la couverture qui doit faire écran entre mon ignoble kouffardise et le saint coran… celle de médor peut elle faire l’affaire ?
RépondreSupprimerAh mais non, vous auriez dû les laisser ! C'était drôle, cet acharnement…
RépondreSupprimerGeneviève : une preuve supplémentaire que les journalistes (et pas qu'eux) nous prennent pour des cons, désormais ouvertement.
dxdiag : ah oui, la question est épineuse.
RépondreSupprimerEt les gants en peau de porc, ça compte ?
Moi vous savez déjà ce que j'en pense : 12 balles pour les collabos.
RépondreSupprimerTant pis pour ceux que ça fait hurler. Je les emm...bête.
(Je ne fais que passer, mais fallait que je l'ouvre…).
A titre informatif : on apprenait depuis longtemps (et je suppose que c'est toujours le cas)aux infirmières et autres aides-soignantes qu'elles devaient prendre en compte les 12 besoins fondamentaux de l'être humain. Le premier étant "respirer" et l'un des derniers étant l'aspect spirituel. Autrement dit, prendre en compte toute demande du patient concernant sa vie spirituelle.
RépondreSupprimerA ce moment-là, mais oui, on s'arrête pour savoir dans quel sens il/elle fait son signe de la croix, éventuellement. Et si on ne sait pas, on se renseigne.
J'avoue que toutes les infos concernant les muzz et la santé me laissent pantois.
RépondreSupprimerAllah sait mieux. Comment ces bornés absolus peuvent-ils accepter qu'on mette en oeuvre sur eux des techniques de santé, de préservation de la vie, qui sont sans aucune exception des inventions de kouffars ?
Comment ne crachent-ils pas de mépris sur toutes ces recommandations d'hygiène, ces opérations de chirurgie lourde ou légère qui font couler le sang impur, ces césariennes, ces vaccins qui pénètrent le sang, ces valves cardiaques artificielles (souvent en tissu porcin), ces scanners de merde absolue, ces chimiothérapies ?
Allah sait mieux. Un musulman qui se soigne est un musulman qui ne croit pas, donc un hypocrite qui, avec ses exigences à la con, fait tout bonnement l'étalage de son racisme viscéral et de son mépris de tout ce qui n'est pas lui.
Je m'avoue ennuyé par la question du ramassage de coran à l'aide de couverture.
RépondreSupprimerAdmettons qu'un(e) pauvre vieil(le) arabe laisse échapper de ses mains un ouvrage écrit en arabe alors qu'il marche devant moi dans la rue. Ne connaissant (et je le regrette amèrement) ni l'alphabet ni la langue arabe, comment saurais-je s'il s'agit du coran, d'un équivalent de l'almanach Vermot, d'un livre de cuisine ou de quelque autre ouvrage profane?
Je pourrais, afin d'éviter tout impair et de ne point me conduire en goujat peu enclin à aider les personnes âgées (quelles que soient leurs origines, leurs convictions politiques ou religieuses ou leurs orientations sexuelles), ramasser ledit volume à l'aide d'une couverture et le tendre à son infortuné propriétaire. Seulement, il arrive que je me promène sans la moindre couverture.
Ne pourrait-on pas, afin d'éviter ce genre de situations embarrassantes, disposer dans les rues de nos villes suffisamment de couvertures ? Ne serait-il pas souhaitable que l'on rendît obligatoire l'enseignement de l'arabe littéral dans nos écoles ou à tout le moins que l'on apprît à nos jeunes comme à nos vieux à différencier au premier coup d'œil un coran d'un ouvrage profane?
Ah ! Excellent ! Vivement la fin de semaine..!
RépondreSupprimerAh ! Excellent ! Vivement la fin de semaine..!
RépondreSupprimerDeux fois.
Mais grands dieux que se passe-t-il en cette fin de semaine ?
Pakounta : ah oui alors j’avais remarqué aussi que les médicaments ne sont probablement pas hallal… et puis, avec tout ce qui nous vient des chercheurs juifs… bref ils devraient ne se soigner qu’ avec les prières vers la Mecque .
RépondreSupprimerJe passe par là et ne sais pas quoi dire devant la cosmo-connerie des responsables de formation dans les IFSI ; je croyais que le stade suprême était dans les IUFM…
RépondreSupprimerCeci dit,
Pakounta : Vous mélangez tout , voyons !
Jacques Etienne : Pas besoin de mettre des couvertures partout. Dans les villes bien tenues il y a des distributeurs de sani-bag pour les crottes de chien ; et dans la France profonde les (encore) rares mahométans cacochymes sont moins "a cheval" hors la vue des barbus gardiens de la vertu. Ça devrait suffire…
Carine : 12 balles ? Gaspillage ! 2 balles suffisent (on a appris ça à Moscou, au moins que ça serve) : 1 = pas tjrs suffisant, 3 et > = gaspillage…
Il était temps que quelqu'un ait enfin le courage d'évoquer le problème des orthodoxes dans les hôpitaux.
RépondreSupprimerJe dois reconnaitre...
RépondreSupprimerGrâce à vous Didier, je suis calé sur les signes de croix... merci !
RépondreSupprimerSi je dois sauver un orthodoxe mais que je foire le bouche-à-bouche...je saurai dans quel sens lui rendre le dernier hommage.
Pour le reste, que dire ?
Mieux vaut sans doute en rire....
A quand une formation aux rites religieux pour les vétérinaires ?
Carine : 12 balles ? 12 balles toutes nues ? Mais c'étaient "24 balles non-recyclées et enduites de saindoux" il y a dix jours...
RépondreSupprimerC'est la crise ?
Bon je vous ai taggué dans mon dernier billet. Mais zetes pas obligé hein
RépondreSupprimerSinon jolie burqa d'hopital. J'en ai vu dans un hosto de Londres. Mais le communautarisme des musulmans radicaux pakistanais est bien plus élevé que ce que nous connaissons en France.
RépondreSupprimerQuoi ??? L'Angleterre serait EN AVANCE sur nous ? Mais c'est inadmissible ! Mettons les bouchées doubles !
RépondreSupprimerJe savais bien qu'il y aurait quelqu'un que mes 12 balles hérisseraient.
RépondreSupprimerFallait que ce soit Suzanne…
Sans plus de commentaire.
Y a une blogopoufwar ?
RépondreSupprimer@ Philippe : je vous trouve très drôle!!
RépondreSupprimer( encore une fois on ne parle pas des Coptes... Pourtant!!!)