Sans doute pour répondre au souhait de certain opuscule infantilo-sénile (et roulé sous Hessel), ça s'indigne grave, ce matin, dans mon troupeau de bêtes à cornes. Prenant prétexte de la sortie d'un livre de photographies consacrées aux murs, Dame Clomani y va de son brame. Évidemment, dès la première ligne le lecteur doté d'une intelligence moyenne, voire médiocre, sait déjà quel mur va, après les préliminaires d'usage, solliciter toute son attention, constituer à ses yeux le plus insupportable des scandales. Celui qui sépare Israël de ce qu'on appelle généralement la Palestine, bien entendu. Mur édifié à seule fin de brimer, d'opprimer, d'asservir ces malheureux Palestiniens qui, de leur côté de mur, n'aspirent qu'à vivre en paix avec leurs voisins. Car Dame Clomani sait bien, elle, que ce serait vile propagande à relents nauséabonds que de rappeler que les gentils Palestiniens en question ont assez massivement voté pour le Hamas en 2006, lequel Hamas prône tout à fait officiellement la destruction d'Israël et l'instauration d'une dictature islamique sur toute cette région. Font vraiment chier, ces Juifs, à refuser de mourir en silence, ainsi que l'ensemble des pays arabes et de la gauche européenne les y invite depuis déjà un moment.
Si vous vous aventurez dans l'étable, ne manquez pas les commentaires : c'est généralement le plus savoureux, et c'est un work in progress…
Si vous vous aventurez dans l'étable, ne manquez pas les commentaires : c'est généralement le plus savoureux, et c'est un work in progress…
S’agissant des commentaires des dits ruminants, le work étant in progress, il est peut-être encore tôt pour en tirer la synthèse, mais le "babouin toujours plus à l’ouest" a encore frappé : "Ceux qui ont peur sont dangereux"… Voilà du définitif fort bien vu, maître-mot de la connerie bisounoursienne.
RépondreSupprimerEt l’autre dans son aristocratique vanité : "MOI qui suit (?) de la RACE de ceux qui se cognent contre tous les murs du monde, je ne peux qu'être concerné par ce genre d'ouvrages..." Ne pouvant se passer de ces murs et raciste avec ça… Entre 4 murs d’asile, vite fait…
Ah, le sieur Babel c'est le meilleur ! Mais le ridicule (je parle du pseudo) Gauche de Combat est aussi très bien. Et j'ai failli laisser un commentaire ironique sur son utilisation du mot race-qui-n'existe-pas. Mais j'ai finalement préféré venir ricaner ici…
RépondreSupprimerBien dit. Tiens, je vais le tweeter, celui-là...
RépondreSupprimerFaudrait que vous songiez à glisser un bouton ad hoc, d'ailleurs, Didier.
L'Hérétique : il faudrait déjà commencer par m'expliquer avec des mots très simples ce que vous essayez de me dire. Et en vous souvenant toujours que, dans le domaine blogo-informatique, j'ai à peu près le Q.I. d'une moule adulte.
RépondreSupprimer"Évidemment, dès la première ligne le lecteur doté d'une intelligence moyenne, voire médiocre, sait déjà quel mur va, après les préliminaires d'usage, solliciter toute son attention, constituer à ses yeux le plus insupportable des scandales."
RépondreSupprimermordelol, mais c'était FACILE de deviner la suite.
Je n'ai pas encore lu mais je sens que cela va me déprimer pour la journée...
RépondreSupprimerSuzanne : ah ça, pour être facile…
RépondreSupprimerDorham : mais n'y allez pas, bon sang, puisque je l'ai fait pour vous !
J'ai juste dit que je faisais connaître ce billet sur la plate-forme twitter.com (on appelle ça tweeter).
RépondreSupprimerSur certains blogs, on trouve un icône encadré avec des tons variés de bleu et de noir, généralement, mais pas toujours, sur lequel est marqué "tweet". Il y a parfois un chiffre avec un cadre associé, ce qui indique combien de fois quelqu'un a relayé le billet concerné sur twitter.com
Pour insérer un bouton, c'est super-facile avec blogspot
Vous allez dans votre inter-face d'administration et vous cliquez sur le menu Présentation, puis Eléments de la page.
Là, vous cliquez sur modifier, en bas du cadre principal Message.
Cochez tout en bas "boutons de partage" et enregistrez. Le tour est joué, et vos billets pourront être partagés sur facebook, twitter et remailés par gmail d'un simple clic.
(Didier, ce n'est pas parce que vous vous êtes marié à l'Eglise qu'il faut vous prendre pour un martyr non plus...)
RépondreSupprimerTrop tard de toute façon ! Deux choses que je retiens, les glissements de terrain d'une part (Babel-truc tient absolument à parler de Sarkozy, je suis certain que n'importe quel billet ferait l'affaire, ils devraient le tester, moi j'dis, genre : viens ! on fait un billet sur la bouffe pour chiens et on voit comment Babel parvient à nous ressortir Sarko de la boite de Canigou) et puis cette phrase, absolument merveilleuse, d'autre part :
"Les photos sont extraordinairement parlantes sur cette façon que l'homme-blanc ou riche du XXIe siècle a de vouloir absolument se sentir en sécurité, ou celle que l'homme des siècles précédents avait de vouloir absolument délimiter son territoire et empêcher l'"autre" d'y entrer."
Belle précaution avant de parler du juif, ou comment éviter de devoir faire face à quelqu'un qui oserait prétendre que les barbelés, les miradors et les génocides, personne ne les connait mieux que le peuple juif. Gommé, effacé, disparu, la Shoah. Le 21ème siècle, quelle belle trouvaille...
A part ça, ce n'est pas de l'antisémitisme, c'est rien que de l'antisionisme.
Amusant aussi que la voix contraire du journaliste de France 2 fasse décamper le ruminant.
Mais vous êtes chiants, aussi, à ne rien comprendre... (Dorham et Didier)
RépondreSupprimerLes frontières, il n'en faut pas. Tant mieux si les Blancs, les riches, disparaissent corps et biens. Ils n'ont apporté que désolation, guerre, esclavage, maux de toutes sortes. La roue des civilisations tourne et les peuples hier opprimés n'ont que du mieux à nous apporter. Les peuples de l'orient et du sud nous apportent le chant des primitifs, des forêts sauvages, des déserts sous les étoiles, de l'éternelle sagesse et du dialogue simple avec les dieux.
Ce n'est pourtant pas compliqué !
Je ne vais pas aller lire le billet de la dame en question, qui est surement 100% à charge et n'apporte rien à la question..
RépondreSupprimerMais
Plus de 6 400 Palestiniens ont été tués ces dix dernières années, dont plus de 1 400 enfants.
Plus de 20 000 maisons Palestiniennes ont été détruites.
"Ils font vraiment chier ces palestiniens de refuser de mourir en silence!!"
Elle vous a surement énervé, mais c'est pas la peine de jouer dans son registre, comme je le fais moi même pour marquer le coup. il y a certainement des victimes des deux cotés.
(souvenez-vous, les gentils indiens qui ne tuaient jamais personne avant que les Blancs ne débarquent... eh bien là, c'est pareil. Les Arabes seraient si gentils, si seulement ces satanés Juifs...)
RépondreSupprimer@ Suzanne, attention avec cette idée de frontière.. regardez où elle est la frontière de l'Etat d'Israel.. Création 1947.
RépondreSupprimerJustement les frontières de Deux Etats seraient peut être les bienvenues. non?
Je vous laisse, je vais pas squater votre blog avec mes commentaires, je sens que je me suis déjà imposé trop longtemps.
RépondreSupprimerUn plus j'ai le même genre de débat sans fin dans la famille.
Certains avec plus d'ampathie pour les victimes "vertes" et d'autres avec plus d'ampathie pour les victimes "oranges".
lg: je ne suis pas assez au fait de l'histoire israëlo-palestinienne pour discuter des frontières possibles des états...
RépondreSupprimerJuste maintenant, au ras des blogs, ce que je vois, c'est que le bon vieil antisémitisme se relouque d'une façon de moins en moins pateline. Pas seulement sur les blogs, d'ailleurs. Les médias n'encensent pas tous Hessel et ses conclusions ("boycottons les produits israëliens"). Il est palpable chez les écologistes qui ont le même style de mots d'ordre, cet antisémitisme, et dans des blogs de gauche qui copinent d'assez près avec les bons vieux tenants du complot juif mondial pour asservir la terre et toutes les planètes...
lg,
RépondreSupprimerA mon avis, il y a quelque chose que vous n'avez pas compris. Personnellement, j'éprouve de la compassion pour toutes les victimes que fait ce conflit qui n'a que trop duré. Ce qui ressort de la lecture de ce texte, c'est qu'une partie de la gauche use du conflit palestinien pour laisser libre cours à des penchants qui ne sont pas loin d'être antisémites. Il en va sans doute de même, pour certains racistes qui utilisent la laïcité afin de satisfaire des pulsions similaires.
Le hic, là-dedans, c'est que ceux de gauche ignorent parfaitement ce qu'implique leur pensée. Cette "double ignorance" me semble d'une terrible gravité.
---
Suzanne,
Pourquoi vous me dites ça ? Je ne comprends pas. Je n'ai pas parlé de frontières moi ? Si ? D'ailleurs, je suis pour qu'on s'aime tous les uns les autres, moi, et partout... Vous le savez bien, je suis un catholique déconfit...
Rooo,
RépondreSupprimerLaissez Hessel tranquille, je l'ai vu à la télé hier avec un bonnet phrygien...je pense vraiment qu'il n'a plus toute sa tête. En attendant, il a eu en son temps des couilles qu'on aurait peut-être pas eues.
Dorham: je répondais à lg, pour les frontières. Et pour le commentaire du dessus, c'était ironique et décalqué des tirades célestiennes ou ruminantes. Le coup de la roue qui tourne et des populations qui vont en remplacer d'autres vient de chez Céleste, et le coup des p'tits Indiens tout mimis qu'on a rendus cruels, c'est breveté Ruminances. (et je ne cite pas Céleste par invasiophobie, Moi, je voudrais bien être menacée d'invasion par des extraterrestres linguistes, comme dans le roman de SF de Ian Watson "l'enchâssement" que je recommande chaudement à tout lecteur digne de ce nom.
RépondreSupprimerL'Hérétique : ça vous va, comme ça ?
RépondreSupprimerIg : la différence essentielle est qu'Israël N'EST PAS l'agresseur, ni n'envisage de détruire son voisin.
Accessoirement (si je puis dire), s'il y a autant d'enfants tués du côté palestinien c'est que le hamas ne s'est jamais gêné pour les mettre en avant : cela fait de très bonnes images de propagande pour les journaux de 20 heures européens.
Pour ce qui est des frontières… dois-je vous rappeler que l'on parle là de terres très majoritairement juives durant environ deux mille ans et dont les juifs ont été chassés (quand ils n'étaient pas massacrés) par les Arabes à partir du VIIIe siècle ? Après cela, mettre la colonisation sur le dos des juifs me paraît un joli tour de passe-passe.
Dorham ce qu'a été Hessel est une chose, ce qu'il est devenu et l'instrumentalisation de vieillard à laquelle se sont livrés quelques gauchistes en sont deux autres.
Suzanne : je remurez pasle couteau dans la plaie, avec Céleste : voilà six semaines qu'elle n'a rien écrit et je m'en sens comme abandonné.
C'est pourquoi je me rabats sur les Ruminants, mais c'est pô pareil…
Didier: on voit bien que vous tournez en rond et que vous manquez de matière idéale. Le musulmaniste n'est plus ce qu'il était, tout fout l'camp !
RépondreSupprimer(je vais écrire un billet rien que pour vous)
Chouette !
RépondreSupprimerIl y a eu le mur d'Hadrien, la grande muraille de Chine,... et vous tous qui fermez soigneusement vos portes blindées à clé lorsque vous voulez vous sentir en sécurité.
RépondreSupprimerC'est humain, pas forcément anti-ceci ou cela.
Comme je suis un être particulièrement tolérant et bienveillant, je m'en retourne bouffer tranquillement mon "regain" en attendant que votre "hire" se passe...
Ire sans h, je suppose ? Mais non, je ne suis même pas en colère ! je les connais trop bien pour cela, désormais, vos petites compagnons d'étable. Qui persistent à voir Israël dans le rôle de l'agresseur et les Arabes environnants comme de pauvres victimes sans défense.
RépondreSupprimerVoilà, le temps de l'écrire... c'est ici
RépondreSupprimer(et je précise que c'est une histoire vraie)
On a toujours raison de son propre point de vue...
RépondreSupprimerAinsi, je pense que les israëliens ont raison de mener une guerre sans pitié aux guerriers palestiniens.
De la même façon, je pense que les guerriers palestiniens ont raison de casser de l'israëlien dès que possible.
En dernier lieu, n'étant ni juif, ni musulman, ni israëlien, ni palestinien, je pense avoir raison de n'en avoir rien à faire de qui massacre qui et en tous cas, d'y trouver une bonne cause à défendre.
Si au moins, j'étais concerné d'une manière ou d'une autre, par exemple, parce qu'il y aurait du pétrole dans le sous-sol et que je veuille en profiter... ou bien en voulant enclaver un ennemi héréditaire... ou bien en y faisant stationner une partie de l'armée de mon pays et ainsi dominer la région pour la plus grande gloire de je ne sais quoi... c'est avec joie que je prendrais parti... mais bon... ce n'est pas le cas!
Je préfère la Real Politic aux bons sentiments messianiques.
Laurent l'Anonyme
Mais vous, qu'est-ce que vous dites: que c'est bien les murs!
RépondreSupprimerQue c'est ainsi que des peuples doivent vivre d'un côté ou de l'autre d'un mur?
Disons que je préférerais vivre derrière un mur que sous la gueule des kalachnikovs. Donc, je comprends parfaitement les Israéliens.
RépondreSupprimerSur le plan historique je vous donne bien volontiers raison, Monsieur Goux, et je l'avais déjà expliqué sur ce blog. Je persiste d'ailleurs à dire que ce conflit doit se règler "entre les deux protagonistes" et eux seuls, sans ingérence étrangère.
RépondreSupprimerLa seule chose que je déplore c'est ce gout un peu trop prononcé pour le fanatisme qui n'a rien de religieux chez les palestinien (et autres musulmans), j'y retrouve un peu trop le genre de ferveur qu'avaient les croisés lorsqu'ils massacraient tout ce qui n'était pas catholique sur leur passage. C'est là que doit être le combat et non en diatribes (mêmes spirituelles) contre des gens qui dans le fond ne vous ont rien fait.
Au fait le week-end s'est bien passé ?
Ah, évidemment, les sempiternelles Croisades ! Il ne vous est jamais venu à l'esprit de regarder ces croisades pour ce qu'elles étaient ? À savoir une tentative d'assurer la sécurité des pélerins en Terre sainte, laquelle était de plus en plus mise à mal par les guerriers arabes, c'est-à-dire par les colonisateurs de ces contrées, traditionnellement juives, puis juives et chrétiennes ?
RépondreSupprimerEt qui vous a raconté que les croisés massacraient aveuglément tout ce qui n'était pas chrétiens ? Il y eut au contraire des systèmes d'alliances fort subtiles (pour se faire aider, ravitailler, assurer ses arrières, etc.) tout au long de ces Croisades. Des massacres aussi, naturellement, mais très équitablement partagés, je vous assure.
En fait, à mes yeux, la seule chose que l'on puisse sérieusement reprocher aux Croisades, c'est d'avoir échouer : réussissant, elles auraient permis de libérer des peuples (juifs, chrétiens, assyriens, arméniens, etc.) qui, sans cela, sont restés les dhimmis des musulmans (c'est-à-dire de l'envahisseur arabe), autrement dit de semi-esclaves, durant les mille ans suivants. Avant de s'éteindre sous nos yeux.
La Pecnaude:
RépondreSupprimerIl faut que vous chassiez que sur ce blog, toutes les guerres occidentales depuis que le monde civilisé existe, sont justes, définitivement.
Pourquoi? parce que l'Occident a raison, toujours et que les autres ont tort, toujours.
Ainsi, vous vous abstiendrez de raisonner...
Déjà, le concept de guerre juste (et donc de guerre injuste) me paraît un tantinet fumeux.
RépondreSupprimerEn revanche, il y a des guerres inutiles : celles qui échouent. Les Croisades par exemple… Ou, pis, la guerre de 14, les guerres napoléoniennes, etc., qui ont affaibli la France et l'Europe sans aucun bénéfice.
"on parle là de terres très majoritairement juives durant environ deux mille ans et dont les juifs ont été chassés (quand ils n'étaient pas massacrés) par les Arabes à partir du VIIIe siècle ?"
RépondreSupprimerAutant dire hier! Que sont douze siècles? Sans compter que ces terres avaient été données aux Juifs par Dieu en personne ! Ce qui n'est pas rien, toute personne sensée en conviendra !
Encore faudrait-il, pour vous suivre, admettre que jusqu'au VIIIe siècle cette terre était peuplée et régie par les juifs depuis 2000 ans. Renseignez-vous! et l'exil à Babylone ? Et les samaritains que les juifs ne considéraient pas israélites ? Et l'exil après la destruction du second temple (en 70) et l'écrasement de la révolte de Bar Kokhba (en 132-135) ?
En aucun cas l'invasion arabe n'est à l'origine de la dispersion des juifs et de leur implantation en dehors de leur terre : d'après le recensement de l'empereur Claude au milieu du 1er siècle, seul un tiers des juifs y vivaient.
Mais, me direz-vous, que sont 20 siècles?
Le sionisme est un nationalisme né au XIXe siècle en Europe orientale, suite à diverses persécutions. Une promesse de Lord Balfour (destinée à favoriser l'entrée en guerre des Etats-Unis), la montée de l'antisémitisme entre les deux guerres et la Shoa amèneront de nombreux émigrants sur cette terre.
Etait-ce la bonne solution? Il est évident que le sionisme ne pouvait mener qu'à des conflits comme ne pourrait mener qu'à des conflits le retour de toute population sur la terre qu'occupaient leurs ancêtres il y a ne serait-ce que 10 ou 20 siècles. Surtout si ceux qui effectuaient ce retour bénéficiaient du soutien matériel d'une communauté restée en terre d'exil et se trouvaient de ce fait à un stade de développement économique, culturel et militaire sans aucune commune mesure avec celui des populations autochtones.
Peut-on d'autre part faire peser la culpabilité d'une colonisation sur les épaules de leurs descendants, douze siècles après les faits?
Le Hamas est ce qu'il est. Je ne soutiens pas plus ce parti islamiste que je ne soutiens AUCUN fondamentalisme. N'étant pas croyant, en dehors du catholicisme qui constitue MES racines culturelles, je n'ai aucune affinité avec quelque religion que ce soit. Cela n'empêche que je comprends que les palestiniens puissent être opposés à l'existence de l'état d'Israël.
Je suis donc anti-sioniste, et partant, suivant l'équation simpliste à la mode, antisémite. Si cela peut apporter quelque réconfort aux tenants de cette école, pourquoi pas ? On ne fait jamais assez de bien à ses semblables! Curieusement, je ne porte pas mon goût de l'"assistance à personne en état de préjugé", comme disait R. Gary, jusqu'à être de gauche, loin s'en faut!
Les croisés n'étaient pas des colonisateurs !
RépondreSupprimerLes croisés n'étaient pas des colonisateurs !
Je vais me repèter cela selon la méthode Coué et peut-être, peut-être que j'aurai appris quelque chose de vous !
Que dire de la IV° croisade qui a vu le sac de Constantinople, initiée par le Pape Innocent III (le bien nommé) avec, il faut bien le dire le concours de la République de Venise ... La Perle de l'Orient brûlée ... et les Albigeois étaient-ils des païens ?
Répartition équitable des massacrés ? Vous en avez de bien bonnes !
@Didier Goux
RépondreSupprimerTrès bien. Vous apprenez vite.
Les croisés n'étaient pas des colonisateurs !
RépondreSupprimerConcept qui n'avait d'ailleurs aucun sens en ces temps.
La meilleure définition qu'on puisse en donner est celle de "pèlerinage armé"
Par ailleurs mais ça nous ménerait trop loin il faudrait examiner le rôle de l'église au XIeme siécle dans la transformation du "guerrier féodal" en "chevalier" et justement le rôle des croisades dans cette transformation. Mais on s'éloigne du sujet.
"La meilleure définition qu'on puisse en donner est celle de "pèlerinage armé""
RépondreSupprimerC'est beau, ça! Lisez un peu la vie de Renaud de Châtillon! Un drôle de pèlerin!
Jacques Etienne,
RépondreSupprimerPermettez moi de vous renvoyer au De Laude novae militiae de Bernard de Clairvaux (disponible sur le net) qui marque la transformation des pauperes milites Christi en une militia c'est à dire un ordre militaro-religieux.
"Les croisés n'étaient pas des colonisateurs !
RépondreSupprimerConcept qui n'avait d'ailleurs aucun sens en ces temps."
Bien sûr qu'ils l'étaient! Au cas contraire, pourquoi se seraient-ils taillé des royaumes en Orient ? Ils eussent pu se contenter de sécuriser les routes pour les pèlerins non-armés.
Vouloir à tout prix moraliser l'histoire est une connerie sans nom. L'Occident, du Xe au XIIIe siècles était en expansion (démographique, technique, économique), il lui fallait de nouvelles terres, c'est normal.
En plus, on pouvait justifier sa faim de nouveaux horizons et de nouvelles richesses par une mission "spirituelle". Pourquoi s'en priver?
Nous n'avons ni à justifier, ni à regretter, ni à excuser ce passé. C'est notre histoire. Ne cédons pas à cette manie moderne de la réécrire en fonction d''idéologies passéistes ou modernistes qui ne dureront pas.
"Jacques Etienne,
RépondreSupprimerPermettez moi de vous renvoyer au De Laude novae militiae de Bernard de Clairvaux (disponible sur le net) qui marque la transformation des pauperes milites Christi en une militia c'est à dire un ordre militaro-religieux."
Saint Bernard de Clervaux, cher P/Z, est un idéologue, un intellectuel, qui tente de donner un sens, celui de l'Eglise aux faits qui parcourent la société qui l'entoure. Il peut s'en rêver guide, il n'en est pas maître.
L'Eglise a voulu canaliser les ardeurs guerrières des bellatores, classe THEORIQUEMENT inférieure aux oratores, l'amener à devenir une militia au service de la foi. Ça n'a pas forcément toujours été un succès en profondeur.
Je préfère une vision réaliste (certains diront cynique) de l'histoire à son interprétation idéologique.
Amusant comment chacun n'arrive pas à ôter ses lunettes idéologiques.
RépondreSupprimerL'un ou l'une avec ses lorgnons de gauche voit dans les croisés d'affreux colonisateurs, l'autre avec ses bésicles de droite, revendique le terme !!!!
Jacques,
Où ai-je voulu "moraliser" l'histoire ? Je dis simplement que les croisés n'étaient pas des colonisateurs parce que du XIème au XIIIème siècle (il faut bien entendu étudier l'évolution des croisades, la quatrième croisade est à cet égard un tournant), si le dis donc c'est que ce concept a pour ces époques aucun sens !
Ce sont d'autres catégories qu'il faut utiliser (pour le coup, je vous renvoie aux ouvrages de Jacques Heers, historien plutôt classé à droite qui sait chausser les bonnes lunettes...)
Jacques,
RépondreSupprimernos commentaires se sont croisés !!
Par ailleurs, je ne vois pas quoi le fait que Bernard de Clairvaux soit un idéologue (on a dit de lui qu'il exerça une dictature spirituelle) implique le fait que les croisés soient des colonisateurs.
La Pecnaude : je n'ai jamais parlé de répartition équitable des massacrés. D'une part parce que c'est une notion absurde, d'autre part parce que je sais bien que les massacres perpétrés par les Arabes sont nettement plus nombreux que les nôtres.
RépondreSupprimerJacques Étienne : concrètement, d'après vous, les occupants de la Palestine étaient de quelles religions, au moment de l'invasion arabe ? Essentiellement chrétiennes, juive, zoroastrienne et quelques autres. Et que leur est-il arrivé, selon vous ?
Pour le reste, je rejoins P/Z : parler de colonisation n'a pas beaucoup de sens, ou alors il faut prendre le temps de bien préciser ce qu'on entend par ce mot. Lequel est de toute façon piégé idéologiquement.
Quant à "sécuriser" les routes de pélerinages, vous vous moquez du monde : comment voulez-vous faire cela en pratique, si vous n'établissez pas des places fortes un peu partout ?
Enfin, je précise que mon but n'était nullement de faire apparaître les croisés comme des angelots. Seulement, les ravages et massacres dont ils ont pu se rendre coupables sont largement connus et depuis longtemps. En revanche, les ravages, les massacres et le semi-esclavage des peuples conquis occasionnés par le jihad restent largement sous-estimés quand ce n'est pas purement et simplement niés.
Phrase amusante trouvée chez <a href="http://fromageplus.wordpress.com/>Fromageplus</a> :
RépondreSupprimer<b>Être de gauche, c’est faire l’apologie du squat, mais s’indigner contre la colonisation.</b>
Tiens, les liens ne veulent plus opérer…
RépondreSupprimerC'est bien beau tout cela mais comme le disait hier notre Presidente, il serait peut etre temps que ces affreux israeliens et ces barbares en viennent à discuter et a faire la paix parce que depuis le temps qu'ils se foutent sur la gueule, à leurs places, j'en aurai ras le bol !
RépondreSupprimerMais en ont-ils vraiment envie ?
@ Didier Goux:
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord avec vous pour dire qu'il serait bon de préciser ce que l'on entend par colonisation comme pour reconnaître que ce mot est marqué idéologiquement.
Bien entendu, au niveau de la colonisation de peuplement, ce terme est inexact. De même qu'au niveau politique, on ne peut pas dire qu'une nation ait soumis un autre territoire. Il s'agit plutôt que d'une véritable colonisation donc, d'une appropriation individuelle de fiefs par des personnages comme les Bohémond de Tarente, Tancrède de Hauteville ou mon chouchou, le sympathique Renaud de Châtillon qui ne cessa ses exaction que lorsque Saladin le tua de ses propres mains dit-on.
Quand je parlais de sécuriser les routes il était évident pour moi que cela consistait à établir des places fortes. De là à aller établir une principauté d'Antioche à des centaines de kilomètes de Jérusalem, à arracher des terres soumises à Bysance pour s'y tailler des seigneuries, il y a un pas que certains miles Christi franchissaient sans trop d'états d'âme.
Je ne cherche aucunement, ne portant aucun regard moral sur l'histoire, à noircir ou blanchir qui que ce soit. Je trouve cette époque fascinante, c'est tout. Etudier l'histoire des diverses croisades est une source importantes de moments divertissants qui nous amènent bien loin des bisounoursies orientées d'aujourd'hui.
Deuxième point : philosémitisme et islamofugie vous entraînent sur des chemins où je ne peux vous suivre. Et non pour des raisons de palestinophilie ou de sémitofugie. Simplement parce que j'ai du mal à trouver des qualités ou des défauts à un groupe quelconque.
Ne pas moraliser l'Histoire : en voilà une bien étrange idée ! Si je comprends très bien la nécessité de ne pas juger des événements historiques à la lumière de ce que nous sommes aujourd'hui (ce qui est un travers en effet très contemporain), je ne vois pas comment l'on peut s'éxonérer de morale (et je ne parle pas de "moralisme") dès lors que l'on aborde les grandes questions historiques : citons en vras le nazisme, le communisme, les génocides ou pour prendre un exemple moins fracassant, l'époque des Borgia.
RépondreSupprimerJacques, votre raisonnement est très moderne au contraire de ce que vous semblez croire. Vous devriez vivre très bien dans cette époque où le Bien et le Mal n'existent plus, où la faute n'existe plus, où le relativisme fait loi.
Quant à "sécuriser" les routes de pélerinages, vous vous moquez du monde : comment voulez-vous faire cela en pratique, si vous n'établissez pas des places fortes un peu partout ?
RépondreSupprimerC'est pour ça qu'on parle de Cheikh Point, non ?
Sinon, Dorham a raison, le nazimse c'est mal.
"Vous devriez vivre très bien dans cette époque où le Bien et le Mal n'existent plus, où la faute n'existe plus, où le relativisme fait loi."
RépondreSupprimerD'abord, je ne changerais d'époque à aucun prix. Je ne crois pas plus en l'Âge d'or qu'aux lendemains qui chantent.
Au contraire de vous, je pense que notre époque est manichéenne, qu'elle devient lassante à force d'hypocrite prêchi-prêcha, en bref qu'elle manque de pragmatisme (d'autres diraient de cynisme). Ceci au point qu'il m'arrive de me réjouir d'être dans le dernier tiers de ma vie et partant de pouvoir disparaître avant d'être noyé sous le flot montant de la bienpensance bisounoursique.
Il m'arrive aussi de souhaiter qu'une saine réaction fasse qu'on tourne le dos aux conceptions niaises d'une époque qui se rêve morale.
Voilà, vous confondez (à mon avis sciemment) Morale et moralisme, comme si la Morale consistait à distribuer bons et mauvais points.
RépondreSupprimerDu reste, je ne comprends rien à ces histoires de bienpensance et de bisounours. Ces termes deviendront très bientôt aussi galvaudés que ceux que l'on utilise à tort et à travers ("discrimination", "génie" ou "stigmatisation"). En revanche, je ne peux m'empêcher de me dire que "mal penser" doit constituer un sacré handicap dès lors qu'il s'agit de mener une réflexion sur quelque sujet que ce soit.
Je perçois une grande contradiction dans la "malpensance" réactionnaire. Elle s'insurge - souvent à raison - parce que l'on ne cesse d'excuser les comportements délictueux d'une certaine frange de la population. En d'autres termes, elle s'insurge contre la démission sociale, contre la disparition de la faute et de la responsabilité. Pourtant, d'un autre coté, elle ne cesse de fustiger la repentance (qui n'est pourtant que la résultante d'un examen personnel), la moralisation de l'Histoire (en effet), mais aussi, de la littérature, voire des idéologies. Je pense quant à moi, en effet, que la morale a totalement disparu de la société, au profit d'un moralisme inbécile, prêt à l'emploi, ou pire d'une forme particulièrement visqueuse de relativisme. La morale n'a toutefois aucune limite et il serait grand temps qu'elle soit rétablie dans ses fonctions. Le pragmatisme ne l'exclut du reste en aucune façon : voyez ce brave Descartes.
(le cynisme, je vous l'accorde, l'exclut, mais le cynisme n'est guère qu'une posture, qui ne convainc même pas celui qui l'adopte).
Nous ne serons pas d'accord mais ce n'est pas très grave. Merci de vos précisions.
Ah ah, Didier D'égout fait encore des ravages dans la pensée moderne!
RépondreSupprimerTchuss....