J'ai reçu hier l'épais volume de Bat Ye'Or, intitulé Les Chrétientés d'Orient, et sous-titré entre jihad et dhimmitude. Ce dernier mot à été forgé par Béchir Gémayel en 1982, apprend-on dans l'avant-propos, c'est-à-dire par un homme bien placé pour savoir ce que l'on peut attendre des musulmans lorsqu'on est chrétien et, circonstance aggravante, libanais.
Il s'agit là d'un livre d'histoire – et non d'un trac-pamphlet de quelques feuillets comme il s'en vend ces jours-ci – qui tente de comprendre et de retracer plus d'un millénaire de conflits entre l'islam et nous, en mettant en lumière ce que sont véritablement le jihâd et cette fameuse dhimmitude dont Bat Ye'Or a la première défini les aspects généraux ainsi que l'inquiétante permanence.
Pourquoi lire cela ? Parce qu'il est nécessaire, vital, de connaître le mieux possible son ennemi si l'on veut espérer le vaincre un jour – et tout espoir, bizarrement, ne semble pas nous avoir encore complètement désertés. On va bien entendu m'opposer que je me noie dans mon propre délire ardent (ceux qui diront cela sont les mêmes qui continuent de décapiter chaque semaine, depuis soixante ans, l'hydre sans cesse renaissante du fascisme et de l'hitlérisme…), que je prends mes cauchemars guerriers pour des réalités futures. C'est faux : il me semble parler de réalités présentes, même si encore suffisamment discrètes pour se soustraire au regard des myopes. La guerre n'est déjà plus un avenir. Sur ce thème, un court extrait de la préface que Jacques Ellul a écrite pour le livre de Bat Ye'Or, sur lequel il n'est pas très difficile de prévoir que j'aurai l'occasion de revenir, au fil de ma lecture :
« Le monde, Bat Ye'Or le montre à merveille, est divisé en deux : il y a le dâr al-islâm et le dâr al-harb, c'est-à-dire le “pays de l'islam” et le “pays de la guerre”. Ainsi le monde n'est plus divisé en nations, peuples, tribus, etc., non, tout cela est placé en bloc dans le monde de la guerre, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'autres relations possibles avec le monde extérieur que la guerre. La terre appartient à Allah, et il faut que tous les habitants de la terre le reconnaissent ; pour cela, un seul moyen : la guerre. Celle-ci est donc bien une institution, non pas éventuelle, accidentelle, mais constitutive de la pensée, de l'organisation, des structures de ce monde. Il n'y a pas de paix possible avec ce monde de la guerre. Bien entendu on est obligé parfois de s'arrêter, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas faire la guerre. Le Coran le prévoit. Mais cela ne change rien : la guerre reste une institution, c'est-à-dire qu'elle doit reprendre, sitôt que les circonstances le permettent. »
Les circonstances, nous travaillons ardemment à les peaufiner un peu plus chaque matin, en disputant du sexe de nos anges électoraux tout en nous émerveillant de n'apercevoir aucune troupe agressive et armée au-delà de nos remparts. Ce qui est normal puisque les colonnes sont déjà installées intra muros et feignent de s'intéresser elles aussi au sexe de nos anges.
Il s'agit là d'un livre d'histoire – et non d'un trac-pamphlet de quelques feuillets comme il s'en vend ces jours-ci – qui tente de comprendre et de retracer plus d'un millénaire de conflits entre l'islam et nous, en mettant en lumière ce que sont véritablement le jihâd et cette fameuse dhimmitude dont Bat Ye'Or a la première défini les aspects généraux ainsi que l'inquiétante permanence.
Pourquoi lire cela ? Parce qu'il est nécessaire, vital, de connaître le mieux possible son ennemi si l'on veut espérer le vaincre un jour – et tout espoir, bizarrement, ne semble pas nous avoir encore complètement désertés. On va bien entendu m'opposer que je me noie dans mon propre délire ardent (ceux qui diront cela sont les mêmes qui continuent de décapiter chaque semaine, depuis soixante ans, l'hydre sans cesse renaissante du fascisme et de l'hitlérisme…), que je prends mes cauchemars guerriers pour des réalités futures. C'est faux : il me semble parler de réalités présentes, même si encore suffisamment discrètes pour se soustraire au regard des myopes. La guerre n'est déjà plus un avenir. Sur ce thème, un court extrait de la préface que Jacques Ellul a écrite pour le livre de Bat Ye'Or, sur lequel il n'est pas très difficile de prévoir que j'aurai l'occasion de revenir, au fil de ma lecture :
« Le monde, Bat Ye'Or le montre à merveille, est divisé en deux : il y a le dâr al-islâm et le dâr al-harb, c'est-à-dire le “pays de l'islam” et le “pays de la guerre”. Ainsi le monde n'est plus divisé en nations, peuples, tribus, etc., non, tout cela est placé en bloc dans le monde de la guerre, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'autres relations possibles avec le monde extérieur que la guerre. La terre appartient à Allah, et il faut que tous les habitants de la terre le reconnaissent ; pour cela, un seul moyen : la guerre. Celle-ci est donc bien une institution, non pas éventuelle, accidentelle, mais constitutive de la pensée, de l'organisation, des structures de ce monde. Il n'y a pas de paix possible avec ce monde de la guerre. Bien entendu on est obligé parfois de s'arrêter, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas faire la guerre. Le Coran le prévoit. Mais cela ne change rien : la guerre reste une institution, c'est-à-dire qu'elle doit reprendre, sitôt que les circonstances le permettent. »
Les circonstances, nous travaillons ardemment à les peaufiner un peu plus chaque matin, en disputant du sexe de nos anges électoraux tout en nous émerveillant de n'apercevoir aucune troupe agressive et armée au-delà de nos remparts. Ce qui est normal puisque les colonnes sont déjà installées intra muros et feignent de s'intéresser elles aussi au sexe de nos anges.
Bonjour, j'espère que vous n'êtes quand même prêt à sacrifier vos enfants. " Parce qu'il est nécessaire, vital, de connaître le mieux possible son ennemi si l'on veut espérer le vaincre un jour"
RépondreSupprimerN'en ai point, donc question réglée.
RépondreSupprimerCela dit, à mon humble avis, le plus sûr moyen de sacrifier ses enfants me paraît encore de tourner le dos à l'ennemi, ou à lui ouvrir sa porte en l'appelant ami.
Quelque chose me dit que tzatza ne va pas aimer ce billet...
RépondreSupprimerDonc pour résumer
RépondreSupprimer1.Vous dénoncez la violence guerrière de l'islam, et sa façon de séparer les individus entre musulmans et ennemis.
2.Vous mêmes désignez sans cesse l'islam comme une menace, et les musulmans comme des ennemis
Conclusion, vous n'êtes pas différent des musulmans fanatiques qui appelle au combat contre l'infidèle.
Sinon, cela me fait un peu sourire de voir un "occidental" désigner les autres peuples comme des peuples belliqueux et guerrier.
Ah excellente réponse Mr' Goux :)
RépondreSupprimerExcellent billet !
RépondreSupprimerJe partage votre avis... même s'il me semble que ce ne sont pas les musulmans qui sont en cause, mais bien nos "politiques" (en sont-ils encore ?) qui cèdent à toutes les revendications religieuses...
Face à un état fort, tout cela ne serait qu'un tout petit problème...
Fredi Maque : gagné…
RépondreSupprimerTzatza : les musulmans n'appellent pas au combat : ils le mènent sous vos yeux.
Dominique : j'l'avions point fait exprès, allez !
Monsieur Cerise : ah mais nous sommes bien d'accord sur ce point, je ne cesse de le dire ! Les musulmans (je parle de la frange la plus combative de ceux-ci, celle qui entraînera la masse le moment venu) ne font que jouer leur jeu, on ne peut pas leur en vouloir pour cela.
D'ailleurs "en vouloir" à son ennemi n'a aucun sens : on ne combat ou on se soumet à lui, un point c'est tout, pas d'autre alternative. En revanche, on peut légitimement en vouloir aux traîtres de son propre camp et le leur faire savoir.
Cette Bat ye'or semble être une historienne à la Bigard, lui ne voyait pas les attentats en 2001, elle voit des complots partout, elle picole pas un peu?
RépondreSupprimer"Dans certains de ses ouvrages (Eurabia, Islam and Dhimmitude), elle dénonce un accord, ourdi selon elle entre certaines instances dirigeantes européennes et des pays arabes, visant à soumettre l'Europe au monde arabe afin de former une nouvelle entité appelée Eurabie. Cet accord, écrit-elle, aurait trouvé son origine dans le Dialogue euro-arabe mis en place à la fin du siècle dernier dans les instances européennes"
Avec "certaines instances européennes", anonymes bien entendu, on peut échafauder n'importe quel théorie.Et même une théorie contraire si on voit ce qui se passe en Irak, en Palestine, la main mise du dollar dans les émirats, ce ne serait pas beaucoup plus stupide.
Faudrait en parler aux instances.
Monsieur Goux
RépondreSupprimerJe ne peux qu'être d'accord à 100 %.
Pour ma part, je n'en veux qu'aux traîtres à leurs mandats, à leur nation et surtout au peuple qu'ils sont censés représenter....et ça dure depuis quoi, 30 ans au moins ?
Je crois que la majorité des gens veulent tout simplement vivre sans qu'on les emmerde... musulmans ou pas musulmans.
Quant à la petite frange (fange?) que vous mentionnez, un état fort peut les briser en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...
...encore faut-il le vouloir...
Pardon pour "la majorité veulent"... d'un coup, j'ai honte, si seulement je m'étais relu...
RépondreSupprimerQu'est ce que vous appelez combat ?
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que nous ne vivons pas dans le même monde.
L'ennemi c'est celui qui use de violence de façon arbitraire, qui vole, qui tue, qui ne respecte pas la loi.
La très grande majorité des musulmans ne sont pas dans ce cas, ce ne sont donc pas mes ennemis.
Ensuite, il y a des ennemis idéologiques, qui mènent un combat politique et cherchent à faire triompher leurs idées en utilisant la démocratie à leur profit.
Et là on peut trouver les communistes, les socialistes, les nationalistes, et même l'UMP.
Tzatza : je me demande, tout soudain, si nous ne serions pas en train de nous faire perdre mutuellement notre temps…
RépondreSupprimerBah, c'est mon problème si je perds du temps à essayer de vous comprendre.
RépondreSupprimerJ'ai exprimé des idées simples, avec des phrases simples, si vous êtes incapables, vous, de comprendre ce que je veux dire, alors, effectivement, il vaut mieux s'arrêter là.
« L'ennemi c'est celui qui use de violence de façon arbitraire, qui vole, qui tue, qui ne respecte pas la loi. »
RépondreSupprimerCette phrase prouve que vous n'avez aucune idée de ce qu'est un ennemi (et encore moins du phénomène de réciprocité qu'il exige). Et la suivante montre en outre que vous confondez l'ennemi avec l'adversaire.
Or, je n'ai pas tout mon temps à moi…
Cela prouve simplement que nous n'avons pas les mêmes ennemis, ni les mêmes adversaires...
RépondreSupprimerMais vous jouez sur les mots pour éviter de répondre, vous vous défilez une fois encore.
RépondreSupprimerPour ma part, c'est terminé, je ne vous ferais plus perdre de temps.
Mais, Tzatza, vous ne savez pas lire ? Vous posez des questions auxquelles vous pouvez trouver cent fois, mille fois réponse....
RépondreSupprimerRéponses sur ce blog même, voulais-je dire.
RépondreSupprimerFrappante similitude entre la doctrine djihadiste, et la doctrine globaliste. Tant que le monde ne sera pas Un, tout entier fondu dans une même culture, musulmane ou globalisée, tant qu'il y aura de la pluralité, des peuples et des cultures différentes, alors ce sera la guerre. Seule l'élimination de l'Autre peut éviter le conflit avec l'Autre. Ils sont fous ces romains !
RépondreSupprimerSamuel : il y aurait un beau et instructif billet à écrire (voire davantage d'ailleurs) sur les convergence entre le mondialisme libéral et la reprise du jihâd. Mais je crains que cela ne soit pas trop dans mes cordes.
RépondreSupprimerJe transmets l'idée, on verra bien…
Et si cette fameuse guerre sainte n'était en fait qu'une des - nombreuses - armes utilisées pour uniformiser les peuples (on bouffe tous pareils, on achète les mêmes bagnoles, on regarde les mêmes conneries à la télé, et SURTOUT, on prend tous les mêmes crédits aux mêmes banques) ?
RépondreSupprimerEt que l'on confond souvent l'arme et le bras qui la tient...
Je dis ça, je dis rien...
Je n'y crois pas trop, à dire vrai. Simplement parce que l'économie-monde est une nouveauté alors que le djihad est inchangé depuis plus de mille ans. L'utilisation de celui-ci par celle-là me semble donc hasardeuse.
RépondreSupprimerMais son utilisation revient au goût du jour depuis assez peu de temps... même si le principe est très ancien.
RépondreSupprimerC'est plus la manière dont il est utilisé/instrumentalisé actuellement qui laisse penser que des troubles de ce types ne sont pas inutiles pour tout le monde.
Je me demande toujours : A qui profite le crime ?
Une même arme peut être utilisée à des fins différentes... ça n'en change pas la nature, juste la destination...
Et pour préciser, je dirai que si c'est le cas, ça s'appelle jouer avec le feu... et souvent, on se brûle à ce jeu, parfois même, on crame la baraque !
C'est effectivement un long et passionnant débat... que je ne peux pas mener car je dois fuir.
Excellente fin de journée à vous.
Est-ce-que je pourrai vivre assez longtemps pour lire, ne fut-ce-que tous les livres que vous indiquez ?
RépondreSupprimerOui Jeanne Calment, d'accord, mais non merci.
Petit conseil à ceux qui se désolent de faire des fautes : il y a "Aperçu" en bleu qui permet de s'en rendre compte, et de corriger avant de se précipiter sur "publier un commentaire". Bon, qu'elle est chichiteuse, hein…
Tzatza, c'est trop dur de le convertir.
Bon, qu'elle est chichiteuse, hein…
RépondreSupprimerPis elle laisse trois p'tites crottes !
Même si la guerre ne date pas de la Bible, ni l'extermination d'un peuple par un autre, par contre, l'idée de se massacrer avec bonne conscience parce qu'une autorité supérieure nous a dit que c'était vrai, au nom de Dieu ou de la Raison... ça, ça date de la Bible. C'est une spécialité monothéiste, reprise par toutes les philosophies totalitaires, c'est à dire celles qui expliquent par un système de pensée qui leur est propre, la totalité de ce qui est. On peut donc y ranger sans hésitation le libéralisme et son contraire...
RépondreSupprimerLaurent l'Anonyme
Pour poursuivre sur cette histoire de gens qui voudraient supprimer l'Autre pour éviter le conflit avec lui, la question est quand même super compliquée.
RépondreSupprimerParce que ceux qui, comme moi, veulent qu'il y ait plusieurs peuples qui coexistent, veulent en même temps qu'il y ait au sein de chaque peuple, un sentiment d'appartenance commune, et une envie de vivre ensemble et de faire ensemble des choix collectifs. Hors tout cela peut-il exister sans une certaine homogénéité culturelle ?
Des peuples divers, mais pour qu'il y ait de l'homogénéité au sein de chaque peuple ? Pourquoi vouloir cette homogénéité ? N'est-ce pas encore parce que la diversité entrainerait le conflit ?
Qui donc s'oppose le plus à la diversité ? Ceux qui veulent un seul peuple des humains, au sein duquel existerait une grande diversité, ou ceux qui veulent plusieurs peuples homogènes ?
"Cela dit, à mon humble avis, le plus sûr moyen de sacrifier ses enfants me paraît encore de tourner le dos à l'ennemi, ou à lui ouvrir sa porte en l'appelant ami".
RépondreSupprimerJe plussoie !
Geneviève
Non, Suzanne, je regrette, ce n'est pas clair.
RépondreSupprimerAutant pour le terroriste, il me semble que l'ennemi est clairement identifié et nommé, autant ici cela n'est pas fait clairement et simplement.
Qui est donc l'ennemi (votre ennemi) ? S'agit il des musulmans ?
Si c'est le cas, il suffit de le dire clairement, simplement.
Je ne demande rien d'autre.
Mais Jésus n'a-t-il pas dit si ton ennemi te gifle une joue tend lui l'autre joue.
RépondreSupprimerCe qui est écrit est rarement appliqué par les croyants.
Il est frappant de constater que ces croyants en guerre sont en train en ce moment d'acheter des oreilles de Mickey à Disneyland.
L'occident se bat avec deux armes : les portes-avions et la sous-culture. Vous ne pourrez contester que son armement est puissant.
Joli titre. On en arriverait presque à aimer Ben Ali ? Le Monde est chiant, il pourrait pas être binaire pour faire simple (oh je file modernoeud moi)
RépondreSupprimertzatza, c'est très clair...
RépondreSupprimer« L'ennemi c'est celui qui use de violence de façon arbitraire, qui vole, qui tue, qui ne respecte pas la loi. » NON!
« L'ennemi c'est celui qui use de violence de façon arbitraire contre nous , qui nous vole, qui nous tue, qui ne respecte pas la loi pour nous nuire. »
« L'ami c'est celui qui use de violence de façon arbitraire contre eux , qui les vole, qui les tue, qui ne respecte pas la loi pour leur nuire. »
Maintenant, si vous ne savez pas la différence entre eux et nous, ils vous l'apprendront.
Dorham, couché.
Pour un avis contraire à celui qui est exprimé ici, je me permets de renvoyer au passionnant entretien entre le médiéviste italien Franco Cardini et Alain de Benoist paru dans le denier n° d'Elements (janvier-mars 2010).
RépondreSupprimerPrécisons que messieurs de Benoist et Cardini n'ont pas la réputation d'être de dangereux gauchistes ; le premier se définissant comme un catholique traditionaliste.
@nicocerise
RépondreSupprimer"Mais Jésus n'a-t-il pas dit si ton ennemi te gifle une joue tend lui l'autre joue".
J'avoue que je suis un peu lassée de voir cette phrase ressortie à tout bout de champ, et souvent hors de son contexte.
Pour clarifier ce point, je vous conseille de relire Jean 18,22. Jésus est devant le grand prêtre et un des gardes le gifle. Jésus tend-il l'autre joue ? Non, il réagit en questionnant son agresseur : " Si j'ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? ". Ce faisant, il conteste l'agression dont il est l'objet.
Pour terminer, je souligne que la non-violence est une notion bouddhiste, et non pas chrétienne. Dans les Béatitudes, il est dit en revanche : "Heureux les artisans de paix", le mot "artisan" sous-entend qu'il faut "faire" quelque chose, "agir" pour construire, préserver ou rétablir la paix. Et, sauf à vivre dans le pays des bisounours, reconnaissons que cela nécessite parfois une forme de violence...
Geneviève
N'avez-vous rien d'autre à faire que de vous occuper de ces nuls ?
RépondreSupprimerSamuel, je vous avais pourtant bien dit de mettre un terme à votre consommation de drogue, vous voyez bien que ça vous rend tout niais !
RépondreSupprimerGeneviève "la non-violence est une notion bouddhiste, et non pas chrétienne" c'est un résumé énorme de l'histoire des religions
RépondreSupprimernon-violence boudhiste
se battre pour la paix chrétien
la guerre islam
Ne pas reconnaître l'ennemi ne veut pas dire que ce dernier n'existe pas...mais peut-être seulement qu'il maîtrise "l'art de la guerre".
RépondreSupprimer@ nicocerise
RépondreSupprimerPeut-on être "non-violent" face à ce qui menace votre vie ? Regardez ce qui se passe en Irak. J'ai vu récemment un reportage tourné à la suite du massacre de chrétiens dans l'église N.D. du Perpétuel Secours. Des chrétiens irakiens ont décidé de s'armer POUR SE DEFENDRE contre d'autres possibles agressions. Je dis bien "pour se défendre", et c'est ce que l'on appelle de la "légitime défense".
Il y a une forme de non-violence qui s'apparente à de la lâcheté. Je me souviens du slogan en vogue lorsque j'étais plus jeune : "plutôt rouge que mort". Je crains fort que ce slogan ne devienne dans quelque temps "plutôt vert que mort" ("vert" islam, pas écolo, quoique dans certains cas les deux se rejoignent) : c'est ce que l'on appelle la dhimmitude.
P.S. : si la non violence est effectivement une notion bouddhiste, dans la réalité c'est une autre paire de manche. Relisez l'histoire du Tibet (avant l'invasion chinoise) et vous serez étonné. Idem pour la non violence bouddhiste au Sri Lanka de nos jours...
Geneviève
Merci de nous faire partager vos lectures, d'en choisir pour nous les meilleurs extraits et de susciter ainsi les plus affûtés des commentaires. Si je n’avais pas peur de plagier Emma je pourrais même aller jusqu’à penser que : « le commentaire c’est l’infini de ceux qui ont peu à dire. ». Voilà une catégorie dans laquelle je me reconnais si volontiers que je ne résiste pas au plaisir de commettre le mien et d’apporter la citation suivante au débat :
RépondreSupprimer"On gagne plus à connaître les bonnes qualités de son ennemi, qu’à être instruit de ses fautes."
C’est évidemment un proverbe chinois tiré des « Leçons de stratégie » de Sun Tzu mais adapté ici –et donc, hélas, de scansion déformée suscitant cette virgule peut-être fautive !-, pour la version déclamée qu’en a donné Lenorman dans l’un de ses opus inauguraux peu connu. Je parle évidemment du Lenorman d’avant les « Obliques irrégulières».
Bon, trop de retard pris depuis hier et pas assez de temps aujourd'hui. Globalement, je souscris tout à fait à ce qu'écrit Geneviève. Mais aussi quelques autres : je suppose qu'il est aisé de deviner lesquels…
RépondreSupprimerPhilippe Lemoine,
RépondreSupprimerPetite souris que je suis, content de croiser encore à l'occasion mon gros chat préféré, et de voir qu'il a toujours la forme, et qu'il aime encore me courir après - pas trop longtemps quand même, le gros chat a d'autres souris à fouetter.
Vous avez surement remarqué que je dis juste que ce sont peut être les globalistes les plus amoureux de la diversité, sans pour autant dire que cette diversité est forcément une bonne chose. Il faut peut être avoir des choses en commun pour avoir le sentiment, et l'envie, d'appartenir à un même peuple.
Je me mêle de ce qui me regarde pas, mais y'a une tache dans l'écriture en bâtiment, on pourra pas réceptionner les travaux :
RépondreSupprimer"Ce dernier mot à été forgé par Béchir Gémayel"
L'accent grave, ici, c'est grave...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerCe blog n'est pas une poubelle pour pouhètes anonymes…
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJe vous lis depuis plus d'un an déjà sans jamais intervenir, mais en général je me délecte...
Cette fois, je laisse un mot juste pour vous signaler que, si vous le voulez, la VF de l'excellent dessin de Cox & Forkum (ce qu'ils me manquent, ceux-là!) est disponible sur ce billet: http://insoumission.wordpress.com/2007/07/15/voulons-nous-une-reforme-islamique/
Par ailleurs, merci de parler du livre de Bat Ye'or. 'lu il y a quelques années déjà, je l'avais trouvé des plus instructifs. Et il m'avait amené à lire certains écrits de Jacques Ellul que vous avez récemment commentés.
Bien à vous,
Pistache
Pistache, merci ! Et bravo pour ce courageux coming out…
RépondreSupprimerBon, bon, je signe alors. Mais ça n'est pas une pouhésie. C'est un commentaire à plusieurs bandes, certes, mais en rapport direct avec votre billet. Je n'ai pas le talent de vos poêtes coutumiers et je vous prie de croire que je le regrette bien.
RépondreSupprimerUn blog, c’est du silence qui fait la pute,
C’est une IP maquillée qui joue au mac,
C’est une quille de Mumm jetée au cloaque,
C’est un cordon rouge au revers des noyés périodiques,
C’est ton ruban, c’est mon horreur,
Fous sans garde-corps,
Légion à ton balcon,
Et qui rien n’entravent.
Eh bien voilà, c'est déjà plus gentil, comme ça !
RépondreSupprimerJe comprends son hésitation à signer une nullité pareille...
RépondreSupprimerTrois petites crottes peut-être, mais ça vaut mieux qu'une grosse coulure nauséabonde dans le calbar, hein Fredo ? Tiens, conseil d'ami, ciprofloxacine per os, ça devrait s'améliorer... Merde j'ai laissé trois petites crottes !! ;))
RépondreSupprimerGeargies : Je comprends son hésitation à signer une nullité pareille...
RépondreSupprimerMonsieur vous êtes un poète ! Le premier sans doute à se déclarer de façon aussi nette ! D'autres suivront, la voie est triomphale. J'avais un doute vous concernant, je ne vous pressentais pas aussi... complet.
Il me veut quoi Pluton ?
RépondreSupprimerIl me reproche Quoi ?
De ne pas y être allé de mon petit commentaire saignant ?
Je passe mon tour.
@ gaspard: légionS .....
RépondreSupprimer@ gaspard: légionS .....
RépondreSupprimerGeorg(i)es : Soyez raisonnable ! De 4 à 6000 hommes sur un balcon c'est déjà bien assez.
RépondreSupprimerMais je ne vous reproche rien Fredi Maque, ces histoires de crottes m'ont juste fait marrer..! ;)))
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