En dehors de la vidéo elle-même – même à l'époque où je pensais être de gauche j'aimais déjà beaucoup l'esprit grinçant de Gérard Lauzier, lorsqu'il découpait ses Tranches de vie –, ce qui me réjouit le plus est d'y retrouver la Balasko, devenue depuis la Mama dolorosa des clandestins de tous poils, la fervente adepte du grand aveuglement. M'est avis qu'elle se montrerait moyennement enthousiaste si on lui remettait ce petit numéro de politique-fiction sous le nez, aujourd'hui, vingt-cinq ans après son tournage…
Paris sera toujours Paris
envoyé par gossein. - Les dernières bandes annonces en ligne.
Ce que je préfère, dans cette vidéo, c'est : "Mon mari est très pieux, remarquez, avant, il était à la CGT"
RépondreSupprimerMême le problème ivoirien est résumé en quelques mots. Je ne suis pas sûr qu'on pourrait tourner le film maintenant.
RépondreSupprimerH. Non, on ne pourrait plus tourner ça aujourd'hui. Sûr et certain.
RépondreSupprimerPire. Si le lobotomisé lambda (et les tarés d'élite que nous sommes...) peuvent s'amuser à visionner ça sur dailymotion (tout comme du porno)c'est que ça n'a aucune influence sur le systéme. En revanche, je suis sûr que pour ce seul sketch (1 sur 10, je crois) personne de se risquerais à ressortir le film en salle...
Tiens ! je vais piquer le thème à Didier demain...
peuvent
pardon, ne se risqueraiT
RépondreSupprimeret le "peuvent" qu'est que ça fout là ? Excusez un convalescent...
RépondreSupprimerQuelle vidéo !! Je ne connaissais pas l’adaptation mais seulement les BD. J’ai aussi toujours aimé l’ humour de Lauzier, même quand j’étais de gauche ce qui prouve probablement que je ne l’étais pas et que j’ai toujours eu le fond méchant.
RépondreSupprimerPlouc: pas d'accord. Cette fiction du futur-proche est une gentille bluette. Il n'y a rien d'incorrect dedans. Un quartier a changé, les indigènes ont adopté la culture dominante, mais tout baigne dans le sourire et l'harmonie entre les peuples. On est loin, très loin du polar de Jonquet ou du film historique "La journée de la jupe".
RépondreSupprimerJe parie qu'on accuserait de mièvrerie celui qui s'adonnerait à ce genre de reportage-fiction mignonnet, bien au contraire.
Quelle trouvaille ! J'ignorais que Lauzier avait été porté à l'écran, par contre je me souviens très bien avoir lu précisément cette historiette en cases et en bulles. C'est amusant, elle fait très fortement écho au dernier "pétard mouillé" autour des propos de Florent Pagny, qui a dit qu'il scolarisait son fils aux Etats-Unis parce que ça le faisait un peu chier de l'entendre parler arabe le soir à la maison !
RépondreSupprimerJ'ai eu le bonheur de découvrir Lauzier par hasard, il y a quelques années, dans un monticule de BDs inintéressantes dont un oncle se débarrassait. Si ça parle à des gens de gauche, et si c'est si bon, je crois que c'est justement parce qu'on sent que Lauzier lui-même est passé par là : ses moqueries contre la gauche caviar sont d'authentiques désillusions vis-à-vis d'une idéologie qui l'a lui-même piégé. Il l'attaque de l'intérieur.