Demain, M. et Mme Goux, du Plessis-Hébert, iront arpenter les salles du musée des Beaux-Arts de Rouen. L'aventure est apparemment à haut risque, et nous avons bien failli tout remettre sine die. Mais, finalement, considérant le volume de nos paires de nos balloches bene pendentes, nous avons décidé que nous irions quoi qu'il arrive à Rouen demain. C'est une chose que le président de la République aurait dû faire aujourd'hui, il était prévu qu'il le fasse, en compagnie de trois ou quatre des ******** qui lui servent de ministres. Il a courageusement annulé au dernier moment. Il doit évidemment y avoir un motif officiel à cette dérobade : je ne veux même pas perdre mon temps à chercher lequel.
La trouille. Les chocottes. La courante. Les flubes. Le président a le tracsir et l'admet officiellement. Peur de la France, peur des Français, quels qu'ils puissent être : des margino-gauchistes, des centro-nauséabonds, des extrêmes-cathos, et sans doute d'autres. Il ne doit guère plus y avoir que Nicolas J, et une poignée de blogoravis de la crèche autour de lui, pour empêcher notre caudillito de se bunkériser tout à fait : bientôt, les seules sorties officielles de François H. seront pour la Comète du Kremlin-Bicêtre ; et encore : avec cars de CRS jusqu'à la porte d'Italie d'un côté et Villejuif de l'autre.
Pourtant, il était bel et bien prévu que le président normal de tous les Français le fasse, ce déplacement en Seine-Maritime. Il avait même eu des exigences citoyennes et laïques assez surprenantes (je cite mes confrères régionaux) :
« Découvrant que François Hollande devait prononcer un discours devant une immense toile représentant une scène à caractère religieux,
et devant l’impossibilité technique de déplacer ce tableau à la taille
XXL, les autorités avaient demandé aux employés du musée de tendre une immense bâche bleue. »
C'est tellement beau, tellement con, tellement inespéré, qu'on se demande si ça n'a pas été inventé par un plein bataillon de taupes identitaires nauséabondantes pour discréditer notre président-de-pour-cinq-ans. Mais non, c'est vrai ; les laïcards névrotiques qui errent actuellement dans les palais nationaux ont réellement exigé cela, ils n'ont pas hésité à plonger à ces profondeurs. Parvenu à ces barbotages fangeux, il me semble qu'il n'est même plus nécessaire d'exprimer la moindre critique.
Mais qu'est-ce que vous avez contre les bâches bleues ?
RépondreSupprimerTous ces malheureux qui se livrent à l'apostasie des religions classiques pour se convertir, avec le même fanatisme intégriste, à une religion anti-religions ne comprendront jamais que l'athéisme, c'est l'indifférence totale envers les religions, auxquelles on n'attache pas plus d'importance qu'à un morpion tant qu'il ne vient pas vous piquer les burnes.
RépondreSupprimerMais combien de temps avant que toutes ces conneries cessent? Combien de temps avant qu il comprenne, Pépère, qu'il est temps de débarrasser le plancher ?
RépondreSupprimerCher Monsieur du bâtiment,
RépondreSupprimerA propos de "bene pendentes" et au regard d'un évènement récent...
http://www.ledevoir.com/non-classe/26456/duas-et-bene-pendentes
Bien le bonsoir Monsieur couillu, mes hommages à Madame
L'imprécateur
Il a raison, moi aussi le lundi j'évite les déplacements.
RépondreSupprimerUne grande bâche bleue?
RépondreSupprimerC'est la force de la peinture abstraite : ça ne raconte rien et donc ne dérange personne. Par contre je proteste contre le bleu, qui est typiquement français (sale)catho,
alors qu'un vert, couleur de l'Islam, aurait la faveur de la France de demain…
Reste un rose mais en ce moment…tsss
Jaune ça fait cocu, (ne désespérons pas!)
Rouge… non non trop à gauche
Que de couleurs pour ne rien dire…
" Le président a le tracsir et l'admet officiellement. "
RépondreSupprimerDirigés par un chapon les Français semblent progressivement sortir de leur torpeur pour retrouver les belles couleurs du vieux coq gaulois qui sommeillait en eux. Ce n'est qu'un début... peut-être.
Tout à fait, cela fait un bien immense de lire la prose "gauloise" de Didier Goux et de ses approbateurs. Cela faisait longtemps que les français avaient perdu cette verve.
SupprimerMerci de nous avoir réveillés, Pépère, tu as au moins été bon à ça
KHEPER
La Hollandie est vraiment un pays très très bas.
RépondreSupprimerRouen ne plait peut être pas à Valérie de là à dire que Pépère n' a pas de roubignolles pourtant à la vue de tous les chiards qu'il laisse derrière lui, il en aurait.
RépondreSupprimerPourtant les français l'aiment bien puisqu'ils seraient apparemment d'accord pour qu'ils se cassent de là si un tel consensus n'est pas une preuve d'amour c'est à ne plus rien comprendre.
Les impressionnistes l'ont impressionné.
RépondreSupprimerLes opposants avaient déjà préparé leurs slogans :
"La France, c'est noir et re-noir"
"Le Drian, Montebourg, Fabius, Sapin, Ayrault, Le Foll, vous êtes six laids"
"Moscovici, passe le monnaie"
Duga
Mais la bâche aurait pu être ROSE !!!
RépondreSupprimer"Il ne doit guère plus y avoir que Nicolas J, et une poignée de blogoravis de la crèche autour de lui, pour empêcher notre caudillito de se bunkériser tout à fait "
RépondreSupprimerMême pas !
C'est pas lui qui va-t-à eux, ce spnt eux qui vont-t-à lui !
Les féministes vont bientôt demander à ce que les appareils des statues mâles soient recouverts d'une bâche rose. Ou d'une feuille de vigne.
RépondreSupprimerAthée indifférent moi-même — je n'en suis pas spécialement fier, je le constate — je me demande si nous n'aurions pas plutôt affaire ici à un curieux cas collectif de religiosité schizophrénique.
RépondreSupprimerC'est en tout cas… époustouflant. Mais c'est vraiment vrai, hein, vous le jurez ?
La bâche bleue n'a même pas été enlevée ! Catherine était furieuse…
RépondreSupprimerOui, je voulais être remboursée !
Supprimerce monsieur là ,la seule toile a laisser derrière lui, c'est" l'origine du monde "de Courbet , ça fera un mur des cons très réaliste !
RépondreSupprimeramitiés
Mettez-ça en parallèle avec l'exposition du Musée d'Orsay sur l'Ange du bizarre, autant dire le diable, et vous comprenez où ces progressistes veulent en venir.
RépondreSupprimerIls sont maléfiques, de vraies sorcières!
Je les déteste du plus profond de mon coeur.