samedi 9 août 2014

Quand le prince de Ligne parlait de François Hollande…

Château de Belœil (province belge du Hainaut), berceau de la famille de Ligne.

« Il a pris son entêtement pour de la fermeté, son amour-propre pour du caractère, son insouciance pour de la patience, son indécision pour de la prudence, son mépris de l'opinion publique pour de la philosophie, sa rancune contre quelques individus pour de la raison, sa mystification continuelle pour la politique et son peu de ressort pour calcul des événements possibles qu'il attend toujours, n'étant pas assez fort pour les faire naître. »

Prince de Ligne, Mémoires, Mercure de France, pp. 177 – 178.

Et comme ce prince était un homme équilibré, non partisan, Nicolas Sarkozy, quelques lignes plus bas, reçoit lui aussi son paquet :

« Comme homme il a le plus grand grand mérite et talent ; comme prince il aura toujours des érections et ne se soulagera jamais. Son règne sera un priapisme continuel ou, si vous le voulez encore, ce sera un érésypèle comme celui du corps auquel il est sujet. »

Ayant dit, je mets le cap sur la Basse-Normandie jusqu'à ce soir.

4 commentaires:

  1. La légende de la photo est erronée mon cher Goux. Belœil n'est pas le berceau de la Maison de Ligne, laquelle émerge dans le village de Ligne quelques siècles avant la construction du premier château de Belœil. À part ça et comme plusieurs fois déjà, vous m'avez poussé à acheter un livre que je ne possédais ni n'avais lu, et je vous en remercie.

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    1. Vous avez raison ! J'aurais dû écrire que Belœil était le fief de la famille, et non son berceau.

      Sinon, dans le genre "mémoires", je vous conseille vivement ceux du comte de Tilly, à peu près contemporain de de Ligne et superbe écrivain. On les trouve dans la même collection du Temps retrouvé.

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  2. Extraordinaires, ces deux portraits.
    On remarque au passage combien l’intelligence littéraire s'est appauvrie depuis.
    Quelle plume!

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.