J'ai donc appris, il y a quelques semaines maintenant, qu'il existait, dans cette espèce de Verdun virtuel où nous nous mouvons les uns et les autres, au milieu des vapeurs de gaz moutarde et sous les tirs croisés des shrapnells, des blogs vigilants. Et aussi des blogueurs influents. Les premiers vigilent avec un enthousiasme naïf qui fait chaud au coeur, les seconds influent dans l'ombre avec, parfois, de sournois ricanements. Une rumeur insistante tendrait à nous faire croire que certains éléments particulièrement frénétiques pratiqueraient de front ces deux activités.
Mais, là, il faut au moins être prof ou folliculaire. Autrement, si jamais tu exerces sottement un vrai métier honnête, tu peux t'arranger comme tu veux, t'as pas assez de tes journées.
Mais, là, il faut au moins être prof ou folliculaire. Autrement, si jamais tu exerces sottement un vrai métier honnête, tu peux t'arranger comme tu veux, t'as pas assez de tes journées.
Il y a aussi des blogs d'enculés ... mais c'est une toute autre histoire, je vous raconterais cela dans une autre vie sans doute !
RépondreSupprimeriPidiblue léger follicule
la vigilance et l'influence dépendent de quel point de vue on se place... et sont rarement là où on pense qu'elles sont.
RépondreSupprimerLes blogs "vigilants" nous polluent de leurs leçons de "prêt-à-penser" nauséabond, presque exclusivement politique. Certains pourront se hisser parmi les blogs "influents" dans lesquels ils côtoieront ceux des filles qui s'épanchent avec force détails sur le contenu de leur vanity case débordant de gloss et de crèmes anti-cellulite.
RépondreSupprimerNos gentils blogueurs citoyens ignorent visiblement, en tout cas, que le terme de Vigilants désignait, dans l'Amérique des années 20, un groupe armé d'extrême droite obsédé par le péril bolchévique et luttant contre la subversion des « Rouges » sur le territoire des États-Unis.
RépondreSupprimerC'est du moins, sauf erreur de ma part (mais je ne suis pas chez moi et ne peux donc me reporter au livre en question), ce que relate Emma Goldman dans ses mémoires (L'Épopée d'une anarchiste, dont les éditions Complexe ont publié une traduction en format de poche, dans une version malheureusement abrégée, il y a une vingtaine d'années).
Tant qu'on vigile, on n'est pas au bistro, nous.
RépondreSupprimerL'autre,
RépondreSupprimerOn ne pollue rien... Tu n'es pas obligé de lire ! Mon blog ne s'ouvre pas automatique dès que tu ouvre Internet Explorer...
Chieuvrou,
Sais-tu que vigilant vient de "vigiler" ?
Avec le blog de celui qui déménage, et celui de madame de Véhesse mon plaisir est complet. Et si les commentaires sont aussi bons que celui de chieuvrou, ou d'Henri, que demander de plus, que de continuer à recevoir la becquée ?
RépondreSupprimerNéa, il lui est arrivé quoi, à votre blog ? Les fascisto-castristes vous l'ont confisqué, ou bien ?
RépondreSupprimerBon, évidemment, c'était à prévoir : les deux Nicolas commencent à se chamailler...
RépondreSupprimerM. Chieuvrou, le rappel historique est le bienvenu (comme vous).
RépondreSupprimerEmma, pour la becquée, il y a toujours un pot de rillettes dans le placard et un flacon de Jolijolais sous l'évier...
RépondreSupprimerPas du tout ! C'est de la pure courtoisie. C'est même par affection que je le traite d'imbécile.
RépondreSupprimerOMG, l'autre nicolas est sans doute victime du syndrome URSS : il nous voit en dangereux gauchistes qui forcent les gens à venir nous lire et a dire "DA" à tout. Sous peine bien sûr de finir dans un goulag après avoir été obligé de réciter le Capital.
RépondreSupprimerJusqu'à preuve du contraire ce n'est bien sûr pas le cas. Sauf à prendre les gens pour de sombres idiots et a se placer dans une posture élitiste.
Dagrouik n'a pas tort : s'il y avait des gauchistes au PS, on le saurait.
RépondreSupprimer(Ou alors, ils sont drôlement bien maquillés...)
Les deux Nicolas se chamaillent, et pendant ce temps là, le troisieme Nicolas est à Monté Carla
RépondreSupprimer... en revanche, je m'interroge sur la signification de ce mystérieux sigle "OMG", par quoi débute son commentaire.
RépondreSupprimerDagrouik,
RépondreSupprimer"DA", comme "Désir d'Avenir" ?
Tiens, oui. OMG ?
RépondreSupprimerDès la sixième ligne du premier chapitre de mon prochain chef-d'oeuvre, je viens moi aussi d'écrire DA, mais c'est pour "directeur artistique"...
RépondreSupprimer« Chieuvrou, sais-tu que vigilant vient de "vigiler" ? »
RépondreSupprimerNon, effectivement, je ne le sais pas, mais comme je ne sais pas non plus ce que signifie « vigiler », j'ai comme qui dirait des excuses.
Cela dit, même si ce mot avait existé en français, cela n'aurait rien enlevé au petit paradoxe que je me permettais de signaler, sans, du reste, la moindre animosité.
Le P de UMP voulant dire "populaire" tous les paradoxes sont bons à signaler même si ça me donne soif.
RépondreSupprimerJe ne suis ni vigileante ni influente ... et je vous aime aussi pour ces petites "incises" là
RépondreSupprimer(et non, ceci n'est pas une déclaration d'amour !)
Si j'apporte avec moi du Vacqueyras (pas n'importe lequel je vous expliquerai...) et du foie gras, est-ce-que vous êtes d'accord ?
RépondreSupprimerEmma, si vous me prenez par où je suis le plus faible, alors...
RépondreSupprimerC'est marrant, les quelques billets que j'ai déjà écrits contre ce phénomène ne visaient, a priori, aucune des personnes ici présentes (puisque je n'ai pas eu l'occasion de lire leur prose). Donc : pas de polémique ici ! Moi, vous savez, je ne suis ni de gauche, ni de droite. Ni de gauche.
RépondreSupprimerEt je suis pas très vigilant, j'avoue.
didier,
RépondreSupprimerje l'ai fait sauté à la dynamite, c'était rigolo...
Néa : je l'ai fait aussi, sur un coup de tête, il y a quelques mois : deux jours plus tard, la queue entre les jambes (oui, je sais...), j'ouvrais un nouveau blog exactement semblable à l'ancien !
RépondreSupprimeret bien pour le moment je tiens, et ça fait 3 jours (t'es battu^^)
RépondreSupprimerNea, cette abstinence bloguesque n'est pas sérieuse et produit de sévères dégâts collatéraux : je suis en manque de trollage, moi !
RépondreSupprimerNicolas : "Mon blog ne s'ouvre pas automatique dès que tu ouvre Internet Explorer..."
RépondreSupprimerAvoue que tu as essayé ! :)
Balmeyer,
RépondreSupprimerQuoi ? De faire deux fautes ignobles dans la même phrase ?
Tiens ! deux gentils et mignons trolls qui viennent se chamailler chez moi ! C'est bien, ça met de l'animation !
RépondreSupprimer(Je vous laisse, j'ai une fille à violer et à étrangler.)
Etranglez la d'abord, ça évitera qu'elle se débatte.
RépondreSupprimerOui des blattes dans le vagin ... n'oubliez pas de signer votre forfait avec un indice comme dans le silence des agneaux ...
RépondreSupprimeriPidiblue les experts
Une petite précision en passant, concernant mes deux précédents commentaires : le groupe des « Vigilants » ("The Vigilantes", dans la langue de Buffalo Bill et de Bugs Bunny) dont parle Emma Goldman dans ses mémoires a été créé non pas dans les années 20 mais mais avant la première guerre mondiale. L'épisode où elle évoque pour la première fois ces honorables citoyens ayant décidé de faire justice eux-mêmes se situe en effet en 1912 (page 164 dans l'édition française – en l'occurrence dans l'édtion belge – honteusement abrégée et adaptée du Living my Life de la susnommée) :
RépondreSupprimerhttp://sunsite3.berkeley.edu/Goldman/Curricula/FreeExpression/sandiego.html
Loin de moi, sinon, l'idée de vouloir accabler nos valeureux blogueurs hexagonaux pourfendeurs de l'hydre hitléro-lepéno-villiéro-sarkoziste (et que lou Bayrou ne s'avise pas de donner de nouveau une baffe à un petit Arabe, sinon je l'ajoute à la liste), mais je persiste à penser pour ma part que le terme de vigilants est particulièrement mal choisi en l'occurrence. Peut-être celui qui l'a proposé à ses camarades admire-t-il secrètement ces films où Bronson se trimballe la nuit dans New York avec un gros pétard dans la poche de son imper et flingue à tour de bras dès qu'on lui demande l'heure sans dire « s'il vous plaît », mais je crains que l'utilisation de ce terme ne résulte plus vraisemblablement d'un petit manque de culture historique de la part de nos amis. Or, nul besoin de lire Emma Goldman, deux clics de souris suffisent pour s'apercevoir que, employé comme adjectif substantivé, ce mot est très fortement connoté, et pas précisément dans le sens qu'avait le substantif correspondant dans « Comité de vigilance des intellectuels contre le fascisme ».
(Et une assiette vide en est la preuve, comme disait une pub télévisée de mon enfance pour de la nourriture pour chats difficiles à base de viande de kangourou :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-justice
... ou, si l'on préfère un article plus complet en anglais :
http://en.wikipedia.org/wiki/Vigilante )
Didier,
RépondreSupprimerRassurez moi, vous ne lisez pas tous vos commentaires ?
Nicolas : je lis évidemment tous mes commentaires (je n'en ai pas tant que cela, du reste), en général au moment où ils font "ding !" dans ma boîte mail.
RépondreSupprimerNon, sérieusement ? Vous lisez donc mon verbiage pédantesque et mes tartines indigestes à la sauce wikipédia (je traduis, grosso modo, ce que, me semble-t-il, a voulu signifier mon aimable prédécesseur) ?
RépondreSupprimerÇa alors !
Je précède ? Juste une remarque : avant d'écrire un commentaire, ne jamais oublier que le taulier est obligé de le lire et qu'il a peut-être mieux à faire.
RépondreSupprimerDe la simple courtoisie...
@Nicolas
RépondreSupprimerTu es bien gentil de te soucier de l'emploi du temps du sieur Goux, mais, s'il m'est permis de donner mon avis là-dessus, j'ai comme dans l'idée que, tout prévenant qu'il est dans ses manières, si ma pauvre prose l'emmerde, il saura bien me le faire comprendre sans avoir besoin de recourir à tes services.
Du reste, l'hôte de ces lieux a eu la faiblesse de m'indiquer il y a quelques jours que j'étais toujours le bienvenu, alors même, le sais-tu ?, que, sur son ancien blogue, je l'ai parfois gratifié d'un galimatias autrement assommant que les quelques malheureuses lignes que j'ai produites dimanche dernier. Aussi, pensant pouvoir me prévaloir de sa sainte onction, je me crois autorisé – à tort, peut-être, je te le concède – à lui resservir de temps à autre mon habituel salmigondis à base d'indignations vertueuses et de jeux de mots éculés. J'aurais même presque envie, du coup, de relancer un autre phraseur dans mon genre, que, de guerre lasse, j'ai laissé avoir le dernier mot ici même il y a quelques semaines à propos de je ne sais plus trop quel débat du plus haut intérêt.
Bon, j'espère ne pas avoir fait trop long, cette fois... Cela dit, je sens bien que j'ai dû de nouveau dépasser le nombre de caractères qui m'est vraisemblablement imparti... Excuse-moi, il faut me comprendre, aussi : voulant profiter du fait que tu n'as pas encore un droit de veto sur les commentaires qui sont postés en ces lieux, je n'ai pu m'empêcher d'y aller, une fois encore, de mes petites tirades insipides.
Quant à la courtoisie, je suis au regret de t'avouer que j'en manque cruellement. « Attitude de politesse raffinée, conforme à la tradition et à l'éducation, aux usages mondains » nous donne comme définition de ce mot un fameux dictionnaire en ligne. J'essaie de rester poli, mais raffiné, non, c'est assurément trop m'en demander.
@Didier Goux
Vous voyez, c'est la consécration, vos visiteurs en viennent à se conduire comme des fans de base :
« Va-t'en ! C'est moi qu'il aime mieux, d'abord !
– Naaaan ! C'est pas vrai ! Pis j'étais là avant toi, d'abord !
– Beuuuh ! T'as même pas d'courtoisie, d'abord ! »
Moi, je ne suis ni raffiné ni poli.
RépondreSupprimerNi polluant.
Oui, je sais, seulement vigilant.
RépondreSupprimerIl n'empêche, c'est fou ce que tes anathèmes me rappellent Georgette.