De Franche-Comté, l'Irremplaçable n'est pas revenue les mains vides. D'abord parce qu'elle a ramené son neveu avec elle – mais ce n'est pas le sujet du billet, comme dirait Number One. Avant de la laisser partir, sa sœur fraîchement quinquagénaire a bourré notre voiture de fort délicieuses victuailles, toutes plus riches les unes que les autres en irrésistible cholestérol. Et parmi elles, une épaisse tranche de pâté de sanglier et de porc – amis musulmans, passez votre chemin, ce billet est hautement contaminant.
À la première bouchée, ce fut comme si j'avais trempé une petite madeleine dans une tasse de thé. Je sais, ça fait un peu baroque, dit comme ça, mais c'est pourtant l'effet que ç'a engendré chez moi : soudain, en une fraction de seconde, j'ai eu 14 ans et me suis retrouvé à Aïn-el-Turck, autour de la table familiale. Car le pâté confectionné par Nathalie avait très exactement le même goût que celui fait par mes parents lorsque nous vivions en Algérie.
Mon père n'a jamais été chasseur, mais ses amis de l'époque, oui. Et comme certains se trouvaient plus ou moins sous ses ordres, les matins de battue il fermait les yeux sur leur heure d'arrivée à la base (aérienne, la base...), et, en échange, acceptait de bon cœur les cuissots & côtelettes dont on insistait pour lui faire présent : c'était de la corruption de fonctionnaire en uniforme, et j'aimerais autant que l'État-Major n'en sache rien – merci.
Le sanglier pullulait en Algérie (forcément, puisqu'il n'aiguise là-bas que fort peu d'appétits...), nous avons donc mangé moult cochonnailles issues de ce noble bestiau. Et voilà que, d'un coup, tout juste quarante ans après, j'en retrouvais le goût et la texture intacts. Je me suis d'abord demandé si c'était possible, dans la mesure où mes parents ne mêlaient aucune autre viande maigre à leur sanglier, alors que Nathalie lui avait adjoint son cousin civilisé. Et puis, je me suis souvenu que nous avions été frappé de ce que le sanglier d'Afrique du Nord avait un goût nettement moins prononcé que celui des Ardennes – sans être capables pour autant d'en déterminer la raison. J'en suis donc arrivé à la conclusion que, ajoutant du porc au sien, Nathalie avait sans le savoir ni vouloir affadi son sanglier jusqu'à ce qu'il devienne tout à fait identique au nôtre d'Outre-Méditerranée.
Pour cette petite madeleine sauvage qu'elle m'a offerte, qu'elle soit donc par le présent billet remerciée.
À la première bouchée, ce fut comme si j'avais trempé une petite madeleine dans une tasse de thé. Je sais, ça fait un peu baroque, dit comme ça, mais c'est pourtant l'effet que ç'a engendré chez moi : soudain, en une fraction de seconde, j'ai eu 14 ans et me suis retrouvé à Aïn-el-Turck, autour de la table familiale. Car le pâté confectionné par Nathalie avait très exactement le même goût que celui fait par mes parents lorsque nous vivions en Algérie.
Mon père n'a jamais été chasseur, mais ses amis de l'époque, oui. Et comme certains se trouvaient plus ou moins sous ses ordres, les matins de battue il fermait les yeux sur leur heure d'arrivée à la base (aérienne, la base...), et, en échange, acceptait de bon cœur les cuissots & côtelettes dont on insistait pour lui faire présent : c'était de la corruption de fonctionnaire en uniforme, et j'aimerais autant que l'État-Major n'en sache rien – merci.
Le sanglier pullulait en Algérie (forcément, puisqu'il n'aiguise là-bas que fort peu d'appétits...), nous avons donc mangé moult cochonnailles issues de ce noble bestiau. Et voilà que, d'un coup, tout juste quarante ans après, j'en retrouvais le goût et la texture intacts. Je me suis d'abord demandé si c'était possible, dans la mesure où mes parents ne mêlaient aucune autre viande maigre à leur sanglier, alors que Nathalie lui avait adjoint son cousin civilisé. Et puis, je me suis souvenu que nous avions été frappé de ce que le sanglier d'Afrique du Nord avait un goût nettement moins prononcé que celui des Ardennes – sans être capables pour autant d'en déterminer la raison. J'en suis donc arrivé à la conclusion que, ajoutant du porc au sien, Nathalie avait sans le savoir ni vouloir affadi son sanglier jusqu'à ce qu'il devienne tout à fait identique au nôtre d'Outre-Méditerranée.
Pour cette petite madeleine sauvage qu'elle m'a offerte, qu'elle soit donc par le présent billet remerciée.
Très joli cet instantané; enfant je vivais en sologne et les enfants du garde chasse du château apportait à ma mère le lundi des parts issues de la chasse à courre du dimanche ...
RépondreSupprimerAh, moi aussi j'ai vécu en Sologne (mais vous le savez déjà), quelques années après l'Algérie. J'aimais nettement mieux l'Algérie, je dois dire...
RépondreSupprimerLe sanglier pullulait en Algérie (forcément, puisqu'il n'aiguise là-bas que fort peu d'appétits...),
RépondreSupprimerSauf, dit-on, chez les Kabyles qui en mangeraient volontiers.
Fredi,
RépondreSupprimerVous ne connaissez visiblement rien aux kabyles.
Didier,
Vous êtes donc partisan du métissage des sangliers ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Et parmi elles, une épaisse tranche de pâté de sanglier et de porc":
RépondreSupprimerJe l'aime bien, Nathalie.
"mes parents ne mêlaient aucune autre viande maigre à leur sanglier, alors que Nathalie lui avait adjoint son cousin civilisé."
Mon Dieu! On a signalé la disparition du cousin dans le journal local? Moi si j'étais cousin de Nath, jamais je n'accepterais de me laisser civiliser.
Le neveu a l'air sain et sauf.
Bien sur que mon cousin n'est pas civilisé !
RépondreSupprimerDidier, j'en suis fort aise.
A Aïn El Turck, comme sur toute la côte algérienne les sangliers gîtaient dans des forêts de chênes verts, en France, leur nourriture est totalement différente. En plus les variétés de champignons (dont ils sont si friands) sont également différentes, de là une variété de goût. Il en était de même pour le mouton.
RépondreSupprimerJoli billet, si, si.
RépondreSupprimerMais dites moi, base aérienne, état-major, algérie, armée de l'air, aux ordres, va falloir qu on cause à l'occasion !
Ainsi donc M. Goux est pied-noir.
RépondreSupprimerLes quelques fils de pieds-noirs qu'il m'est arrivé de rencontrer on tous une grande nostalgie de cette époque. Etait-ce votre statut de colons qui vous rendait la vie si douce? Ou bien est-ce l'Algérie en elle même qui est un coin de paradis? Et si c'est le cas, pourquoi tant d'algériens demande des visas pour la France?
@Nicolas:
J'ai bien dit "dit-on". En effet je n'en sais rien. M. Goux, lui, doit savoir celà.
@ fredi maque : Tiens oui, pour quoi tant d'Algériens viennent-ils en France ? Et pourquoi tant d'autres souhaitent-ils y venir ?
RépondreSupprimerPeut-être que c'est parce qu'en France, tout citoyens de seconde zone qu'ils sont prétendument, ils bénéficient d'infrastructures qui fonctionnent, d'une administration plutôt compétente et intègre, des logements, l'école et l'hôpital efficaces ou pour le moins gratuits…
Si à ça vous ajoutez la mosquée du quartier, les congés pour Ramadan et qu'on vous laisse vivre votre endogamie tranquillement, vous pouvez vivre comme au bled.
Enfin, comme au bled d'avant la décolonisation.
Alors, peut-être que finalement, ils viennent chercher leur Algérie française, dont ils sont inconsciemment, ou non, nostalgiques ?
(Certes, il faut accepter de perdre un peu, quant au climat. Mais bon, la perfection n'est pas de ce monde)
Les Kabyles mangent bien du sanglier semble-t-il
RépondreSupprimer"Ainsi donc M. Goux est pied-noir."
RépondreSupprimerFredi, j'ai un doute, vous savez lire ?
Fredi Maque : les Kabyles ne seraient pas musulmans ? Vous m'étonnez, là...
RépondreSupprimerNicolas : tous des porcs, qu'ils se démerdent !
Carine : mon cousin est trop gras pour être mêlé à un pâté, sans dommages collatéraux pour la santé.
Nathalie : pas plus que moi !
La Pecnaude : je me doutais bien qu'il s'agissait d'une question de nourriture. du reste, les moutons espagnols n'ont pas non plus le même goût que les nôtres.
Corto : quand vous voulez...
Fredi Maque : pas du tout ! À cette époque (1969-1970), il restait, près d'Oran, une base militaire française. Et mon père, militaire donc, s'y est fait muter.
Nicozoc : d'après ce que je sais, il n'est pas très difficile de trouver des Algériens (en Algérie) pour vous dire que ce qui pourrait leur arriver de mieux serait une "recolonisation"... C'est du reste ce qui commence à leur arriver, mais par les Chinois : ça va changer un peu...
Fredi Maque : intéressant, votre lien : j'ai appris quelque chose. (Ce qui est rare, avec les liens...)
RépondreSupprimerLe grand-père de mon mari, chasseur, faisait lui-même des terrines de pâté de sanglier à tomber par terre. Jeune mariée, j'adorais manger ces derniers.
RépondreSupprimerIl est mort maintenant, et je le pleure toujours comme si c'était mon père.
La Crevette : le pâté de sanglier doit suffire, à lui seul, à regretter un homme (ou une femme). Mais je suppose que celui-là avait d'autres raisons de se faire regretter...
RépondreSupprimerOui, beaucoup, beaucoup de raisons admirables mais ce serait un peu long et ennuyeux de les évoquer.
RépondreSupprimer"Ami musulman": celle-là je la retiens comme oxymore!
RépondreSupprimerElle m'en veut la Catherine aujourd'hui.
RépondreSupprimerLe papa était militaire, d'accord. Il m'arrive de lire et de comprendre de travers.
Mea-culpa.
Mais militaires ou pieds-noirs, tous ont incontestablement la nostalgie dont je parlais.
intéressant, votre lien : j'ai appris quelque chose.
RépondreSupprimerLe site aussi a l'air intéressant.
A creuser.
Hermès : pourquoi "oxymore" ? Vous le pensez incapable d'être ami avec un musulman ? Vous croyez être le seul ç qui ce genre de chose arrive ? Vous êtes persuadé qu'il faut être de gauche pour aimer les étrangers ?
RépondreSupprimerBref : vous faites exprès d'être idiot ? Ou de me prendre pour pour un idiot ?
Fredi Maque ; on es d'accord. Je retourne sur le site demain...
RépondreSupprimerc'est marrant chez vous, cette nostalgie de pieds noirs. Ou alors, peut être que les beaux avions de la base aérienne de papa ? Sale gosse qui fait des patés !
RépondreSupprimerTiens je suis né en Algérie, et OUI c'est le paradis ... du moins le peu qu' il m'en souvienne.
RépondreSupprimerFredo t'as l'air bien jeune d'esprit par moment...
@ nicozoc - "enfin comme au bled d'avant la décolonisation" ... qu'est-ce que vous en savez ? Cela fait partie des idées de propagande de gens extrèmistes çà !
RépondreSupprimerVous ne savez rien de ce vous dites.
Au fait, Monsieur Goux, je connaissais très bien Aïn El Turck, sa plage magnifique ... j'y ai conçu la plus belle fille du monde !
Vous me pensez incapable d'être ami avec un musulman ?
RépondreSupprimerVous êtes persuadé qu'il faut être de gauche pour aimer les étrangers ?
Sachez que les Musulmans ont façonné ce pays et qu'il y a longtemps que ce ne sont plus des étrangers. La terre appartient à ceux qui la travaille. Le pays appartient à ceux qui y vivent.
Il y a aujourd'hui des zones presque entièrement peuplées de Musulmans.
Et si c'était vous, l'étranger ?
L'Étranger? Comme dans Camus? ;-)
RépondreSupprimerCe sont des gens comme vous mansour qui rendent racistes... Jusqu'à y'a très peu de temps je considerais l'égalité comme normale, mais si elle amène a des remarques comme la vôtre, je tourne à " retournez voir là-bas si j'y suis" à savoir si VOUS n'y êtes pas dans le pays où sont enterrés vos ancêtres, depuis plusieurs générations .... Et puis soyons clairs, ça fait 300 ans qu'on a réussi à séparer l'Eglise et l'État ( catho l'Église, pour ceux qui suivent d'un œil) il est HORS DE QUESTION que les musulmans gouvernent quoique ce soit en France ... D' ailleurs Obama est plus ou moins catholique, non ? ( j'ai la flemme de verif)
@Geargies, quelle égalité? Vous trouvez que les Arabes et les Noirs égaux? Vous n'avez jamais voulu d'égalité et il y en aura pas. Les blancs d'Afrique du sud, regardez ce qu'ils sont devenus privés de leur supériorité légale. tout en bas qu'ils sont.
RépondreSupprimerNon, la France ne s'islamisera pas, elle est déjà islamisée. Que ceci vous plait ou non. Vous avez accepté de détourner les lois pour votre religion morte pour construire nos mosquées. Vous avez trouvé dans le passé un paradis en Algérie et vous avez cueilli les fruits. Chacun son tour.
(cf Les Indigènes de la République)
RépondreSupprimerPour Hermès, qui traite Didier Goux de raciste, sur son blog.
RépondreSupprimerBientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c'est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd'hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n'est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs
Houria Bouteldja
Ma petite Suzanne ( oui la voix est légèrement sifflante) tous les hommes sont égaux et je vous laisse découvrir ça au choix , devant la mort de la mère, ou devant celle du fils.
RépondreSupprimerD'autre part votre 2 eme paragraphe ne me concerne pas, car il ne correspond en rien à ma véritable réalité. Je suis d'ailleurs très intrigué par le simulacre de mon personnage que vous vous êtes inventé. Ailleurs Geargies est un universitaire américain noir ( et juif ) de 60 ans qui enseigne la littérature francaise à new york… très drôle, plus que l'espèce de bancal des neurones que vous en faites.
"mais par les Chinois : ça va changer un peu..."
RépondreSupprimerCa va suer! Les Chinois, c'est pas des Français! (scoop)
Résultat, ils (les Algériens) vont encore être un paquet supplémentaire à venir en Europe...C'est nous qui gagnons toujours.
"D'ailleurs Obama est plus ou moins catholique, non ? ( j'ai la flemme de verif)"
RépondreSupprimerIl est même plus ou moins blanc!
A égalité avec son autre composante.
Mais comme d'après les lois de Mendel, les yeux noirs sont dominants et les yeux bleus récessifs, on préfère toujours mettre en avant sa composante noire et musulmane (le dernier point échappant aux fameuses lois précitées).
Ce qui relève du racisme le plus pur. Un huitième de sang noir dans les veines et vous êtes noir. Jusqu'à extinction de votre descendance...
@Suzanne:
RépondreSupprimeroui, mais vous avez vu les réactions, y compris la vôtre si j'ai bonne mémoire, quand il y a eu sur le net (ça ne mangeait pas de pain) une tentative de Renovatio Occidentalis?
Une simple prise de position publique a fait se lever les étendards. Donc, tant pis.
La messe est dite...Faudra pas pleurer. Seulement serrer les dents et courber l'échine. Je vais investir dans la fabrication de vaseline.
Carine,
RépondreSupprimerA propos de "Renovatio Occidentalis", je pense que vous n'avez pas tout suivi.
Les types qui ont lancé ce machin n'avaient visiblement rien dans le caleçon, si je puis me permettre l'expression, et ont capitulé en trois jours, avant que les débats puissent être menés à leur terme.
Ca m'avait fait beaucoup rire.
Nicolas, ce n'est pas faux.
RépondreSupprimerMais y compris les blogueurs de droite se sont dégonflés. Je ne peux pas les critiquer, étant moi-même SBF.
Mais j'avais soutenu l'initiative, et c'était intéressant de suivre les réactions.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je suis sur le blog de Didier Goux. J'avais apprécié sa cohérence.
Et je ne crois pas qu'on puisse dire que Criticus n'a rien dans le caleçon. Au sens figuré, s'entend :)
RépondreSupprimerCarine,
RépondreSupprimerC'était au sens figuré !
Cela dit, je crois que seul Didier Goux et moi avons été cohérents, dans cette histoire...
Non, nous étions vingt et cent...
RépondreSupprimerC'est drôle, il y a un paquet de gens qui ont vécu en Algérie à cette même époque qui ont aujourd'hui un peu le même discours que vous sur les musulmans français.
RépondreSupprimerOn dirait que vous n'avez pas digéré quelque chose ?
C'est pas le sanglier quand même ?
Et bien s'ils sont français ils ne sont pas polygames … c'est toujours ça. Je n'ai pas vécu en Algérie on y vécu pour moi .. Et j'en suis resté à ni Dieu ni maître … blahblah
RépondreSupprimerOn comprend pourquoi la France est bonne.
RépondreSupprimerLiès Hebbadj : Marié une fois civilement (donc pas polygame aux yeux bandés de la loi et de la justice) mais marié plusieurs fois religieusement (la seule loi qui compte pour les musulmans).
Allocations de famille monoparentale pour chacune de ses "femmes";
Ne déclare aucun revenu (donc sûrement un RMI à la clé), mais proprio de 3 commerces non déclarés, avec une dizaine (pas sûre du nombre) d'employés non déclarés.
Il peut rouler en voiture de sport!
Tribunal et verdict aujourd'hui.
Vous pariez qu'il est relaxé? Comme sa femme bretonne convertie l'a été d'ailleurs, pour burqa au volant (celle qui dit "si on m'oblige à retirer ma burqa, je pars en Arabie saoudite". Chiche!)
Elle aurait mieux fait de payer ses 22 € de PV sans protester, cette nana...Il va la répudier?
Geargies: j'ai envoyé le commentaire de 9h 18 sans indiquer la source (qui vient dans le commentaire d'après). Ce n'est pas mon opinion, mais celle qu'on trouve sur les blogs des Indigènes de la République. Je ne mets pas de lien.
RépondreSupprimerLe commentaire suivant est une déclaration de Houria Bouteldja, pas de moi. Je le trouve explicite, représentatif d'un courant de pensée islamiste qui donne de moins en moins dans le double discours. Et plus le discours est explicite, plus le choeur des "touche pas à mon pote islamiste" geint qu'on est coupable, qu'il faut payer, qu'avec beaucoup d'amour, de compréhension et de temps tout rentrera dans l'ordre. Il faut peut-être tout cela, mais aussi autre chose.
Tariq Ramadan était conseiller à l'intégration, ou quelque chose dans le genre, en Hollande. On a vu ce que ça a donné. Hôpitaux musulmans, écoles coraniques, burqas dans les rues, femme-policiers et institutrices voilées. Pour un résultat au dessous des espérances en matière d'intégration, d'enseignement, de délinquance. Le résultat des législatives sera connu ce soir.
Carine: allons, la France de la bannière à François Desouche n'existe plus, et ce ne sont pas les arabes qui sont responsables de ce qui cloche dans l'enseignement, les programmes télé, l'érosion de l'Eglise catholique, la déforestation et France Culture qui n'est plus ce que c'était.
Viendra bien un jour où il faudra choisir son camp, Suzanne.
RépondreSupprimerPour ce qui est de l'enseignement et des programmes télé, j'y vois une adaptation idéologique et pratique à l'invasion.
Quand il n'y aura plus de cours dans l'enseignement public, la part donnée aux écoles coraniques sera belle. Vivement!
Carine: non, je ne crois pas qu'il faudra choisir un camp. Enfin, je l'espère. Il faudra choisir de laisser pourrir des situations ou pas, mais ça peut se faire sans guerre et sans indignité.
RépondreSupprimerOu se battre...
RépondreSupprimerToujours l'illusion pacifiste, Suzanne.
RépondreSupprimerLa paix, c'est mieux que la guerre. C'est sûr.
Mais l'indignité?
"La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien."
RépondreSupprimerC'est la conclusion du télé film que je viens de voir: Hitler, la naissance du mal. (Christian Duguay, 2003, excellent, sur Paris Première).
Moi, je préfère encore partir. La Gaspésie, Saint-Pierre et Miquelon...
RépondreSupprimerC'est ce que je ferai aussi.
RépondreSupprimerNous reproduirons ce qu'on fait les Allemands opposants au nazisme, quand il était trop tard pour gagner, mais suffisamment tôt pour partir.
La question c'est : où aller?
RépondreSupprimerle problème est mondial.
Carine, avant que des hordes de musulmans débarquent en Gaspésie, nous serons mortes depuis longtemps.
RépondreSupprimer