Lucien de Lacvivier, en plus d'être doté d'un nom fort élégant, est un jeune homme qui a de la mémoire. Il se souvient très bien notamment des années qu'il a passées au sein de la fabrique de crétins qu'on appelle encore Éducation nationale, on se demande bien pourquoi. Hier, il s'est amusé à évoquer ici quelques-uns de ses souvenirs les plus drôles (ou les plus déprimants : tout dépend de votre humeur générale du jour…). J'en extrais une poignée pour vous mettre en appétit pédagogique :
- Première L. Jour de rentrée des classes. Ma prof de français et de littérature, également prof principale, affirme sans sourciller que Descartes est un philosophe des Lumières.
- Troisième. Rédaction - pardon : épreuve d'expression écrite - dont le thème est la Grande Guerre. J'insère dans le texte - traitez-moi de tricheur, je le mérite - un assez large extrait de La Comédie de Charleroi de Drieu, que je connais à l'époque par coeur. Le texte de Drieu, à la correction, se trouve être beaucoup plus raturé que le mien. Il y a des "mal dit" par paquets dans la marge.
- Cinquième. Ma prof de sport - d'EPS, comme on dit - fait courir un sprint à tout le monde. Elle note les places et les temps de chacun, puis refait courir le même sprint avec des handicaps pour les meilleurs. Elle note en fonction des résultats du second sprint. (Cette pratique est généralisée : on l'appelle VMA, si j'ai bien compris le nom du monstre.) J'étais second de ma classe, je finis dix ou onzième.
- Sixième. Ma prof de maths pointe Nesrine du doigt - une cancre ayant redoublé deux fois; puis moi; puis elle affirme : "Si Nesrine travaillait plus, je suis sûre qu'elle serait meilleure que Lacvivier. Personne n'est plus intelligent que les autres." A l'époque, je suis bon en maths. De tels encouragements me font chaud au coeur, et m'encouragent à persévérer dans cette voie.
- Première L. Ma prof de français demande aux élèves de donner le nom des grands écrivains du XXème. Je propose Giono; elle me répond textuellement, en une formule qui plaira fort, sans doute, au Maître des lieux : La campagne, c'est chiant.
- CM2. Mon instituteur, qui organise une chorale par semaine pour l’école entière, à un élève qui bavarde tandis qu’il accorde sa guitare : « Toi, pauvre con, tu vas bouger ton gros tas. » L’élève est un peu gros et il rougit devant tout le monde. Notons que l’homme est un humaniste et qu’il n’a trouvé, dans le vaste répertoire français, que Lili de Pierre Perret et Cent ans dans la peau d’un esclave de Francis Cabrel à nous faire apprendre.
- Dans un manuel d’éducation civique, pour l’école primaire, un exercice : Montrez que Jean-Marie Le Pen est hostile à la démocratie.
- Troisième. Ma prof d’Histoire, pour le dernier trimestre, ne donne que des notes collectives, et elle tient absolument à ce que les groupes soient hétéroclites. Ainsi Cindy qui a 2 de moyenne générale pourra faire remonter la note de Pierre qui a 18,5. Vous comprenez le principe ?
- Autre Procuste, mon prof d'Histoire de quatrième : lui ne note qu'entre 9 et 13. Ainsi, il suffit de gribouiller deux ou trois lignes incohérentes pour se voir attribuer à peu près la même note que le meilleur de la classe.
- Première L. Celle qui trouve que la campagne bah c’est vachement chiant et que Descartes eh ben c'est l'pote à Rousseau nous déconseille de lire Lewis Carroll, qui n’est somme toute « qu’un pédophile ».
- Troisième. Rédaction - pardon : épreuve d'expression écrite - dont le thème est la Grande Guerre. J'insère dans le texte - traitez-moi de tricheur, je le mérite - un assez large extrait de La Comédie de Charleroi de Drieu, que je connais à l'époque par coeur. Le texte de Drieu, à la correction, se trouve être beaucoup plus raturé que le mien. Il y a des "mal dit" par paquets dans la marge.
- Cinquième. Ma prof de sport - d'EPS, comme on dit - fait courir un sprint à tout le monde. Elle note les places et les temps de chacun, puis refait courir le même sprint avec des handicaps pour les meilleurs. Elle note en fonction des résultats du second sprint. (Cette pratique est généralisée : on l'appelle VMA, si j'ai bien compris le nom du monstre.) J'étais second de ma classe, je finis dix ou onzième.
- Sixième. Ma prof de maths pointe Nesrine du doigt - une cancre ayant redoublé deux fois; puis moi; puis elle affirme : "Si Nesrine travaillait plus, je suis sûre qu'elle serait meilleure que Lacvivier. Personne n'est plus intelligent que les autres." A l'époque, je suis bon en maths. De tels encouragements me font chaud au coeur, et m'encouragent à persévérer dans cette voie.
- Première L. Ma prof de français demande aux élèves de donner le nom des grands écrivains du XXème. Je propose Giono; elle me répond textuellement, en une formule qui plaira fort, sans doute, au Maître des lieux : La campagne, c'est chiant.
- CM2. Mon instituteur, qui organise une chorale par semaine pour l’école entière, à un élève qui bavarde tandis qu’il accorde sa guitare : « Toi, pauvre con, tu vas bouger ton gros tas. » L’élève est un peu gros et il rougit devant tout le monde. Notons que l’homme est un humaniste et qu’il n’a trouvé, dans le vaste répertoire français, que Lili de Pierre Perret et Cent ans dans la peau d’un esclave de Francis Cabrel à nous faire apprendre.
- Dans un manuel d’éducation civique, pour l’école primaire, un exercice : Montrez que Jean-Marie Le Pen est hostile à la démocratie.
- Troisième. Ma prof d’Histoire, pour le dernier trimestre, ne donne que des notes collectives, et elle tient absolument à ce que les groupes soient hétéroclites. Ainsi Cindy qui a 2 de moyenne générale pourra faire remonter la note de Pierre qui a 18,5. Vous comprenez le principe ?
- Autre Procuste, mon prof d'Histoire de quatrième : lui ne note qu'entre 9 et 13. Ainsi, il suffit de gribouiller deux ou trois lignes incohérentes pour se voir attribuer à peu près la même note que le meilleur de la classe.
- Première L. Celle qui trouve que la campagne bah c’est vachement chiant et que Descartes eh ben c'est l'pote à Rousseau nous déconseille de lire Lewis Carroll, qui n’est somme toute « qu’un pédophile ».
Est il possible de pendre quelques uns de ces fabuleux pédagogues que le monde nous envie?
RépondreSupprimer"Mon pays m'a fait mal" écrivait Brasillach qu'il repose en paix.
RépondreSupprimerC'est amusant le nombre de types qui se croient plus intelligents que les profs en se rappelant des anecdotes précises bien après la sortie de l'école...
RépondreSupprimerNicolas : les exemples qu'ils donnent sont tout de même concrets et précis, non ? Il n'y a pas (ou peu) de jugements de valeurs exprimés : juste des faits, des anecdotes.
RépondreSupprimerJustement, ils sont un peu trop précis... Sans analyse...
RépondreSupprimerPrenez le cas du sport, par exemple, je ne connais pas du tout le but du prof, mais je ne vois pas l'intérêt de noter à l'école en fonction d'une vitesse brute de course. Dans ce contexte, le "handicap" peut peut-être (je n'en sais rien) avoir un sens.
Oh, mais il en a un, de sens ! Et assez lourd, il me semble.
RépondreSupprimerCela dit, je ne suis pas d'accord avec vous : le but de Lacvivier, ici, était simplement de nous livrer quelques petits “instantanés”, pas d'écrire une thèse à charge.
Didier,
RépondreSupprimerJe ne sais pas le but. Mais l'énumération de faits génère bien une thèse à charge...
Je trouverais ça très drôle si c'était de la fiction.
RépondreSupprimerje suis étonné que Lucien n'est pu être inscrit dans un de ces innommables, heu.. innombrables établissements privés qui pullulent . Je suis presque certains que le niveau de sa liste de perlettes en eu été relevé ^^
RépondreSupprimerLucien est, à l'évidence, plus intelligent que les professeurs qu'il dénonce. Et surtout plus honnête.
RépondreSupprimerVous êtes professeur, Nicolas ?
Robert,
RépondreSupprimerPas plus que vous n'êtes qualifié pour comparer l'intelligence des gens. Surtout ce que vous ne connaissez pas.
J'avoue que je n'arrive pas du tout à en rire, j'ai même les larmes aux yeux, sincèrement, parce que c'est exactement ce que vivent mes gamins.
RépondreSupprimerMoi qui me croyais blindé, je dois avouer que je suis tombé du siège en lisant certains passages. Mais à la réflexion j’ai eu tort d’être surpris. Toutes ces anecdotes sont parfaitement en accord avec ce que l’on apprend (apprenait) aux futurs profs dans les IUFM, avec les discours des sociologues de l’école et autres spécialistes des sciences de l’éducation, avec les consignes de l’inspection d’académie, avec le fond des réformes successives de l’éduc’nat. La seule différence c’est qu’il n’y pas l’épais jargon pseudo-scientifique ou administratif pour enrober le tout. La vérité effective des écrits de Dubet, Merrieu et consort, ou de 80% d’une classe d’âge au bac, c’est la prof qui dit « la campagne c’est chiant » et celle qui donne des notes collectives.
RépondreSupprimerEt vous nous sortez ça un jour de bac philo…
RépondreSupprimerEn écrivant ce matin "C’est donc souvent avec la perplexité d’un canard qui a trouvé un vélo, que le Terminal consciencieux se voit jeté tout nu dans 30 semaines de Philo", je me demandais si je n’exagérais pas un peu. Après sept ans de formatage du CM2 la première, vous levez mes doutes…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerToute corporation a son lot de cons, d'hystériques. Pour l'EN ferrait exception ?
RépondreSupprimerLe prof de gym ... il reproduit ce qui se passe en entreprise. Avec la mode des projets en forfait confiés à des prestataires, on a x jours pour réaliser une tache. Si vous courrez trop vite, on vous dira de ne pas le crier trop fort pour consommer tout le budget confié par votre donneur d'ordre.
Si pour réaliser, une tache, on vous donne 40, et que vous le faites en 5, vous ne pourrez plus facturer 40 le projet suivant plus ou moins analogue.
"Pas plus que vous n'êtes qualifié pour comparer l'intelligence des gens. Surtout ce que vous ne connaissez pas." (Nicolas)
RépondreSupprimerSans blague ? On n'aurait plus le droit de juger l'intelligence des gens qu'on ne connaîtrait pas ? Même au vu des conneries qu'ils sont capables de sortir ?
Juger de l'intelligence des gens, c'est discriminatoire ! C'est diffamatoire ! C'est un crime de haine ! C'est une atteinte au drouâdlom d'être un con fini ! C'est "judgemental", comme disent les Américains !
Défense de juger !
Seule la gauche, souveraine et majestueuse, a le droit de juger les fachos fachos, les racistes racistes, ceux qui n'aiment pas se faire brûler leur voiture des nazis, Marine le Pen d'esstrêm' drouâte, Bush un criminel, Sarkozy une ordure et les patrons du caca-rente des salauds !
Tous pareils, tous différents ! Les cons ne sont pas cons, ils possèdent une intelligence différente ! Allah limite, ils sont en situation de connerie, mais c'est la faute à la société, à l'ultra-libéralisme et au manque de moyens !
Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous présenter un vrai, un beau, un grand Modernoeud en plomb massif !
Magnifique spécimen ! Admirez ses nageoires, observez ses branchies !
Et je m'y connais ! Des années et des années à traquer le Modernoeud sous les climats gauchistes les plus oppressants ! A le piéger, à le sortir de la flotte fangeuse où il se complaît avec ses congénères, à le jeter sur l'herbe verte de la justice et de la vérité, où il se tortille en de grotesques convulsions, furieux d'avoir été démasqué dans sa mauvaise foi et ses contradictions !
Un procès à charge, pourquoi pas. Qu'il y ait des imbéciles, c'est vrai et le système les a souvent encouragés. Mais pour des années de scolarité, ces tristes exemples ne font pas effet de vérité absolue. Il y a des profs qui résistent, qui sont de vrais érudits. Je me risquerai même à croire ou à espérer qu'ils sont la majorité...
RépondreSupprimerRobert,
RépondreSupprimerVous êtes toujours aussi taré, mon pauvre vieux.
Sans côté le côté très drôle de votre commentaire puisque vous semblez croire que je vous retourne le compliment que les "réacs" font habituellement aux "gauchistes"... "le droit de juger" : vous voulez le retirer aux gauchistes et vous gueulez quand je vous l'enlève.
Prenez des médocs.
Un type qui peut dire sans bouger les oreilles "Lucien est, à l'évidence, plus intelligent que les professeurs qu'il dénonce. Et surtout plus honnête." est nécessaire un con. Le "à l'évidence" démontrant qu'il n'a aucun argument.
N'oubliez pas les médocs, hein ?
L'Education Nationale constitue
RépondreSupprimerl'exemple type de ce que produit le
service public. Une usine à gaz
extrèmement coûteuse et inefficace pour ne pas dire contre-productive.
L'enseignant qui n'est pas abruti
lors de son entrée dans la machine
finit toujours par le devenir par
la fréquentation des collègues et
l'application des consignes de la
hiérarchie.
Il ne faut donc pas s'étonner que les français soient, non seulement
de plus en plus ignares et incultes
mais encore, il faut bien le dire,
de plus en plus cons.
Les anecdotes de l'école et celles du service militaire permettent de meubler une journée de travail insipide. Heureusement qu'on a eu des profs décalés, cinglés, et qu'on a souvent persécuté en faisant les cons en classe. Idem, pour le service national, source de rencontres des plus surprenantes en alcooliques et toxicomanes des plus marrants. Votre commentateur Marchenoir est d'ailleurs un bel exemple de ce type de rencontre improbable, voilà type singulier, outrancier, bête à pleurer, qu'on est heureux de croiser finalement. On se dit alors "pas possible, ça existe ça ?".
RépondreSupprimerC'est amusant comme les commentaires un tant soit peu intelligent, comme ceux de Marchenoir, déclenchent les crises d'hystéries des crétins.
RépondreSupprimerIl n'y a en effet pas besoin d'arguments, Nicolas, pour juger qu'un soi-disant professeur capable d'avoir les réactions rapportées sur le forum de l'In-nocence est un con fini (et aussi un criminel social -- voilà un concept qui devrait plaire aux gauchistes...).
RépondreSupprimerA un certain niveau, la connerie saute à la figure.
A moins d'être soi-même doté d'une intelligence différente, ou d'être en situation de connerie (de même que, vous ne l'ignorez pas, les handicapés ne sont plus handicapés, ils sont en situation de handicap -- c'est tout à fait officiel).
Et je ne dénie évidemment pas aux gauchistes le droit de juger. J'expose simplement votre mauvaise foi : vous, comme des millions d'autres gauchistes, déniez le droit de juger aux autres -- mais vous le réservez pour vous.
Reconnaître aux gauchistes le droit d'émettre des jugements ne signifie pas, évidemment, reconnaître la validité de ces jugements, ni s'abstenir de les analyser et de les contester.
Mais ces nuances vous échappent, visiblement.
C'est vous qui avez écrit "Pas plus que vous n'êtes qualifié pour comparer l'intelligence des gens. Surtout ce que vous ne connaissez pas". Assumez au moins ce que vous venez d'écrire il y a une poignée de minutes, ça vous changera.
Soyez honnête deux secondes.
Vous pourrez recommencer vos mensonges habituels après.
Robert,
RépondreSupprimerOui, je parle de vos capacités à juger de l'intelligence. Je le remets en cause (mais je n'ai pas parlé des miennes). Vous avez fait un commentateur rageur à côté de la plaque. Je n'ai pas parlé de votre "droit de juger" mais de votre "capacité à estimer l'intelligence".
Soyez honnête deux secondes.
Vous pourrez recommencer vos mensonges habituels après.
Mais, je n'ai pas d'illusion spécifique. Je suis "dans les commentaires" d'un blog réac, je n'attends rien de moins que des commentaires pour chier sur le système éducatif dans un billet fait pour ça...
XP,
Le commentaire soi-disant intelligent de Bob était celui-ci :
"Lucien est, à l'évidence, plus intelligent que les professeurs qu'il dénonce. Et surtout plus honnête.
Vous êtes professeur, Nicolas ?"
et la crise d'hystérie vient de lui même, non, suite à ma courte réponse... ?
Je viens d'entendre les sujets du bac, enfin une rédaction de réac en herbe, imaginez le sujet "La liberté est-elle menacée par l'égalité ?"
RépondreSupprimerJ0imagine le jeune type un peu libéral épris de libertés individuelles, de la liberté d'entreprendre notée par un type du snes ou du snuiPP...j'ai déjà mal pour ce jeune homme qui viendra grossir les rangs de vos blogs
@Nicolas
RépondreSupprimerMarchenoir vous répondra s'il le souhaite, mais je l'ai senti agacé par votre réaction, comme elle m'a agacé noi-meme.
Pourquoi? Parce que le post de Didier consiste à critiquer une corporation, comme elles le sont toutes, et c'est très bien comme ça.
Toutes, sauf deux ou tois, dont, en premier lieu, celle des enseignants. C'est une espèce de tabou religieux. Ces gens-là prennent la moindre critique pour un blasphème, celui qui ose se voit agonir d'insulte, livré à des attaques ad hominen, et oui, ça ressemble fortement à de l'hystérie.
C'est pour ça qu'il y a autant de dépression dans ce milieu:c'est le seul où l'on se roule parterre à la moindre critique.
Ironie du sort, ces gens-là forment le gros des abonnés de "Que Choisir"" ou "60 millions de consommateur", qui n'ont pas d'autre objets ue de chercher des poux dans la tête des autres.
C'est une récaction immature, de gens qui sont protégés, déresponsabilités.
Et force est de reconnaitre que ça se voit. Les pédagoques, ce sont les seuls avec peut-être les CRS et les vigiles dont on sait quand on les rencontre au bout de cinq minutes le job qu'ils font, tellement ils sont boursouflés. C'est un fait. Les commerciaux se racontent entre eux leurs histoires de clients profs.
Quand l'Opinion critique les notaires ou les garagistes, leurs chambres les sermonne et fait la chasse aux brebis galeuses. Chez ces gens-là, c'a n'existe pas, ils sont meilleurs que tous le monde, ils ne peuvent pas avoir tort.
Je ne sais pas si vous êtes prof, mais c'est bien à ça que fait penser votre réaction pavlovienne.
XP,
RépondreSupprimerJe ne suis pas prof (mais j'ai de la famille, donc effectivement, ne suis pas totalement objectif).
Ce qui m'a énervé dans le commentaire de Bob, c'est qu'il généralise (même s'il cible bien les profs dénoncé par Lucien, mais bien pour en tirer une généralité), comme si tous les profs était des sombres crétins.
Le corporatisme est d'apparence : vous pouvez taper sur un prof personne ne vous blâmera... Mais le billet en question donne l'impression que l'auteur n'a eu que des profs débiles et qu'il veut démontrer le crétinisme général de tous les enseignants.
Par ailleurs, j'ai des collègues de boulot qui critiquent tous les jours le boulot de leurs enfants parce que les profs en question ne se rendent pas compte que leurs enfants sont beaucoup plus intelligents que les autres. Et je ne peux décemment pas répondre à quelqu'un à qui je bosse au quotidien que son gamin est probablement aussi crétin que les autres.
C'est aussi ce cumul qui pousse la corporation à se défendre.
Toutes ces exactions de la part des profs résultent de l'idéologie fallacieuse de l'égalité de tous.
RépondreSupprimerLes profs devraient pourtant savoir que s'il y a égalité de droit devant l'école (et encore! On ne doit rien, mais rien du tout, à ceux qui ne participent pas à l'impôt ni au travail, qui ne s'investissent même pas dans l'élevage de leurs descendants et qui passent leur temps à cracher sur la France et les Français et à contrecarrer ce que les profs tentent de faire, quand ceux-ci n'ont pas encore démissionné devant leur fonction, mais admettons que l'égalité des droits devant l'école existe...), il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais égalité de potentiel.
Les enfants-élèves sont tous différents et il y en a qui sont encore plus différents que d'autres. Refuser de voir ça mène à des contorsions pour fausser les résultats, pour faire entrer ces résultats dans des grilles d'objectifs décidés en haut.
Comme dit l'autre, quand on ne veut pas voir la température, on casse le thermomètre.
Les victimes sont évidemment les élèves normaux, qui ne demandent qu'à être évalués selon leur mérite et leur valeur et qui se voient refuser ce droit pourtant élémentaire.
Et le pire de tout, ce sont ces collabos qui marchent, qui courent même, dans la combine de l'égalitarisme, pour acheter la paix sociale, en prétendant ne pas savoir que c'est une forme de mépris pour tous, les bons comme les faibles.
Parfois, ils sont "récompensés" par une connivence avec leurs élèves, une espèce de clin d'oeil qui veut dire "tu vois, je t'ai bien défendu devant le conseil de classe". Parfois, plus rarement, ils sont méprisés par la masse qui en parlent en négatif (faut déceler le négatif sous la louange^^) et en confidence aux autres profs en disant "avec untel, on ne fait rien. Il est cool !"
"La liberté est-elle menacée par l'égalité", c'est le sujet du bac !
RépondreSupprimerBin le sujet a été traité ici, aujourd'hui.
En espérant ne pas trop énerver Nicolas, je vais dire la mienne aussi.
RépondreSupprimerJ'ai un "élève" de dix-huit ans avec qui je fais du français une fois par semaine.
Il sait lire mais ne comprend rien à ce qu'il lit.
Il redouble sa seconde.
L'autre jour, lisant une phrase de Modiano, il me dit : "C'est quoi, un encrier, c'est quoi, un buvard ?"
Bon, il est un peu tard pour tenter des réponses circonstanciées. Mais ces trente réactions m'ont intéressé et mériterait un nouveau billet : si je me souviens demain de ce que j'ai dans l'idée ce soir, vous y aurez droit…
RépondreSupprimerL'idée de base est que l'éducation repose sur un scandale (et c'est pourquoi elle s'effondre) : elle ne sert qu'à magnifier les aptitudes des uns et à montrer l'incapacité des autres.
RépondreSupprimerCarine,
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu tout votre commentaire pour l'instant (ça va venir) mais il y a un truc qui me gêne au début. Vous semblez dire que les profs ne voient pas que tous les élèves sont différents. Or ils le voient mieux que nous : il subissent ça au quotidien.
Tous les français sont ainsi : ils essaient de de placer à la place des gens dont ils croient connaitre le boulot. Tout le monde connait le boulot d'un prof, d'un régulateur de la RATP ou d'un patron de bistro...
Je parle des bistros parce que je connais un peu et que j'y passe beaucoup de temps. C'est incroyable le nombre de gens qui disent ce que devraient faire un patron de bistro pour que son bistro marche mieux, sans connaitre les contraintes...
Pour la RATP, c'est pareil, tout le monde pense que c'est facile de réguler le trafic...
Tiens ! C'est incroyable le nombre de gens qui me donnent des conseils pour tenir mon blog politique alors qu'il est parmi les 10 plus lus - loin derrière fdesouche ! - et qu'il est premier du seul classement qui existe (et dont on pensera ce qu'on voudra, la question n'est pas là, je pense juste que je n'ai pas besoin de conseils pour y avoir une bonne place).
Alors pour les profs, c'est pareil. Tout le monde pense connaitre le job mieux qu'eux... Marchenoir en premier mais en plus il pense etre plus intelligent qu'eux.
Didier,
RépondreSupprimerBeau raccourci. Mais vous faites quoi des mômes ? A l'usine ou sur le trottoir ?
Mildred,
Pourquoi voiles vous m'énerver ? Je n'ignore pas l'existence des cons et des incultes (ce qui n'est pas exclusif).
(d'ailleurs il m'arrive d'en rencontrer dans les commentaires des blogs)
Mildred:
RépondreSupprimerCe sont des mots du passé, pour lui.
Alors parlez-lui d'étendard,de clavecin...
Ils auront de moins en moins de repères chronologiques, puisque les profs d'histoire se voient interdire la fameuse "barre du temps", les dates, les repères quoi, l'étude des grands hommes qui ont contribué à faire la France, les crises, les périodes heureuses, les arts.
Ils sauront du passé que les Français ont été d'infâmes esclavagistes au 18ème siècle et d'odieux colonisateurs au 19ème. C'est tout et ça va beaucoup aider à l'intégration, n'en doutons pas. Et bien sûr, à la paix dans les classes...
Nicolas:
RépondreSupprimer"Vous semblez dire que les profs ne voient pas que tous les élèves sont différents."
Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit.
J'ai dit, en gros, que les profs sont les victimes consentantes et aggravantes d'une idéologie de l'égalité, ou plutôt de l'égalitarisme, qui sévit dans notre société.
Ce qui pourrait passer pour normal puisque l'école ne vit pas dans une bulle d'où la connerie ambiante serait bannie, mais ce que je trouve anormal, puisque les profs sont supposés avoir fait quelques études et un peu réfléchi sur tout.
Ce qu'ils ont souvent fait, d'ailleurs, en pure perte puisque pour le moment (j'espère que cela changera), on attend d'eux qu'ils réduisent les inégalités de potentiel entre les gens au point de les nier. Ce qui est impossible sans tricher, bidouiller, adapter, niveler par le bas.
Ce que les exemples donnés par Didier montrent très bien: on nivelle par le bas. Vous méritez d'être reconnu pour une performance, mais on vous squizze cette reconnaissance, parce qu'il a fallu "modérer" votre note par celle de quelqu'un d'autre ("qui serait aussi performante si elle travaillait plus, mais vous êtes égaux !" Bin merde ! Si on me disait ça, je ferais le souk dans la classe, parce que je me dirais "si elle est mon égale, qu'est-ce qui l'empêche de travailler autant que moi ? Pourquoi moi je devrais perdre pour la tirer vers le haut?".
La solidarité oui, mais pas le naufrage généralisé. Les exemples de Didier existent, c'est à se demander si on ne pousse pas le bouchon pour voir jusqu'où ça va aller sans exploser.
Cela dit, il y a aussi des gens qui résistent et qui avancent lentement dans leur "carrière" mais qui peuvent se regarder dans une glace.
Ce sont les "mauvais profs", d'après les élèves, les parents, la hiérarchie, puisqu'ils mettent de mauvaises notes (des bonnes aussi, mais ce sont les mauvaises que l'on voit et il n'en faut pas.
Nicolas, moi je parle aussi de ce que je connais.
Je n'ai pas de blog, a fortiori pas de blog parmi les 10 les plus lus. Ca ne m'empêche pas de voir clair.
Enfin j'espère.
Tiens, imaginez que vous ayiez intégré un autre contributeur à votre blog (ou qu'on vous ait forcé à le faire, imaginons)et que du coup, votre blog tombe dans les 50ème les plus lus. Vous seriez contents?
Ce qui est grave avec vous, c'est que quand vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un, vous doutez tout haut de son intelligence, jamais de la vôtre.
Bon, vous ne m'avez pas agressée pour une fois et vous remarquerez que je vous ai répondu aussi posément.
Bonne soirée, je vous lirai demain si vous me répondez.
Didier:
RépondreSupprimer"elle ne sert qu'à magnifier les aptitudes des uns et à montrer l'incapacité des autres."
Nous n'arrivons pas du tout à la même conclusion. C'est tout l'inverse.
Tout est fait pour masquer les incapacités des uns et rogner les ailes des autres.
Le bon élève est un albatros, dans nos classes. Envié, mais raillé, brûlé, rejeté.
Carine,
RépondreSupprimerJe ne parlais pas du classement de mon blog pour me vanter, juste pour illustrer la capacité qu'ont les gens à parler de ce qu'ils ne connaissent pas. Relisez mon com.
Et vous parlez de l'éducation nationale, comme tous les autres commentateurs ici, sans présenter la moindre solution.
C'est tout simplement nul.
J'ai dit que je ne lisais pas ce blog, c'était un mensonge, évidemment.
RépondreSupprimerPour n'être pas encore sortie du système d'éducation publique, je confirme que ces perles sont loin d'être représentatives.
Non, les profs ne sont pas de tels ignares et ne se livrent pas à ce simulacre d'enseignement.
Entrez dans une classe lambda puis venez me dire que c'était mieux "à votre époque."
J'ai dit que je ne lisais pas ce blog, c'était un mensonge, évidemment.
RépondreSupprimerPour n'être pas encore sortie du système d'éducation publique, je confirme que ces perles sont loin d'être représentatives.
Non, les profs ne sont pas de tels ignares et ne se livrent pas à ce simulacre d'enseignement.
Entrez dans une classe lambda puis venez me dire que c'était mieux "à votre époque."
Pour résumer: les ânes font des ânons? Bon...
RépondreSupprimerDidier Goux nous expliquera comment il aurait traité le sujet de philosophie ou de lettres du bac: Je n'itrai pas jusqu'à le titiller sur les maths et le reste.
Il nous dira pourquoi en prépa MPSI (Maths-Physique), il faut ravailler sur Les âmes fortes de Giono (eh oui! Giono!), les confessions du vicaire savoyard de Rousseau et Shakespeare. Décadence n'est-ce pas! L'an prochain ce sera "La justice!" Ah, ah! les gauchistes encore! (Eschyle, Pascal, Steinbeck)
Vous donnez la parole à des cons, libre à vous, mais vous vous salissez à ramper ainsi.
Ce que j'apprécie surtout chez ce jeune homme, c'est une grande délicatesse et une saine mentalité :
RépondreSupprimer"Dans un emportement coupable, j’ai traité ma prof de français, la veille, de : « prof de merde »"
"J'arrête là et vais me coucher. Chers in-nocents, je laisse ces quelques lignes à votre appréciation. Si je remets la main sur mon carnet d'école - je veux dire celui qui me servait à consigner tous les manquements de mes profs - je pourrais sans doute encore vous en fournir de très représentatifs."
Vraiment, on regrette beaucoup de ne pas en avoir trente comme lui en face de soi...
Nouvel Hermes,
RépondreSupprimerC'est amusant, en disant des choses bien différentes, on arrive à la même conclusion : nos potes reacs critiquent mais n'ont pas le moindre embryon de solution.
Ce qui n'empêche pas Bob de parler d'intelligence. C'est facile de parler de ce qu'on ne connait pas.
France-Hélène, je n'aurai qu'un mot : merci !
RépondreSupprimerNicolas
RépondreSupprimerj'en ai bien une, moi, de solution.
Mais je ne suis pas certaine qu'elle vous plaira.
Je vous la livre quand même, puisque vous qualifiez de nul le fait que je ne le fasse pas:
à chacun selon ses goûts et ses capacités, et à bas le collège unique, avec ce qui est devenu la même bouillie pour tous.
Ce qui implique la revalorisation de l'enseignement professionnel dès 14 ans (dans des lycées professionnels dignes de ce nom).
Les gens qui ont des talents dans des domaines qu'ils ne pourront aborder qu'après un échec dans l'enseignement général en l'état actuel des choses pourraient s'y épanouir en apprenant un vrai métier.
Ce n'est pas ça la vraie valorisation des potentiels ?
Ce qui sous-entend également que l'enseignement primaire joue son rôle d'apprentissage des bases (lire, écrire, compter) pour que l'enseignement professionnel puisse être également théorisé, conceptualisé (on ne veut pas fabriquer de purs manoeuvres, mais des gens qui pourront entreprendre). Pour ce faire, il faudra réformer l'enseignement élémentaire, prendre des bonnes méthodes, virer les pédagogistes, former des vrais instits, restaurer l'autorité du maître, lui donner les moyens de faire son boulot sans craindre l'attaque du grand frère.
Comment choisit-on les élèves de cet enseignement professionnel ?
En écoutant les voeux et les compétences de chacun.
En ce moment, vous demandez à un élève de 3ème ce qu'il veut faire plus tard, il vous répond "éboueur" ou "chômeur", parce qu'il ne vous prend pas au sérieux. Il s'ennuie en classe et vous a pris(e) en grippe.
L'enseignement général ne devrait être qu'un pis aller, pour ceux qui ne savent rien faire que rédiger, tirer des plans sur la comète, les esprits "abstraits". Ce ne sont pas les intellectuels qui font tourner un pays. Ce serait même bien le contraire, si l'on en croit ce que nous vivons.
Je préfère un bon plombier à un journaliste fatigué (clin d'oeil pour Corto, s'il me lit).
Enfin bref, je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
Evidemment, ce serait peine perdue tout ça , dans un contexte de désindustrialisation et de chômage généralisé des jeunes. Donc, à mon avis, si l'école ne fait pas tout ça, c'est parce que le marasme est planifié, vu qu'il n'y a plus de boulot.
Mais des plombiers, des boulangers, des bouchers, des maçons, des menuisiers, des mécanciens, il en faudra toujours.
En Allemagne, tout le monde ne va pas en enseignement général jusqu'à la fin de 3ème ! Je me demande pourquoi on a supprimé l'orientation en fin de 5ème en France. Enfin non, je ne me demande pas, il fallait tuer les CAP. Donc on a dit "il faut que tous les jeunes terminent leur collège avec un Brevet des collèges" (qui n'a aucune valeur).
C'est du vent !
Il faut une orientation tôt, vers un enseignement professionnel revalorisé, avec des débouchés, et ne faire entrer en 6ème que les élèves dont on sait que leur potentiel d'abstraction est suffisant. sans pour autant que les autres soient des bas du bulbe, comme je l'ai dit plus haut. Ceux qui n'entrent pas dans ces deux catégories ? Je ne sais pas, faut voir leurs parents.
En passant, j'ajoute que l'intégration des zandicapés dans le collège unique (dont il a été beaucoup et démagogiquement question lors de la campagne de 2007) est une blague malsaine. On ne veut pas payer pour des structures spéciales, dont on "intègre".
Evidemment. Tant pis si ce n'est pas possible (sauf les cas de handicap moteur, bien sûr)
Carine,
RépondreSupprimerMais vous ne voyez l'école que comme un machin pour donner du boulot aux gens ?
"Ce n'est pas ça la vraie valorisation des potentiels ?" Ah ! du vocabulaire de gauchistes, c'est bon...
Cela dit, trouvez moi un prof contre, par exemple (pour vous citer), un enseignement professionnel revalorisé...
Tout ceci n'est qu'une funeste connerie digne de Marchenoir, il FAUT rendre les profs responsables des décisions de leurs ministres...
Moi aussi j'en ai une de solution et radicale: des groupes classe de 20 à 25 élèves pas plus ... ah je vois de yeux qui s'arrondissent de surprise... Et un taux horaire de 6 h de français par semaine.. La, je peux vous dire qu'une sixième comme ça , ça fonctionne... J'ai pratiqué la terminale à quinze élèves , c'était bien aussi....
RépondreSupprimerNicolas
RépondreSupprimer""Ce n'est pas ça la vraie valorisation des potentiels ?" Ah ! du vocabulaire de gauchistes, c'est bon..."
Tout à fait ! c'est du vocabulaire de pédagogiste gauchiste.
Bon, enfin je ne vais pas vous faire une explication de texte, hein !
sauf ceci:
"Cela dit, trouvez moi un prof contre, par exemple (pour vous citer), un enseignement professionnel revalorisé..."
Dites aux profs que vous voulez une sélection à l'entrée en 6ème, qu'il faut orienter plus tôt vers une profession et vous verrez le tollé ^^.
Je le sais, j'ai testé.
"il FAUT rendre les profs responsables des décisions de leurs ministres..."
Mais le ministre va dans le sens de la société, ses décisions sont des décisions de gauche, qui devraient donc vous plaire: égalitarisme à tout crin, suppression de l'enseignement de l'histoire au collège et au lycée (c'est déjà fait en primaire depuis longtemps).
Les profs sont d'accord sur l'égalité, pas sur la suppression de l'Histoire. Mais qui s'en préoccupe ?
De plus, si tous les peuples se valent, si "tout le monde sont égaux" (lol), pourquoi ne pas remplacer notre histoire par celle du royaume africain de Machinpata, en effet ?
Il y a contradiction à vouloir l'égalitarisme et vouloir affirmer notre propre histoire. Fallait pas commencer à se battre la coulpe.
Flattée de faire partie de la même charrette que Marchenoir.
Bonne nuit.
Remarquez, que Descartes, Montaigne, Voltaire, Rousseau se savonnent ensemble en se faisant au besoin une bonne pougnette entre potes sous le même pommeau de douche après le cours d'EPS (ou de gym) ça ne me stresse pas trop. Par contre, l'expression "le siècle des lumières" n'a jamais allumé en moi la moindre lueur. (mais j'ai été très con très jeune, c'est vrai)
RépondreSupprimer@Nicolas
RépondreSupprimer"Ce qui m'a énervé dans le commentaire de Bob, c'est qu'il généralise (même s'il cible bien les profs dénoncé par Lucien, mais bien pour en tirer une généralité), comme si tous les profs était des sombres crétins."
L'éternel "faut pas généraliser !! je connais un musulman, il est très gentil !!"
SANS DECONNER.
Le but, c'est d'observer une accumulation de faits et de voir si des tendances se dégagent. Je pourrais faire une liste cinq fois plus longue que celle dans l'article sans me creuser. Et de façon plus générale, l'inculture et l'incompétence des professeurs m'a toujours frappé et suivi dans mon cursus. Elle frappait également mes camarades de classe sortant du lot (les 2/3 par classe dont le cerveau leur permettait de faire un peu plus que lire un bouquin à l'endroit).
Pour l'anecdote, la moitié de ma famille est prof. Et plutôt que d'adoucir mon jugement, ça m'a envoyé en pleine gueule à quel point les profs sont désespérément des gens comme les autres. Plus vous grandissez, plus vous voyez leurs limites, leur étroitesse d'esprit. Ca rend pas optimiste.
Décidément, je n'arrive pas à dormir, alors j'en termine ici.
RépondreSupprimerJe ne cherche pas à diminuer la responsabilité du ministre dans la déconfiture de l'educ nat, mais cela fait un moment que SOS Education se bat pour obtenir des mesures visant à restaurer l'autorité des enseignants. Toujours rien.
Et tout ne vient pas de la hiérarchie, les profs portent une lourde part de responsabilité en refusant tout ce qui ressemblerait à un commencement de prise en compte des bons élèves: ils appellent ça de "l'élitisme".
Dans mon collège, il est de tradition de refuser les "classes de niveau".
Il y a une sorte de point d'honneur (mal compris) à tout faire pour qu'il n'y a pas de pôle d'excellence. Il faut à tout prix niveler, araser en bas.
C'est ainsi que l'Allemand et le Latin vont bientôt disparaître (c'est déjà terminé pour le Grec). Ces deux disciplines sont supposées difficile. Les enfants un peu doués et courageux qui les choisissent sont répartis dans plusieurs classes et ne sont regroupés que pour les heures d'Allemand et de Latin (fin de journée: c'est dissuasif !). Argument pour les dispatcher: on ne va quand même pas mettre dans une même classe les germanistes (souvent aussi latinistes) car il ne resterait plus de bons élèves pour les autres classes. Bilan: de moins en moins d'élèves voient pourquoi ils feraient des efforts supplémentaires qui en outre, les désignent à la vindicte publique dans leurs classes de médiocres.
C'est ce qu'un commentateur du Parti de l'In-nocence appelle la violence faite aux élèves normaux, aux bons élèves, au profit des médiocres et des cancres qui veulent le rester.
Tiens ! Je suis d'accord avec Geargies, le seul, ici, qui propose une solution autre que "faudrait des profs moins con".
RépondreSupprimerMoi, je me mets d'emblée dans la charrette de Carine !
RépondreSupprimerUne autre fois on pourra parler de ces jeunes avec bac+5, comme j'en ai vu hier soir à la télé, et qui ne trouvent aucun boulot autre que baby-sitter au bout de deux ans de recherches acharnées.
Pardonnez-moi d'intervenir abruptement... Il se trouve que je suis professeur dans un collège public... En banlieue parisienne... Je ne reconnais absolument pas le portrait que certains font : ni moi ni mes collègues ne bradons notre enseignement. Hier soir, nos classes ont joué Armide de Lully, en version abrégée. Ils en étaient fort heureux : trente musiciens, dix acteurs, cinquante danseuses, cinquante choristes... Nous avons cette année, par ailleurs, en troisième, lu Balzac, Flaubert, Hugo, Apollinaire, Proust, Anouilh... D'autres, en latin, sont allés à Rome... Trois élèves sont allés parfaire leur allemand pendant trois mois en Autriche... Nous avons abordé l'usage de l'imparfait du subjonctif en français... Certes, des élèves sont "passés" au lycée avec 8 de moyenne générale, contrairement à l'avis du conseil de classe... Certes, il y a trois ou quatre perturbateurs par classe, qui menacent l'apprentissage des autres... Certes, il y a peu d'élèves réellement travailleurs, ce qui nous désole collectivement... Mais je pense que nous accomplissons un travail honnête, sans trop nous préoccuper des directives nationales - regardez le nouveau programme de troisième en lettres, l'Afrique et la modernité sont à l'honneur... Bien à vous, et désolé pour le disparate de ces notes.
RépondreSupprimerLes Hauts du Lac,
RépondreSupprimerSi vous avez réussi à leur apprendre l'encrier et le buvard, vous êtes pardonné !
"C'est amusant le nombre de types qui se croient plus intelligents que les profs en se rappelant des anecdotes précises bien après la sortie de l'école..."
RépondreSupprimerPour certaines, cela fait à peine plus d’un an et demi. Je ne souffre pas encore d’Alzheimer, vous savez.
"Prenez le cas du sport, par exemple, je ne connais pas du tout le but du prof, mais je ne vois pas l'intérêt de noter à l'école en fonction d'une vitesse brute de course. Dans ce contexte, le "handicap" peut peut-être (je n'en sais rien) avoir un sens."
Rassurez-vous, cette méthode était aussi appliquée aux courses de fond. On pouvait donc, après avoir effectué environ trente-six tours, finir avec une moins bonne note que l’asthmatique de service ou la dévoreuse de bonbons.
"Je ne sais pas le but. Mais l'énumération de faits génère bien une thèse à charge..."
L’énumération des faits ne génère une thèse à charge que pour l’idéologue qui n’a pas intérêt à cette énumération. Je n’y peux rien moi si la réalité est une thèse à charge contre l’EN.
"Ce que j'apprécie surtout chez ce jeune homme, c'est une grande délicatesse et une saine mentalité"
C’est gentil à vous de le faire remarquer. Ainsi donc, une insulte qualifiée de « coupable » par son auteur, et proférée à l’âge de douze ans, est plus grave que la déliquescence générale de l’école ? Et dites-moi : le fait que la prof en question se soit teint les cheveux en violet, par exemple, ou qu’elle ait régulièrement puni des types sans problèmes, parce qu’elle avait peur des vrais bad guys, vous en pensez quoi ? Qu’est-ce que vous pensez du fait qu’elle ait été prof de latin et qu’elle ait mis environ 3 minutes pour déchiffrer une phrase ?
@ Geargies
RépondreSupprimerJ'ai connu dans un petit collège rural des classes de 18 à 22 élèves : tout le monde y gagnait, en confiance, en respect, en sérénité et en efficacité. Quant aux horaires de français, rêvons et allons jusqu'à sept heures hebdomadaires !
@ Carine
Je veux bien revenir aux classes de niveau : vous prenez les classes sans germanistes ni latinistes ?
Lucien,
RépondreSupprimer"Rassurez-vous, cette méthode était aussi appliquée aux courses de fond. On pouvait donc, après avoir effectué environ trente-six tours, finir avec une moins bonne note que l’asthmatique de service ou la dévoreuse de bonbons. "
Non, car l'asthmatique de service ou la dévoreuse de bonbons ne fera aucun effort...
Quel intérêt de juger de la seule performance physique ?
"Non, car l'asthmatique de service ou la dévoreuse de bonbons ne fera aucun effort..."
RépondreSupprimerLaissez-moi vous expliquer : un premier exercice est organisé. Personne ne sait s’il est noté ou non. La dévoreuse de bonbons, mettons, parvient à faire deux tours dans un temps donné ; l’asthmatique de service, deux et demi. Tandis que B parvient à en faire neuf et A douze et demi.
Un second exercice est organisé. L’objectif est de faire mieux. La dévoreuse de bonbons, dans une échappée olympique, arrive aux trois tours – elle a marché la moitié du temps, mais peu importe, n’est-ce pas, c’est l’intention qui compte. L’asthmatique de service lui, n’a rien changé à sa performance. Pendant ce temps B en a fait dix et A n'a pas dépassé onze. A reste néanmoins le meilleur de sa classe.
Voici le tableau des notes, tel qu’il apparaîtra sur les bulletins :
Dévoreuse de bonbons : 18.
Asthmatique de service : 3.
B : 16.
A : 10.
Maintenant, Nicolas, expliquez-moi la logique.
« Quel intérêt de juger de la seule performance physique ? »
C’est comme si vous me demandiez : « Quel intérêt de juger de la seule performance intellectuelle ? » s’agissant d’une dissertation : ça n’aurait absolument pas de sens.
Lucien,
RépondreSupprimerTout d'abord, je m'en fous, je n'aime pas le sport...
Ensuite, la "course à pieds" n'est pas la seule discipline de l'éducation physique.
L'école n'est pas là pour enseigner la manière de courir ni pour forger un niveau intellectuel mais pour enseigner le sport et toutes ses facettes ainsi que la manière de rédiger une dissertation (et tout ce qu'il y a derrière).
Cela dit, je ne vais pas négocier. Vous devriez faire un billet pour décrire tous les profs que vous n'avez pas jugé nul.
Mais quel con ce type!
SupprimerCher Lucien, si la notation du prof de gym était toujours basée sur une première course pour définir un handicap, puis une seconde attribuant la note, il me semble qu'un élève un peu malicieux et espiègle, aurait très rapidement compris qu'il fallait s'économiser à la première course pour ensuite exploser les temps de passage à la seconde. (vous mentionnez que ce système existait pour le sprint et le fond). Et je ne parle même pas de la réputation du prof qui fait que le système de notation est connu et eventé, et fait que la surprise n'existe même pas, votre grand frère vous ayant indiqué qu'avec le père Denis, il faut s'économiser à la première course.
RépondreSupprimerCe système de notation récompense donc d'une part le niveau physique mais aussi les élèves particulièrement malins.
Et je le répète, la société (les sociétés) est régie selon le principe de Dilbert « Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : ceux de managers. »
Ce prof ne fait que son rôle de pédagogue en préparant les petits à ce qui va leur arriver adultes. Un mec compétent reste à sa tache qu'il fait très bien et remplit son rôle, son collègue nul est promu à un poste où il ne touche à rien, sauf faire des réunions et du reporting dont tout le monde se fout. (hormis d'autres chefs encore plus incompétents).
Il est certain qu'à 13 ans, on ne comprend pas le côté pédagogique de ce système de note.
Pfiou ! Dites, les gens : vous dormez quand, vous ?
RépondreSupprimerBen de 9h à midi et de 14 à 18h, pourquoi ?
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas être trop désagréable mais je me demande pourquoi certains profs qui commentent ici, écrivent : "les français" au lieu de "les Français"; "la course à pieds" au lieu de "la course à pied"; "tous les profs que vous avez jugé nul" au lieu de "tous les profs que vous avez jugés nuls" ?
RépondreSupprimerEt je suis sûre que si je cherchais bien, j'en trouverais encore !
Mildred,
RépondreSupprimerJe ne suis pas prof...
Buzzcocks :
RépondreSupprimerAh, mais il est très certain qu'on ne vous y prenait pas à deux fois. Quand vous aviez compris, vous ne foutiez tout simplement plus rien en-dehors des 5 minutes requises. Les uns allaient bavarder dans les vestiaires, les autres faisaient un foot avec un ballon de basket ; et croyez-moi, le fait d'être malin n'avait rien à y voir. Cela donnait aux cours des allures fort sérieuses et qui font encore la joie de ceux qui ont eu la chance d'y paraître.
(Ah oui : et la prof était jeune, et nouvelle. Elle n'avait donc aucune réputation.)
"Ce prof ne fait que son rôle de pédagogue en préparant les petits à ce qui va leur arriver adultes."
De même que le mac, avec son lubrifiant.
"Il est certain qu'à 13 ans, on ne comprend pas le côté pédagogique de ce système de note."
Non plus qu'à 18. Je vous ferai signe à 23 pour voir si mon cerveau fonctionne mieux.
Nicolas :
"Ensuite, la "course à pieds" n'est pas la seule discipline de l'éducation physique."
Non - je me souviens des cours de danse aussi. On passait un disque où un type répétait en boucles : "oiseau, ours, girafe !" et nous devions imiter tantôt l'oiseau, tantôt l'ours, tantôt la girafe, en dansant. Vous auriez dû me voir : j'étais fantastique.
"Vous devriez faire un billet pour décrire tous les profs que vous n'avez pas jugé nul."
Il serait très court, malheureusement.
Z'auriez du aller dans le privé.
RépondreSupprimer(pour la danse, vous étiez en tutu ?)
Non, même pas eu cette chance.
RépondreSupprimerNicolas,
RépondreSupprimerVous n'êtes pas prof ?????
J'en tombe de ma chaise !!!!
Didier Goux, figurez-vous que j'y vais, moi, me coucher. Insomnie, quand tu nous tiens...
RépondreSupprimerMilfred,
RépondreSupprimerJe suis plus l'avocat du diable dans cette histoire. Ou le gauchiste de service pour animer les commentaires pendant que Didier fait la sieste parce que sur le fond je m'en fous un peu.
Il n'empêche que vous avez de sérieux préjugés qui vous ont amenés à vous foutre de ma gueule en tant que prof qui fait des fautes d'orthographe dans les commentaires d'un blog...
Ce texte m'a incité à écrire ceci:
RépondreSupprimerhttp://nouvelhermes.blogspot.com/2011/06/juste-un-prof.html
Une autre image des profs...
Nicolas,
RépondreSupprimerVous pardonnerez sans doute à une ancienne étrangère d'avoir, en effet, énormément de préjugés négatifs contre ceux qui massacrent le français, qui devraient en être, au contraire, les premiers défenseurs.
Mildred,
RépondreSupprimerSauf que là vous avez déduit du fait que je fasse des fautes celui que je sois prof...
La médecine, peut-être ?
Nicolas:
RépondreSupprimer"Ou le gauchiste de service pour animer les commentaires pendant que Didier fait la sieste parce que sur le fond je m'en fous un peu."
C'est inquiétant pour vous, ça. Vous ne devriez pas vous en foutre.
Quand je faisais partie de l'extrême-gauche militante (j'ai une excuse, j'étais très jeune), j'avais intégré le fait que l'école (avec un E majuscule, siouplé) EST un enjeu de classe.
Je le pense toujours d'ailleurs. D'où ma souffrance quand je la vois foutre le camp, avec la bienveillante complicité active de sa hiérarchie. C'est pour ça que j'ai viré la majuscule.
Il me semble que l'obscurantisme a de beaux jours devant lui et que les "gens" (ce n'est pas moi qui ai l'habitude d'utiliser ce terme qui ne veut rien dire, voir le billet sur Marchais) sont livrés pieds et poings liés aux malfaisants si aucun moyen de défense ne leur est fourni. Et seule l'instruction et l'éducation peuvent former ce bouclier.
Plus des kalashnikovs, évidemment. Mais ça, on n'y a pas droit, nous.
En outre, vous vous foutez de tout (l'école, le sport), dès lors qu'on vous oppose des arguments. Vous pirouettez, mon cher. Attention au tournis.
Quand vous dites:
"Z'auriez du aller dans le privé.",
on a compris que pour vous, la véritable école, celle qui compte, c'est l'école privée. Voilà qui a le mérite d'être clair.
Geargies:
RépondreSupprimerComplètement d'accord avec vous sur les horaires !
Ceux de langues vivantes aussi sont ridicules et complètement contradictoires avec les consignes "pédagogiques-sic" officielles (communication, immersion, peu de grammaire etc…)
D'accord avec vous aussi sur les effectifs, évidemment ! Mais j'ai toujours entendu cette revendication de "peu d'élèves par classe". Sauf qu'avancée telle quelle, elle a toujours fait les choux gras des gens qui sont supposés nous défendre. Des moyens ! Plus de moyens ! Là, ça va être dramatique, avec les suppressions. Mais quand on nous donnait des "moyens" , ils ne suffisaient pas à ralentir la chute, parce qu'ils ne s'accompagnaient pas des mesures nécessaires (restauration de l'autorité, de la discipline, sélection à l'entrée au collège, méthodes d'apprentissage, les parents à leur place de parents-là dessus, je peux être d'accord avec Nicolas, chacun son métier si la confiance règne, mais elle ne peut pas régner dans les conditions actuelles-, reconnaissance du mérite, émulation etc…). Et là-dessus, les syndicats ne sont jamais entrés dans la danse, bien évidemment, puisqu'ils suivent leur idéologie égalitariste.
Faut les deux: des moyens et des réformes allant dans le sens de la restauration de l'acte d'enseigner (et de celui d'apprendre).
France-Hélène:
RépondreSupprimer"@ Carine
Je veux bien revenir aux classes de niveau : vous prenez les classes sans germanistes ni latinistes ?"
Mais vous abondez dans mon sens !
J'ai entendu cela depuis toujours. les profs refusent les classes de niveau parce que la pratique quotidienne serait impossible s'il y avait des regroupements selon le niveau. Mais la pratique quotidienne est-elle possible aujourd'hui, avec une telle hétérogénéité ? Tout le monde y perd, les faibles comme les bons. Les faibles compensent leur incapacité comme ils le peuvent, en faisant les mariolles (d'ailleurs, ils sont délégués de classe, étrange, non ), et les bons perdent leur temps. Ou plutôt, ils ne sont plus là, ils sont dans les écoles privées chères à Nicolas.
Des classes homogènes dans l'état actuel des choses, je préfèrerais. Il reviendrait aux profs de s'organiser, d'équilibrer, de se les répartir équitablement. On sait bien que même actuellement, sans classes de niveaux, il y en a toujours qui se distinguent et bizarrement, c'est le vacataire ou le contractuel qui se les coltine. Sympas, les collègues.
Je veux bien des classes faibles, si on me donne les "moyens" pédagogiques (carte blanche et qu'on ne vienne pas m'embêter avec les récriminations intempestives des uns et des autres^^), avec un contrat clair pour tout le monde: si vous êtes là, vous bossez, selon MES méthodes. Sinon, vous restez chez vous (et je ne vais pas vous payer pour que vous veniez à l'école). Et merde à l'inspecteur.
Au lieu de ça, on bricole, on s'adapte, on perd tout le monde. Ca va péter, et je souhaite que ça pète viiiiite !
Nicolas,
RépondreSupprimerNon, j'ai déduit que vous étiez prof parce que vous avez pris la posture de quelqu'un qui était attaqué par ce billet.
Les Hauts du Lac:
RépondreSupprimerC'est excellent et j'applaudis de tout coeur.
Vous me donnez le nom de votre établissement ? Je demande ma mutation l'année prochaine…
Bon voilà, on passe à autre chose, Didier est déjà passé, lui, comme d'habitude.
RépondreSupprimerOn se décarcasse pour être lus entre nous, lui s'en tape ^^
Carine, (votre premier com de 12h01)
RépondreSupprimerVous voudriez un monde binaire ?
D'abord, je pense sincèrement que ceux qui pensent que c'est mieux dans le privé devraient aller dans le privé.
Ensuite, j'ai dit que je m'en foutais un peu (donc pas totalement), tout simplement parce que j'ai quitté l'école il y a 27 ans et que je n'ai pas de môme. Je ne me sens donc pas vraiment habilité à parler de ce qui se passe à l'école alors que je vois ici un tas de gens parler d'une profession qu'ils ne connaissent absolument pas.
Je ne lance aucune pirouette, je ne suis pas, comme vous, à vouloir asséner un avis sans strictement rien comprendre et il y a une sacré nuance.
Que voulez-vous que je réponde à quelqu'un qui me dit que l'école publique est nulle à part d'arrêter de ronchonner et d'aller dans le privé ou de militer pour la suppression de l'école publique ?
Nicolas:
RépondreSupprimer"Que voulez-vous que je réponde à quelqu'un qui me dit que l'école publique est nulle à part d'arrêter de ronchonner et d'aller dans le privé ou de militer pour la suppression de l'école publique ?"
Décidément, vous êtes égal à vous-même et vous ne comprendrez jamais rien à rien…
Vous me demandez un avis de solutions, je le donne.
Vous en concluez que je milite pour l'école privée et pour la suppression de l'école publique !
MDR à la fin !
Carine,
RépondreSupprimerOutre le fait que vous n'avez strictement aucun degré, vous êtes surtout admirable dans votre manière d'être totalement à coté de la plaque. Je répondais tout simplement aux commentaire où vous m'interpeliez et où vous n'apportiez aucune vague idée de solution.
Quant à l'école privée je ne m'adressais évidemment pas à vous directement mais faisais évidemment référence à une autre partie de la conversation sur laquelle vous m'interpeliez, bêtement d'ailleurs, tant il est évident que je faisais de l'humour.
arrrghhh touchée coulée !
RépondreSupprimerSi ça pouvait être vrai...
RépondreSupprimer...tant il est évident que je faisais de l'humour.
RépondreSupprimerTu devrais essayer l'humour drôle que les gens ont plus de facilité à remarquer.
A propos des anonymes qui sont fiers de leurs attaques débiles ?
RépondreSupprimerPDLL
RépondreSupprimer@ Nicolas
Le privé n'est pas vraiment privé dans la mesure ou le programme est dicté par l'état et les prof sont fonctionnaires , mais un minimum de discipline et une évacuation d'un certain nombre de perturbateurs ne peut qu'améliorer la qualité . Mieux , peut-être pas , mais en tout cas moins pire . Et un crucifix dans une salle de classe améliore la déco .
PDLL,
RépondreSupprimerOui, oui, je sais. Je pensais plus à ces boites qui coûtent les yeux de la tête...
Lucien : Quand j'étais au lycée, confronté au système de notes en sport que vous décrivez (ça doit être appliqué partout sans distinction), il y avait une différence : le prof nous expliquait le système AVANT. Donc en gros, on faisait le premier coup en trottinant, le deuxième à fond, et on avait tous 15. Vous parlez d'asthmatique, et il y avait effectivement une asthmatique (en 1ere ou terminale, je ne sais plus, ça commence à remonter). Elle avait eu la meilleure note des filles. Car oui, en plus du barème "faut s'améliorer", il y avait l'habituelle distinction garçon/fille. Elles avaient 18 en se racontant leur week-end sur la piste.
RépondreSupprimerDans un système juste (libéral), il est vrai que l'asmathique devrait avoir zéro et être éliminé du cours de gym, voire carrement euthanasié car c'est un boulet qui ne produit pas une saine émulation parmi les coureurs.
RépondreSupprimerTous ces détails sur les cours de sport me rappellent un souvenir personnel.
RépondreSupprimerComme j'étais particulièrement peu douée pour le saut en hauteur, il suffisait que je passe une jambe pour avoir mon saut noté au maximum !
Je suis sûre que j'ai fait plein de jaloux en racontant ça !
Mildred
RépondreSupprimerj'aurais bien aimé connaître votre avis sur ma réforme de l'éduc ^^
Carine,
RépondreSupprimerS'il ne tenait qu'à moi, je vous donnerais carte blanche pour innover avec de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace.
Y en a marre de ce mammouth piloté par le SNES. Parce que tout le monde sait bien que c'est le syndicat qui fait la pluie et le beau temps au ministère.
Tous les ministres qui ont voulu réformer, quelle que soit la réforme, ont trouvé la rue contre eux.
Ils ont compris la leçon, et font le dos rond pour ne pas avoir d'histoires.
Il faut aller vers l'indépendance des lycées et des collèges où chaque proviseur peut choisir lui-même son équipe pédagogique.
Alors on aurait une chance de voir fleurir des collèges comme celui dont parle Les Hauts du Lac.
Un texte de boules écrit pour vous les Réacs-queues! Fuck les Modernoeuds, ouais!
RépondreSupprimerhttp://www.facebook.com/note.php?note_id=2035787984748
Cela me rappel ma dissertation de philosophie pour l'épreuve du bac. N'ayant que peu d’intérêt pour cette "science" les cours du lundi matin me servait essentiellement à combler un manque de sommeil.
RépondreSupprimerDès lors, n'ayant appris ni texte, ni auteur, la seule référence "philosophique" de ma dissertation (dont je ne me souviens plus du sujet) fut : "l’habit ne fait pas le moine".
J'ai eu 12/20...
Alors soit j'étais déjà le génie que je suis maintenant (sic...) soit les copies ne sont pas lues et notées à l'aide du pifomètre...
Ceci explique cela.
Il ne faut s'étonner ensuite que la BAC n'est aucune valeur et que, au final, les élèves n'aient pas appris grand chose et surtout pas à réfléchir...
C'est marrant parce que moi j'étais le privé (sous-contrat avec l'état), dans une ville "chic" de la très proche banlieue ouest parisienne (tout le monde aura deviné de quelle vielle je parle) et je n'arrive pas à retrouver des propos aussi aberrant que ceux de Lucien.
Alors soit je les ai oubliés (ce qui est possible) soit mes professeurs, sélectionné par l'établissement (privé sous-contrat) étaient plus intelligents et cultivés que ceux du publique...
J'hésite...
Ils étaient polis, oui ça fait peur...
RépondreSupprimerIls étaient polis, oui ça fait peur...
RépondreSupprimer@ Luc : vous êtes tombé sur le collège où on a fourgué tous ceux qu'on ne voulait pas ailleurs...
RépondreSupprimer@ les Hauts du Lac: oui chez moi aussi ça ressemble à chez vous: en 6 eme: Ovide, Homere, Moliere,( et de la Bible, j'en profite, c'est au programme, y'a tout dedans, et je dois dire qu'une petite lecture du Sacrfice d' Abraham, ça en calme plus d' un, oui je suis facétieux, parfois..) 5 eme: Marcel Aymé, Tolstoï, Molière ( oui encore) Racine ( bon les Plaideurs, ça compte) ... Et j'en oublie sûrement ...
@ tous : plein de trucs à dire mais pas le temps...
Salut à tous
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu la totalité des 100 commentaires, mais je crois pouvoir dire (je suis sorti du système scolaire il y a peu) que beaucoup de profs sont très valables, bien que certains n'aient pas le niveau requis pour enseigner leur matière (français par exemple), ou soient un peu givrés de nature.
J'ai surtout été marqué dans l'ensemble par un manque d'honnêteté flagrant et une idéologie progressiste envahissante.
De la maîtresse de CM1 qui nous demande de trouver des slogans antiracistes à l'enseignant "chercheur" d'histoire en terminale qui sort ostensiblement le journal Libération à chaque cours et nous commande de nous métisser (texto), en passant par la prof de philosophie qui nous demande d'expliquer pourquoi le FN n'est composé que d'électeurs ruraux, haineux et alcooliques.
Je me demande en fin de compte s'ils ont récité leurs discours bien-pensant par volonté de nuire ou de formater leurs élèves, ou s'ils l'ont fait en toute innocence en imaginant que c'est ainsi que cela se passe...?
"J'ai surtout été marqué dans l'ensemble par un manque d'honnêteté flagrant et une idéologie progressiste envahissante." (Paul de Liège)
RépondreSupprimerIntéressant. La mauvaise foi est, en effet, l'une des caractéristiques les plus constantes de la gauche.
Le Degauche pratique le deux poids, deux mesures comme il respire. Avec un naturel parfait. On peut quasiment l'entendre dire : oui, je mens, et alors ? oui, je viens de dire le contraire de ce que je disais l'instant d'avant, et alors ? c'est pour votre bien.
On peut d'ailleurs s'en rendre compte régulièrement en lisant les commentaires de ce blog.
Vous êtes sérieux ? J'ai fait toute ma scolarité à l'école de la République, mes parents et leurs potes sont profs, de gauche, laïcs, anti-racistes, et je n'ai pas vraiment entendu ce genre de foutaises.
RépondreSupprimerMes profs à la fac étaient des gens cultivés, à gauche comme à droite (excepté quelques bobos "de gôche" qui jouaient les idiots utiles au profit du multiculturalisme, mais je ne m'en rendais pas compte). Mais les étudiants en philo, hum... Bonjour le niveau de certains. Je me rappelle une copine qui, à la fin d'un cours sur Aristote (en licence de philo, quand même...) a demandé au prof ébahi ce que le philosophe pensait de la théorie de l'évolution (je ne plaisante pas), et lui a ensuite demandé si les dinosaures, c'était AVANT ou APRES Aristote. Et elle est allée nous raconter ça à la pause café, on n'a pu qu'imaginer la gueule du prof... Un humaniste, érudit, passionné, et authentiquement de gauche. Sa femme était comme lui. La République n'en fait plus beaucoup, des comme ça...