Qui pourrait me dire ce qui m'a pris ? De passer ces deux heures où j'étais seul, hier soir, à écouter Brassens, alors que je suis le premier à dire que Brassens m'emmerde un peu, depuis une paire de décennies ? Et pourquoi ne m'a-t-il pas emmerdé durant ces deux heures ? Et pourquoi les vingt années dont je viens de parler n'ont-elles compté pour rien durant deux heures ?
Je le sais plus ou moins, Brassens n'y est pour rien ou pas grand-chose. Les chansons sont remontées à la surface, et avec elles mon âge où je les braillais à tue-tête sur ma Mobylette, dans les rues de Châteaudun – c'était possible, mes jeunes amis, car on ne portait pas de casque, alors : on s'entendait chanter ; on mobylettait les cheveux au vent, je vous jure.
[Je vous parle d'un deux-roues qui s'appelait réellement Mobylette, c'était la marque, il y avait des concessionnaires dans toutes les mini-villes de France, des types à mégot au coin des lèvres, qui parfois avaient passé depuis vingt ans l'âge de la retraite et qui vous réparaient votre machin dans des arrières-fonds de garage aussi crasseux que capharnaümesques – et ils vous disaient : « Eh bien… dans une semaine ? » Et vous, adolescent pressé : « Oh, s'il vous plaît, non, Monsieur (on appelait les hommes “monsieur”, à cette époque dont je vous parle, malgré nos cheveux longs et nos miroitements révolutionnaires…), j'en ai besoin, là, maintenant, enfin presque… » Et le vieux machin vous disait qu'il allait faire son possible, et malgré votre très jeune âge et votre impatience vous compreniez très bien qu'il ferait à sa tête et que vous ne pouviez rien contre lui.]
Bref, bien que jeune, je comprenais ce que j'écoutais – ou alors je devinais ce que j'allais y comprendre un jour. Par exemple, cette chanson des années 64 ou 65, qui s'appelle les quat'z'arts. À 16 ou 17 ans, je savais déjà qu'elle me parlait de la mort de mon père – je jure que je le savais. Cette guitare et cette contrebasse qui sonnaient comme un glas, je les entendais, alors que je ne croyais pas sérieusement que qui que ce soit pouvait mourir, dans ma vie proche, ma vie réelle de cette époque – et surtout pas mon père, tiens, malin ! Elle était drôle, cette chanson ; drôle et plus effrayante que n'importe quel film gore qu'il vous sera jamais donné de voir.
Plus de marche funèbre au son des mirlitons
Je pressentais – comment dire ? C'est ça : je pressentais. Notamment, je pressentais, en écoutant Brassens (presque en boucle, à cette époque), qu'il allait m'arriver des trucs pas forcément drôles. Parce que, même dans ma jeunesse de chevelu gauchiste, de Rrum avant la lettre, et avant la vieillesse, si je puis dire, j'avais bien compris que Brassens n'était pas tout à fait ce que l'on disait de lui. Anticlérical ? Évidemment ! Athée ? Antireligieux ? Il fallait vraiment manquer d'oreille et d'entendement pour le croire. J'ai huit ou dix titres de chansons à votre disposition pour vous prouver le contraire.
Ah oui parce que, bien que ne l'écoutant plus, ou presque plus, j'ai encore une bonne centaine de chansons de ce vieux réactionnaire en tête : on ne peut pas me piéger, à son sujet ! Réactionnaire n'est qu'un mot, évidemment. On va me dire que j'annexe les morts. Essayez : reprenez “tout Brassens”, vous verrez à quel point il vous vomit, modernœuds de mon cœur.
Enfin, non, peut-être que vous ne verrez rien, après tout. – Écoutez donc ce que vous voulez.
Il n'y aurait pas un age où on ne peut plus écouter Brassens ? Genre de 30 ou 35 ans à 50 ou 55 ?
RépondreSupprimerPossible. Une sorte de période de purge, après l'avoir trop écouté.
RépondreSupprimerRéac, modernoeud, je vous assure Didier, ça sent vraiment le produit périmé. Il me semble que Brassens était tout simplement un type libre et qu'en bon franc tireur, il détestait les gens qui se complaisent à s’endoctriner eux-mêmes... Vous savez quand même qu'il y en a aussi des gens comme ça, chez les réacs ?
RépondreSupprimerEt toujours d'actualité le poète, "mourrons pour des idées, d'accord mais de mort lente" !
RépondreSupprimerAu fait Didier, de quelle couleur était votre "mob", bleue ou orange?
Brassens : Le mécréant de Dieu. On le trouve encore sur Amazon.
RépondreSupprimerBien à vous
Monsieur Goux
Marrant votre volonté de mettre des étiquettes aux gens ou aux artistes !
RépondreSupprimerVous avez besoin de vous rassurer ? Vous fantasmez un monde révolu où la réaction était la règle et où vous laissez entendre que votre jeunesse ne s'y sentait pas trop à l'aise.
Brassens était un anar, un rebelle, un type qui ne supportait ni les conventions ni ce conformisme conservateur peuplé de grenouilles de bénitier en mal de potins, cette France rurale de la 4ème république et ce gaullisme sirupeux, feutré et bien-pensant de la France provinciale dite profonde.
Enfin, je crois.
Brassens, c'est pas le gars qui se moque de "ceux qui sont nés quelque part" ? Qui villipende :
RépondreSupprimer"La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part" ?
A l'heure (déjà prévisible) de la négation des patries, du rejet de l'enracinement, du métissage universel et obligatoire, à l'heure en tout cas bien amorcée de l'exode rural, et donc très exactement de la fin des gens enracinés, voilà un "esprit libre" qui crache dans le sens du vent sur les derniers bouseux de nos campagnes, coupables d'être de chez eux et d'en être contents. Non, vraiment, à ce niveau de connerie et de bassesse, je ne crois pas qu'on puisse faire de Brassens un homme très éclairé et même très noble. C'est le même qui prenait des risques avec sa vie pour dire leur quatre vérités aux curés, aussi. Un vrai héros, quoi.
Moi, Brassens me fait penser à Prévert, tel que Houellebecque l'a bien défini ("Prévert est un con"). Chez prévert, les salauds sont toujours des bourgeois blancs, et les voyous bronzés sont toujours sympas.
Ces gens là, Prévert et Brassens, vivent dans un monde très simple, mais évidemment complètement factice. Parlez-moi de Ferré, là d'accord. Non que Ferré n'ait jamais dit de conneries, mais il y a chez lui une réelle liberté, et quelque fois on est surpris.
Brassens est mort depuis longtemps, sauf pour ses chansons les moins engagées. Dès qu'il pense, il se goure.
Cher Didier, permettez-moi :
RépondreSupprimer1. Brassens n'était pas un "bouffe-curé" mais un "français de souche" hostile à tout embrigadement. A propos de la foi :“Ceux qui me gênent le plus ne sont pas ceux qui croient mais ceux qui sont sûrs.”
2. Brassens était un gars détruit par le STO (dont Marchais s'est bien tiré) et vos jeunes lecteurs devrait s'interroger sur ce que fut la jeunesse d'un garçon nait en 1921 et prisonnier en 1941 (sans prison) dans un pays étranger engagé dans un "progrès" absurde, comme de l'autre coté (URSS).
@ Nicolas J, "Il n'y aurait pas un age où on ne peut plus écouter Brassens ?" Non, à tout age on peut être dur d'oreille (sens propre ou figuré).
Notez la chanson "le temps ne fait rien à l'affaire" ... encore que là je doute : à part le vin, l'age ne permet que rarement une amélioration.
Alors là, Didier, vous m'impressionnez.
RépondreSupprimerC'est beau et juste ce que vous dites, parole de demi-folle.
Marco Polo
Brassens, c'est aussi celui qui dit "arrêtez de débaptiser nos petites rues". Il est né quelque part (mon arbre) et veut être enterré quelque part .
Pour une fois, je ne suis pas du tout d'accord avec vous. Brassens c'est beaucoup plus complexe que vous le dites. Impossible pour quiconque de l'annexer, ni les bouffe-curés, ni les cléricaux, ni les anti-juges, ni les pro-jeunes, ni les pro-vieux. Personne.
Ni même les anti-joie pendant la guerre mondiale 2: "Honte à cet effronté qui peut chanter pendant
Que Rome brûle, ell' brûl' tout l' temps... "
Ca, il fallait le dire, dans un temps où tout ce qui touchait l'occupation était tabou. Idem pour "entre la rue de vanves et la rue Didot". Il était le contraire du poète dans le vent.
Je ne connais pas tout Brassens, bien sûr. J'ai dit mon impression générale, mais je ne demande qu'à réviser mon jugement s'il y a lieu.
RépondreSupprimerC'est facile de taper un coup sur les jeunes, un coup sur les vieux ; un coup sur les femmes et puis après sur les hommes... ça ne fait pas de vous un inclassable, juste un opportuniste qui sait qu'il se mettra des gens dans la poche, à chaque fois. Faut vendre, aussi. Je constate seulement que Brassens a fait quelques chansons vraiment très connes, ce que d'autres se sont abstenus de faire (comme quoi c'est possible). Et je trouve Ferré vraiment plus complexe.
Mais encore une fois, il y a peut-être aussi de belles chansons ambigües qui ont pu m'échapper.
Oui, vous devriez vraiment l'écouter.
RépondreSupprimerEcoutez "la file indienne" ^^
Brassens est ce qu'on veut, sauf un opportuniste.
Il n'en avait pas grand chose à faire, du marketing, de la vente et des honneurs. Il a toujours vécu modestement, au milieu de sa famille, la vraie et la choisie.
Le bonhomme est éminemment sympathique.
Et il pourrait être un salaud, ses chansons n'en resteraient pas moins très belles.
RépondreSupprimerEt Jean Ferrat, vous n'aimez pas ?
RépondreSupprimer"ma Fraaaaaance", tout ça.
Plein accord avec Carine, à propos de Brassens. Le mot de "réactionnaire" que j'ai employé était certes malheureux, inutilement polémique : nostalgique, voire passéiste auraient été plus justes, certainement.
RépondreSupprimerJe me souviens d'une interview de lui, dans laquelle il disait en substance : « Les générations qui nous suivent abattrons l'arbre que nous avons aimés, ils brûleront les brins d'herbe sur lesquels nous nous sommes allongés… », etc.
Et en effet, je crois qu'il reste “inannexable”.
Marco Polo : Ferré fut l'autre passion de mon adolescence, et de lui, tout pareil, je connais encore une bonne centaine de chansons par cœur. il n'en demeure pas moins que Ferré, contrairement à Brassens, a souvent sombré dans l'opportunisme, le ridicule, la grandiloquence, etc. Mais 68 par exemple nous a valu quelques-unes des plus excitantes chansons de Ferré, mais aussi quelques-unes des plus péniblement ridicules.
Coralie : j'ai énormément aimé Jean Ferrat aussi (à la même époque, entre 15 et 20 ans approximativement). J'ai découvert Aragon grâce à lui et il m'est arrivé de me servir de ces vers retenus par cœur à force de les écouter pour emballer des gonzesses.
RépondreSupprimerSans le moindre succès, mais ni Ferrat ni Aragon ne peuvent en être tenus pour responsables.
Carine : pour avoir très bien connu des gens qui ont très bien connu Brassens, il était tout sauf un salaud.
RépondreSupprimerEn gros, c'était même plutôt un homme admirable, si j'en crois mes fidèles correspondants.
Didier
RépondreSupprimermais oui, c'est ce que je disais.
Mais même s'il l'était (ou l'avait été), ça ne changerait rien à ses chansons
Jean Ferrat bof bof.
RépondreSupprimerIl y a bien quelques bricoles à sauver comme "le jardin d'acclimatation" ou celle qu'il écrivit pour Daniel Guichard: "mon vieux".
Sinon...
C'est tout le contraire de Brassens: chez lui tout est bon, il n'y a rien à jeter. Même les bleuettes anecdotiques font partie de l'oeuvre.
RépondreSupprimerQuand aux textes cités par Carine, il est mort avant de les avoir chanté. Et je suis tenté de dire tant mieux. Sur la fin de sa vie, il avait tendance à se répéter. En moins bien. C'est Jean Bertola qui s'y colle, mais ça ne va pas. C'est aussi une affaire de voix: Brassens à une voix unique en parfaite adéquation avec ses textes qui donne à l'ensemble un aspect anachronique. A part ce chanteur espagnol dont j'ai oublié le nom, tous ceux qui l'ont repris se sont planté.
A une époque où nous pouvions écouter "Ruby Tuesday" ou "BBH75", il ressemble à un troubadour égaré au 20ème siècle.
Comment disent les bobos ? Ah oui: j'âdore !
Fredi:
RépondreSupprimerMais non !
Toutes les chansons que j'ai citées sont sur disque, chantées par lui.
Les posthumes, Le Forestier les a fait connaître aussi.
Bon et puis j'arrête là avec Brassens. N'ayez pas peur.
RépondreSupprimerVous avez raison Carine, j'ai confondu.
RépondreSupprimerMais pour Jean Bertola je persiste et signe.
Les reprises de Brassens en espagnol ont été faites par Paco Ibañez. et c'est très très bien.
RépondreSupprimerQuant à cette chanson, "la file indienne", je n'en ai jamais entendu parler : où Brassens aurait-il bien pu enregistrer ça ? elle n'est en tout cas sur aucun de ses douze 33t "officiels".
Paco Ibañez.
RépondreSupprimerMuchas gracias.
La mala reputacion.
RépondreSupprimerVous m'avez foutu le bourdon Didier, c'est malin.
RépondreSupprimerJ'ai vendu ma mob (authentique, comme la vôtre et comme on n'en fait plus) à 20 ans, alors que je connaissais tout Brassens par coeur et par choeur et que je chantais (comme une casserole) beaucoup de ses chansons en grattant pataud une guitare que j'ai toujours, d'ailleurs.
Paco Ibanez chantant Brassens en espagnol, c'est vraiment bon. Maxime Leforestier l'a fait aussi avec plus ou moins de bonheur... Ce que j'aimais bien aussi, c'est Brassens chanté EN ANGLAIS par Graeme Allwright.
Toute une époque, mon bon môssieur !
Je ne sais pas si Brassens était réac, de Gôche, de Drôatte ou ananar, mais, pour moi, une de ses plus belles chansons est celle où il évoque le mariage (tardif et religieux) de ses parents — je ne me souviens plus du titre.
"Mariage d'amour"... Et ça se termine par un coup de vent qui égaie toute la noce. Superbe, humaniste quoi.
C'est tout ce qu'on peut lui demander et ce n'est pas rien, in fine. Bien à vous.
La Marche nuptiale…
RépondreSupprimerVous vous demandez ce qu'il vous a pris ? Une fois ce temps accordé fini ? Quelle drôle de question je trouve quoique seul on s'y laisse plus facilement prendre, c'est légitime, du genre je peux me permettre d'être égoïste ( se faire plaisir ) car je suis généreux : belle élégance du paradoxe tandis que d'autres diront lacheté nostalgique assumée... Mais pour ma part, la critique et à la fois l'appréciation s'arrêtent là où le plaisir s'efface, lorsqu'on ne s'entend plus parce que tout est vu.
RépondreSupprimerVous avez bon coeur Monsieur Didier, mais croyez-bien que de celà l'abus en ce cas frôle le pas qui s'égare, opportun...
Merci
Didier
RépondreSupprimerhttp://www.amazon.fr/s/ref=sr_gnr_fkmr0?rh=i%3Aaps%2Ck%3Afile+indienne+brassens&keywords=file+indienne+brassens&ie=UTF8&qid=1330093419
J'espère que c'est lui qui la chante.
Il y a aussi de très bonnes adaptations en italien des chansons de Brassens, par Fabrizio De André ou le milanais Nanni Svampa. Tenez, je vous mets en lien une adaptation très réussie (à mon avis) de "Fernande", devenue "La Cesira" ("Se penso alla Cesira, mi tira, mi tira...").
RépondreSupprimerBrassens a aussi écrit un curieux roman : "La Tour des Miracles"
RépondreSupprimerDans mon souvenir : une étrange alchimie de Villon, Vian et d'autres encore.
Sans doute biographique en diable et en homme.
"Une oeuvre de jeunesse" disait-il avant de marmonner : "pour moi la jeunesse n'existe pas. Ni le reste d'ailleurs"
Bien à vous.
Et rat homme : le ci-devant âne au nime, c'est moi. Désolé...
RépondreSupprimerCarine : je vois ce que c'est ! des enregistrements privés, des fonds de tiroirs qu'on a exhumés après sa mort afin de faire un peu d'argent avec. enfin, il me semble.
RépondreSupprimerEmmanuel : je vais aller écouter ça avec curiosité !
Martin Lothar : j'ai lu le petit roman de Brassens : vraiment pas terrible. Dans un genre un peu voisin, mais incomparablement supérieur, je vous conseille vivement de lire Rue des maléfices.
Didier : "J'ai découvert Aragon grâce à lui et il m'est arrivé de me servir de ces vers retenus par cœur à force de les écouter pour emballer des gonzesses.
RépondreSupprimerSans le moindre succès,"
Ben si, moi… ; )
Catherine, je t'interdis de casser mon image de loser !
RépondreSupprimerDidier : merci pour l'info : j'irai voir. Pour la "Tour des Miracles", je suis d'accord avec vous : ça ne casse pas trois patte à un canard et Brassens l'avouait lui-même. À sa décharge, ce type avait beaucoup d'humilité quand même et ce serait des amis qui l'auraient "forcé" à publier ce truc de djeune... Bon, bref.
RépondreSupprimerTiens, du coup, je me demande pourquoi les poètes sont souvent de mauvais romanciers (et vice-vertu)
Une pensée que je livre à votre haute sagacité.
Deux autres choses en rumeur : on m'a dit que Léo Ferré (ananar médiatique), parfait musicien et étonnant poète, s'il en fut, roulait dans des voitures italiennes de luxe (de dernier cri et prix) et qu'il se comportait comme le dernier des nazis du Qatar avec tous les "larbins" de restaurant ou d'autres estaminets...
Quant à Aragon, sans aucun doute parmi les plus grands poète de France et de Navarre ; plus communiste tu meurs ; il possédait avec Elsa, une propriété en IDF de plusieurs hectares paradisiaques et luxueux (aujourd'hui transformée en musée) non loin de laquelle, j'ai vaincu et vécu toute mon adolescence en croyant que c'était le château de Claude François (Cloclo !!!!!!).
Enfin, j'ai lu dans un récente biographie d'Arthur Rimbaud, qu'à Paris, après 1970, ce prince-poète s'est comporté comme la pire des racailles de nos "trop cher" banlieues fleuries de chez Maintenant.
Disons-nous, pour nous consoler, que si la poésie et autre chanson ne nourrit pas son homme, elle le façonne quelque part.
Bien à vous.
Un dernier truc :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=EQOR-GdLmz8