Relisant L'Élégie de Chamalières de Renaud Camus, j'y suis tombé sur un passage (p. 68 & 69) qui, me semble-t-il, entre assez bien en résonance avec mon billet d'hier, à propos de la mort et des différents modes d'entrée en elle. Le voici :
« Il n'y a plus guère que les étrangers pour être de quelque part, aujourd'hui. Encore ont-ils tôt fait, à peine commencent-ils à se fondre parmi les gens du pays, d'être de nulle part comme tout un chacun. Ils habitent ces banlieues du monde, qui ne sont plus que l'ailleurs de rien, ivres seulement d'être semblables à toutes les autres. De longue date, naître n'a plus de maison, seulement des hôpitaux. Les enfants, bientôt, ne connaîtront plus le prénom de leur grand-père ni l'âge de leurs parents, qui leur paraîtra se fondre dans un flasque néant d'avant la réalité, c'est-à-dire d'avant leurs premiers souvenirs. Ils ne seront sûrs que de leur station sur le réseau régional, du nom de fleur, de martyr de la Résistance ou de poète chilien de leur “résidence”, du numéro de leur bloc et de la lettre de leur escalier. Ils ne sauront comment appeler les morts, qui donc ne leur parleront plus. Ils seront obligés de se créer leurs propres morts, qui donc ne seront plus des ancêtres, mais des frères, des amants désemparés, toujours plus proches, toujours moins clairs (pour toute énigme du sort, un simple borborygme) ; et qui n'auront eux-mêmes à leur disposition, pour vivre leur vie de morts, que les entrailles des vivants, leur sang pâle, leurs membres noués, leur pauvre mémoire en friche, ignare et cependant versatile : car il n'existera plus de terre que nous puissions dire terre des morts ; plus d'espace entre les chemins, plus de campagne entre les villes, plus de mystère entre les êtres, plus d'arbitraire entre les mots, plus de nuit, plus d'injustice, plus de liberté, plus de vide.
« Chassée de partout, la mort, se diluant, se répandra sous de neufs incognitos dans toutes les conversations, les sottises, les négligences, les fiertés de la barbarie, les niaiseries du naturel et les vaniteuses brutalités de la franchise. Ses sicaires ne seront plus des héros, des assassins, des acteurs de l'histoire, des poètes, des conventions, des architectes ; mais des journalistes, des consommateurs, des histrions, des usagers, des publicistes, des promoteurs : la convention même, en somme, celle qui n'écrit pas ses pactes, et vous parle du fond du cœur. »
Et ceci encore, immédiatement après, page 70 de l'édition P.O.L, à propos de ces jeunes gens issus de la culture hors-sol :
« Que Jeanne d'Arc en personne ait brisé le vase de Soissons, le jour du couronnement de Charles X à Saint-Denis, dans les baroques éclats du Te Deum de Fauré, rien là qui puisse les étonner. Sur l'océan des âges ces noms, ces lieux, ces œuvres, ces objets, s'ils surnagent vaguement sous leurs yeux, voguent désormais sans attache. C'est pour eux comme si La Tour d'Auvergne n'était jamais revenu de ses études celtiques pour servir la République en simple grenadier, et le four à pain de ton père, pauvre Drouot, n'éclaire ni ne réchauffe plus que toi. Par pans entiers s'effondre le savoir ancien ; mais il semble que je sois spécialement chargé, pour ma part, de la déploration funèbre des connaissances les plus vaines, les moins immédiatement utiles, les plus menacées, donc, celles qui ne servaient que de liant, d'accointance entre les hommes et les siècles, les promenades et les livres, les rêveries et les tombeaux. »
Et pour finir il me plaît que ce petit livre admirable ait été écrit tout entier à l'hôtel Radio de Chamalières, là même où, voilà quelques années, Catherine et moi avions l'habitude de faire escale lorsque nous mettions cap au sud. Me plaît encore qu'il y soit beaucoup question de ces La Tour d'Auvergne, devenus ducs de Bouillon, ou princes de Sedan, et qu'on y évoque cette rivière au nom changeant : Semoy pour les Ardennais de France et Semois pour ceux de Belgique. Ceux de chez moi prononçaient le mot S'moy. Et, de même, il me fallut un temps assez long, dans mon enfance, pour admettre que le village de Vilés'meuse, qui je ne sais trop pourquoi revenait régulièrement dans la conversation de mes grands-parents, ne faisait qu'un avec celui de Villers-Semeuse que je pouvais lire sur les panneaux routiers, lorsque nous arrivions ou repartions en voiture, moi bourré de nautamine pour éviter que je ne maculasse les sièges des reliefs de mon dernier repas.
« Que Jeanne d'Arc en personne ait brisé le vase de Soissons, le jour du couronnement de Charles X à Saint-Denis, dans les baroques éclats du Te Deum de Fauré, rien là qui puisse les étonner. Sur l'océan des âges ces noms, ces lieux, ces œuvres, ces objets, s'ils surnagent vaguement sous leurs yeux, voguent désormais sans attache. C'est pour eux comme si La Tour d'Auvergne n'était jamais revenu de ses études celtiques pour servir la République en simple grenadier, et le four à pain de ton père, pauvre Drouot, n'éclaire ni ne réchauffe plus que toi. Par pans entiers s'effondre le savoir ancien ; mais il semble que je sois spécialement chargé, pour ma part, de la déploration funèbre des connaissances les plus vaines, les moins immédiatement utiles, les plus menacées, donc, celles qui ne servaient que de liant, d'accointance entre les hommes et les siècles, les promenades et les livres, les rêveries et les tombeaux. »
RépondreSupprimerC'est vraiment superbe !
et le four à pain de ton père, pauvre Drouot, n'éclaire ni ne réchauffe plus que toi. Par pans entiers s'effondre le savoir ancien
RépondreSupprimerCa me rappelle le cellier de mon pauvre grand-père que ses inconscients d'enfants ont laissé partir en ruines. Enfant j'y allai boire le cidre, (pressé à l'automne entre la paille et la pierre), à même la barrique.
Il n'y avait pas d'éclats de Te Deum, mais un savoir ancien ça oui. Quelque chose aussi qui faisait communier les hommes du hameau quand ils se retrouvaient dans cette petite pièce ronde, basse, faiblement éclairée, imprégnée d'odeurs fortes et indéfinissables.
"C'est vraiment superbe !"
RépondreSupprimerC'est superbe mais c'est stupide.
De l'émotion de bazar avec à l'origine une malhonnêteté.
Renaud Camus peut faire un inventaire (non exhaustif) de la musique, de la littérature, de la peinture, mais c'est une cuistrerie car (comme pour tout le monde) avec ce qu'il ne sait pas des arts, de l'histoire, des siècles passés,de la mémoire de la France, on pourrait écrire des centaines et des centaines de livres.
Reprocher des manquements à certains alors qu'on n'est pas soi-même porteur de toute la mémoire des arts,ou de l'histoire, c'est une injustice. RC pourrait s'infliger à lui_même une telle condamnation.
Mais c'est vrai que pour le diariste de l'autosatisfaction et du jugement haineux d'autrui, c'est chose impossible.
Pour ce qui concerne "… du jugement haineux d'autrui", il semble que savez de quoi vous parlez.
SupprimerSans doute sans interêt mais la question me taraude: recopiez-vous mot à mot ce genre de texte ou y a-t-il du copié-collé ?
RépondreSupprimerTout à la main, mon cher, tout à la main ! La maison se flatte de demeurer artisanale…
Supprimerchapeau !
SupprimerMon inculture a parlé: le four à pain de Drouot lui servait à tout autre chose que faire du pain.
RépondreSupprimerQu'importe; mon exemple reste pertinent.
"D'esprit éveillé, cherchant les occasions de s'instruire, il réussit à l'examen des boursiers pour entrer au collège des Frères des Ecoles chrétiennes de Nancy. De retour chaque soir de l'école il prenait la hotte sur le dos et allait livrer le pain de porte-en-porte pour aider son père. Afin d'apprendre et de tenir un bon rang en classe, il se levait très tôt et à la lueur du four à pain, il lisait Tite-Live ou César, l'arithmétique et l'histoire naturelle."
RépondreSupprimerhttp://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/drouot.asp
Je ne connaissais pas cette anecdote. On en apprend tous les jours.
Car il est une autre culture, fragile et éphémère, la culture populaire.
RépondreSupprimerDites DG: je trouvais plus convivial quand vous aviez à coeur de répondre à vos commentateurs.
RépondreSupprimerJe sais bien que vous pouvez les trouver lassants, à côté de la plaque bien souvent, ridicules aussi parfois.
Mais enfin ils sont le sel de votre blog, et vous auriez tort de faire le bel esprit, de les prendre de haut.
Vous qui devez vous ennuyer à cent sous de l'heure dans votre pluvieuse Normandie, vous n'avez plus trentre secondes à leur accorder ?
Prenez exemple sur Jacques Etienne qui sur son blog (branche schismatique du goullisme, je crois bien) met un point d'honneur à se fendre d'un petit mot même vers les plus retors de ses commentateurs.
Je ne sais pas quel horrible péché mortel a commis Didier dans une vie antérieure ou dans celle-ci, mais tout se temps à se taper sans broncher
RépondreSupprimerLéon et Fredi simultanément, alternativement, la nuit, le jour... sera comptabilisé par Saint-Pierre là haut, et converti en points bonus à échanger contre des dizaines d'années de purgatoire.
Ah voilà...
SupprimerC'est vous qui l'avez affublé d'une petite moustache DG ou c'est naturel ?
CE temps, espèce d'ignare.
RépondreSupprimerTrès beaux extraits, très réalistes néanmoins imparfaitement justes.
RépondreSupprimerCe cher Léon n'a rien capté mais je suis fatiguée de tenter de lui expliquer quoi que ce soit. Qu'il se démm...S'il était censé enseigner les Lettres au lycée où on fait semblant de les enseigner, il comprendrait de quoi Renaud Camus parle.
Fredi, je crains que la culture populaire soit, sinon morte, du moins moribonde, elle aussi remplacée par ce qu'on nomme de ce beau barbarisme, la "culture de masse".
Néanmoins, je ne tomberai pas dans la déploration comme Renaud Camus, homme de peu de foi. Il y a et il y aura toujours des exceptions qui sauveront le monde. Dans le monde actuel, il y a des jeunes exceptionnels donc rarissimes, souvent en marge des systèmes scolaires et universitaires, qui maintiendront le flambeau avec l'aide de l'Esprit Saint ( là je vois s'esquisser des sourires dubitatifs et moqueurs...) même si l'enseignement de masse est un leurre donc un échec programmé.
Oui elle est bien morte.
SupprimerCar elle est bien fragile et ne résiste pas à certaines révolutions, silencieuses ou bruyantes.
Et Dieu sait que nous en avons connu en près d'un siècle !
Il faut bien dire que la foi n'est pas la caractéristique première de l'auteur. Du coup, l'Esprit Saint lui bat sans doute un peu froid.
Supprimer"Ce cher Léon n'a rien capté mais je suis fatiguée de tenter de lui expliquer quoi que ce soit"
RépondreSupprimerSurtout ne vous fatiguez pas Dame du mont, le saint esprit reconnaîtra les siens, d'ailleurs je me demande comment l'aide constante de celui-ci, nous a conduit, dans votre esprit, dans de si profondes et si durables ténèbres éducatives.
Puis-je en toute modestie suggérer de renommer Léon en Fléon, histoire de le rapprocher graphiquement du fléau qu'il représente ici ?
RépondreSupprimerOu "Modeste Flonflon", si on aime la musique un peu lassante de ce traqueur de nazis.
RépondreSupprimerOu Troll Normal.
SupprimerMoi, troll, je pourrirai le blog à Goux.
Moi, troll, je l'ouvrirai d'autant plus que je n'ai rien à dire.
Moi, troll, je reprocherai aux autres leur inculture tout en étalant mon ignorance.
Moi, troll, j'éviterai soigneusement d'apporter toute information nouvelle, toute opinion personnelle, tout point de vue un tant soit peu original.
Moi, troll, je me livrerai sans cesse à des attaques personnelles faute de pouvoir argumenter sur les faits.
Moi, troll, je revendiquerai toujours une moralité supérieure au prétexte que je me dirai de gauche.
Et encore, ce n'est qu'un aperçu de mon programme.
Ou fréon, à cause des gaz.
SupprimerDans l'esprit de DG le troll pourrisseur de blog c'est plutôt moi. Et c'est pourquoi il me snobe ostensiblement.
SupprimerHoulàlà, le fréon, c'est un gaz de droite, non ? C'est pas lui qui troue la couche d'ozone, quand les fachos abandonnent leur réfrigérateur en l'attachant à un arbre sur le bas-côté de la route lors des départs en vacances ?
SupprimerVous ne confondriez pas avec le néon-nazi ?
SupprimerOu Nabot-Léon?
SupprimerDes germes mobiles ? Léon i gaze.
SupprimerQuand Léon Bloy, Didier Goux trinque.
RépondreSupprimerIl y a aussi Léon Grand bêta, qui s'échappe en ballon.
SupprimerBobo Léon ?
RépondreSupprimerIl a du bobo Léon
Il porte un bandeau Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
D´abord il ne s´appelle pas Léon
Mais je ne me souviens plus de son nom
J´peux pourtant pas l´appeler Hortense
Et puis ça n´a pas d´importance
Il a du bobo Léon
Il va peut-être canner Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
On l´a mené à l´hôpital
Pour le soigner où il avait mal
Il s´était fait mal dans la rue
Mais on l´a soigné autre part
Et il est mort!...
Mais il va ressusciter,on parie?
RépondreSupprimerEvidemment !
SupprimerLe Léon est inoxydable.
C'est vrai je me demande bien ce que je fais sur ce blog ou on a l'humour d'un marteau piqueur!
RépondreSupprimerVous essayez de vous mettre à mon niveau, vous allez me dire?
Moi je m'en fous que l'on ne me réponde pas, mais ce pauvre fredi m. vous pourriez lui faire une réponse de temps en temps.
Merci.
SupprimerMerci pour votre commisération et merci de respecter les minuscules de mon pseudo.
C'est dommage, pour le même prix, vous pourriez avoir des majuscules. La maison ne recule devant rien pour satisfaire ses fidèles clients.
SupprimerNon. Je laisse ça aux écrivains et aux journalistes schizophrènes.
SupprimerLes minuscules vont très bien à un pseudo de blogueur.
Remarquez que Madame Evariste Michu, mercière à Saint-Flouzon-les-Barrières, qui est dans l'annuaire des PTT, a des majuscules elle aussi.
SupprimerEn fait, 60 millions de Français écrivent leur nom avec des majuscules.
Et Robert Marchenoir c'est dans l'annuaire des PTT ?
SupprimerPas plus que fredi m.
Ce que je veux dire, Robert, c'est qu'à mon sens un pseudo de mérite pas les majuscules.
SupprimerNe mérite....
SupprimerNicolas a fermé les commentaires...
RépondreSupprimerTout ça parce que je comparais FH, sur sa photo officielle, à un paysan en train de rentrer les vaches et dont on aurait caché les bottes en coupant la photo.
Pffff....
Faut pas toucher à l'icône !
Il n'a pas été choisi au hasard Raymond Depardon.
RépondreSupprimerLes paysans il connait.
La photo officielle de FH :
RépondreSupprimerFrançois Hollande : une photo normale ?
Beaucoup trop de vide à l'arrière-plan. Un président normal, c'est creux.
Quand j'ai découvert la photo sur les blogs, vers trois heures cet après-midi, j'ai réellement cru à un “fake”, comme on dit en français d'aujourd'hui, tant il me paraissait impossible que cette ridicule horreur ait pu être choisie. Eh ben, non…
SupprimerOui mais vous vous êtes un peu vieille France.
SupprimerVous le voyez poser comme De Gaulle, dans la bibliothèque avec la médaille de la légion d’honneur française et le collier présidentiel autour du cou ?
Léon de Hurle-du-vent
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerDéjà parodié :
RépondreSupprimerPhotos non-officielles
J'aime bien celle avec Sarkozy en train de courir.
Alors Nicolas la trouve apaisante cette photo.
SupprimerIl est un peu idolâtre Nicolas. Pas seulement idolâtre d'ailleurs.
Pour ma part je me demande si elle suffira à apaiser les hausses d'impots qui nous sont promises après les legislatives.
Je le verrais bien au volant d'un petit tracteur, tondant la pelouse des jardins de l'Elysée le W-E.
SupprimerNormal quoi.
D'ailleurs là, sur la photo, ne dirait-on pas qu'il va à la remise chercher le coupe-haie ?
Qu'est-ce que je disais? A peine avais-je tourné le dos, il est ressuscité!
RépondreSupprimerLéon,un, je n'ai pas le gabarit pour tenir un marteau piqueur, deux, vous enseignez les lettres en lycée,aujourd'hui, vous? Vous allez vous taper les copies de bac dans quelques jours? Et si oui, où? En banlieue? En province? A Henri IV, Louis-le-Grand? Si oui,faites moi part de votre expérience concrète, réelle et on en recause.
Si vous n’êtes plus intéressée par votre travail, Dame du Mt, vous pouvez démissionner, d'autres que vous dans l'enseignement, j'en connais des milliers, ne sont pas désabusés, ont encore de l'enthousiasme, de l'intérêt à ce qu'ils font et de la passion pour éduquer.
RépondreSupprimerC'est justement ce qu'on vous reproche : de vouloir éduquer nos enfants (c'est aux parents qu'échoit l'éducation), et du coup vous ne leur enseignez plus le savoir...
RépondreSupprimerÉmile
je m'adresse à Léon
RépondreSupprimerÉmile
Mazette! Léon, vous connaissez des milliers de profs , des milliers!!! Alors là, je m'incline, ou plutôt, je m'inclinerais si je sentais derrière vos interventions une personne réelle, en chair et en os. Je ne peux me départir de l'intuition que vous jouez un rôle ici, pour provoquer, relancer, tant votre discours est convenu est désincarné. De connivence avec Didier Goux?
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, je ne suis pas désabusée mais lucide. La réponse d'Emile est très juste: on nous demande d'"éduquer", autrement dit de formater, et voyez-vous,si j'ai résisté de toutes mes humbles forces à tout formatage dans ma jeunesse, ce n'est pas pour formater les jeunes d'aujourd'hui.
Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotsky, lui aussi excellait dans l'art d'éduquer, ou plutôt de rééduquer les masses, Léon. C'était très loin de l'éducation d'un Sébastien Faure. On aura ta peau Léon ! (LOL, il faut tout expliquer à Léon, bas du front, même si je pense qu'il faut aussi dézinguer pareille engeance autoritaire ! Oui, souviens-toi Léon de " Et on tuera tous les affreux ! " que tu feignais de prendre au pied de la lettre, zigoto !) Souviens-toi léon, de la Commune de Cronstadt, du véritable contenu de l'horreur bolche ! Souviens-toi Léon de Katyn ! Souviens-toi Léon des noyades de Nantes ! Souviens Léon des colonnes infernales ! En Anjou, on n'oubliera jamais ! Souviens-toi, amnésique Léon ! Espèce de prétentiard rougeoyant ! Pour toi et les tiens de toute façon les carottes sont cuites !
RépondreSupprimerJe sais, effectivement, tu fais le spectac', tu amuses la galerie, un peu comme Robin des Bois sur ILYS il fut un temps, mais tu fatigues, tu te fatigues, et puis chaque chose a son temps, Léon,... tu te fais vieux, toi aussi !
Pour la critique méritée des droites, on attendra ! En fonction du bon vouloir du taulier, naturellement.
"Léon,... tu te fais vieux, toi aussi !"
RépondreSupprimerJe me demande si vous ne l'êtes pas depuis longtemps, vous, et radoteur en plus, me citer Trotsky et les Vendéens à propos d'une discussion sur l'"Education nationale" d'aujourd'hui, c'est tout en finesse, mon gars.
Non Léon, tu te goures, je ne suis pas ton gars, je suis ton ennemi irréductible, l'irréductible ennemi des frères Marx, de leurs déclinaisons décomposées, et ce qu'il en reste, tant les pauvres ont perdu toute boussole, tant leur théorie s'avère inopérante, infoutue d'expliquer le réel.
RépondreSupprimerTu auras sans doute saisi, tant il faut tout t'expliquer, que Sébastien Faure ne fait pas particulièrement partie du panthéon de notre hôte, tu auras sans doute saisi aussi que je ne fais pas dans la dentelle, c'est un fait, et il ne sert à rien de forcer sa nature. Je connais trop l'esprit de la meute hurlante qui vous anime, toi et les tiens, lorsqu'il s'agit de fondre sur un pauvre hère qui a le malheur de contrarier votre bréviaire rougeoyant... alors, à quoi bon prendre des gants. La subtilité, je la réserve à mes frères, mes amis et à ceux que j'estime dignes de ma race. Ne cherche pas en vain à me coller une étiquette, tu perdrais ton temps, comme bien d'autres avant toi !
Ce n'est malgré tout pas un hasard si je commente ici, et ailleurs.
Vous devriez prendre une tisane et mettre vos pantoufles, ça vous calmerait un peu, preux chevalier.
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