Je ne sais si c'est la relecture intensive des romans de Milan Kundera – à quoi je me livre depuis une huitaine – qui me rend plus sensible que d'ordinaire à ce qu'on pourrait appeler le “comique de gravité”, mais je trouve cette information irrésistible de bouffonnerie :
Présidentielle 2017 : Luc Besson appelle à faire barrage au Front national.
La découvrant (ici), une sorte de vertige m'a saisi, suivi d'un petit hoquet qui pouvait passer pour un rire à demi étranglé. C'était hier ; depuis, je me suis répété la phrase à intervalles réguliers, lentement et en silence, et, chaque fois, j'ai pu constater que ma jubilation avait monté d'un cran. Son comique, pour moi ravageur, est difficilement explicable, encore moins démontrable, comme tous les comiques qui sont de simple juxtaposition ; d'autant qu'ici, on ne peut se contenter, pour exprimer tout le suc, de juxtaposer le nom du cinéaste pour adolescents en grande difficulté à celui du parti mélenchono-poujadiste : il faut pratiquer une transmutation préalable, afin de pouvoir mettre en regard le constructeur de barrage avec l'image qu'il se fait, qu'il ne peut que se faire, du parti lepénien. On obtient alors une sorte d'épopée de jardin d'enfants, à base d'épées laser en plastique, du genre : Oui-Oui mobilise contre Hitler, ou : Babar terrasse Pinochet. Et, comme il est d'usage, pendant la Guerre sainte la vente des billets reste ouverte.
Il est meurtri, il a mal. Les paysans, artisans et ouvriers en pleureraient pour lui. Et le voilà en détresse ! Et voilà que les larmes nous viennent à nous aussi !
RépondreSupprimerQue faire pour sauver l'artiste ?
En effet, ce serait ridicule si ce n'était obscène. Voilà la gauche caviar qui vient donner des leçons de moralité une fois de plus, toujours enkystée dans ses anciens slogans.
RépondreSupprimerCes gens qui vivent hors sol et plus souvent à l'étranger qu'en France n'ont qu'une idée très lointaine des réalités actuelles du pays. Leur parole sonne finalement assez creux...
"le reste n'est que du racolage électoral. On vous dit tout ce que vous voulez entendre, du moment que vous votez pour eux", écrit le cinéaste."
RépondreSupprimerJe vous signale qu'elle vient d'abandonner le point essentiel de son programme, la sortie unilatérale de l' UE et de l'euro...Un "point de détail " ?
"
SupprimerJe vous signale qu'elle vient d'abandonner le point essentiel de son programme, la sortie unilatérale de l' UE et de l'euro...?"
Non.
Voilà ce qui est écrit dans l'accord avec NDA :
"Ainsi, la transition de la monnaie unique à la monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique, le calendrier sera adapté aux priorités et défiss immédiats que le gouvernement de la France devra relever. Tout sera fait pour organiser sereinement la transition de la monnaie unique vers une monnaie commune et la mise en œuvre concertée du droit pour chaque pays de gérer sa monnaie et sa banque centrale."
Donc même avant la sortie de l'euro des décisions seront prises (c'est une évidence) et le droit pour chaque pays de gérer sa monnaie et sa banque centrale + monnaie commune donc --> sortie de l'euro.
Le soi-disant abandon n'est que propagande médiatique.
Qu'on se le dise.
Si Luc Besson utilise les mêmes méthodes en politique qu'au cinéma pas de surprise :-D
RépondreSupprimerla methode besson
Tiens ! Arié n'est pas mort.
RépondreSupprimerMais si.(mais j'ai emporté ma tablette en enfer, où ils ont le Wi-Fi : c'est beaucoup mieux que je ne l’imaginais, et j'ai retrouvé plein de copains et surtout de copines...et le Viagra® est gratuit ! )
SupprimerBen non, puisqu'il mord toujours !
SupprimerLa palme du comique du week-end, c'est à Valls qu'elle revient, quand même !
RépondreSupprimerManuel Valls évoque la trahison de Dupont-Aignan sur twitter et fait rire tout le monde
Le plus triste c'est que Besson va trahir Valerian,comme Spielberg assassina Tintin.
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