Les blogueurs sont parfois bien étranges, risibles ou effrayants, selon l'humeur où l'on se trouve. Dans une gargote où je ne mets quasiment jamais les pieds, je tombe sur un billet à la gloire du pitre sectaire qui préside aux destinées de la Bolivie, pays dont on sait de quel genre de commerce s'enrichissent ses potentats et où ni vous ni moi n'aurions l'idée de mettre les pieds, bien évidemment. Le clown en question vient de se fendre d'une pompeuse et gesticulante missive à l'adresse des dirigeants européens pour leur enjoindre d'être plus gentils avec leurs immigrés, sinon la riposte serait terrible pour nous autres, ignobles colonialistes. Le matamore nous menaçait même - tenez-vous bien - de rétablir les visas pour les touristes du vieux continent ! Bref, une franche rigolade, que nos jeunes gens tournés vers le futur ont comme il se doit applaudie des deux mains. Ceux-là, en bons chrétiens qui s'ignorent, dès qu'ils sentent la cravache, ils tendent la fesse droite et se plaignent si le second coup ne tombe pas assez vite.
Donc, je me trouvais sur le blog de ce jeune homme moderne. Après avoir lu son billet, un peu con mais pas plus qu'une poignée d'autres sur le sujet, je m'attaque aux commentaires (mon courage est sans limite, quand c'est pour vous...) et tombe sur cette phrase, due elle aussi à la plume guerilleresque du taulier :
«J'ai l'impression que ça fait longtemps, peut-être depuis le Castro de la grande époque, que l'on n'avait pas vu de dirigeant aussi humble et juste parvenir à toiser les Grands de la terre.»
«J'ai l'impression que ça fait longtemps, peut-être depuis le Castro de la grande époque, que l'on n'avait pas vu de dirigeant aussi humble et juste parvenir à toiser les Grands de la terre.»
Y a-t-il quelque chose à ajouter ? J'ai relu la phrase deux fois, pensant être le jouet d'une hallucination passagère... Point. J'ajoute que ce chaud partisan de l'humble et juste geôlier de tout opposant à sa personne n'est nullement un vieillard bavochant devant le portrait dédicacé de Waldeck Rochet, mais un jeune homme très propre sur lui. Jeune homme de surcroît homosexuel, ce qui prouve chez lui une absence totale de rancune envers ce brave Fidel qui s'est employé à nettoyer son île de tous les déviants sexuels qu'il pouvait repérer.
Ai-je bondi sur mon clavier pour injurier comme il le mérite ce glorieux imbécile ? Non, même pas. À ce stade, même le troll le plus performant, plusieurs fois médaillé dans des concours internationaux, même le Wagner de l'incendie de blogo-paillottes baisse les bras. Et se retire en silence, humble et juste...
Ai-je bondi sur mon clavier pour injurier comme il le mérite ce glorieux imbécile ? Non, même pas. À ce stade, même le troll le plus performant, plusieurs fois médaillé dans des concours internationaux, même le Wagner de l'incendie de blogo-paillottes baisse les bras. Et se retire en silence, humble et juste...
" Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse....."
RépondreSupprimerAlfred de Vigny
Il n'y a pas de trait d'union à Waldeck Rochet, Waldeck faisant ici office de prénom, en hommage (isolé ?) à Pierre Waldeck-Rousseau, dans le plus pur style républicain de la IIIe, et dans la lignée des Marceau et autres Kléber venant honorer les « grands ancêtres » plutôt que les saints cathocrates.
RépondreSupprimerJe suis sûr qu'il existe quelque part un Waldeck Goux.
RépondreSupprimer«...le Wagner de l'incendie de blogo-paillottes...» oh oh !
RépondreSupprimerJ'aime bien quand ça bombarde.
Chieuvrou : je corrige !
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerUn lien, bordel !
Celà dit, ce qu'il y a d'amusant dans cette histoire c'est de voir des Européens se faire rappeler à l'ordre par des sud-américains.
Remarque, tant que t'as des billets à commenter, ça t'évite de n'avoir rien à dire, voire de dire des conneries, sur la Directive de la Honte. J'imagine qu'il t'est assez indifférent qu'un môme de treize ans puisse se trouver emprisonné pour 18 mois à cause d'un défaut de papiers, qu'il soit exclu vers un pays qui ne serait même pas son pays d'origine, et qu'il fasse l'objet d'un bannissement pour cinq ans... On n'est pas très loin, dans la bêtise comme dans la cruauté, si tu y es attentif, au sort que Fidel a, en son temps, réservé à quelques homosexuels. Remarque, à la place des députés européen, t'aurais peut-être plutôt voté la chaise électrique direct !
RépondreSupprimerPour le reste, si tu avais lu non pas deux mais trois fois la phrase fustigée, tu aurais identifié le sens que son auteur mettait dans "grande époque", probablement pas celle des dérives totalitaires et répressives, mais plutôt celle qui mettait fin à de écennies de misère sociale sur fond de colonialisme américain... Une époque où l'on avait droit au rêve (tiens, encore une connerie, sans doute !)
Remarque, tant que t'as des billets à commenter, ça t'évite de n'avoir rien à dire, voire de dire des conneries, sur la Directive de la Honte. J'imagine qu'il t'est assez indifférent qu'un môme de treize ans puisse se trouver emprisonné pour 18 mois à cause d'un défaut de papiers, qu'il soit exclu vers un pays qui ne serait même pas son pays d'origine, et qu'il fasse l'objet d'un bannissement pour cinq ans... On n'est pas très loin, dans la bêtise comme dans la cruauté, si tu y es attentif, au sort que Fidel a, en son temps, réservé à quelques homosexuels. Remarque, à la place des députés européen, t'aurais peut-être plutôt voté la chaise électrique direct !
RépondreSupprimerPour le reste, si tu avais lu non pas deux mais trois fois la phrase fustigée, tu aurais identifié le sens que son auteur mettait dans "grande époque", probablement pas celle des dérives totalitaires et répressives, mais plutôt celle qui mettait fin à de écennies de misère sociale sur fond de colonialisme américain... Une époque où l'on avait droit au rêve (tiens, encore une connerie, sans doute !)
Tu fais bien de te répéter, petit bonhomme, tu fais bien de te répéter, petit bonhomme, on n'aurait peut-être pas remarqué, on n'aurait peut-être pas remarqué que tu voulais dire quelque chose, quelque chose que tu aurais voulu dire. Travaille ton gauche.
RépondreSupprimerGeorges, franchement...
RépondreSupprimerGeorges, cessez de vous élever ainsi sur le dos des petits bonshommes. Il n'y a rien à rejoindre plus haut.
RépondreSupprimerMarcel... héritier culturel
Quoi, Maîtresse ?
RépondreSupprimerDidier Goux met des photos de Georges en train de lire l'Équipe devant sa télé, avec son maillot bleu blanc rouge, maintenant ???
RépondreSupprimerOh!Machin : en fait, je ne devrais même pas vous répondre. Vous êtes de ces petits jeunes hommes modernes et stupides (pléonasme, pardon) qui, lorsqu'on essaie de parler POLITIQUE vous répondent SENTIMENTS.
RépondreSupprimerAlors, je vais vous dire une chose : en effet, je me fous totalement de ce gamin de 13 ans, dont j'ignore tout et qui sert d'alibi à votre avachissement intellectuel. Vous-même n'en avez au fond rien à foutre : il est le porte-étendard de votre grande âme. Vous faites partie des gens qui me débectent, parce qu'ils se drapent dans un voile virginal et prennent devant leur miroir des poses avantageuses, en s'appuyant sur toutes les misères (réelles) qui passent à portée de leur belle conscience.
En ce moment même (et je suis parfaitement à jeun : je précise cela pour Nicolas...), s vous étiez en face de moi, vous prendriez ma main sur la gueule, et possiblement aussi mon genou gauche (le plus habile) dans les couilles.
Relisez-vous : vous n'êtes même pas capable d'écrire quinze lignes d'arguments tenant à peu près debout : Fidel, les députés européens, la chaise électrique (tout cela en trois lignes).
Merci pour le dernier paragraphe qui valide l'opinion que j'ai émise sur votre petite et venimeuse personne. Tenez, je vais vous dire, tout abruptement : pour moi, un pédé castriste ressemble à s'y méprendre à un juif hitlérien. Je suppose qu'il y a différentes façons de se faire enculer, vous avez évidemment choisi la pire.
Comme, finalement, je n'ai rien rien contre vous, à titre personnel (votre sottise est trop largement partagée pour cela), je vous souhaite que n'advienne jamais ce que vous appelez de vos voeux.
Ne vous sentez pas absolument obligé de me répondre. (Mais si ça vous amuse, vous pouvez.)
Nicolas : pardon, je vous ai oublié en route. Eh bien, non, cela ne m'amuse pas, moi, de voir un vendeur de coca me rappeler à l'ordre. Vous rendez-vous compte de la tristesse qui peut accabler un VRAI Sud-Américain, un écrivain, un artiste, un simple homme intelligent, en voyant les Européens que nous fûmes s'aplatir, se coucher, réclamer des coups supplémentaires, applaudir aux déclaratons totalement stupides d'un petit tirano Banderas (cherchez dans Wikipedia), l'un de ces petits monstres d'opérette dont l'amérique latine crève depuis deux siècles et dont EUX espèrent qu'on va les aider à se débarrasser ?
RépondreSupprimerAu lieu de cela, que fait-on ? que faites-vous ? Clap ! clap ! clap ! Encore, encore ! Vous me faites pensez au personnage joué par Michael Lonsdale dans Le Fantôme de la liberté de Buñuel, et c'est peu dire.
Didier, permettez que je vous applaudisse !
RépondreSupprimerQuand on lit, par exemple : « mais plutôt celle qui mettait fin à de écennies de misère sociale sur fond de colonialisme américain... » on sait que c'est une machine qui a excrété ça. Ils n'ont pas beaucoup de touches sur leur clavier, alors évidemment, les phrases, on les reconnaît facilement, puisqu'on les voit très souvent, même pas déguisées.
RépondreSupprimer« Jacques regarda le bonhomme qui fut un pipelet acceptable et qui maintenant tremblotait des extrémités en excrétant par la bouche une mousse morveuse réaspirée parfois, avec un bruit de siphon. »
Georges : je permets. Mais je sens que vous ne tarderez pas à le regretter...
RépondreSupprimerDes bizettes.
Je m'en fous éperdument.
RépondreSupprimerSoyez honnête, Didier, je n'ai jamais hésité à vous féliciter, ni n'ai jamais marchandé mes louanges, quand je trouvais que vous le méritiez. Ce que vous dites là à ce petit merdeux et sa bonne conscience répugnante, je le pense aussi, et vous le dites très bien. C'est tout.
Je sais.
RépondreSupprimerà Didier, sa réponse du 20 juin 20h24:
RépondreSupprimerEnfin du brutal mais aussi du rafraîchissant! On en a marre de ces petits-maîtres-donneurs de leçons qui nous font chier depuis l'avènement de feu Mitterrand et qui prétendent nous accabler de leur bien-pensance!
Aux chiottes, tous autant qu'ils sont!
Heureusement que sur internet on peut s'exprimer, ailleurs je tomberais sous le coup de va savoir combien de lois!
Madame Anne, vous êtes convoquée, le mardi 24 juin, à onze heures, au bureau 113, Préfecture de Police, 7, boulevard du Palais, Paris, 4e arrondissement.
RépondreSupprimerMerci de vous munir de vos affaires de toilette.
Marcel Bérard, adjoint principal.
Voilà pourquoi je n'ai rien pondu sur cet appel, qui me semble être assez rigolo.
RépondreSupprimerQuand N.S se met a dire "vous aimeriez, vous, madame Chabot, que votre grand mère soit violée 2 fois par un multi récidiviste ?", on l'accuse de faire de la politique avec les sentiments.
Et là, on nous emmerde avec des gosses de 13 ans qui vont mourir, alors que demain, les mêmes pétris de bonnes intentions sur les blogs iront boire une bière devant le match et auront oubliés la misère du monde.
La seule chose qui me désole, c'est qu'on ait un parlement européen lamentable (les socialistes sont compris dedans). Mais l'appel de Morales (quel nom marrant, d'ailleurs), je m'en tape royalement. (bien qu'il ait raison sur certains points historiques, et aussi et surtout sur le fait que l'argent "envoyé au pays" est très important pour les pays d'Amérique latine.)
Benjii : l'appel en soi est en effet assez comique. Ce qui l'est moins, à mon sens, ce sont les petits cris de ravissements qui se couinent de ce côté-ci de l'Atlantique, à sa lecture. Un gros éclat de rire m'aurait paru plus sain.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerCa équivaut à un éclat de rire. Vous manquez totalement de recul sur cette histoire, votre réponse à oh!91 en est un bel exemple.
Parfois, vous ressemblez à un gamin de 12 ans, vous pourriez presque me rédiger des billets pour PMA.
Car, en l'occurrence, l'Europe et la France sont tournés en ridicule à cause d'une politique totalement obsène. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer.
Qui manque de recul, Nicolas ? Celui qui fait sa génuflexion devant un Castro, un Morales et (je suppose) un Chavez, ou celui qui s'en indigne car il connaît les méfaits de ces gens (au moins du premier cité) ?
RépondreSupprimerDidier, je vous en prie, à vous l'honneur, après une telle démonstration, je suis même disposé à refaire les plâtres chez vous après que nous ayons rappelé quelques règles élémentaires de courtoisie à ce petit bonhomme.
RépondreSupprimerMerci Georges, mais vous n'allez pas le regretter ? Je lui mets une mandale, un petit aller-retour ?
Oui cher, allez-y ! L'aller-retour s'impose. Commencez par la droite, dès fois que ce petit fumier ait effectivement travaillé sa gauche. Après, avec votre permission, je lui entreprendrai les couilles et, croyez-moi, ça ne sera pas du Mozart.
« Enfin du brutal » ! Robert y a du monde à recruter par ici, amène les rillettes !
Marcel... qui va sûrement s'en prendre une... là.
Marcel, calmez-vous, voyons ! Pensez à votre tension...
RépondreSupprimerAh mais non, surtout pas le calmer, le Marcel ! Surtout pas ! Pour une fois qu'y bosse, et qu'y laisse pas faire le sale boulot par les autres, par les cheminots de la blogo, par les Wagner du chnouf, par Pépé-Le-Blogueur et Geo-La-Mandale, on va pas non plus se plaindre au syndicat ! Vas-y, Marcel, chauffe-lui le baigneur, martèle-lui la redingote, astique-lui les mirettes avec ta pince à clous.
RépondreSupprimerOn voit bien que c'est la fête de la musique, Georges monte en gammes ...
RépondreSupprimeriPidiblue mélomane georgeophile
Et encore, Pidibe, t'as pas vu mes arpèges au sang de bœuf.
RépondreSupprimerVAS-Y GEORGES !
RépondreSupprimerChauffe Marcella !
RépondreSupprimeriPidiblue zavez qu'à pas aller à Vierzon tous !
Marcella, avec un nom comme ça va être salace. Éloignez les enfants. Lanterne, tu es couchée ? Ah, tu fais un concert ce soir, c'est vrai…
RépondreSupprimerVous avez déniché, Didier, un bonsentimenteur (marque déposée Lefebvre, mais je le prête) de première, félicitations.
RépondreSupprimerJe me disais tout à fait ancdotiquement que le jeu de la barbichette entre Komény et Castro aurait pu durer toute une vie, nous les imaginons mal l'un ou l'autre rire le premier. Un grand raté de l'Histoire.
Khomeiny, pardon ainsi que pour le e oublié à anecdotiquement (il est tard ou tôt plutôt).
RépondreSupprimerJe n'ai pas osé ajouté comme dans le jeu, "aura une tapette", il y a eu des procès en homophobie pour moins que ça.
Quel bordel, sur ce billet, mister goux, vous être si décevant parfois, dans vos détestations ou vos semblants de haine (pd castriste, juif hitlérien, votre imagination vous abandonne? ben zut alors) et là ma main me démange et pas pour votre plaisir, je vous le dis tout net (et honnêtement): que vous soyez adepte des Munich et autres abandons lâches et sereins, soit, mais que vous vous permettiez de traîner haineusement ceux qui ont qq chose à dire d'intéressant sur ce sujet, est-ce bien raisonnable? N'êtes-vous décidément pas trop gâté par les bonnes choses concoctées autour de vous pour comprendre quels malheurs vous cautionnez par votre ironie malpolie? Coq en pâte deviendra vieille coque en plâtre (je sais c'est mauvais, mais à mauvaise influence ici et maintenant, je fais honneur): vous vous ramollissez par trop, quand il s'agit d'avoir des idées sur ce que sont des lois dignes pour des êtres dignes? ah, après tout, quelle importance avons-nous dans le débat? aucun, alors...
RépondreSupprimeralors, décidément, la main passe...
Fleur
Fleur, pardonnez-moi, mais je ne comprends pas un traître mot de ce que vous semblez essayer de dire.
RépondreSupprimerC'est votre manière de botter en touche? Vous êtes le seul à ne pas comprendre ma prose, dois-je m'inquiéter pour vos neurones, ou me mettre à parler le didier-dans-le-texte?
RépondreSupprimerPas grave, ce que nous avons à dire n'a pas grande importance dans ce monde.
Puis-je me permettre de vous laisser une adresse où le langage est plus explicite et mieux compréhensible que le mien?
RépondreSupprimercommentças'écrit
Entre gens de bonne compagnie, je ne voudrais pas vous laisser dans une totale méconnaissance de l'actu... passée ou présente:
surprise1
urgent1
Mais chacun fait comme il lui plaît, après tout on est tous libres, en France (ah oui, vraiment?)...
Vends ramasse-fleurs (non, feuilles, ramasse-feuilles) de marque Rioby, parfait état (jamais servi). 150 euros pour les lectrices de Didier Goux.
RépondreSupprimerLaisser msg ici, le vendeur passe le jeudi.