La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
jeudi 4 décembre 2008
Tu reviendras à Girard
Lorsque vous érigez votre voisin en modèle-obstacle, vous n'avez ensuite plus qu'un désir, impérieux, et c'est de prendre sa place. C'est ce qu'on pourrait appeler le pousse-toi-de-là-que-je-mimétisme...
Oui, c'est ce qui est étonnant, avec Girard : c'est immédiatement applicable. Mais le plus difficile (nous dirait-il) c'est de se l'appliquer à soi-même. Car, comme chacun sait, "avoir un bouc émissaire, c'est ne pas savoir qu'on l'a".
ça, c'est quelque chose que l'on peut appliquer à toutes les pensées... On peut les appliquer à beaucoup de choses. Comme le disait mon cher maître : "la philosophie, c'est toujours la même chose". Excepté que ces pensées sont tellement entières, qu'elles font appel à des qualités que bien souvent nous n'avons pas, ou que nous ne parvenons pas à avoir (par paresse ou manque de volonté).
Oui, mais en général, si l'on "comprend" au sens fort l'idée véhiculée, on a quand même du mal à vivre de la même façon qu'avant. La pensée vous change, vous modifie, vous fait évoluer. Nécessairement.
Reçu DVD ce matin de chez MM. Nous le visionnerons demain when E.is come back. Merci Didier.
RépondreSupprimerPrenez tout votre temps.
RépondreSupprimerMoi, je n'ai rien reçu ce matin.
RépondreSupprimerEh oui, c'est comme partout : il y a des privilégiés...
RépondreSupprimerJ'y viens pour ma part.
RépondreSupprimerJ'ai déjà observé des trucs confondants...
ça me rend parano d'ailleurs :)
Oui, c'est ce qui est étonnant, avec Girard : c'est immédiatement applicable. Mais le plus difficile (nous dirait-il) c'est de se l'appliquer à soi-même. Car, comme chacun sait, "avoir un bouc émissaire, c'est ne pas savoir qu'on l'a".
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerça, c'est quelque chose que l'on peut appliquer à toutes les pensées...
On peut les appliquer à beaucoup de choses. Comme le disait mon cher maître : "la philosophie, c'est toujours la même chose". Excepté que ces pensées sont tellement entières, qu'elles font appel à des qualités que bien souvent nous n'avons pas, ou que nous ne parvenons pas à avoir (par paresse ou manque de volonté).
Oui, mais en général, si l'on "comprend" au sens fort l'idée véhiculée, on a quand même du mal à vivre de la même façon qu'avant. La pensée vous change, vous modifie, vous fait évoluer. Nécessairement.