En vérité, je vous emmerde. Vraiment. Lisez donc ce que vous voulez. Les choses les plus sottes. Je vous les laisse. Gardez-moi Balzac. Ou, plus exactement, plongez-vous-y. Tout de suite. Laissez tomber le monde tel qu'il va, oubliez ce que vous croyez savoir, plongez-vous dans ce fleuve ; mettez votre vie entre parenthèses, oubliez qui vous êtes , oubliez tout le reste : LISEZ. Les romans les uns à la suite des autres, dans l'ordre que Balzac a voulu : il vous domine, vous écrase, et moi avec.
Savez-vous qui est cet homme ? Non, moi non plus, bien entendu. Chacun a son Balzac, celui des Contes drolatiques (qui ne me fascinent guère), celui de Saumur ou d'Angoulême ou d'Alençon, que je préfère, celui des Illusions perdues ou de la Cousine Bette. Ou d'autre chose encore : chacun le sien.
Arrêtez tout, tout de suite : plongez-vous dans Balzac, abandonnez tout le reste. Il est le plus grand (avec Proust, bien sûr). Gorgez-vous, mes frères, gorgez-vous.
Savez-vous qui est cet homme ? Non, moi non plus, bien entendu. Chacun a son Balzac, celui des Contes drolatiques (qui ne me fascinent guère), celui de Saumur ou d'Angoulême ou d'Alençon, que je préfère, celui des Illusions perdues ou de la Cousine Bette. Ou d'autre chose encore : chacun le sien.
Arrêtez tout, tout de suite : plongez-vous dans Balzac, abandonnez tout le reste. Il est le plus grand (avec Proust, bien sûr). Gorgez-vous, mes frères, gorgez-vous.
Et voilà Didier l'ayatollah!
RépondreSupprimerMais si, mais si, il faut ne pas oublier de lire cet écrivain. C'était le nom que donnait Isabel Weiss dans l'émission de Finkielkraut, émission sur l'école et l'enseignement du français.
RépondreSupprimerJ'aimerai avoir votre avis sur Flaubert, cher Didier.
Anna R.
Lisez les classiques, oui !
RépondreSupprimerMême en sautant des lignes et des pages, quitte à y revenir après.
Par exemple, Le lys dans la vallée, vous sautez toutes les pages politiques (ah, la barbe) et parcourez en diagonale l'agonie d'Henriette (ok, ça va, elle meurt, on a compris), eh bien, c'est un roman magnifique.
Suzanne
Didier l'enturbanné, ce serait bien aussi !
RépondreSupprimerAnna : je suis partagé, sur Flaubert. Autant je suis séduit par Madame Bovary, L'Éducation sentimentale, Un coeur simple ou Saint Julien, autant Salammbô, Saint Antoine et Hérodias m'ennuient.
Suzanne : décidément, il va falloir que je me décide à le reprendre, ce Lys...
C'est exactement ce que je fais ces jours ci. J'en ai trouvé quatre ou cinq dans ma bibliothèque, j'ai pris le premier qui venait, faisant fi de l'ordre que je ne connais pas, il me faut maintenant me renseigner. Après, je les traquerais chez les bouquinistes.
RépondreSupprimerQue la culture demande d'obstination tout de même.
Balzac, c'est presqu'aussi cool que Bach mais pas au violoncelle !
RépondreSupprimer:-)
[Je fais une série de commentaires sans intérêt, je sais...].
Mère Castor : l'ordre n'a pas tant d'importance, au fond. Sinon, tapez "Comédie humaine" dans Google et vous devriez accéder facilement au plan général de l'ensemble de l'oeuvre.
RépondreSupprimerPoireau : sans intérêt ? Mais non, pourquoi dites-vous ça ?
Didier Goux : à cette heure-ci un dimanche, j'ai comme l'impression d'encore chercher mon cerveau ! Ca marche en pilote automatique ! :-)
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