Lire un roman de Jean Freustié ne faisait pas, jusqu'à hier, partie de mes priorités, je le confesse ; et je ne l'aurais sans doute jamais fait, sauf s'il était venu de lui-même se placer entre mes mains – ce qui arrive. Mais évidemment, que l'un ou l'autre devienne soudain la cible de la joyeuse troupe des Rosaeux (le masculin doit l'emporter sur le féminin, ça ne se discute pas) de la blogosphère ou d'ailleurs, voilà qui le rend tout de suite digne d'intérêt, si ce n'est désirable. On se dit que, pour déclencher une aussi immédiate production de bave chez les bigots des temps actuels, il faut bien qu'il ait quelque chose pour lui, ce malheureux livre – en dehors de son titre, qui me plaît beaucoup. Si, de surcroît, P/Z (l'un de mes maîtres-étalons, si je puis dire, en ces matières) intervient pour affirmer qu'il s'agit effectivement d'un bon roman, alors il n'y a plus qu'à se précipiter du côté de chez Amazon et à régler l'affaire en deux ou trois clics. Le dernier doute est levé au moment où vous découvrez qu'un vendeur vous propose son exemplaire contre la somme de deux euros : avoir la possibilité de faire un doigt d'honneur à Rosalui pour le prix d'un petit noir en terrasse, vous avouerez…
Vous êtes gamin, tout de même !
RépondreSupprimerSi j'avais pu répondre à Rosaëlle (elle envoie mes posts aux oubliettes, autant ne pas se fatiguer chez elle), je lui aurais dit deux ou trois p'tits trucs sur des écrivains qu'elle porte aux nues dont elle ignore encore les penchants avoués et récits publiés pour les petits garçons d'âge tendre. Mais je ne suis pas une balance.
Sartre qui a été le rédac-chef de "Tout", le fugace journal homo du FHAR, qui faisait, entre autres, mais pas que, la promotion de la pédophilie.
SupprimerIl y a eu de très jolies pépites dans ce cloaque, dont celle-ci :
"
"Peut-être que si je n'étais jamais allé au lit avec des algériens, je n'aurais jamais pu approuver le F.L.N. J'aurais probablement été de leurs bord, de tout façon, mais c'est l'homosexualité qui m'a fait réaliser que les algériens n'étaient pas différents des autres hommes." Jean Genêt
Le texte ci-dessus est apparu à certains camarades non-homosexuels comme raciste. Alors nous avons discuté entre nous de nos rapports avec nos amis arabes. C'est vrai que les homosexuels français, à leur manière, ont une certaine forme de racisme : comment pourriez-vous imaginer qu'un jeune blanc de quinze ans, même pédé , échappe à l'atmosphère raciste? Mais nous sommes sûrs que le racisme des militants, qui ne vivent leur rapport avec des arabes qu'au travers de grandes phrases, est plus aliénant que le nôtre.
D'abord, tout le monde vit sur l'image du vieux pédé européen qui se tape des petits arabes. Outre que ça n'est jamais si simple, signalons qu'en France se sont nos amis arabes qui nous baisent et jamais l'inverse. Comment ne pas y vois une revanche consentie par nous sur l'occident colonisateur? Croyez-vous qu'on puisse avoir les mêmes rapports que tout le monde ou que le français moyen avec les arabes quand on commet avec eux l'acte que la morale bourgeoise rend le plus honteux?
Oui, nous nous sentons une solidarité d'opprimés très forte avec les arabes.
NOUS SOMMES PLUS DE 343 SALOPES.
Nous nous sommes faits enculer par des arabes.
NOUS EN SOMMES FIERS ET NOUS RECOMMENCERONS
SIGNEZ ET FAITES SIGNER AUTOUR DE VOUS
LE NOUVEL OBSERVATEUR LE PUBLIERA-T-IL ???
ET DISCUTONS EN AVEC LES CAMARADES ARABES.
Ce salaud de Mauriac !
SupprimerBah, on nous l'avait pas lu ça en philo en terminale.
SupprimerDommage, ça éclaire sur le personnage.
Justement, je ne savais pas quoi lire en ce moment…
RépondreSupprimerMalheureux ! Vous allez vous damner !
RépondreSupprimerTant que ça ne fait pas le prix d'une bière.
RépondreSupprimerDeux euros le noir en terrasse ? C'est rupin, par chez vous, dites-donc. J'espère qu'à ce prix-là, le soleil n'est pas en option. Cela dit, pour un doigt d'honneur bien visé, c'est tentant.
RépondreSupprimerUne chose m'agace, cependant : je ne réussis pas à me rappeler la raison pour laquelle elle ne s'adressait qu'à ceux qui ont (avaient) encore leur libre arbitre. Outre que cela est stigmatisant pour ceux qui ne l'ont plus, ça revient (double peine, donc) à les abandonner à leur aveuglement. Un peu comme on dirait à une classe de mauvais élèves Puisque vous n'avez rien à foutre des études, on va arrêter de vous proposer l'enseignement
Les Rosaeux, c'est l'index qu'ils ont de dressé, pas le majeur...
RépondreSupprimerDire medius au lieu de majeur, ça fait réac, dîtes ?
Merci pour votre confiance.
RépondreSupprimerDidier, vous venez de faire mon bonheur. En lisant ce billet, je me suis pris à imaginer la tête de la spartakiste et une phrase de Franck Boizard m'est soudain revenue à l'esprit : " l y a aussi le plaisir d'imaginer un bien-pensant lisant ces pages : on visualise sa moue horrifiée digne d'une gouine à qui on dit qu'elle sent la bite ".
RépondreSupprimerEuh ! Koltchak, là, c'est plutôt le style de l'Amiral que celui de Frank Boizard...
SupprimerCélestin
Koltchack, votre citation est magnifique.
SupprimerSurtout en ces circonstances.
Amicalement,
Al.
Célestin, je confirme. Il s'agit d'une des dernières phrases d'un billet consacré à Maurice Bardèche daté de novembre 2011.
SupprimerA propos de livres et de liberté d'expression menacée par tous ceux qui ont intérêt à le faire, veuillez trouver ici une petite pétition :
RépondreSupprimerhttp://www.defense-de-renaud-camus.com/
Les andouilles servent à donner du boulot aux dépendeurs d'andouilles. On ne dira jamais assez l'utilité des petits métiers de nos campagnes.
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