Hier après-midi, me prit tel un coup de sang – ou comme une envie de pisser, si l'on veut faire populo –, l'irrépressible désir d'aller sans retard visiter La Devinière, pour des raisons faciles à deviner,
justement. L'expédition aurait pu tenir dans la journée, la
rabelaisienne demeure n'étant qu'à 273 km de notre chaumine. Mais je
m'avisai bientôt que, à une lieue de là, se trouvait le château de Saché,
haut lieu balzacien s'il en est, ainsi que celui d'Azay-le-Rideau,
qu'il eût été dommage de négliger, ce nonobstant que ja le visitâmes en
notre jeunesse motocyclée. Tous ces plaisants séjours rayonnant autour
de la bonne ville de Chinon, point n'était envisageable de tourner le
dos à icelle, et non plus de ne pas faire étape à Vendôme qui se trouve
sur le chemin de Normandie à Touraine. Il fallait donc prévoir
confortable relais lès nos divers points de curiosité. Nous résolûmes de
demander table et asile aux aimables seigneurs du château de Marçay,
nom très-balzacien pour peu que l'on remplace le ç par une s. C'est
ainsi que nous serons tourangeaux et chinonais, ainsi que fugitivement
vendômois, les 18 et 19 de ce mois de mai. Que la nouvelle vole dès ores de place en place et à son de trompe.
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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.