À Jacques Étienne, qui comprendra.
Quelqu'un qui pénétrerait sans prévenir dans notre salon, vers le milieu de l'après-midi, pourrait penser qu'il vient d'entrer par mégarde dans la salle de repos d'un asile d'aliénés, voyant ces deux presque vieillards, chacun dans son fauteuil, les yeux baissés vers les genoux et ponctuellement secoués, chacun à son tour et à intervalles presque réguliers, par un petit rire aussi soudain que vite étouffé.
C'est que Catherine et moi sommes, depuis quelque temps, plongés dans les romans de Donald Westlake, lesquels ont sur nous deux cet effet hilarant et spasmodique. En plus, comme nous lisons les mêmes, mais ni en même temps ni obligatoirement dans le même ordre, chacun commente ensuite pour l'autre le passage qui l'a fait pouffer – tout en sachant qu'il est mauvais pour qui surveille son poids de pouffer entre les repas.
Si ça fait pouffer (même entre les repas) il me le faut !
RépondreSupprimerBibi
Allez-y en confiance !
SupprimerN'ayant pas encore terminé le premier roman, j'en ai commandé un deuxième ! La dortmuntérine est une drogue TRÈS addictive !
RépondreSupprimerEt il n'existe aucun "geste barrière" !
SupprimerOui, c'est un peu spécial…
RépondreSupprimerWikipédia lui attribué 17 pseudos, bien mieux que Pessoa ! Dès lors, comment savoir si on n'a pas déjà lu certains de ses polars ?
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