Ce matin, au saut du page, l'Irremplaçable me dit : « Je n'ai rien compris à ton billet d'hier soir... » Moi, pétri de candide innocence et néanmoins très sobre : « Ah ? » Évidemment, je me précipite pour le relire, vous pensez. Elle a raison : moi non plus je ne me comprends pas. Ou plus. Je devine à peu près ce que j'ai voulu dire, je discerne plus ou moins les mots manquants, ceux qui sont restés coincés dans le clavier, mais ça ne va pas plus loin.
Donc, bien se remémorer la règle de base du blogueur : ne jamais écrire de billet les soirs d'apéro. Sinon, on aboutit à ce genre de poulet, que j'appellerai les textes "Je-me-comprends", ceux où les choses paraissent si claires à l'esprit embrumé qu'il n'est pas besoin de les énoncer dans leur entier ; ceux, aussi, où trois idées différentes s'entrechoquent et où l'on croit avoir trouvé le moyen de les exprimer toutes d'un seul élan. À l'arrivée : une bouillie. Un projet de billet. Une illusion de parole. Et un léger mal de crâne.
Donc, bien se remémorer la règle de base du blogueur : ne jamais écrire de billet les soirs d'apéro. Sinon, on aboutit à ce genre de poulet, que j'appellerai les textes "Je-me-comprends", ceux où les choses paraissent si claires à l'esprit embrumé qu'il n'est pas besoin de les énoncer dans leur entier ; ceux, aussi, où trois idées différentes s'entrechoquent et où l'on croit avoir trouvé le moyen de les exprimer toutes d'un seul élan. À l'arrivée : une bouillie. Un projet de billet. Une illusion de parole. Et un léger mal de crâne.
Didier,
RépondreSupprimerFigurez vous que j'ai envoyé un mail à Poireau, ce matin, pour lui demander ce qu'il comprenait à votre billet.
"ne jamais écrire de billet les soirs d'apéro".
RépondreSupprimerVous auriez pu écrire :
"ne jamais écrire de billet le soir", ça aurait économisé des caractères.
Non, non, pas du tout : l'apéro est devenu l'exception, ici !
RépondreSupprimerEt alors, Poireau, il a compris quelque chose ? Ça m'intéresserait, moi, de savoir ce que j'ai voulu dire...
Nicolas, non, non, il y a beaucoup de soir sans apéro. Mauvaise langue ou langue sale comme disent les Québécois.
RépondreSupprimerJ'ai pensé que vous aviez une crise de goutte, ou que vous testiez un personnage de roman, type Fulminator à qui le barman a demandé un supplément pour l'eau du pastis ou le coca du whisky. Je m'apprêtais à vous l'écrire, d'ailleurs, avec la gentillesse et le sens de la diplomatie qui me caractérisent.
RépondreSupprimerSuzanne
Catherine,
RépondreSupprimerMauvaise langue peut-être mais observateur.
Didier,
Figurez-vous, sérieusement, que ça m'intéresse aussi vu que je semble implicitement concerné, voire Poireau aussi.
Nicolas, non, non, nous ne prenons presque plus l'apéro.
RépondreSupprimerDidier, ce billet doit avoir un rapport avec ton père.
Bon, je ne voyais pas mon commentaire je l'ai refaits, voilà les deux... pfff, je vais me recoucher...
RépondreSupprimerSuzanne, mdr ! Je trouve dommage que vous n'ayez pas eu le temps de faire un commentaire "gentil et diplomate". C'est ceux que je préfère.
Nicolas : ah, non, je ne crois pas du tout que vous soyez concernés ni l'un ni l'autre (je me souviens tout de même plus ou moins de ce que j'avais dans l'idée...).
RépondreSupprimerCatherine : oui, évidemment. Le brouillage vient du côté "trois en un" de ce billet.
Didier,
RépondreSupprimerLes petites crapules "qui exigent de mes amis de blogs qu'ils choisissent entre eux et moi"...
Je ne vois pas de qui d'autre il peut s'agit (pas les petites crapules, les amis de blogs).
Ah, là, oui, bien sûr. Mais vous êtes concerné par rebond, si je puis dire. Vous n'êtes pas "visé".
RépondreSupprimerAlors la règle s'applique aux commentateurs, ne jamais répondre les soirs d'apéro?
RépondreSupprimerJe ne suis visiblement pas le seul à n'avoir rien compris. Ca me rassure
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit "visé".
Olivier P,
Oui, mais toi, que tu ne comprennes pas, est assez normal.
Mélina : ça s'applique SURTOUT aux commentaires ! Mais, ça, j'ai fini par apprendre et ne plus le faire...
RépondreSupprimerOlivier : à l'impossible nul n'est tenu.
Nicolas : langue sale !
Vous vouliez dire (?) que proche est le moment où le monde sera totalement déliquescent, que proche est le moment où vous n'aurez plus rien à y perdre (y compris la vie), que proche est le moment où vous comprendrez enfin votre vieux père,
RépondreSupprimeret que cette conjonction d'événements vous permettra d'être pire que ce que quiconque pourrait imaginer. Un vieil homme au milieu du chaos qui n'en a plus rien à cirer ?
Quand même, c'est un peu mégalo...
Mais...cela dit...si la catastrophe est si imminente, vos ennemis bien pensants seront occupés à d'autres choses également...(si je suppute bien)...
et vous hurlerez dans le désert, comme le type de La Route...
(c'est pour ça que je dis que c'est mégalo)
(je sens que je suis à coté de la plaque, mais pas tellement en fait)...
Ou alors (permettez-moi de toucher là un immonde tabou), vous nous dites que vous allez mourir, que vous en ressentez le stigmate physique.
RépondreSupprimerBeuh...ça m'arrive tous les jours...
Finis les apéros, M'sieur Goux !
Dorham, sortez immédiatement du corps de mon mari ! Ou du cerveau...
RépondreSupprimerBon, ben, je crois que Dorham a tout compris. C'est limite fout-la-trouille. Je crois que je vais reprendre un p'tit ouisqui.
RépondreSupprimer(Merde, non : j'ai tout bu hier !)
Catherine et Didier,
RépondreSupprimerOula, comme vous y allez :)
C'est juste que ce texte n'est pas si incompréhensible pour qui a l'habitude de rédiger des textes que personne ne comprend.
Je suis hélas bien plus doué pour la déduction que pour l'évidence.
Moi aussi je n'avais rien compris...
RépondreSupprimerEt dire que j'avais attribué mon incompréhension au Vacqueyras !
Dorham : si vous voulez, on fonde un groupe sur Facebook, les amis qui pondent des textes imbitables.
RépondreSupprimerPluton : le Vacqueyras n'a peut-être rien arrangé...
Je vous rappelle que vous avez quitté Facebook.
RépondreSupprimerRassurez-vous Didier, Dieu doit savoir ce que vous vouliez dire. Il le peut, et vous expliquera un jour.
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