La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
samedi 10 janvier 2009
À propos de Gaza, encore
Même si cela coûte un peu, il faut admettre que le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy dit exactement ce qui doit être dit, et sauve plus ou moins l'honneur de la presse française, à plat ventre devant le véritable agresseur.
Le grand philosophe nous dit que c'est au Hamas de changer. Pour que les exaltés deviennent des modérés, il faudrait que quelque chose change. Israël paye le prix de la politique de colonisation sur laquelle on doute qu'il revienne. Quelques actes seraient nécessaires de part et d'autre pour que la vendetta cesse. Non ?
Audine : s'incliner, n'exagérons rien ! Mais je trouve sa position digne, surtout si on la met en regard des déferlements de sottise haineuse que je peux lire sur de nombreux blogs, entre autres.
Mtislav : on voit mal, en effet, pourquoi le Hamas changerait. Du reste, ce type d'organisation ne peut pas changer : soit il poursuit l'escalade, soit il disparaît.
Et je reste en désaccord profond avec l'attitude qui consiste à mettre Israël et le Hamas sur le même plan, à les considérer comme deux puissances de même nature qu'il conviendrait juste de réunir autour d'une table pour que tout s'arrange.
Il faudra tout de même bien finir par admettre que tout le monde se fout de ces pauvres Palestiniens, à commencer par l'ensemble des États arabes de la région et du Hamas lui-même, pour qui ce peuple n'est qu'une "denrée de guerre" comme une autre, un moyen pratique de faire sangloter les bergères gauchistes d'Europe et d'ailleurs.
En fait, les seuls à se préoccuper des Palestiniens (un peu par la force des choses, je vous le concède), à avoir des échanges avec eux, commerciaux, humanitaires, sociaux, etc., ce sont les Israéliens.
On ne peut que s'incliner devant une telle référence.
RépondreSupprimerLe grand philosophe nous dit que c'est au Hamas de changer. Pour que les exaltés deviennent des modérés, il faudrait que quelque chose change. Israël paye le prix de la politique de colonisation sur laquelle on doute qu'il revienne. Quelques actes seraient nécessaires de part et d'autre pour que la vendetta cesse. Non ?
RépondreSupprimerAudine : s'incliner, n'exagérons rien ! Mais je trouve sa position digne, surtout si on la met en regard des déferlements de sottise haineuse que je peux lire sur de nombreux blogs, entre autres.
RépondreSupprimerMtislav : on voit mal, en effet, pourquoi le Hamas changerait. Du reste, ce type d'organisation ne peut pas changer : soit il poursuit l'escalade, soit il disparaît.
Et je reste en désaccord profond avec l'attitude qui consiste à mettre Israël et le Hamas sur le même plan, à les considérer comme deux puissances de même nature qu'il conviendrait juste de réunir autour d'une table pour que tout s'arrange.
Il faudra tout de même bien finir par admettre que tout le monde se fout de ces pauvres Palestiniens, à commencer par l'ensemble des États arabes de la région et du Hamas lui-même, pour qui ce peuple n'est qu'une "denrée de guerre" comme une autre, un moyen pratique de faire sangloter les bergères gauchistes d'Europe et d'ailleurs.
En fait, les seuls à se préoccuper des Palestiniens (un peu par la force des choses, je vous le concède), à avoir des échanges avec eux, commerciaux, humanitaires, sociaux, etc., ce sont les Israéliens.
Bonne mise au point Didier. Et merci pour le lien.
RépondreSupprimer