Forcément, on pense que je ris. Je ne ris pas tellement – en fait, je ris de moins en moins. Par exemple : "Grâce soit rendue à George W. Bush". Forcément, on pense que c'est pour rire.
Pas tellement. Je suis persuadé que, d'ici cinq ou vingt années, vos pitoyables enfants, ces petits humains merdiques que vous passez des heures, chaque soir à endormir, bande de crétins, il n'est pas tout à fait impossible qu'ils se réveillent.
Que vont-ils vous demander ? Sérieusement ? À votre avis ? Tous ces petits Kékés (appelons-les comme ça), devenus adultes, à un moment forcément, ils vont vous poser une question – plusieurs même : ils vont avoir envie de savoir ce que vous avez fait de leur monde – de ce petit univers où vivait leur grand-père.
Vous leur direz quoi ? Au Kéké ?
Vous lui expliquerez quoi, à ce petit connard blanchouillard ? Vous lui expliquerez quoi, vous le rejustifierez de quelle manière, vous lui direz quoi, pour faire bref, vous aurez quel argument, mes petits amis, dans votre futur âge mûr, pour que ce petit Kéké accepte ce monde que vous êtes en train de lui léguer ?
Pensez-y : à ce monde...
Pas tellement. Je suis persuadé que, d'ici cinq ou vingt années, vos pitoyables enfants, ces petits humains merdiques que vous passez des heures, chaque soir à endormir, bande de crétins, il n'est pas tout à fait impossible qu'ils se réveillent.
Que vont-ils vous demander ? Sérieusement ? À votre avis ? Tous ces petits Kékés (appelons-les comme ça), devenus adultes, à un moment forcément, ils vont vous poser une question – plusieurs même : ils vont avoir envie de savoir ce que vous avez fait de leur monde – de ce petit univers où vivait leur grand-père.
Vous leur direz quoi ? Au Kéké ?
Vous lui expliquerez quoi, à ce petit connard blanchouillard ? Vous lui expliquerez quoi, vous le rejustifierez de quelle manière, vous lui direz quoi, pour faire bref, vous aurez quel argument, mes petits amis, dans votre futur âge mûr, pour que ce petit Kéké accepte ce monde que vous êtes en train de lui léguer ?
Pensez-y : à ce monde...
Mais ne pensez-vous pas, très cher, que, petit conard blanchouillard devenu grand moi-même, je ne me sois jamais empressé de demander à mon père (en réalité, à tous nos pères) ce qu'il avait fait du monde ?
RépondreSupprimerComme disait l'autre : « C'est pas tant le monde que nous allons léguer à nos enfants qui m'inquiète, que les enfants que nous allons léguer à ce monde » (de mémoire, mais c'était l'esprit de la chose).
RépondreSupprimerLes kékés ne demanderont peut-être de compte à personne.
D'autre part, sur W, soyons sérieux. Je peux sans problème démontrer point après point en quoi votre "rebelle" de pacotille se trompe. Historiquement, j'entends !
RépondreSupprimerQuand on veut parler de quelque chose, en optant pour la forme péremptoire, il vaut mieux savoir de "quoi qu'on cause". Or, cet individu (dont le cerveau est alourdi par son idéologie ; c'est bien pour cela que je les déteste toutes) ne sait pas de quoi il retourne ; ça tombe bien, parce que niveau histoire des Etats-Unis, je crois être particulièrement bien informé. C'est même ma grande spécialité. Quand il dit par exemple que Reagan a été brûlé avant d'être honoré à raison plusieurs années plus tard, il décrit une situation qui n'existe que dans son imagination. C'est exactement l'inverse qui s'est produit. Je mets au défi ce pignouf de ressortir les manuels d'Histoire d'antan et des les RELIRE, quand on nous serinait que Reagan avait restauré la confiance du peuple américain, après le traumatisme découlant du Watergate et de la désastreuse administration Carter (qui entre temps, magie des Nobelisés, est devenue une merveille absolue ; on croit rêver).
Depuis, on a constaté que lui, puis Bush, puis Clinton (en tête de proue, il faut dire) nous ont légué une belle partie du monde que voilà ; qui s'écroule, non pas par la faute de quelques barbus propres à dézinguer (dont je m'inquiète assez pour ne pas sombrer dans une psychose aveugle), mais parce que le système est si vorace qu'il se bouffe lui-même quand il ne trouve plus rien d'assez consistant pour se rassasier.
Quand vous êtes prompt à pointer du doigt (à raison, bien souvent) la première bêtise gauchiste venu, vous oubliez les innombrables conneries que nous a sorti ce magnifique président. Vous oubliez que l'on fait la Guerre à l'Irak tout en cirant les pompes des milliardaires saoudiens (et pourtant, je peux dire que je n'ai jamais manifesté mon opposition à la Guerre en Irak, par refus de soutenir Saddam Hussein ; faut pas déconner, non plus).
L'Irak glisse vers la démocratie, dit-il. Qu'il aille mettre les pieds à Bagdad... La démocratie est un état de fait, pas une sombre espérance. Elle est ou n'est pas. On n'y glisse pas. On y est, ou non. Quand chaque jour, des bombes pètent un peu partout, on constate qu'on est dans l'anarchie las plus totale, dans la guerre civile. Or, guerre et démocratie sont par essence incompatibles...
Alors, oui, vous devez nécessairement plaisanter pour goûter ce style de débilités crasse...
Quant au monde de demain. Et si vous vous trompiez ? Si le problème était ailleurs ?
Prenez bien en considération que je pense comme vous que le monde est un désastre et qu'il court gaiement vers sa perte. Simplement, nous différons sur les causes.
Oh lala...
RépondreSupprimerIls vont au lit tous seuls, mes kékés.
Alors ils se démerderont.
Et ils posent pas la question parce qu'on leur dit déjà, nous ou la télé ou l'école ou l'internet, qu'ils sont d'ores et déjà dans la merde.
Nous, on est des feignasses et qu'est-ce que c'est bon.
C'est bizarre, mais il y a des domaines dans lesquels vous devenez primaire, primairement immédiat même. Sans recul. Tenaillé par une angoisse insensée.
RépondreSupprimerRegardez la chute de l'Empire romain par exemple.
Pour les romains c'était la fin du monde.
En face, les invasions barbares. Les vraies, pas celles que vous fantasmez pour vous faire un peu peur, avant l'apéro du soir.
Celle avec les Huns, les Goths et les Vandals.
Vous croyez vraiment qu'on a vu de plus grands déplacements de populations depuis ?
Je ne suis pas sûre (mais pas prof d'histoire non plus ceci dit).
Vraiment, la cruauté, la folie suicidaire, la fin de la civilisation, l'homme l'a déjà vécue tant et tant.
Alors arrêtez avec vos (fausses) craintes pour les Kékés.
Sans parler des Kékés romains, que croyez vous qu'ils voyaient venir, les Kékés des combattants de 1870, de 14-18 et qui peut être, une fois soldats, sont partis au front en 39 ?
Vraiment, qu'aurait été votre pessimisme, entre les 2 guerres mondiales, sentant venir une nouvelle barbarie ?
Vous croyez que les Kékés de l'Inquisition, de la Peste Noire, des famines paysanes, de la Shoah n'ont pas eu aussi leurs comptes à rendre, face à leurs propres enfants ?
Il n'y a aucune raison, que les Kékés d'aujourd'hui demandent plus - ou moins - de comptes que les Kékés d'hier.
Tiens ! L'apéro a été encore copieux.
RépondreSupprimerÇa me déplait que vous utilisiez Kéké juste pour que votre discours nous touche. Juste parce que vous n'avez pas aimé que Dorham et moi nous moquions de votre lien.
RépondreSupprimerÇa me déplait que vous y ajoutiez des éléments privés que vous connaissez parce que nous avons partagé une intimité avec vous...
Vous êtes tellement perturbé par tout cela que vous passez du pluriel au singulier en faisant des fautes... Je sais que je ne devrais pas me mettre en rogne pour ça mais merde !
"
RépondreSupprimerVous leur direz quoi ? Au Kéké ?" : c'est ballot hein ? reprend une bière...
Con.
RépondreSupprimerDorham : Raison de plus pour y penser.
RépondreSupprimerNicozoc : C'est possible, en effet.
Dorham-bis : évidemment qu'il exagère, tiens ! Je n'ai d'ailleurs pas dit que je souscrivais à ce qu'il raconte : je l'ai juste proposé à la lecture des uns et des autres.
Mélina : il n'est pas impossible que je me monte le bourrichon précisément parce que je n'ai pas de kéké sous la main...
Nicolas : même pas vrai !
Zoridae (et Balmeyer) : je suppose que vous n'allez pas me croire, mais je ne pensais pas particulièrement à vous. Kéké me convient très bien, comme surnom global, pour désigner les enfants. Quant à l'anecdote de l'endormissement, c'est une chose que Catherine et moi avons constaté chez à peu près TOUS les parents de votre génération.
Gaël : personnellement, je ne leur dirai rien du tout.
Balmeyer : pas faux.
Bon ça va pour cette fois (quand même vous êtes pénible parfois) mais ne recommencez pas, ou alors mettez un lien quoi !
RépondreSupprimerPlutôt d'accord avec la conclusion d'Audine, mais mais MAIS:
RépondreSupprimerla France, ce n'est pas le monde. Les kékés blanchouillards ou négrillards qui poussent leur premier cri dans une maternité chez nous ne crèveront pas le gros ventre à l'air dans les six mois qui suivent.
Quand les kékés sont gavés de programmes télés à la con, élevés avec des pauvres mots par des parents qui zappent d'une pub à un résultat du loto, gardés plutôt qu'instruits par des enseignants incultes et absentéistes, ce n'est pas la faute des arabes.
Quand les kékés sont déifiés, qu'on paie des psys pour soigner leurs colères d'enfants contrariés ou leur angoisse d'enfants seuls dans un monde inconsistant animé par des adultes trop faibles pour les rassurer, ce n'est pas la faute des arabes.
Le monde qu'on laisse aux kékés, c'est d'abord celui qu'ils découvrent de leur berceau.
Zoridae, je ne comprends pas votre réaction: "Ça me déplait que vous utilisiez Kéké juste pour que votre discours nous touche. Ça me déplait que vous y ajoutiez des éléments privés que vous connaissez parce que nous avons partagé une intimité avec vous..."
Où est l'intime quand, dans son blog, on parle tant et si bien de son enfant (ou de son ami, de son amant, de sa famille) qu'après une vingtaine de textes n'importe quel lecteur saura tant et tant de lui? Est ce qu'il y a des portes invisibles d'un blog à l'autre, des liens qu'on doit faire semblant de ne pas voir, qu'il est impoli d'ouvrir ? Des éléments qu'on ne peut transporter d'un blog à l'autre ? Quand vous écrivez dans votre blog, par exemple, que vous rongez vos ongles sur lesquels Kéké a vomi, est-ce que je dévoile ici là maintenant quelque chose qui est de l'ordre de l'intime ? Quand on parle des kékés, est ce qu'on utilise Kéké, votre Kéké ? Didier avait écrit un joli texte sur le mode de "Tu seras un homme, Kéké".
Est- ce qu'il était indécent alors, est-ce qu'il est indécent pour moi qui pense qu'il n'en veut nullement à votre Kéké de l'évoquer ici ?
Suzanne
J'avais commencé à écrire ce commentaire avant que ne soient publiés celui de Didier et Zoridae juste au dessus; ça tombe à plat, désolée.
RépondreSupprimerSuzanne
Suzanne,
RépondreSupprimerIl me semble que ce que vous notez là (je veux dire, ces quelques travers d'éducation) sont récurrents dans nos sociétés depuis belle lurette.
Je crois même pouvoir dire que la génération qui a mis au point cette société de l'enfant roi et aussi cette société de consommation et du divertissement permanent merdique, c'est celle de mes parents, et puis celle de Didier, qui suivit. Ce sont ceux, nés entre 50 et 60, qui s'élevant socialement, ont tout sacrifié pour un certain confort (reniant par la même leurs combats et le monde qu'ii rêvait ; les vieux se sont battus, leurs enfants qui leur ont survêcu ont lentement macéré dans le jus de l'héritage).
Je ne leur jette pas la pierre, je le comprends (et puis, heureusement, nous notons quelques exceptions) mais il me semble que nombreux sont les parents d'aujourd'hui qui ont changé de braquet.
Pour eux, il n'est ni question de faire comme leurs parents, ni question d'éduquer comme au début du siècle.
Par exemple, la théorie du coucher. Bon, encore heureux qu'on puisse montrer de l'amour (par quelque biais que ce soit) à son enfant sans se sentir coupable(même si je l'avoue, chez moi, les cérémonies du coucher sont relativement courtes, mais on pourrait en pointer d'autres : celles du bain par exemple).
En revanche, on peut parfaitement avoir le souci d'armer ses gosses, de les laisser aussi se frotter à une réalité moins douce que celle de leur duveteux foyer. Les préserver d'une certaine forme d'abrutissement, ne pas sans cesse les maintenir en état d'enfance, leur faire mesurer le chemin à parcourir pour devenir adulte (un adulte : pas un grand con incapable de se prendre en main).
Maintenant, vous n'allez pas nous demander de faire marcher nos gosses pieds nus dans la neige, n'est-ce pas ?
Mais enfin Suzanne, vous que mes portraits acides choquent, comment ne pouvez-vous pas être choquée par "vos pitoyables enfants, ces petits humains merdiques que vous passez des heures, chaque soir à endormir, bande de crétins".
RépondreSupprimerBien sûr que l'on peut évoquer Kéké puisque j'en parle ainsi que mon époux mais pas pour l'insulter. Pas pour dire des choses qui tordent le ventre de sa mère juste parce qu'elle a osé rire d'un lien indigeste proposé par l'auteur de ce blog.
Bien sûr que Didier n'en veut pas à Kéké, juste à ses parents qui ne sont pas terrorisés par les méchants barbus et prêts à prendre les armes pour bouter leurs voisins hors de France...
Puis, Kéké et les kékés, ce n'est pas pareil... Didier passe de l'un à l'autre, vous conviendrez que ce n'est pas clair et qu'il veut aussi parler du notre à tous ceux qui le connaissent...
Suzanne : effectivement, il est judicieux, lorsqu'on met en avant son "kéké" pour amuser la galerie, de s'attendre à des remarques désagréables. Je ne l'attendais pas de Didier, c'est tout, c'est surprenant, triste, et un peu sordide. Mais évidemment, ce n'est pas grave, puisque rien n'est grave.
RépondreSupprimerC'est sans doute une spécificité de "l'ancien monde", toute cette civilisation et cette politesse renaudcamusienne, pour en arriver, au final, à écrire, pardon, à faire, ce genre de "billet" argumenté.
Dans l'ancien monde, il y avait quelque chose qu'on appelait le "sacré", ma progéniture en fait partie, y accoler le mot "connard" me dégoute, je vous serais reconnaissant de ne pas utiliser ma petite famille comme Sopalin pour ce genre de déchargement.
Les déclinologues ont le vent en prout!
RépondreSupprimerDorham et Zoridae:
RépondreSupprimerJ'avais commencé à écrire une réponse, puis j'étais partie vaquer, puis j'ai fini mon commentaire sans lire les précédents, sinon je l'aurais pas envoyé, ou alors pas tel quel.
Je répondais à Didier, d'abord. J'ai l'impression qu'il met tous les malheurs du monde sur le dos de l'Islam et qu'il apocalypse un peu trop vite. Je mettais (à tort peut-être) ce billet dans la continuité des précédents.
Je n'avais pas compris le truc de l'endormissement, je ne savais pas. C'est le lot de bien des parents de premiers enfants, on passe un peu tous par là aussi, c'est la vie, et les suivants on les couché avec une une histoire, un calin, l'assurance que le père est là, dans la maison, bien plus fort que les loups, les monstres sous le lit et derrière le rideau et à demain mon chéri. Facile après de se rendre compte que c'est absurde et nocif d'endormir un enfant, mais seulement APRES. Vu toutes les heures qu'on a aussi consacrées à son aîné pour lui relire jusqu'à l'indigestion et l'hébétude La Grande Panthère Noire ou Petit Ours Brun a fait pipi dans sa culotte, l'aîné nous pardonnera d'avoir essyé les plâtres.
Kéké a des problèmes d'endormissement et ses parents passent des heures à l'endormir, oui bon et alors, en voilà une révélation indigne, par rapport à tout ce qu'on peut apprendre de Kéké ou de la vie de ses parents sur leur blog!
Et ce n'est pas que les portraits acides me choquent, bien au contraire, c'est plutôt une bouffée d'oxygène dans un air épaissi de guimauve. Je me posais des questions, et j'en posais, sur la question de l'intimité,de ce qu'on peut révéler de l'autre au risque de le peiner, des conséquences familiales de la bloggy réality, c'est tout.
Suzanne
Suzanne,
RépondreSupprimerComprenons-nous bien.
Ce n'est pas grave du tout que Didier évoque l'endormissement difficile de Kéké. Je déplore juste qu'il utilise le surnom mon fils pour balancer des propos que je réprouve (je suis d'accord avec ce que vous dites vous de son islamophobie...).Le petit détail de l'endormissement je l'ai ressenti comme la petite touche pour faire vrai. Pour que l'on sache bien de qui il parle...
(Il dit que non, très bien...)
Voilà.
Balmeyer:
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu l'impression, moi, mais ce n'est que MOI, que Didier insultait votre Kéké à vous, votre petit garçon blond qu'on a vu en photo, celui qui joue au bonhomme doigt et qui fait le bonheur de ses parents. Si vous vous amusez à relever toutes les insultes de ce style et à les prendre au sérieux, vous pouvez aussi bien vous porter partie civile pour défendre Tonnégrande.
Si on se met à insulter "pour de vrai"des petits garçons de trois ans, c'est à l'hôpital qu'on doit finir, non ?
En résumé, je pense que Didier est un ogre de pacotille, qui collerait aussi bien ce genre d'adjectif à ses propres petits enfants qu'au votre.
Sinon, remarque perfide et pertinente à propos de la politesse perdue de l'ancien monde, mais c'était plus un ensemble de conventions de classe qu'une attention, une prévenance envers les autres. Les enfants n'étaient pas sacrés, enfin bien moins que maintenant, même les enfants des hautes classes.
Dorham: oui, j'ai des enfants aussi.On se débrouille comme on peut, et la seule bonne façon de les éduquer c'est de s'en sortir vivant.
Zoridae, Didier parlait aussi de mes petits-enfants.
RépondreSupprimerZoridae : qui a prétezndu que je n'étais pas pénible ? Sûrement pas moi...
RépondreSupprimerSuzanne, et Zoridae, et Balmeyer : Encore une fois, je ne parlais pas d'un enfant en particulier ! Et certainement pas de celui-là, que je trouve plutôt plus fréquentable que la plupart. Il se trouve que ce surnom m'a amusé et que, depuis, j'ai tendance à parler d'UN kéké pour désigner un enfant (en bas âge) ou DES kékés, pour désigner les enfants en général. C'est tout. Et, Zoridae, ne faites pas une montagne psychanalytique du fait que mes doigts ont dérapé sur le clavier et que je sois passé d'un pluriel à un singulier !
Quant aux "insultes", il me semblait évident (mais apparemment non) qu'elles étaient à prendre à un autre degré que le premier, comme l'indiquait leur excès même. C'était l'équivalent d'un "secouage de puces", si je puis dire.
Audine (à qui j'ai oublié de répondre dans mon précédent commentaire) : Primaire ? C'est bien possible. Mais comment pourrais-je "raffiner" quand ce qui me crève les yeux (et peut-être à tort, du reste) semble rester invisible, inexistant, aux gens à qui je m'adresse ? D'autre part, vous voyez de l'angoisse où il n'y a, je crois, qu'une grande tristesse. Je n'ai aucune angoisse à avoir : vu mon âge et mon absence de kéké, je me fous de ce que notre monde et notre civilisation vont devenir. C'est-à-dire que je ne m'en fous pas, mais que les désastres qui se profilent ne me toucheront pas.
Pour ce que vous dites, des kékés romains, j'y songe souvent, justement, et la comparaison avec notre époque me paraît tout à fait pertinente – mais pas rassurante pour deux ronds.
Quant à ce que vous dites des barbaries du XXe siècle, je vous signale qu'il y a eu des gens pour préférer le suicide (Joseph Roth par l'alcool, Stefan Zweig par des moyens plus radicaux) à l'existence en ce siècle.
Dorham : entièrement d'accord avec vous : ma génération porte une responsabilité écrasante, presque aussi lourde que celle née dans l'immédiat après-guerre.
Didier, Catherine,
RépondreSupprimerD'accord, je vous crois...
Et, pour finir (je sens qu'à force de critiquer tout le monde, je vais me fâcher avec tout le monde), il y a un truc qui m'épate et m'énerve et qu'au moins on ne peut pas reprocher à Didier.
RépondreSupprimerVous avez des blogs, vous écrivez dedans des choses personnelles, intimes, vous parlez de vos proches, et vous n'assumez pas, enfin, pas beaucoup, ce que vous écrivez, comme si vous aviez fait des confidences à quelqu'un le soir au coin du feu, ou écrit des pensées sur un cahier posé sur votre table de nuit, comme si on vous avait lus par traîtrise, comme s'il n'y avait pas de mémoire de blog, comme si ce n'était pas de l'écrit, seulement du parler, alors que vous vous revendiquez "blogueurs littéraires", voire écrivains.
Je ne comprends pas.
Suzanne (je suppose),
RépondreSupprimerNous ne nous revendiquons rien du tout, surtout pas écrivains.
Je ne comprends pas votre commentaire... Où avez-vous vu cela ?
(commentaires encore croisés)
RépondreSupprimerDidier: je n'ai jamais cru que vous insultiez un Kéké (plutôt que vous mettiez tous les kékés du monde et leurs parents stupides (lol, hein) dans le même bain.
Ben, y a intérêt !
RépondreSupprimerZoridae: ah bon ? vous, Balmeyer et Dorham (si vous parlez pour eux, sans parler d'Audine, etc) vous n'êtes pas des "blogueurs littéraires" ? Je n'ai jamais lu ce terme dans vos blogs ? aucun de vous n'a jamais été édité, ni écrit en vu d'édition, aucun n'a envie de "devenir écrivain" ? Houlala, faut que j'arrête le Net, moi, je ne sais plus lire.
RépondreSupprimerSuzanne : un peu de discernement, ou de simplicité... Non, mais, envoyez André Rieux, je sens le moment où il va falloir s'excuser d'être trop "sensibles" ou "susceptibles". Pauvre Didier, "ogre de pacotille", je me repens de venir l'embêter, voire le contredire dans sa paisible journée... Didier est un sado-maso qui apprécie le retour de baton, ou le supporte quand c'est mérité.
RépondreSupprimerA la limite, je pourrais regarder cette éructation avec la bienveillance qu'on accorde aux gens séniles (bah vous comprenez il est comme ça, il faut pas être si dur, le pauvre, ça le défoule), mais par amitié je préfère franchement mon indignation, et je ne verrais pas d'objection à en être remercié.
"Mais comment pourrais-je "raffiner" quand ce qui me crève les yeux (et peut-être à tort, du reste) semble rester invisible, inexistant, aux gens à qui je m'adresse ?"
RépondreSupprimerMais qui ? Qu'est-ce que vous en savez, bordel ? Pour se rendre compte des dangers du fanatisme, de cette mollassonnerie pseudo-progressiste (en réalité, dangereusement conformiste) qui voudrait qu'on soit tous frères (tant qu'on ne touche pas aux comptes en banque des uns et des autres), il faudrait consentir à prendre au sérieux le texte d'un Busholâtre abruti, mal documenté, qui confond ses rêves, la réalité, ce qu'est une République, une démocratie, le sens de l'Histoire et ses réflexes de trouillard merdeux ?
Vous n'êtes pas plus clairvoyant que les autres, Didier, je dirais même moins, car à vous focaliser sur un danger, vous omettez presque tous les autres, en pointant quelques travers individuels, vous omettez les grands travers collectifs ?
(par exemple, mon cher, fanatiques et modérés vivent sur la même planète : quand elle aura fondu comme du plastique, on en sera à d'autres considérations, j'ai l'impression)
Qu'y avait-il dans ce texte qui mérite d'être défendu ? Que le Hamas est à combattre et à écraser ? Voilà. j'en ai fait une ligne, c'est dit !
Maintenant, quand on sait ce que la famille Bush accompagnée du grand lobby pétrolier trafficotent en douce des marchés financiers, y compris sur le leur (se drapant derrière un patriotisme et une bigoterie hypocrites), quand on sait ce que cela implique en terme de collusion, de corruption, de prises d'intérêt, de contention d'information, on s'interroge sur l'intelligence du gusse qui a pu écrire cela. Pareil pour ce qui prévaut dans ce discours binaire, qui a l'air de croire qu'il y a en effet un axe du bien et un autre du mal, qui a l'air de croire (alors que toute étude sérieuse le démonte sans mal) que Bush est en effet particulièrement intéressé par les questions de liberté et d'harmonie mondiales.
Bref, on peut cracher sur la barbarie, sans tomber dans les bras du premier faux sauveur venu.
A ce niveau là, il est - également - mal venu de stipendier l'aveuglement présumé de certains, quand celui-ci crève littéralement les yeux comme l'écran.
...et j'ajoute, Suzanne, sur votre dernier commentaire : "blogueur littéraire", c'est un thème intéressant que j'ai eu la flemme de traiter, il y aurait des choses à dire. Pour aller à l'essentiel, je ne souhaite pas réfuter ce terme juste pour me mettre à l'abri des critiques et capter les bons retours au passage. Mais le blog est ludique et bénéfique justement parce qu'il n'est pas littéraire, et que, décontracté, il permet d'essayer des choses, sans gravité, et qu'il permet, pour ma part, de me décrisper, d'écrire sans enjeu, sans but, sans rien au bout, si si, vraiment. A la limite le blog m'a redonné envie d'écrire "pour de vrai", ce qui est - je le confesse avec douleur - une autre paire de manche.
RépondreSupprimerMais il y a un grand écart entre la "blogo-littérature" et les connards de Kéké que je ne saisis pas.
Suzanne : j'ai oublié de noter que vous aviez entièrement raison au moins sur un point : il faudrait être gravement taré pour insulter un enfant (sauf s'il a 22 ans...), surtout à propos d'une chose qui le dépasse totalement. Je suis même assez surpris que l'on ait pu prendre pour argent comptant les mots que j'ai employés. D'autant que mon blog ne date pas d'hier matin et que mon langage n'a guère varié depuis l'origine, ni ses outrances absurdes.
RépondreSupprimerLorsque je fais un billet pour "expliquer" que l'Irremplaçable est bonne à enfermer à l'asile, est-ce qu'on me soupçonne de vouloir le faire réellement ? De la prendre réellement pour une folle ?
Balmeyer: vous me faites rire! Je vous sens très indigné, mais je vous vois avec le chapeau Monthy Python.
RépondreSupprimerJe dis comme je le sens, je n'ai pas vu d'insulte envers VOTRE Kéké, et je ne tiens pas Didier pour un irresponsable gâteux. C'est rigolo, cette discussion m'en rappelle une ancienne, quand vous étiez tous montés au créneau pour vous indigner avec la plus grande fermeté sur le fait que Didier avait traité une de vos copines de sotte,qu'il ne fallait pas insulter, que c'était si laid, une question de principe, moyennant quoi tout le monde lui est tombé dessus en le traitant de pauvre con où je ne sais plus quoi de bien pire que "sotte".
Dorham: je ne suis pas loin de partager votre avis.
Dorham : est-ce que vous m'avez souvent entendu défendre George Bush, ici ou là ? Je trouvais ce texte intéressant, en raison de son contrepied systématique, en période d'Obamalatrie agissante, et aussi pour son énormité même. Je ne suis même pas certain que l'auteur n'ait pas souri en l'écrivant...
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerPour ma part, je ne vois pas le rapport. Cela dit, "blogueur littéraire" est certes une revendication qui m'est étrangère.
Vous pouvez chercher l'expression chez moi, vous ne la trouverez pas. Pas plus chez Audine, d'ailleurs (on en est même très loin)...
Quand aux ambitions, ça, c'est autre chose. Pour ma part, c'est plus compliqué que ce que vous en dites, mais je ne vois pas bien le rapport finalement...
Balmeyer: on en recausera ? (mais plus tard)
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerVous avez la mémoire sélective mais je pense qu'on s'égare. Il n'y avait pas que "sotte" dans ce texte encore plus con que celui de ce jour...
Restons sur nos moutons, voulez-vous...
"est-ce que vous m'avez souvent entendu défendre George Bush, ici ou là ? Je trouvais ce texte intéressant, en raison de son contrepied systématique, en période d'Obamalatrie agissante, et aussi pour son énormité même. Je ne suis même pas certain que l'auteur n'ait pas souri en l'écrivant..."
RépondreSupprimerL'argument classique. C'était provoc, l'auteur a souri en l'écrivant. blablabla...
Donc, merci de me donner raison. Nous avions raison d'en rire.
Oui, Suzanne, je m'indigne, avec mon chapeau ! :)
RépondreSupprimerPour les trucs de blogs, on en reparlera volontiers.
Balmeyer: quant aux blogs littéraires, je suis hors sujet, ok (et je ne réponds plus aujourdh'hui) mais quand même, tapez dans un moteur de recherche "blog littéraire et le pseudo de l'un de vous, faut pas raconter n'importe quoi non plus.
RépondreSupprimer"Autre chose que j’aime vraiment, c’est ton style, que je trouve classique, riche, et que tu essaies d’éloigner de la facilité. Tu conjugues beaucoup, tu mets beaucoup de vocabulaire, c’est très agréable et fluide. Les conseils de DG viennent t’aider dans cette démarche.
Enfin dernière observation, qui n’est pas la moindre : j’aime tes commentateurs !
En conclusion, pour moi, tu es un VRAI blog littéraire, avec une réelle démarche d’écrivaine." (Audine)
Pour ne rien vous cacher, Dorham, je ne l'ai même pas lu jusqu'au bout...
RépondreSupprimerSi ça continue, je vais faire un blog où je ferai rien qu'à me moquer des blogueurs littéraires.
RépondreSupprimer(mais si c'est pour avoir Didier comme troll, alors là non merci, même si Catherine me donne une recette de soupe par jour.)
Suzanne, je l'ai bien tous les jours à la maison, le troll ! Un peu de solidarité féminine, que diable !
RépondreSupprimerUne dernière précision : je ne sais plus qui, (j'ai la flemme de rechercher) en commentaire semble tenir pour acquis que, pour moi, "tout est de la faute des Arabes".
RépondreSupprimerC'est faux. Je l'ai déjà expliqué, mais apparemment pas assez : je n'ai rien contre les Arabes, ni contre les Africains, ni contre les Vietnamiens (tiens, on ne les entends jamais, ceux-là : on pourrait peut-être se demander pourquoi...). Je trouve même que, de leur point de vue et compte tenu de la situation dramatique qu'ils connaissent chez eux, ils ont PARFAITEMENT RAISON de vouloir venir s'installer ici. Mon ressentiment, ma hargne, etc. s'adressent tout entier à notre "élite" autoproclamée, qui ne cesse de nous répéter en boucle que, de toute façon, nous sommes trop méprisables pour prétendre seulement l'ouvrir (en très gros), et nous prie instamment de renoncer à être, de nous effacer gentiment.
Et, en plus, nous serions tenus d'applaudir bien fort ? Merci bien.
Mais oui Suzanne ! Quelle bonne idée ! J'ai constaté une réel "besoin" de se moquer des blogs littéraires, j'ai senti cette nécessité rassurante, gratifiante, de mettre en boite ces auteurs-baudruches, pas intellectuels mais intellos, pas écrivain mais prétentieux, pas cools mais rigides, un peu comme les aristocrates dans les films de Walt Disney ! Il y a un réel besoin de mettre un garde-fou à cette gigantesque vague de "prise de tête / prise au sérieux" qui va balayer le monde !
RépondreSupprimer(je plaisante, Suzanne, allez, je vous le dis, vous allez croire discuter avec un fanatique du chapeau, c'était juste pour bavarder, pour prendre un solo)
...Enfin, je ne parle pas pour moi, j'ai vraiment été épargné, je trouve, avec du recul, mais de manière générale cette posture avec les poètes du web d'un côté et les gens bien de l'autre, qui consiste à se dire, satisfait, ah, je ne suis pas comme eux, je l'ai souvent croisée ! ;)
Pour ce qui est de l'islamophobie, je suis tout près à en accepter l'étiquette, bien que je récuse fermement le mot lui-même. Le suffixe "phobie" (tarte à la crème de l'époque) semble indiquer une peur sans fondement réel (par exemple, un "arachnophobe" a une peur panique des araignées, TOUT EN SACHANT qu'elles sont inoffensives – au moins sous nos lattitudes). Or, il me semble bien que mon dégoût de l'islam, mon peu d'envie de le voir s'installer ici repose sur des faits facilement observables, ainsi que sur une longue et tragique histoire.
RépondreSupprimerJe considère les musulmans comme des VICTIMES de leur religion, guerrière et mortifère depuis l'origine.
Voilà.
Tous les commentaires se croisent et plus personne ne répond à personne : c'est le boxon ici. Nous faudrait une bonne guerre...
RépondreSupprimerSuze-anne,
RépondreSupprimerj'aime votre petite musique...
(sans déconner)
Suzanne vous m'estomaquez !!
RépondreSupprimerCe commentaire a été fait il y a un bail, peut être même un bail en termes de mois !!
Ca m'impressionne que vous ressortiez ça ...
Faut il que vous ayez un drôle de rapport à nos blogs pour cela ...
Alors chiche Suzanne, créez un blog, qu'on voit ...
Pour ce qui est du qualificatif "blog littéraire" je vous ai déjà répondu, sur un autre billet récent.
Oui je considère que Zoridae a un blog "littéraire" puisqu'il faut étiqueter.
Je suis allée voir d'ailleurs le premier du classement Wikio dans cette catégorie, devant Zoridae (catégorie dans laquelle je ne suis pas ... Il faut s’inscrire- je crois - pour être dans le classement Wikio. J'ai du le faire il y a longtemps, et apparemment, je suis dans la catégorie "divers").
C'est Clarabel ou c'était.
J'ai trouvé son blog un peu nunuche. En revanche, j'ai piqué toutes les critiques de mangas, pour ma fille ... et moi !
Je lis assez peu, pas mal de bd. Les "vrais" blogs reconnus comme littéraire (Stalker ? Assouline etc), vous voulez que je vous dise ? le plus souvent, je n'y comprends rien !! quand ça ne me barbe pas rapidement.
En ça d'ailleurs, si je devais me classer comme "intellectuelle", alors je me mettrais tout en bas de l'échelle : j'ai la réflexion assez vite fatiguée ...
Pour moi, la moindre des choses pour un blog littéraire, c'est de s'intéresser à la littérature.
Ca n'est pas ce qui concerne mon blog.
Revoyez les catégories de celui-ci.
D'ailleurs, au passage, la catégorie dans laquelle je parle de "moi", "Interlude", les billets se comptent sur les doigts d'une main, sinon de deux (hors derniers épisodes de la "saga Chroniques d'Europe" mais pour cause ...).
Si je devais définir une ligne éditoriale, il y figurerait l’exclusion impitoyable de « récit de vie », et une grande distance avec des billets dits d’humeur, et sous condition qu’il y ait un travail d’écriture auparavant.
Je n’ai pas d’autre ambition que de soigner l’écriture comme pour mes dessins, de ne pas montrer n’importe quoi (quelque chose que je sais insuffisamment travaillé).
C’est un divertissement au sens pascalien du terme, si je peux me permettre de vous y renvoyer …
Par delà l’amour des mots et de la langue, ce qui nous réunit finalement, nous, les blogs que VOUS taxez d’être littéraires (et c’est VOTRE façon d’étiqueter), c’est une affection, un peu « miraculeuse », dont on ne connaît que vaguement la raison (une même façon de voir l’absurdité de la vie, peut être ?), une solidarité, un désir de réchauffement.
Et ça Suzanne, oui, faites un blog pour nous l’expliquer.
Le hic Didier, c'est que vous pensez que cette prétendue élite, cette petite arstocratie (cathodique la plupart du temps) représente quoi que ce soit dans notre société.
RépondreSupprimerPurée, heureusment qu'on est pas tous Florent Pagny ou Marie Anne Chazel !
Oubliez les voyelles manquantes...
RépondreSupprimerDidier: quand vous dites ça comme ça, je suis entièrement d'accord avec vous. Quand vous parlez des "enculés arabophiles", un peu moins, et en plus, je préfère quand vous parlez d'autre chose, enfin, quand vous variez les sujets. Là, j'ai l'impression que vous êtes tout le temps en colère.
RépondreSupprimerCatherine: mordelol !
Balmeyer: je crois que je n'ai pas bien compris votre réponse et, du coup, je vais m'en tenir au trollage chez Didier (qui a les épaules vraiment très larges, au passage).
Suzanne
Dorham : il me semble, à moi, que le discours de cette "élite" est devenu le seul audible, et même le seul qui puisse être tenu. Toute divergence devient automatiquement scandaleuse, fascisante, "franchouillarde", etc. et s'expose à être sanctionné pénalement, qui plus est.
RépondreSupprimerSuzanne : cet "enculés arabophiles" que vous me reprochez est exactement du même niveau de discours que le "connard" dont je gratifiais hier les kékés hexagonaux.
RépondreSupprimerPour ce qui est de mon "obsession" à revenir régulièrement sur le sujet, il ne s'agit, dans mon esprit (et c'est sans doute fort prétentieux de ma part) que de tenter de faire pièce au matraquage insensé que nous subissons chaque jour.
Audine, vous me faites peur: mes rapports aux blogs, houlala !!!! Vous me parlez de wikio, de classements, d'étiquetage, mais pourquoi donc ?
RépondreSupprimerJe ne faisais que répondre à Balmeyer en suivant ce fil de pensée
- c'est moche de dévoiler dans un blog des détails intimes de la vie d'autrui
-c'est moche d'employer le surnom de mon gamin et/ou de l'insulter au passage
-quand on parle de quelque chose dans un blog, ou s'arrête, commence le privé/public
-est-ce que c'est pareil pour la littérature, pour le livre ?
-est-ce qu'un blogueur a un recul comme un écrivain
-est-ce qu'il y a une espèce de statut, en fin non pas de statut, d'état, entre bavardeur de comptoir et écrivain, et ce statut serait-il blogueur ?
-oui mais pour les blogueurs qui écrivent aussi des textes de fiction, des nouvelles, est-ce qu'on parle de littérature amateur, de littérature de blog, de blogueur littéraire ?
-qui est Kéké ? Il existe en vrai en dehors des mots de ses père et père ?
-les histoires de Kéké tiendraient elles la route si c'était un personnage imaginaire ?
-Est-ce qu'on peut interroger un blogueur littéraire sur la pratique de l'écriture sans qu'il monte sur ses grands chevaux ou dise "je n'écris pas, je m'amuse' ?
- pourquoi les blogueurs qui parlent de blogs littéraires sont vexés quand moi je parle de blog littéraire, au point de prendre ça comme une moquerie ?
Etc, etc.
Suzanne
Pour reprendre la comparaison d'Audine, je suppose que si les journaux avaient existé au premier siècle après Jésus-Christ (profitons de ce système de datation pendant qu'il est encore en vigueur...), on y aurait répété chaque jours aux petits kékés gaulois qu'il ne pouvait rien leur arriver de meilleur que de devenir totalement romains. C'est du reste ce qui s'est produit.
RépondreSupprimerEt, déjà à cette époque, ce sont les "élites" qui ont ceint la toge avec le plus d'empressement. Ils ne voulaient plus être gaulouillards, je suppose...
RépondreSupprimerSuzanne, quand je parle de divertissement au sens pascalien, c'est un peu différent du "je m'amuse".
RépondreSupprimerEt c'est tout de même vous qui avez écrit "alors que vous vous revendiquez "blogueurs littéraires", voire écrivains." Nous vous expliquons juste que c'est faux.
Mais vous avez raison, le débat est vaste (et intéressant) et ça n'est pas sa place ici.
Didier : quand vous exprimez sur un sujet (peu importe si je "partage votre avis" ou non), en général, je trouve cela sain, et même rafraichissant, malgré les énormités que vous y glissez. Je le pense vraiment, ce n'est pas une posture de fair-play. C'est une sorte de "démon esthétique" qui me pousse à glousser de ce qui va à contre courant, ou le fait d'estimer dans les idées une vraie "diversité", ou simplement le fait de ne pas avoir le web filtré.
RépondreSupprimerMais on n'est pas trop dans ce cas, là, quand même, vous dites un truc médiocre et y être associé de prêt ou de loin - c'est comme pour vous voir manger des gens dans le métro - ça m'énerve prodigieusement.
Suzanne : que Didier ait les épaules larges, c'est un fait, je le reconnais bien volontiers, et un petit plus par rapport aux nombreux blogueurs qui n'assument pas leurs énormités... disons qu'il se donne les moyens d'avoir une certaine cohérence... (et mon kéké n'est pas un connard de blanchouillard, bordel !)
C'est un billet qui donnent lieu à des échanges très riches !
RépondreSupprimerC'est assez piquant tout de même de se dire que Didier aura recueilli un maximum de commentaires en mettant Kéké en titre ...
Didier : je ris en voyant que votre référence aux romains me fait changer de point de vue. Je m'interrogeais sur la chute de l'Empire, vous sur sa construction ...
RépondreSupprimerEn fait, je pense qu'on arriverait presque aux mêmes constats.
Ce qui nous sépare, c'est, comme l'explique bien mieux Dorham que moi, que le danger d'islamisation ne nous semble pas être forcément le plus important, et surtout, les moyens de lutter contre ce danger, pas les mêmes que ceux que vous souhaiteriez voir employés.
Pour ma part, la Scientologie et ses énormes moyens et son approche par l'Espagne, le créationnisme et ses milliers d'adeptes (y compris intellectuels ...), "l'empreinte écologique", les inégalités (à l'échelle de la planète) me semblent au moins aussi préoccupantes.
Oui, étrangement, ce débat est riche...
RépondreSupprimer"je suppose que si les journaux avaient existé au premier siècle après Jésus-Christ (profitons de ce système de datation pendant qu'il est encore en vigueur...), on y aurait répété chaque jours aux petits kékés gaulois qu'il ne pouvait rien leur arriver de meilleur que de devenir totalement romains. C'est du reste ce qui s'est produit."
Et ce fut un bien. Il faut le noter. Le romain n'apportait pas que sa gueule...il développait le pays et assurait une paix durable (après la guerre), mais si les gaulois était restés entre eux, coincés entre envahisseurs germains et tribus dissidentes, ç'aurait été la Guerre tous les jours pendant 100 ans...
(et je ne dis pas ça parce que je suis un ritalalacon)
Audine: donc, vous n'avez pas écrit que Zoridae était une blogueuse littéraire. Il n'y a PAS de blogueurs littéraires, en tout cas, pas vous.Vous vous amusez au sens pascalien du terme. OK.
RépondreSupprimerPar ailleurs, il y a une différence de taille, me semble-t-il, entre les scientologues, fondamentalistes chrétiens et autres sectes et religions, et les islamistes. Ils ne tuent pas au nom de Dieu.
Suzanne
"Par ailleurs, il y a une différence de taille, me semble-t-il, entre les scientologues, fondamentalistes chrétiens et autres sectes et religions, et les islamistes. Ils ne tuent pas au nom de Dieu."
RépondreSupprimerPour les scientologues, oui. Leur capacité de nuisance est ailleurs.
Pour les fondamentalistes chrétiens, c'est faux, si vous n'avez en tête que les bouseux évangélistes du Texas. Il y a d'autres endroits du monde où le monde chrétien sait parfaitement manier la machette.
Je vous rappelle également qu'il n'y a pas si longtemps, une guerre terrible et meurtrière a eu lieu entre catholiques et protestants (suffit de traverser la manche), on ne peut pas non plus objecter la raison religieuse dans les massacres commis en Bosnie Herzegovine, on parle de génocide, là...
Concernant les autres sectes, certaines pratiquent bien entendu l'assassinat (à toute petite échelle, c'est vrai) mais aussi le suicide. Ajouter le nombre de morts découlant des diverses croyances de par le monde...vous obtiendrez un chiffre stupéfiant.
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Par ailleurs, je voudrais soulever un point. Didier a l'air de croire que le chrétien est un gentil gars un peu niais, qui va bientôt servir de chair à viande halal. Je lui conseille d'aller faire un tour sur le parvis de St Nicolas du Chardonnet, ou de relire ce que l'on demande au chrétien pur sucre (comme il dit) dans l'Apocalypse.
Ces fondamentalistes sont moins visibles, on les considère avec mépris, parce qu'ils sont ridicules et cinglés, mais ils ont une vraie capacité de nuisance. Les créationnistes dont parle Audine forment leurs enfants comme autant de petits robots soldats. Et ceux-là influent même sur le débat électoral américain.
Pour finir, j'en reviens à Gaza. Le Hamas n'a un pouvoir politique que depuis peu. l'origine de ce conflit n'est pas réellement religieuse. Cette guerre existe depuis que je suis né, j'ai grandi avec, on a progressivement ramené au coeur de son sens premier la question religieuse, mais dans les faits, on en est loin. Il est important de le rappeler ; cela nous exonèrerait premièrement de ne pas connaitre les avis inutiles d'Enrico Macias ou de la dernière chanteuse de R N'B sur le sujet...
RépondreSupprimerAlors, là, mettre en regard le "créationnisme" et l'islam, puis feindre de croire qu'il s'agit à peu près de la même chose, si ce n'est pas de l'aveuglement volontaire, ça...
RépondreSupprimerPour le conflit israélo-arabe, vous avez raison : la vraie racine est sans doute l'antisémitisme, le même qui a poussé nombre de chefs arabes à prendre contact avec Hitler dès les années trente. Et à continuer de l'admirer aujourd'hui.
Dorham: est-ce que c'est utile d'évoquer les textes anciens? Est-ce qu'on ne peut pas voir ce qu'on en fait maintenant, ce que les hommes ici et là en font maintenant ? L'Ancien Testament et le Coran, c'est bien joli, mais ça donne quoi si on les suit à le lettre, là, maintenant ?
RépondreSupprimerSi je dis que voir de plus en plus femmes voilées dans les rues de France aujourd'hui m'attriste et que je me demande si on ne va pas faire un bond de cinquante ou cent ans en arrière rien que dans ce domaine, ça ne me console pas qu'on me rétorque que les Arabes ont porté une grande civilisation, que le Coran parle du droit au plaisir de la femme et tout et tout. Tout ce que je vois, c'est que mes petites-filles, si j'en ai, vont être sacrément dans la merde.On ne s'en sortira qu'en entrant en résistance, et résister aux islamistes, c'est un peu plus dangereux que se moquer des fondamentalistes chrétiens. Les laissez les vivre, les St Nicolas du Chardonnet ne lancent pas de fatwa, ne font pas sauter les gens, ils brûlent un cinéma de temps en temps ou harcèlent un gynécologue, ce n'est pas pareil. Et je ne parle que du point de vue féminin (féministe?), on va dire.
Suzanne
euh... il y a des sacrés âne intégristes tout de même chez les cathos aussi qui menacent des obstétriciens et des infirmières au nom du combat contre l'avortement, ou qui expliquent aux Africains que la capote c'est mal en pleine pandémie due au SIDA, ou qui comme leur nouveau cheffaillon recommence à lutter contre la pilule, et je ne suis pas une femme mais cela me trouble tout de même
RépondreSupprimeril y a des cons partout, mais il y a aussi des musulmans qui aspirent à la paix ou bien qui ont une lecture littéralement différente du Coran et ne pratiquent donc pas la lapidation et n'obligent en rien leurs femmes à porter le voile
mais bon on est bien loin de Kéké là, remarque en même temps il doit en être bien content qu'on le laisse grandir un peu dans l'innocence
Boualem Sansal." - Nous vivons sous un régime national-islamiste et dans un environnement marqué par le terrorisme, nous voyons bien que la frontière entre islamisme et nazisme est mince. L'Algérie est perçue par ses enfants eux-mêmes comme une «prison à ciel ouvert», disent les uns, et comme «un camp de concentration», disent les autres qui meurent à petit feu dans les cités. On ne se sent pas seulement prisonniers de murs et de frontières étanches, mais d'un ordre ténébreux et violent qui ne laisse pas même place au rêve. Nos jeunes ne pensent qu'à se jeter à la mer pour rejoindre des terres clémentes. Ils ont un slogan qu'ils répètent à longueur de journée en regardant la mer: «Mourir ailleurs plutôt que vivre ici». Les Harragas (les brûleurs de routes) avant d'être des émigrés clandestins sont des prisonniers évadés. Ils devraient être accueillis en tant que tels et non comme des hors-la-loi que l'on punit de la manière la plus cruelle: en les renvoyant au pays. "
RépondreSupprimerGaël: il y a des cons partout, mais il y a aussi des musulmans qui aspirent à la paix ou bien qui ont une lecture littéralement différente du Coran et ne pratiquent donc pas la lapidation et n'obligent en rien leurs femmes à porter le voile
Oui, mais ce n'est pas eux qu'on écoute (pour peu qu'ils s'expriment).
Suzanne
En voilà tout un cirque ! Si je comprends bien : le pépé a dérapé en parlant d'un bébé surnommé Kéké. Bon ! Est-ce qu'en dérapant, le pépé s'est lourdement écrasé (a obèsement chu) sur le délicat et très sucré poupon au point de fort l'abîmer ? Dans ce cas, il faut mettre au fer, au pain sec et à l'eau l'indélicat papy (j'ai failli écrire Papon, dites donc). Dans le cas contraire, et puisque nous sommes semble-t-il condamnés à bouffer demain et à partager la même merde (halal ou non), nous pouvons renvoyer le pauvre pécheur à sa dive bouteille, et que Dieu (avec ou sans barbe) lui pardonne ses offenses. Ainsi soit fait.
RépondreSupprimerGrand merci de votre absolution, Père Yanka. Venez, nous allons rompre le pain...
RépondreSupprimer(Et faire sauter deux ou trois bouchons.)
Le syndrome du bouc émissaire nous a couté si cher! on devrait se méfier, lorsqu'on trouve aussi facilement les responsables de notre mal de vivre.
RépondreSupprimerOui Henri, sauf que la crainte de désigner le moindre bouc émissaire pousse certains à laisser dire, à laisser faire, à laisser venir, à se laisser vomir dessus sans quitter le sourire extatique de tous les saint Sébastien du monde civilisé. La haine de soi est la pire des névroses, et c'est de cette maladie-là que crève la vieille Europe du grand Charles.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerje consens à dire que ce n'est pas du même niveau. Que les échelles sont sans rapport. C'est un fait.
Ce qui m'embête dans cette histoire, et dans le lien que vous proposez, c'est que vous admettez que seule la posture est intéressante en ce sens qu'elle est à contre-courant. Bon, admettons !
C'est minoritaire, pensez-vous. Sauf que ce genre de lien, il y en a pas mal à faire dans le même genre. Il y a beaucoup de sites qui proposent le même genre de discours. Et même, je trouve le réactionnisme très en vogue, et de moins en moins minoritaire en fait. D'ailleurs le complexe minoritaire est une chose tellement partagée que je me demande si vous n'êtes pas plus nombreux que tous les autres...
Il y a quelques temps, on aurait pendu Eric Zemmour, maintenant, on pousse seulement des cris de femmes siciliennes quand il parle. Oui, on lui fait du procès. C'est vrai. Mais c'est quand une violence particulièrement circonscrite. 10 ans plus tôt, il aurait reçu des pierres sur la tête, et si l'homme se le permet, c'est aussi qu'il sent ce changement de sens du vent.
Ces anti-racistes là, dont vous parlez tant, je les considère comme minoritaires également. Ce que j'ai pu lire (et qui m'a affligé chez nombre d'entre eux) est en voie de ringardisation achevée. Par exemple, la culpabilité d'être blanc (flagrante et à psychanalyser) devient très largement minoritaire. Pour une raison très simple : je (et je veux dire "nous") ne porte aucune responsabilité dans l'esclavage, dans la colonisation, dans la Shoah. Pourquoi avoir donc honte d'être ce que je suis. Ou en être fier ? C'est absurde. l'important, c'est toujours ce que l'on devient, pas ce qu'on est.
Donc, si, mettons, je mets un lien sur mon blog à la gloire du hamas, je me place aussi dans ce qui est à contre-courant. C'est la même chose. Et ça me dégoûte tout autant.
Car en réalité, ce qui aujourd'hui (sur ce terrain) est le plus en vogue (surtout depuis le 11 septembre), c'est le refus total du terrorisme sous quelque forme qu'elle soit. Ceux que l'on croyait seulement révoltés sont devenus des bouchers.
De la même façon, constatant qu'il y a dans le conflit israelo-palestinien une pratique mutuelle de la politique du pire (libérant la voie pour extrémistes des deux bords), la position la plus courante (parce qu'elle est de bon sens), c'est l'affirmation de la paix. Des juifs, en très grand nombre, la réclament à corps et à cris. Et ils ont raison.
Ce qui m'intéresse, moi, Dorham ou Michaël plutôt, en toutes choses, c'est la Lumière. Et la Lumière n'est jamais, et ne peut jamais être contenue dans l'idéologie, qu'elle soit mue par quelque fausse gauchisterie d'usage ou néoconservatisme de façade.
Il ne s'agit pas d'aveuglement, il s'agit de juste mesure. Et la mesure, si vous voulez mon avis, la volonté d'articuler une pensée, complexe, construite (étant entendu qu'il s'agit là du plus difficile), c'est précisément ce qui est le moins "en vogue" de nos jours. Ceci, je le déplore. Je déplore qu'on considère comme "intellectuels" des hommes tels que BHL ou Glucksmann, ou Finkielkraut, ces héros cathodiques qui ont un avis à donner sur tout. Ils participent à la médiocrité de notre culture, qui de plus en plus, flirte avec les bas-fonds de l'intelligence.
Voilà ce que je pense sincèrement de tout cela.
Je sais aussi que l'espérance n'est pas en vogue. Il est de bon ton aujourd'hui de ne pas avoir d'attaches (ou faut-il qu'elles soient "virtuelles", via ces immonderies que sont Face Book et autres), de ne se soucier que de soi, de ne penser le monde que comme une déchetterie géante. Il est bon, de ne croire en rien, parce que la peur est trop opressante, il est bon d'être dans la posture permanente pour ne pas avoir à montrer quelque visage humain que ce soit. Je le sais. je le sens. Je l'ai compris mais ne le comprends plus. Ce snobisme là me débecte au plus haut point.
Or, l'espérance est aussi une forme de lutte, l'esprit est un merveilleux soldat (si vous me passez cette flambée de lyrism-àlacon ; mettez ça sur mon atavisme culturel), la pensée est là pour qu'on s'en serve.
Ca ne veut pas dire que l'on puisse en toute impunité me marcher sur les couilles : cynique, fanatique ou réac.
(j'ai un bon crochet du gauche et j'encaisse les pains comme personne ; ce que ne laisse pas présager mon gabarit, en effet...)
"La vieille Europe du Grand Charles"
RépondreSupprimerLa messe est dite, rompez mes frères.
Yanka,
RépondreSupprimeren fait, il y a quand même plsueirus niveaux de discussion...C'est juste le bordel...
Dorham : vous avez adopté la technique des socialistes avec les amendements, c'est ça ? Vous tentez de me noyer sous la masse ?
RépondreSupprimerEt mon boulot, pendant ce temps ? C'est vous qui allez me le faire, mon boulot, hmm ?
C'est quand même beau, ce qu'il écrit, Dorham...
RépondreSupprimerSuzanne
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerDidier, vous me pardonnerez d'avoir oublié au moins un mot et quelques maladresses de syntaxe, c'est que j'étais un peu pressé.
RépondreSupprimerMais j'aimerais quand même avoir des réponses.
---
Suzanne,
Un rien grandiloquent (ce qui me fait osciller entre ridicule et sincérité) tout de même...
@Dorham : pourquoi avoir mordu mon Finkielkraut, je ne comprends pas, mais si vous avez un exemple (je n'ai pas besoin de plus) où vous avez trouvé sincèrement à redire, parlez-en je suis toute prête à vous écouter.
RépondreSupprimer@Didier : si vous aviez un système qui permette de donner des numéros à chaque message, ce serait plus facile pour les lecteurs distingués de suivre, de répondre, et de continuer leur lecture après avoir du l'interrompre. (je dis ça, parce que là, aujourd'hui les records commencent à être battus...).
Qui nous a légué un monde où les débats ont lieu par écrans interposés et plus autour d'une bonne bouteille (histoire de pouvoir se coller une petite affe derrière l'oreille si vraiment on n'est pas ur la même longueur d'onde...)
RépondreSupprimerDorham "Il y a quelques temps, on aurait pendu Eric Zemmour"
RépondreSupprimerTrès juste, le vent tourne.
Il y a quelque temps, le FN passait devant Jospin aux élections. Je pense que pas mal de gens en ont eu marre qu'on leur dise sur tous les tons qu'ils ne devaient pas se plaindre de ce dont ils se plaignaient, qu'ils ne devaient pas voir ce qu'ils voyaient, et ne pas penser ce qu'il était inconvenant ou mal de penser. Et à force de dire que tout ça ce sont des problèmes sociaux, pas religieux, culturels ou ethniques, jamais, quel horreur, de mentir sur les chiffres de l'immigration et de la délinquance, on a transformé de simples réserves, des revendications légitimes, de la vague xénophobie d'humeur et de surface en vrai racisme, doublé d'une méfiance envers les politiques trop humanistement menteurs. D'où le succès du populiste qu'on sait.
Suzanne.
Et, oui, Emma!
RépondreSupprimerJ'en voudrais bien plus, des émissions de radio comme Répliques !
Suzanne
En ce qui me concerne, pas un mot à changer à ce que viennent de dire Emma puis Suzanne. D'aileurs, je pense que je vais interdire ce blog aux hommes, pour en faire une grande "épopée religieuse et humaniste"...
RépondreSupprimerLina : Comme je le disais plus haut dans les commentaires, les grands responsables sont :
1) la génération d'après-guerre (connard emblématique : Daniel Cohn-Bendit) ;
2) la mienne, celle des petits anarcho-trotskards dont j'ai malheureusement fait partie, irresponsables, incultes, stupides et péremptoires.
Chez les « Rebelles » on trouve Guy Millière, l'exalté pro-Américain qui en septembre encore vantait la solidité de l'économie américaine, comme McCain, et qui ne rate jamais une occasion pour dire combien Bush est grand et qui considère Reagan comme le bienfaiteur du monde civilisé. Alors ce David Bescond... On peut être hostile comme je le suis à l'islam en général et plutôt très favorable à Israël (à la place de Tsahal, je rasais Gaza sans barguigner), sans émettre 18cc de sperme dans son calebard (en une unique et longue giclée) à la seule pensée des États-Unis, ce grand pays dont plus de la moitié de la population est concernée par de l'obésité morbide et qui a pris la sinistre habitude d'imposer au monde sa vision au nom d'un Dieu qui me fait davantage penser à une sorte de Mickey Mouse cocacolaïsé qu'à une divinité. Bush a été et restera un sordide crétin. Sa malchance aura été le 11-septembre 2001, qui a provoqué la réaction que l'on sait, cette invasion d'un Iraq innocent dans l'affaire, une guerre qui devait durer trois semaines à tout casser et qui n'est pas finie après 8 ans. Saddam n'était pas un ange, mais son régime était laïc et les exaltés du turban étaient « under control ». Il est à parier que l'Iraq demain, les Américains rentrés au Mcdoland, deviendra un second Iran. On avait besoin de ça, vraiment ! Le bilan de Bush est catastrophique à tous égards, mais sa sortie a été d'une grande et surprenante élégance. Il semble admirer très sincèrement Obama. Ce n'est pas en France qu'on verrait une chose pareille.
RépondreSupprimerIl y a de la part des médias européens, effectivement, une obamania agaçante. Personnellement, je suis pour Obama depuis le début et sa victoire me réjouit. Je ne me sens pas obamaniaque pour la cause et mon slip est resté propre de l'élection d'Obama à son investiture. Impossible de prévoir son bilan, mais le bonhomme a beaucoup de classe, une intelligence certaine et les nerfs d'une belle solidité. Il ne sera pas le président de la revanche des Noirs, vous verrez. Et tant pis pour les opprimés de leur race qui voient en lui le futur champion des causes négro-palestiniennes (pour résumer). L'élection d'Obama n'a en fait rien à voir avec la couleur de sa peau. Je ne sache pas qu'il ait joué avec ça durant toute la campagne. Il faut lire un peu ce que disent les Américains pour comprendre l'espoir que suscite Obama après huit années de désastre texan.
Ygor : merci pour ce long et excellent commentaire. Il va de soi qu'entre Obama et le ticket calamiteux McCain - Palin, le choix était vite fait : eussé-je été américain que je n'aurais pas hésité une seconde.
RépondreSupprimerD'accord aussi avec vous au sujet de Millière, ce pompeux crétin de libéral que je lis régulièrement sur "Rebelles infos" parce que j'aime bien me faire du mal. Du reste, "crétin" et "libéral" (au sens actuel du terme) me semblent parfaitement redondant. Comme, dans un autre genre, "extrême-gauche" et "extrême-droite : le mot important, ici, est "extrême", le reste est tout à fait secondaire. Il suffit pour s'en convaincre de prononcer certains mots-clés devant ces tristes sires (juif, Israël, démocratie, etc.) pour les voir se colorer du même écarlate.
Quant à Bescond, il écrit parfois des choses qui me semblent intelligentes, ou en tout cas pas trop sottes. C'est pour ça que j'ai du mal à croire que son panégyrique sanglotant à propos de Bush était totalement sérieux. Mais peut-être me berluré-je à son sujet.
Non, ce qui me fait éclater de rire, dans le cas d'Obama, c'est la tronche que vont tirer nos pleureuses progressistes, toutes nos petites Martine à roulettes, lorsqu'elles vont s'apercevoir que le gars en question, n'est pas un messie noir mais, plus prosaïquement, un président américain : là, on va vraiment rire, ça va sangloter dans les chaumières de gauche, je prédis.
Il me semble, pour en terminer avec cette histoire, que les Américains, une fois le barnum électoral terminé, ont cette capacité de penser à leur pays avant tout, les gagnants comme les perdants (mais je suis peut-être très naïf, ou con). Cela change agréablement du procès en sorcellerie fasciste que la gauche intente tous les matins depuis près de deux ans à Nicolas Sarkozy, au mépris de toute vraisemblance. Ce qui est à peu près aussi con que lorsque la droite défaite, en 1981, pronostiquait l'arrivée des chars russes place de la Concorde.
Ma seule vraie inquiétude (mais qui suis-je pour m'inquiéter ?), à propos d'Obama, concerne précisément Israël : je le sens un peu "mou du genou" face à "l'axe du Mal"...
Il reste à espérer que ce soit Netanyahou (putain, je ne saurai jamais écrire son nom, à celui-là...) qui remporte les prochaines élections israéliennes.
ça commence avec Obama, où ça va finir...
RépondreSupprimerA la fête de l'Huma, les pompes dans de jolis sacs plastique, entourbés dans la gadoue...
Si ma mémoire ne m'abuse, depuis la fin du quinzième siècle, le danger en Europe est toujours venu des autres pays européens. Ce n'est que lorsque les souverains européens avaient un petit creux dans leur emploi du temps fratricide qu'ils allaient tirer les poils de la barbe du grand turc.
RépondreSupprimerLe marché commun, puis la CEE ont mis bon ordre à la chose en assurant à ses membres une période de paix et de prospérité sans pareille dans son histoire. Mais, il est de bon ton d'être contre l'Europe en Fance tout ça pour une histoire de lait cru et de moisissures dans le Roquefort.
La peur ayant horreur du vide, une terreur en remplace une autre. L'Islam, dont tout le monde s'en fichait jusque dans les années quatre vingt, y compris quand la France? avec ses colonies était, sans doute, la première république islamique du monde, l'Islam se devait de prendre le relais.
Je sais, je n'habite plus en Europe depuis longtemps, mais j'y retourne quand même de temps en temps. Certes les femmes musulmanes portent de foulards mais bon, franchement, ça, on s'en fiche un peu et s'ils égorgent ce sont des moutons pour la fête de l'aid el kébir, ce qui est bon pour le business, la filière du mouton se porte bien. Pour le reste, je suppose que certains suivent leur culte à la lettre quand pour d'autres, les jeunes surtout, il est lettre morte.
Aucune armée islamique ne se prépare à fondre, cimetère au poing, sur les vertes praries de Normandie. Enfin, je crois. Le terrorisme existe, mais il est surtout le fait des états envers les citoyens qui se voient soumis à toute sorte d'humiliations lorsqu'ils veulent voyager en avion. Par exemple, je trouve grotesque de devoir se déchausser, parce qu'un taré a essayé, une fois, de faire sauter un avion en cachant un baton de dynamite dans sa nike tout en oubliant d'acheter un briquet pour allumer la mêche. J'attends avec impatience qu'il y en ait un qui essaie en planquant son matériel dans son slip!
Ah mais, il y a l'intégration! La tarte à la crême. Moi je trouve qu'ils sont très bien intégrés tout ces musulmans. Il faut avoir connu les débuts de l'imigration magrhébine pour voir la différence. Dans les années soixante les algériens qui venaient en France n'étaient pas intégrés pour un sous. Ils étaient polis, serviables et tout et tout. Aujourd'hui leurs enfants sont parfaitement intégrés: ils manifestent, cassent, balancent des pavés sur les forces de l'ordre, brulent des voitures, disent du mal de leur pays et surtout qu'ils ne se sentent pas français. Bref, ils sont devenus français, c'est à dire insupportables. Ce ne sont quand même pas les harkis qui ont fait mai 68, hein?
Il faut avoir voyagé pour mesurer à quel point les français sont détestés à l'étranger. On aime la France, sa culture mais pas les français, c'est comme ça. Moi je dis toujours que je suis belge depuis qu'un argentin m'a donné cette définition du belge: un français sympathique et bien élevé.
Sérieusement, je trouve qu'ils ne se débrouillent pas si mal que ça les fils d'immigrés et pour conclure, je dirai que les mouvements de population sont l'histoire de l'humanité depuis que le premier homme des cavernes est allé voir dans la vallée d'à coté si les mamouths y étaient plus gras. Je commencerai à m'inquiéter pour mon pays le jour où je verrai les français râleurs et picoleurs se convertir en masse à l'Islam. On est encore loin du compte, je crois. Après tout, il n'est pas interdit à une culture de se défendre face à celle de l'envahisseur, c'est même plutot stimulant...
« Il faut avoir voyagé pour mesurer à quel point les français sont détestés à l'étranger. On aime la France, sa culture mais pas les français, c'est comme ça. Moi je dis toujours que je suis belge depuis qu'un argentin m'a donné cette définition du belge: un français sympathique et bien élevé. »
RépondreSupprimerPas mal ça, et surtout assez vrai. Ici les Français sont de « maudits Français » et les belges sont réputés gentils, charmants... un peu effacés peut-être. Moi j'aime bien les Français, parce que justement ils sont très Français, inimitables et très prévisibles. Je me souviens lorsque je faisais visiter la Grand-Place de Bruxelles à ma nouvelle amie de l'époque, une Normande qui n'était jamais allée en belgique. La Grand-Place était noire d'un monde bigarré. Soudain s'élève la voix d'un type accompagnant sa petite famille : un Français. Il savait tout et tenait à ce qu'on le sache. Ma copine avait honte pour lui. En fait il ne savait rien et désignait les bâtiments de manière erronée, en souvenir sans doute de sa lecture rapide, la veille au soir, d'un vieux guide acheté dans de je ne sais quel souk à Barbès. On n'entendait que lui, bien qu'il y eût des Japonais par cars entiers.
Manutara : je vous ai lu ce matin et n'avais pas le temps de répondre. Je ne l'ai pas davantage maintenant, donc peut-être ce soir ou demain.
RépondreSupprimerYanka : ce genre de honte, je l'ai connu plusieurs fois. Mais, là, il me semble que cela n'a guère à voir avec le fait d'être français ou autre chose, mais plutôt avec celui d'être touriste.
À moins que "touriste" et "français" se surajoutent...
@Dorham : vous ne m'avez pas encore répondu au sujet de Finkie (voir un peu plus haut, si vous n'arrivez pas trop tard ce soir, car ce billet semble faire couler beaucoup d'encre, quoique ça a l'air de se calmer).
RépondreSupprimerMerci à Suzanne, vous avez bien aidé Didier à calmer les esprits échauffés.
@Pluton : Albert comment ?(il n'y a pas que les maths dans la vie, moi j'ai pensé à l'autre, le médecin en Afrique, je ne comprenais pas de quoi il en retournait...enfin pour ne pas changer ! )
« À moins que "touriste" et "français" se surajoutent... »
RépondreSupprimer« Touriste » est une maladie ; « Français », une tare. Un touriste français est donc bien une créature particulièrement affectée.
(On peut rire, c'est fait pour).