C'est toute la différence entre un réactionnaire (qui se demande qui il est) et un progressiste (assuré de lui-même) : le premier a l'amour de ce qui tombe, le second l'espoir de ce qui n'existe pas encore. Comment voulez-vous accorder ces deux jeunes gens ?
(Je dis “jeunes gens”, parce que c'est à eux que le monde appartient (momentanément, très momentanément : un jour prochain, ils s'apercevront, les uns comme les autres, que la troupe des cadets pousse derrière, avec des “idées” qui leur sembleront absurdes, et le seront, de fait).)
De toute façon, les jeunes gens gagneront, ils gagnent toujours. – En vérité, ils perdent, mais ils n'en savent rien. Et les vieilles gens perdent encore plus, puisqu'ils meurent et laissent les clés à ces jeunes crétins qui ne savent rien, qui n'ont aucune idée de ce qu'a pu être le monde, s'imaginent que la terre s'est mise à tourner le jour de leur naissance.
Cela a toujours été plus ou moins vrai, je suppose. Mais plutôt moins. Il y a encore une trentaine d'années, les plus épais cancres de ma génération savaient bien qu'il y avait eu de l'histoire avant eux. Ils ne maîtrisaient rien, s'en foutaient, mais ne l'auraient jamais avoué : il existait dans ma jeunesse une certaine honte de l'ignorance (qui est un reste de civilisation) – dont je suis encore partie prenante aujourd'hui.
Désormais, les enseignants ayant remplacé les professeurs, chacun se targuant de son ignorance militante, la France et l'Europe se diluent dans la besace de ces fourriers du renoncement satisfait. Quitte à passer pour un fossile puant, il faut bien que je le dise : les enseignants d'aujourd'hui ont été formés par les “profs“ de ma génération, que j'ai moi-même cotoyés comme élèves au temps où je l'étais moi-même. Du coup, il n'y a pas lieu de s'étonner de l'ensauvagement général.
À propos d'ensauvagement, qu'on ne compte pas sur moi pour entonner l'hymne à l'Europe blanche et chrétienne : j'en ai marre. Si personne, ici même, ne tient plus que ça à survivre, je ne vais pas survivre tout seul. Ou alors, tiens, je passe le relais à mes jeunes amis trentenaires : qu'ils prennent les armes, moi j'ai passé l'âge.
Et puis, soyons franc : j'ai participé à cet abaissement. Dans ma jeunesse immonde, j'ai bien dû être une sorte de Céleste encouillée – quelque chose comme ça. Si je regrette ? Bien sûr que je regrette, eh, con ! Et je fais quoi, pour effacer le connard que j'ai été ? D'après toi ?
Rien, naturellement. D'autant moins que je ne regrette pas TOUT de ce que j'ai été, n'est-ce pas ? Par exemple, ces manifestations devant l'ambassade US, après le 11 septembre (1973), je n'en rougis pas. Pas davantage celles devant l'ambassade d'URSS, au moment de Solidarnosc (pas beaucoup de gens de gauche, là, vous pouvez me croire : trop catholiques pour être soutenables, les gens de Solidarnosc...).
En gros, j'ai ouvert ma gueule. Faute de mieux, probablement : si, le même soir, j'avais eu l'occasion de tremper le biscuit, tu parles comme je me serais foutu de la Pologne, du Chili, de ta sœur et de ma mère réunis ! Mais enfin, l'occasion ne s'est pas présentée, si je me souviens bien, donc j'étais aux manifs. Et j'y croyais – il me semble.
Il n'empêche : il y avait quelque chose de viril, dans ces histoires. Dans nos manifs-à-nous, on n'organisait pas de lâchers de ballons multicolores, mes drôles, on n'était pas festif pour deux ronds, on n'arpentait pas le bitume avec le kéké sur les épaules : la politique était encore une affaire d'hommes. S'il y avait des femmes ? Ben je veux ! Mais elles aussi étaient viriles, à ce moment précis de leur existence (je sais bien que vous ne pouvez plus comprendre) ; bien qu'elles fussent plus féministes que vous ne le serez jamais, dans vos bisounourseries aseptisées, elles auraient détesté être ce que vous êtes devenues, mes pauvres sœurs. Du reste, je pense qu'elles vous méprisent profondément – mais le moyen de le dire ?
Puisqu'on en parle : je serai féministe jusqu'à ma mort, et d'autant plus que la vague reflue actuellement, sous les coups de boutoir de... de qui vous savez, quoi. Mais féministe à la mode des années soixante-dix, malgré tout le ridicule que vous pourrez trouver à ces filles-là, et que je peux leur trouver moi-même éventuellement.
Nous étions tous un peu ridicules, disons-le. Vous n'y parvenez même plus. Vous êtes devenus d'un raisonnable effrayant, mes bons successeurs. Vous ne songez plus qu'à une chose : en appeler à la justice (et à ses bois, si vous l'osiez). Vous avez tellement peur... tellement peur de qui ne pense pas comme vous que les juges sont votre seule échappatoire.
Le grand large vous effraie tellement, que vous avez planté ces quatre ou cinq poteaux, afin de vous faire ce qu'on appelait dans ma jeunesse un “parc” : cet enclos de bois articulé où l'on faisait évoluer les très jeunes enfants afin qu'ils y apprennent à marcher. Vous refusez de sortir de votre parc, dont les quatre clôtures vous sécurisent : TOLÉRANCE – RACISME – DIVERSITÉ – FASCISME. Ouf ! nous voilà à l'abri !
Vous ne savez même pas ce que signifient ces mots.
TOLÉRANCE : Le fait de ne pas interdire, détruire, ce que l'on pourrait détruire. Donc, on pourrait : il faudrait arrêter de nous concasser les burettes.
RACISME : théorie consistant à considérer une race supérieure aux autres, conduisant à une domination de celle-là sur celle-ci. Rien de plus, rien de moins.
DIVERSITÉ : aucune définition valable à ce jour, au sens moderne du terme. Mot-valise, valise vide. Tentative de définition post-moderne : semble désigner les gens les moins divers des sociétés européennes actuelles, tous unis dans le rejet haineux de cette même société.
FASCISME : Fourre-tout servant, après la disparition totale et complète du véritable fascisme historique, à désigner toute personne ayant une petite remarque à formuler à propos de la gauche hégémonique.
Entre les quatre petites barrières de son parc, bébé s'ébat, montre ses dents de lait, bande dans sa couche. Et ensuite ?
Ensuite, il y a ce que Saramago, dans l'un de ses plus magnifiques romans, a appelé L'Aveuglement. Dans ce livre, les gens deviennent brusquement aveugles. Sans raison. Mais tout ne devient pas noir, au contraire : les aveugles ne voient plus que du blanc. Ils baignent dans du lait. Mes jeunes contemporains baignent dans ce lait – impression que j'ai. Ils ne voient rien, mais tout est lumineux. Tout est enfance. tout est maternel, c'est-à-dire profondément mortifère.
Lorsque, dans une société donnée, les femmes relèvent la tête et donnent de la voix, c'est que le monde dont il est question est en train de s'enterrer lui-même. Une société ne vit que par ses hommes – c'est peut-être dommage (?) mais il n'y a pas de contre-exemple. (Épargnez-moi ces micro-tribus soi-disant matriarcales dont personne n'a rien à foutre, je vous prie !) Les femmes ont leur importance, cela va de soi, mais elles ne sont pas là pour faire marcher la société : leur rôle est sans doute plus essentiel.
Or, que se passe-t-il chez nous ? Oui : les femmes donnent de la voix. Mais, malheureusement pour elles, à contre-sens. Je n'aimerais pas être à leur place, en fait. Franchement. Rendez-vous compte : elles étaient pratiquement au bout du chemin ; on avait abdiqué ; on était d'accord avec elles – sincèrement d'accord (moi, en tout cas, je l'étais). Et puis...
Et puis, hop ! changement de société. Jours séparés dans les piscines pour les hommes et les femmes (très bientôt dans les écoles, je suppose : on ne pourra pas compter sur les “enseignants” pour s'y opposer), interdiction de critiquer le bâchage au nom du droit des femmes à s'habiller comme elles le veulent ; bientôt on expliquera doctement aux parents qu'ils doivent apprendre à leurs filles à se couvrir, sinon c'est provoquer les petits singes à capuche, maîtres des rues ; vos filles apprendront – elles apprennent déjà.
Dans leurs salons en bois durable, les mères – pas trop ridées, poitrines refaites de fond en comble – pérorent : elles se sont battues pour l'égalité, elles ont vaincu les pires orages, il leur reste deux ou trois poches de résistance à réduire : elles ne gagnent que 4000 € quand leur voisin de bureau s'en fait 5000. Elles vaincront.
Pendant ce temps, leur fille passe, au fond du salon, vers sa chambre. Sachant bien ce qu'elle devra, elle, affronter demain matin, au lycée. Et, probablement, durant le reste de sa vie.
Mais maman est contente, c'est déjà bien.
(Je dis “jeunes gens”, parce que c'est à eux que le monde appartient (momentanément, très momentanément : un jour prochain, ils s'apercevront, les uns comme les autres, que la troupe des cadets pousse derrière, avec des “idées” qui leur sembleront absurdes, et le seront, de fait).)
De toute façon, les jeunes gens gagneront, ils gagnent toujours. – En vérité, ils perdent, mais ils n'en savent rien. Et les vieilles gens perdent encore plus, puisqu'ils meurent et laissent les clés à ces jeunes crétins qui ne savent rien, qui n'ont aucune idée de ce qu'a pu être le monde, s'imaginent que la terre s'est mise à tourner le jour de leur naissance.
Cela a toujours été plus ou moins vrai, je suppose. Mais plutôt moins. Il y a encore une trentaine d'années, les plus épais cancres de ma génération savaient bien qu'il y avait eu de l'histoire avant eux. Ils ne maîtrisaient rien, s'en foutaient, mais ne l'auraient jamais avoué : il existait dans ma jeunesse une certaine honte de l'ignorance (qui est un reste de civilisation) – dont je suis encore partie prenante aujourd'hui.
Désormais, les enseignants ayant remplacé les professeurs, chacun se targuant de son ignorance militante, la France et l'Europe se diluent dans la besace de ces fourriers du renoncement satisfait. Quitte à passer pour un fossile puant, il faut bien que je le dise : les enseignants d'aujourd'hui ont été formés par les “profs“ de ma génération, que j'ai moi-même cotoyés comme élèves au temps où je l'étais moi-même. Du coup, il n'y a pas lieu de s'étonner de l'ensauvagement général.
À propos d'ensauvagement, qu'on ne compte pas sur moi pour entonner l'hymne à l'Europe blanche et chrétienne : j'en ai marre. Si personne, ici même, ne tient plus que ça à survivre, je ne vais pas survivre tout seul. Ou alors, tiens, je passe le relais à mes jeunes amis trentenaires : qu'ils prennent les armes, moi j'ai passé l'âge.
Et puis, soyons franc : j'ai participé à cet abaissement. Dans ma jeunesse immonde, j'ai bien dû être une sorte de Céleste encouillée – quelque chose comme ça. Si je regrette ? Bien sûr que je regrette, eh, con ! Et je fais quoi, pour effacer le connard que j'ai été ? D'après toi ?
Rien, naturellement. D'autant moins que je ne regrette pas TOUT de ce que j'ai été, n'est-ce pas ? Par exemple, ces manifestations devant l'ambassade US, après le 11 septembre (1973), je n'en rougis pas. Pas davantage celles devant l'ambassade d'URSS, au moment de Solidarnosc (pas beaucoup de gens de gauche, là, vous pouvez me croire : trop catholiques pour être soutenables, les gens de Solidarnosc...).
En gros, j'ai ouvert ma gueule. Faute de mieux, probablement : si, le même soir, j'avais eu l'occasion de tremper le biscuit, tu parles comme je me serais foutu de la Pologne, du Chili, de ta sœur et de ma mère réunis ! Mais enfin, l'occasion ne s'est pas présentée, si je me souviens bien, donc j'étais aux manifs. Et j'y croyais – il me semble.
Il n'empêche : il y avait quelque chose de viril, dans ces histoires. Dans nos manifs-à-nous, on n'organisait pas de lâchers de ballons multicolores, mes drôles, on n'était pas festif pour deux ronds, on n'arpentait pas le bitume avec le kéké sur les épaules : la politique était encore une affaire d'hommes. S'il y avait des femmes ? Ben je veux ! Mais elles aussi étaient viriles, à ce moment précis de leur existence (je sais bien que vous ne pouvez plus comprendre) ; bien qu'elles fussent plus féministes que vous ne le serez jamais, dans vos bisounourseries aseptisées, elles auraient détesté être ce que vous êtes devenues, mes pauvres sœurs. Du reste, je pense qu'elles vous méprisent profondément – mais le moyen de le dire ?
Puisqu'on en parle : je serai féministe jusqu'à ma mort, et d'autant plus que la vague reflue actuellement, sous les coups de boutoir de... de qui vous savez, quoi. Mais féministe à la mode des années soixante-dix, malgré tout le ridicule que vous pourrez trouver à ces filles-là, et que je peux leur trouver moi-même éventuellement.
Nous étions tous un peu ridicules, disons-le. Vous n'y parvenez même plus. Vous êtes devenus d'un raisonnable effrayant, mes bons successeurs. Vous ne songez plus qu'à une chose : en appeler à la justice (et à ses bois, si vous l'osiez). Vous avez tellement peur... tellement peur de qui ne pense pas comme vous que les juges sont votre seule échappatoire.
Le grand large vous effraie tellement, que vous avez planté ces quatre ou cinq poteaux, afin de vous faire ce qu'on appelait dans ma jeunesse un “parc” : cet enclos de bois articulé où l'on faisait évoluer les très jeunes enfants afin qu'ils y apprennent à marcher. Vous refusez de sortir de votre parc, dont les quatre clôtures vous sécurisent : TOLÉRANCE – RACISME – DIVERSITÉ – FASCISME. Ouf ! nous voilà à l'abri !
Vous ne savez même pas ce que signifient ces mots.
TOLÉRANCE : Le fait de ne pas interdire, détruire, ce que l'on pourrait détruire. Donc, on pourrait : il faudrait arrêter de nous concasser les burettes.
RACISME : théorie consistant à considérer une race supérieure aux autres, conduisant à une domination de celle-là sur celle-ci. Rien de plus, rien de moins.
DIVERSITÉ : aucune définition valable à ce jour, au sens moderne du terme. Mot-valise, valise vide. Tentative de définition post-moderne : semble désigner les gens les moins divers des sociétés européennes actuelles, tous unis dans le rejet haineux de cette même société.
FASCISME : Fourre-tout servant, après la disparition totale et complète du véritable fascisme historique, à désigner toute personne ayant une petite remarque à formuler à propos de la gauche hégémonique.
Entre les quatre petites barrières de son parc, bébé s'ébat, montre ses dents de lait, bande dans sa couche. Et ensuite ?
Ensuite, il y a ce que Saramago, dans l'un de ses plus magnifiques romans, a appelé L'Aveuglement. Dans ce livre, les gens deviennent brusquement aveugles. Sans raison. Mais tout ne devient pas noir, au contraire : les aveugles ne voient plus que du blanc. Ils baignent dans du lait. Mes jeunes contemporains baignent dans ce lait – impression que j'ai. Ils ne voient rien, mais tout est lumineux. Tout est enfance. tout est maternel, c'est-à-dire profondément mortifère.
Lorsque, dans une société donnée, les femmes relèvent la tête et donnent de la voix, c'est que le monde dont il est question est en train de s'enterrer lui-même. Une société ne vit que par ses hommes – c'est peut-être dommage (?) mais il n'y a pas de contre-exemple. (Épargnez-moi ces micro-tribus soi-disant matriarcales dont personne n'a rien à foutre, je vous prie !) Les femmes ont leur importance, cela va de soi, mais elles ne sont pas là pour faire marcher la société : leur rôle est sans doute plus essentiel.
Or, que se passe-t-il chez nous ? Oui : les femmes donnent de la voix. Mais, malheureusement pour elles, à contre-sens. Je n'aimerais pas être à leur place, en fait. Franchement. Rendez-vous compte : elles étaient pratiquement au bout du chemin ; on avait abdiqué ; on était d'accord avec elles – sincèrement d'accord (moi, en tout cas, je l'étais). Et puis...
Et puis, hop ! changement de société. Jours séparés dans les piscines pour les hommes et les femmes (très bientôt dans les écoles, je suppose : on ne pourra pas compter sur les “enseignants” pour s'y opposer), interdiction de critiquer le bâchage au nom du droit des femmes à s'habiller comme elles le veulent ; bientôt on expliquera doctement aux parents qu'ils doivent apprendre à leurs filles à se couvrir, sinon c'est provoquer les petits singes à capuche, maîtres des rues ; vos filles apprendront – elles apprennent déjà.
Dans leurs salons en bois durable, les mères – pas trop ridées, poitrines refaites de fond en comble – pérorent : elles se sont battues pour l'égalité, elles ont vaincu les pires orages, il leur reste deux ou trois poches de résistance à réduire : elles ne gagnent que 4000 € quand leur voisin de bureau s'en fait 5000. Elles vaincront.
Pendant ce temps, leur fille passe, au fond du salon, vers sa chambre. Sachant bien ce qu'elle devra, elle, affronter demain matin, au lycée. Et, probablement, durant le reste de sa vie.
Mais maman est contente, c'est déjà bien.
Rock on.
RépondreSupprimerMagistral premier paragraphe.
RépondreSupprimerTitre trop vrai.
C'est exactement ça.
Et le reste de l'analyse est plus "daté", mais à peu près exact aussi, hélas...
Pourtant parmi les femmes, il y a aussi l'Irremplaçable, non ?
Y a l'amour, bordel !
Et l'amour désespéré, c'est sans doute le seul vrai amour sur cette terre, non ?
Ton âme a soif du Dieu vivant.
Votre conclusion me fait horriblement penser à ce que je vis, coincée entre une mère qui est féministe mais qui continue à croire que nous sommes en 68, et une petite soeur blonde qui sait exactement tous le bien que lui veut la "diversité".
RépondreSupprimerJ'éprouve régulièrement une terreur profonde en voyant une société, une civilisation, se suicider avec autant d'entrain. Malheureusement, j'ai la vingtaine: je n'ai pas fini d'assister au spectacle.
Vous avez bien fait de prendre l'apéro.
RépondreSupprimerMais nous sommes tous, par nature ou obligation, progressistes. On progresse, on est progressés. Un magma profond modifie la surface où nous évoluons. Et en essayant de rester en vie, pas trop indignement, nous construisons quelque chose que nous ignorons.
RépondreSupprimerPutain ! Si les gonzesses commencent à gagner 4000 euros, il va falloir que je demande une augmentation à mon patron.
RépondreSupprimerLe commentaire d'Appas est très joli (et très juste).
RépondreSupprimerEn outre, nous n'omettrons pas de remarquer que "progresser" est synonyme de "marcher".
Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, nous savons que trop ce que les vocables Tolérance, Racisme, Diversité et Fascisme veuillent bien signifier...
Figurez-vous, cher Didier, que chaque année une bonne âme se dévoue pour, à l'occasion d'une allocution très convenue, certes, mais très essentielle, rendre "hommage" à mes grands-parents maternels, à mon oncle (8 ans) et à ma tante (6 ans), tous quatre cramés dans les fours de Haute-Silésie, après avoir été raflés par des policiers français, sans doute de très honnêtes citoyens qui toujours disaient bonjour à la dame et qui jamais ne crachaient par terre - l'un deux est encore en vie qui coule des jours paisibles dans le Lubéron !!!
Quant à ma mère (15 jours), elle a eu la vie sauve grâce à la concierge, elle aussi française, de l'immeuble.
Alors, voyez-vous, certains d'entre vos lecteurs savent "un peu" ce que recèlent les quatre mots que vous avez mentionnés - disons qu'ils en ont une vague idée...
Et ces mêmes lecteurs savent aussi, parfois, déceler ce qu'il y a de moisissure, de pourriture et d'ordure dans certains billets publiés par certaines gens - forcément au-delà de tout soupçon, forcément... - figurant dans vos liens...
Mais que j'aime vous lire !
Bien à vous.
C'est une fatigue productive, dites moi, mais j'ai eu peur, ça y est , il nous écrit son testament, ai-je pensé.
RépondreSupprimerJe me dis que l'heure, ni le jour ne sont arrivés, ouf...
Tous ces événements et ces islamistes sont bien attristants, mais au temps des guerres de religions ils ne se marraient pas, les ancêtres.
Vous savez Chr.Bohren, Didier, comme beaucoup de la réacosphère et pas mal d'écrivains aussi, a une vision très pessimiste de l'avenir et pour l'argumenter il a besoin de prémices erronées ou fantasmées ou faussement statistiques, le plus souvent déduites de faits divers, d'émotions troubles etc..
RépondreSupprimerVous venez de lui montrer dignement que nul n'oublie l'histoire, aujourd'hui comme demain.
Mais je suis d'accord avec vous, il écrit si bien...
Les « micro-tribus soi-disant matriarcales dont personne n'a rien à foutre » n'existent pas. Le matriarcat primitif est un concept inventé par quelques ethnologues progressistes ; concrètement, personne n'a jamais trouvé et étudié une peuplade vivant sous un régime matriarcal.
RépondreSupprimerPas plus que vous, cher Didier Goux,je ne suis très fier de ma génération (ni de celle qui nous a immédiatement précédés). Nous avons non pas réellement abandonné le pouvoir aux femmes mais laissé les valeurs féminines prendre progressivement le dessus. C'est toujours la même histoire : sous prétexte de supprimer une injustice parfaitement inutile et scandaleuse on tombe dans l'excès inverse mortifère ; c'est ainsi que l'hyperdémocratie a démantelé l'école, la culture, la famille et la nation ; c'est ainsi que de la suppression des discriminations raciales (des vraies) on est passé à l'hystérie diversitudinale.
Hank : mais quelle logorrhée !
RépondreSupprimerChristine : je suis moi-même assez "daté"...
Clarissa : je viens de découvrir votre blog : continuez !
Appas : avancer et progresser ne me semblent pas systématiquement synonymes.
Nicolas : ouais, moi pareil.
Christophe : mais c'est exactement ce que je dis ! Qu'il est obscène de brailler au fascisme pour un oui ou un non, lorsque l'on sait ce qu'a été le fascisme (ou le communisme).
Emma : Didier Goux pas mort - stop - lettre suit...
Henri : démontrez-moi que mes prémisses sont erronées, pour voir...
Et les faits divers disent souvent beaucoup de choses sur le monde. Du reste, y a-t-il jamais autre chose que des faits divers ?
Marcel Meyer : nous n'avons en effet pas de quoi être fiers. On devrait envoyer Ségolène Royal demander pardon en notre nom, tiens !
Et vous dites que les jeunes gens pensent que le monde est né avec eux, quand en toutes lettres, vous nous expliquez très sereinement que l'oppression sexuelle (des hommes sur les femmes) a à peine dix ans et est certainement d'origine étrangère ?
RépondreSupprimerHier, j'ai vu brièvement Zemmour à la télé, j'ai eu l'impression de vous entendre et je suis dit : bon sang, les réacs pensent tous exactement la même chose, sur quelques sujets bien précis ! Comme si vous vous étiez refilé le mot. Pas une tête réac ne dépasse. Et puis il a évoqué la nécessité de l'expression démocratique, sans frein, absolument libre (même si, à mon avis, il y a maldonne sur votre conception de la liberté à tous, pour vous aussi, c'est un fourre-tout). Et donc, il nous expliquait qu'il y avait des choses qu'on n'avait plus le droit de contester. La peine de mort par exemple.
Ce que veut Zemmour, c'est seulement qu'on puisse en parler, qu'on en débatte ! Je comprends la logique de la pensée, mais aucunement son sens. C'est proprement inintelligible. Et la Lumière s'est faite. Ce qui vous intéresse, vous, les réacs (comme vos ennemis de gauche) c'est l'expression, ni libre ni rien, seulement l'expression, l'expression, non pas pour ce qu'elle peut vous apporter en terme de liberté, d'analyse, mais l'expression pour l'expression.
Or, c'est contradictoire avec tous vos autres combats par ailleurs. Vous aimeriez sans doute que certains principes occidentaux ne soient jamais remis en question : c'est précisément pour cela que vous lâchez vos chiens sur les musulmans de tout pays.
Tout cela n'est donc que posture. Je vous crois néanmoins sincère, sincère dans votre nostalgie, et il m'arrive même d'en ressentir une similaire. Simplement, de temps en temps, il vous faudrait un peu sortir (non pas "dehors", comme certains vous le recommandent) mais sortir de vous.
Et je vais vous dire, pour finir, que même le progressiste peut être fatigué. Fatigué des débats incessants, de la mauvaise foi ambiante (les démonstrations sont faites pour les aveugles, il faut croire), de cette absence d'incertitudes qui vous caractérise, les uns les autres (ici, je ne parle pas que des réacs).
Voyons, Dorham, je n'ai jamais dit que l'oppression des femmes datait de dix ans ! J'ai dit que sa recrudescence était récente, ce n'est pas tout à fait la même chose.
RépondreSupprimerPour le reste, non, nous ne sommes pas tous pareils, et loin de là ! Tenez, pour suivre votre exemple, je ne trouve pas, moi, qu'il soit utile de rouvrir le débat sur la peine de mort, laquelle m'a toujours fait horreur.
En fait, vous nous voyez tous pareils de là où vous êtes. Un peu comme on trouve que les Chinois se ressemblent tous, parce qu'on ne les connaît que globalement.
D'autre part, je ne "lâche pas mes chiens" sur les musulmans de tous pays. En vérité, je me fous de l'islam, je me fous qu'il existe et je me fous de ce que ces gens peuvent bien faire chez eux. Je n'ai juste pas envie qu'ils viennent le faire ici : c'est tout de même simple à comprendre, cela, non ?
Et je ne comprends pas très bien votre paragraphe sur l'expression...
Oui, bien entendu tout est fait divers, Didier, mais ce n'est pas à un journaliste (rewriter qui plus est)que j'apprendrai que c'est leur relation qui compte, qu'elle peut leur donner leur sens, les relativiser, les grossir, les travestir, les sur utiliser, les sous utiliser, ou les vider de tout sens, bref qu'ils ne donnent jamais une appréhension définitive de la réalité.
RépondreSupprimerRACISME : théorie consistant à considérer une race supérieure aux autres, conduisant à une domination de celle-là sur celle-ci. Rien de plus, rien de moins.
RépondreSupprimerNon, pas d'accord. Vous voulez vous en tenir aux définitions anciennes, comme le dictionnaire qui a souvent du retard sur le sens commun. Dès qu'on emploie ce mot, il y a forcément malentendu si vous le restreignez à son utilisation non-contemporaine. Le non-racisme et l'antiracisme ne s'opposent pas seulement à cette conception du racisme, vous le savez bien, et c'est cette définition figée qui permet à presque tout le monde de réfuter l'accusation de racisme.
On en vient à des discussions surréalistes, à des contorsions de langages comiques qui feront rire nos descendants quand ils liront nos archives.
En quoi est-ce raciste, par exemple, de dire que les quartiers arabes sont sales et dégradés? Que les lignes de métro sont plus ou moins pleines de Noirs ou de Blancs selon le secteur et la destination, et que les lignes les plus utilisées par les Noirs sont aussi les plus sales ? C'est juste une constatation qu'un enfant de huit ans peut faire.
Le raciste dira que c'est dans les gènes ou dans la culture, qu'ils sont tous comme ça et qu'il n'y a rien à faire et que la seule solution est de virer tous les Noirs.
Le non raciste parlera de la pauvreté, de l'entassement, d'un enchaînement de raisons (sans exclure les raisons culturelles)qui font que la situation est devenue telle, mais qu'il n'y a pas de fatalité et qu'en éduquant, réfléchissant, on va améliorer les choses.
L'antiraciste nie qu'il y ait autant de Noirs, te reproche de voir des Noirs, t'affirme qu'il n'y en a que 12%, que s'il y en a davantage c'est la faute des Blancs racistes qui sont partis habiter ailleurs, scolariser leurs enfants ailleurs, que d'ailleurs les Noirs n'existent pas, c'est le regard raciste qui nous fait remarquer le taux de mélanine, que les poubelles ne sont pas ramassées dans les quartiers pauvres comme dans les riches, etc, et traquera partout, dans toutes les attitudes, les déclarations, le monstre du racisme, même là où l'on ne fait que dire que le roi est nu.
Avant la deuxième guerre mondiale, 75% des prostituées parisiennes et des flics parisiens étaient bretons. Il faut voir ce qu'on en disait alors...
Ok, j'en prends acte.
RépondreSupprimerPour le paragraphe sur l'expression, je voulais dire qu'il me semble que chez les réacs, on trouve sain que tout soit sujet à discussion, que l'on puisse discuter de tout. A vrai dire, d'emblée, je ne suis pas en désaccord avec cela, mais bien vite l'on s'aperçoit que cela consiste également à débattre de ce qui est bel et bien "tranché". C'est donc du débat, de l'expression de pure forme.
Et j'appelle cela de la perte de temps.
C'est déblatérer !
Comme c'est facile, quand un certain (mais assez petit) nombre de gens crient au feu depuis un certain temps, de railler le fait qu'ils disent tous et tout le temps la même chose. Et depuis le temps, que reste-t-il ? bientôt plus que des cendres.
RépondreSupprimerCe que Didier répond à l'image des chiens lâchés est proprement inaudibles par ces gens. Ils sont incapables de comprendre que nous, nous aimons réellement l'humanité diverse : nous souhaitons que les Turcs restent turcs et nous aimons les Japonais parce qu'ils ont su le rester, préservant ainsi une des plus belles civilisations du monde, alors que ce qu'ils veulent, eux, c'est, sous le vocable trompeur de "diversité", le triomphe du même, de l'horrible même partout.
Marcel Meyer
Didier, merci pour vos encouragements.
RépondreSupprimerDorham, ce que vous dites n'est pas faux, mais à partir de quand peut on décider que le débat est tranché pour toujours? Nous avons envie de considérer comme définitivement acquis ce qui nous arrange et comme discutable ce qui nous dérange, et évidemment cela varie selon la personne.
Par exemple, j'aimerais moi aussi que l'abolition de la peine de mort soit acquise, mais pas les lois qui empêchent les propos soi-disant racistes, homophobes, mysogynes etc. Or certains me répondront que maintenant c'est la loi, qu'il n'y a pas de retour en arrière possible, et que si je ne suis pas d'accord c'est pareil.
Il y a une citation que j'aime beaucoup qui correspond bien à la situation, mais malheureusement je ne retrouve en ce moment ni les mots exacts ni l'auteur, que je crois être Montesquieu (mais cela pourrait bien être Voltaire et Diderot, ce qui est assez différent). Cela donne quelque chose comme: "tu as tort, mon ami, si tu crois qu'une fois un mot infamant inventé, une loi édictée, tout est dit."
A l'époque où j'ai lu cette citation, j'étais encore dans les rangs de l'anti-racisme-anti-fascisme-anti-Mal, et pourtant elle m'avait beaucoup marquée.
Je ne comprends toujours rien à ce que tu raconte mon oncle quand tu pars dans tes délires.
RépondreSupprimerÇa va faire un bail que c'est comme ça. Pas que tu écrives mal (manquerait plus que ça) ou que tes mots aient trop de syllabes pour moi.
C'est juste que... rien.
Plus j'y pense, moins je pige et mieux je m'en porte.
Néfisa, je vous comprends,toutefois je n'aurais pas rencontré Didier, il y a longtemps que je lui serais rentré dedans sur son blog pour certains billets.
RépondreSupprimerJe serai encore content de le rencontrer et de l'écouter, voire le questionner, dans ces moments ou je le trouve excellent et adorable.
Ce qui est impossible sur son blog lorsqu'il part convaincu (et parfois même en 2 mots).
« S'il y avait des femmes ? Ben je veux ! Mais elles aussi étaient viriles, à ce moment précis de leur existence (je sais bien que vous ne pouvez plus comprendre) ; bien qu'elles fussent plus féministes que vous ne le serez jamais, dans vos bisounourseries aseptisées, elles auraient détesté être ce que vous êtes devenues, mes pauvres sœurs. Du reste, je pense qu'elles vous méprisent profondément – mais le moyen de le dire ? »
RépondreSupprimerPuisque l'on parle d'Éric Zemmour sur ce fil, je me souviens (après avoir lu sa réponse à Simone de Beauvoir dans Le premier sexe) de son tête-à-tête télévisuel avec Clémentine Autain, où il lui avait décoché que son « féminisme » n'avait rien à voir avec celui des féministes d'antan.
Que là où celles-ci défendaient l'émancipation, celle-là défend une nouvelle forme de puritanisme...
J'avais alors pensé à nombre de jeunes filles de mon âge ou un peu plus jeunes, et m'étais dit qu'une fois de plus,Zemmour avait vu juste.
je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, d'après vous tous nos maux viendrait des femmes (qui ne sont pas, comme il se doit, assez couillues) ?
RépondreSupprimerpar ailleurs vous ne pouvez pas vous déclarez féministe et écrire en même temps "Lorsque, dans une société donnée, les femmes relèvent la tête et donnent de la voix, c'est que le monde dont il est question est en train de s'enterrer lui-même. Une société ne vit que par ses hommes"
c'est tout à fait incompatible.
Marcel Meyer : "Les « micro-tribus soi-disant matriarcales dont personne n'a rien à foutre » n'existent pas. Le matriarcat primitif est un concept inventé par quelques ethnologues progressistes ; concrètement, personne n'a jamais trouvé et étudié une peuplade vivant sous un régime matriarcal."
RépondreSupprimerPour une fois, je ne suis pas d'accord avec vous.
Nul besoin d'une lecture ethnologico-progressiste pour constater que ce matriarcat primitif a bel et bien existé. Une lecture neutre des faits archéologiques suffit. Cf par exemple le Langage de la Déesse de Marija Gimbutas - archéologue sérieuse à qui on doit notamment une bonne partie de ce que l'on sait sur les premiers indo-européens. Cet ouvrage, qui se concentre donc sur la société ayant précédé ces derniers, et malgré son malheureux titre très "jardin-sacré-de-mon-intimité-magique", rassemble quantité de faits vérifiables, avec tout ce qu'il faut de neutralité et de rigueur scientifique.
Ce qui n'a jamais existé en revanche, c'est la gynocratie, le mythe des amazones, miroir inversé du patriarcat.
Le système matrilinéaire et matrilocal, quant à lui, a été une réalité pendant près de six mille ans. Sans parler des "peuplades" postérieures, dont certaines appliquaient encore ce mode de vie traditionnel il y a quelques décennies.
Une réalité qui remet en question la maxime "qui terre a, guerre a" puisque ces gens n'étaient plus des chasseurs-cueilleurs, mais pratiquaient l'agriculture, et pas encore la guerre (ce qui causera leur chute).
Leur société, basée sur un égalitarisme non-moderne, différentialiste, se fondait sur la complémentarité entre les sexes, et les qualités politiques d'essence féminines en temps de paix.
Nous descendons *aussi* de ces gens-là. (Notamment en Europe de l'Ouest, où ils furent davantage soumis et intégrés que massacrés par les indo-européens.) Quelque chose en subsiste nécessairement en nous (place de la femme dans la mythologie et la culture celtes, etc.)
Tout ça pour dire que le patriarcat n'est ni universel, ni même un absolu européen.
Cette société incapable de se défendre (des outils assez élaborés pour l'époque, mais pas d'armes) et dont je ne ferai donc pas l'apologie, a néanmoins donné de bons résultats organisationnels jusqu'à la venue de l'antagoniste indo-européen. Faut-il prétendre instaurer aujourd'hui un système identique ? Evidemment non, nous n'y survivrions pas. Avons-nous quelque chose à en apprendre ? Je suppose que oui, comme de tout ce qui nous a précédé. Elles/Ils étaient *aussi* nos ancêtres.
Pour le plaisir de déplaire à la fois aux féministes modernes et aux chantres du patriarcat, on pourrait écrire quelque chose sur l'essence féminine de la politique intérieure et de la gestion quotidienne de la vie collective. (Et je ne parle pas, bien entendu, des femmes "hommes politiques" modernes, issues du patricarcat.)
@ Henri
RépondreSupprimerEh ben si même les faits doivent se résoudre au divers...
Olympe : si, c'est compatible, mais il faudrait en parler "en vrai".
RépondreSupprimerNefisa, mon bel amour grave : ta dernière phrase dit tout. Comme tu m'aimes, tu préférerais que je sois différent : truc de gonzesse, ça, ma fille.
Donc, comme tu as décidé de continuer de m'aimer, tu fais celle qui ne comprend pas ce que je dis : humain, trop humain...
Les autres : la nuit tombe, le silence se fait, mon lit m'attend...
"Ben mon pote, fatigues toi plus souvent !"
RépondreSupprimer(heu ? et tu nous fatigueras moins ?)
Toujours pareil, la sincérité, une touche d'amertume (si, si), de fatigue, et voilà, un bobillet. Le trempage de biscuit fait référence à ce que je crois deviner comme étant .... un trempage de biscuit ? Les féministes de mes 20 ans étaient déjà moins combatives que les vôtres mais cependant, je confirme qu'en conquérir une était bien plus jouissif que la meuf de base (je vais être honnête, j'ai quand même eu plus souvent de la meuf de base que de la féministe combattante).
Mon bel amour grave ?
RépondreSupprimerEuh, c'était pas hier l'apéro ? Ou c'est la rédaction affolée des BM qui te déboussole un peu ?
Et non, je vois bien que t'es qu'un sale vieux réac tout puant et baveux. Et loin du "je t'aime bien quand même", je répondrais "je t'aime comme ça."
Fort bon texte merci.
RépondreSupprimerCher Didier, bon et beau texte, oui : par opposition à votre complexion, je dirai que le crétin, appelons-le le progressiste lui, n'est JAMAIS fatigué.
RépondreSupprimerSeul le fatiguent les personnes qui, comme vous, affreux jojo, sont fatiguées : le progressiste a la force de tous les lendemains qui chantent et scintillent, quitte, pour parvenir à oublier sa fatigue, à fusiller, déporter, gazer, exterminer des centaines de millions de ses semblables.
Je pèse donc mes mots : le progressiste qui n'est que cela, un progressiste, est, par ESSENCE, un meurtrier qui jamais ne tolérera qu'un obstacle, de quelque nature qu'il soit, s'interpose entre sa volonté de progresser et le triomphe de sa progression, appelons-le une utopie, toujours remise à plus tard, les sempiternelles procrastinations (non, cher monsieur, le communisme véritable, ce n'est pas cela !) autorisant de nouveaux massacres.
Tout progressiste n'est donc, à mes yeux, qu'un chien, voire un porc.
La réacosphère ? J'aimerais, après avoir lu ce terme inepte une bonne centaine de fois, ce que c'est que ce machin.
L'un d'entre vous aurait-il une idée, même vague, de la réalité monolithique qu'est censée recouvrir ce pseudo-concept ?
« Tout progressiste n'est donc, à mes yeux, qu'un chien, voire un porc. »
RépondreSupprimerSartre a enfin trouvé un contradicteur moins timoré qu'Aron.;)
Félix le Chat : j'entendais le mot matriarcat dans son sens originel, c'est-à-dire le parallèle inversé du patriarcat, ce que vous appelez la "gynocratie" (un mot dont j'ignorais l'existence mais je suis en assez bonne compagnie). Certes, le système matrilinéaire et Le système matrilocal ont existé et de nombreuses société en ont conservé des traces. Je vais tâcher d'en apprendre davantage sur les sociétés décrites par Marija Gimbutas .
RépondreSupprimerCurieux billet s'il en est. Un mélange de conneries énormes, "d'aigrititudes" et de vérités.
RépondreSupprimerFaut que je me méfies je vais finir par apprécier.
en vrai ? je ne vois que la Comète
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