Voilà, c'est fini. Hier, nous avons quitté Plieux à six heures et demie du matin, pour arriver au Plessis-Hébert vers cinq heures, après avoir alterné nationales, autoroutes puis de nouveau nationales, afin d'introduire un peu de variété dans ce long trajet. Oui, nous avons eu bien chaud, je vous remercie ; surtout l'Irremplaçable dont la poubelle est dépourvue de climatisation – et surtout lorsqu'il s'est agi de contourner Chartres où nous attendait un joli bouchon d'une vingtaine de minutes.
Mais enfin, nous sommes de retour et fort contents de l'être. Non que le séjour à Plieux n'ait été un très beau et très agréable moment. Mais le propre d'un moment est qu'il doit toujours se décider, in fine, à céder la place au moment suivant : nous sommes gaillardement entrés dans le moment suivant, retour à l'ordre, au fil des jours, au travail. Quant à la forteresse de Plieux, elle s'est bien sagement réfugiée dans la case des beaux souvenirs – et c'est très bien ainsi.
Hier soir, il faisait assez chaud pour que Catherine et moi puissions prendre un dernier apéritif en terrasse ; mais, dès ce matin, comme pour nous signifier son contentement de notre retour, pour nous encourager dans notre volonté abstème, la Normandie déployait tous les charmes de ses étés à peu d'autres pareils : il fait moins de vingt degrés et il pleut.
Tout rentre dans l'ordre, après cette courte échappée dans le rêve, ce dérapage onirique de nos vies.
Mais enfin, nous sommes de retour et fort contents de l'être. Non que le séjour à Plieux n'ait été un très beau et très agréable moment. Mais le propre d'un moment est qu'il doit toujours se décider, in fine, à céder la place au moment suivant : nous sommes gaillardement entrés dans le moment suivant, retour à l'ordre, au fil des jours, au travail. Quant à la forteresse de Plieux, elle s'est bien sagement réfugiée dans la case des beaux souvenirs – et c'est très bien ainsi.
Hier soir, il faisait assez chaud pour que Catherine et moi puissions prendre un dernier apéritif en terrasse ; mais, dès ce matin, comme pour nous signifier son contentement de notre retour, pour nous encourager dans notre volonté abstème, la Normandie déployait tous les charmes de ses étés à peu d'autres pareils : il fait moins de vingt degrés et il pleut.
Tout rentre dans l'ordre, après cette courte échappée dans le rêve, ce dérapage onirique de nos vies.
Et Ottokar se retrouve bien seul...
RépondreSupprimerBonne reprise !
Finie la vie de chatelain, bienvenue dans le monde des bistrots
RépondreSupprimerVous avez eu raison d'introduire un peu de variété, à défaut d'autre chose.
RépondreSupprimerAu moins, vous aurez chaud cet hiver...
RépondreSupprimerÇa me fait penser que je dois faire remplir la cuve à fioul, moi...
RépondreSupprimer"Ce dérapage onirique de nos vies": ah, comme c'est bien dit! Merci Didier pour tous ces mots si évocateurs et si justes!
RépondreSupprimerOrage
J'apprécie fortement la photo de ce billet. Ce nuage est le rêve de Didier Goux (ou Didier Goux lui-même) qui abandonne la forteresse. Un moment qui se volatilise. Un esprit qui s'évade. Moi je dirais "Enfin, les chimères de Goux ont rejoint le ciel. Le voici désormais débrumé, notre gaillard."
RépondreSupprimerVous avez beaucoup de chance: après la villégiature au château -et quel château!—, vous avez cette pluie que je désespère de revoir, au moment de me colleter avec mes arrosoirs…
RépondreSupprimerMoi j'ai plutôt pensé à "Habemus Papam".
RépondreSupprimerBons retour et reprise!