Je me souviens que la bannière de mon premier blog – qui a défunté en novembre 2007 pour céder la place à celui-ci – s'ornait d'une photo représentant Babar, lequel agitait un drapeau français du bout de sa trompe. Et on y lisait la phrase suivante : « Toi qui entres ici, abandonne à la porte tout espoir de sérieux », ou quelque chose d'approchant. J'aurais peut-être été bien inspiré de conserver cette devise.
Car à chaque fois que je me lance dans un billet “imprécateur”, il se trouve des commentateurs pour, en toute bonne foi, me dire qu'ils seraient plutôt d'accord sur le fond, mais que non, tout de même, j'exagère. Mais bien entendu que j'exagère ! Toujours. Exprès. Avec une certaine jubilation même. Dans chaque billet de ce type – et dans pas mal d'autres aussi, d'ailleurs –, le sérieux du propos n'implique jamais, en tout cas pour moi, une retenue de la forme : une certaine théâtralisation est préservée – la part dévolue à Guignol, si l'on veut, aux grimaces par derrière et aux coups de bâton excessifs. Je ne tiens pas à faire celle des choses, en revanche. Ni à aménager le vivre-ensemble de la chèvre et du chou : le chou je lui rentre dedans dès que l'occasion s'en présente, et chèvre c'est ce que j'espère toujours un peu que le passant deviendra, à me lire. Simplement parce que, s'il m'est agréable que l'on soit d'accord avec moi sur tel sujet ou un autre, je trouve beaucoup plus jubilatoire de vous mettre en colère – je sais, c'est un peu infantile. Et, par-dessus tout, j'éprouve un plaisir trouble à détruire moi-même mon argumentation par un coup de grisou final, de manière à empêcher par avance toute esquisse de débat. Est-ce que Guignol débat avec le gendarme ? Non, bon, alors ?
P.S. : je me demande d'ailleurs si je ne vais pas rebaptiser ce blog : Didier Goux exagère. Qu'en pense-t-on dans Landernau ?
Car à chaque fois que je me lance dans un billet “imprécateur”, il se trouve des commentateurs pour, en toute bonne foi, me dire qu'ils seraient plutôt d'accord sur le fond, mais que non, tout de même, j'exagère. Mais bien entendu que j'exagère ! Toujours. Exprès. Avec une certaine jubilation même. Dans chaque billet de ce type – et dans pas mal d'autres aussi, d'ailleurs –, le sérieux du propos n'implique jamais, en tout cas pour moi, une retenue de la forme : une certaine théâtralisation est préservée – la part dévolue à Guignol, si l'on veut, aux grimaces par derrière et aux coups de bâton excessifs. Je ne tiens pas à faire celle des choses, en revanche. Ni à aménager le vivre-ensemble de la chèvre et du chou : le chou je lui rentre dedans dès que l'occasion s'en présente, et chèvre c'est ce que j'espère toujours un peu que le passant deviendra, à me lire. Simplement parce que, s'il m'est agréable que l'on soit d'accord avec moi sur tel sujet ou un autre, je trouve beaucoup plus jubilatoire de vous mettre en colère – je sais, c'est un peu infantile. Et, par-dessus tout, j'éprouve un plaisir trouble à détruire moi-même mon argumentation par un coup de grisou final, de manière à empêcher par avance toute esquisse de débat. Est-ce que Guignol débat avec le gendarme ? Non, bon, alors ?
P.S. : je me demande d'ailleurs si je ne vais pas rebaptiser ce blog : Didier Goux exagère. Qu'en pense-t-on dans Landernau ?
En lisant votre billet, je pensais à "Didier Goux tempête !" mais l'exagération peut très bien aller aussi.
RépondreSupprimer"prend ses aises" ou exagère, c'est pareil : )
RépondreSupprimerMathieu : ou encore : Didier Goux tempête dans un verre d'eau. Pour essayer de faire croire que je ne picole plus...
RépondreSupprimerCatherine : dans mon cas, oui, en effet !
Je souscris totalement à cette dernière proposition.
RépondreSupprimerMon cher Mathieu, notre création commune est acceptée ! Veuillez noter que vos droits d'auteur vous seront versés en une seule fois, dans un délai maximum de six mois à compter du 31 décembre de l'année écoulée.
RépondreSupprimer@ Didier : vous payez en vin ou en bière ?
RépondreSupprimerComte tenu de votre célébrité galopante, je propose tout simplement "Le blogHouse de Didier Goux" - on remarquera l'allusion à quelque virtuel toubib atrabilaire, cynique, mécréant et misanthrope, pourtant amoureux de l'humanité.
RépondreSupprimerEt puis le glissement vers blockhaus, hein...
Sinon, j'ai aussi en stock "Didier Goux fait le guignol"... Mais là j'exagère.
Mathieu : au choix de l'auteur...
RépondreSupprimerChristophe : je garde votre blogHouse pour après la tempête !
Je propose "Didier Goux pète dans un verre d'eau".
RépondreSupprimerJe trouve ça hilarant.
Voyons, Monsieur Paul, un peu de tenue : on nous regarde...
RépondreSupprimerBonjour. Je pense que Didier GOUX ne devrait rien changer s'il n'a pas l'intention de changer. Didier GOUX prend ses aises ? Ma foi, j'en suis bien aise. :))
RépondreSupprimerComme je prononce le -x- de votre nom (pour une raison que j'ignore car je ne dis pas rouxxe mais roux, mais c'est ainsi depuis notre première rencontre...quand vous étiez en Babar), Didier Goux(e) exagère ça ne va pas être facile à dire les soirs où je whiskyte un peu (oui des fois beaucoup aussi...) mais ça fera plus court dans mes favoris
RépondreSupprimerUne fidèle lectrice
Cher Didier, j'avoue avoir eu très peur à la lecture de cette phrase et sa suite que vous auriez pu imaginer "le chou je lui rentre dedans dès que l'occasion s'en présente et la chèvre...aussi". Mais vous ne l'avez pas fait. Vous faites là preuve de galanterie.
RépondreSupprimerFrank et Fidèle lectrice : comme vous le voyez, finalement, j'ai changé. Mais pour combien de temps, ça...
RépondreSupprimerYann : ce n'est pourtant pas l'envie qui me manquait : une si jolie petite chevrette...
La citation de Bossuet est d'un chic! On sent bien le virtuose du syllogisme jesuistique, là!
RépondreSupprimerPuis-je vous suggérer "paroles d'un viel atrabilaire" Monsieur Goux ? Vos propos un petit peu outanciers ne me choquent pas, à compter qu'ils restent les vôtres. Et puis, vous ne pouvez être si méchant, vous avez un Tonnegrande et moi une Bonnot (portrait craché, juré)...
RépondreSupprimerpourquoi compliquer? revenez donc à :" Didier GOUX habite ici"
RépondreSupprimerCe n'est pas grave, nous aussi on exagère Didier!
RépondreSupprimerD'accord avec Olivier P., dont je signe illico la pétition : rendez-nous le temps de notre jeunesse folle !
RépondreSupprimerJe signe aussi. Verre d'eau dans le titre de ce blog, ça fait repenti ou grand malade.
RépondreSupprimerDidier Goux tempête dans un verre de s'aise.
RépondreSupprimer" Didier Goux ravale les façades "
RépondreSupprimerOn aura bien compris.
Et si tels ces grands gibiers attirés par l'odeur de soufre de vos pépites littéraires (j'fais des efforts) j'échois volontiers sur votre blog, je me doute bien que je risque ici ou là au détour du bois, une volée bien nourrie de plombs dans le lard.
Mais l'on pourra tout aussi pareillement espèrer que l'outrance esthète de la forme si choyée soit au service d'un propos qui sinon sérieux, n'en demeure pas moins fin et délicat.
Taper sur la Chrétienneté à l'heure qu'il est, ne serait-ce pas un peu comme tirer sur l'ambulance ? Remarquez vous avez encore les Arabes et les Noirs dans la même veine, c'est encore un trés bon filon.
A vaincre sans péril...
Je dois dire que le "retour aux sources" suggéré par Olivier et "plussoyé" par quelques autres me tente bien, finalement...
RépondreSupprimerSinon, je ne sais trop que penser de la guerre des dames qui se profile.
Je préfère "prend ses aises", parce que la tempête dans le verre d'eau, ça tue l'espoir. Mais bon, ce que j'en dis...
RépondreSupprimerQui n'exagère pas?
RépondreSupprimerHitler exagérait
Staline exagérait
Bush (père et fils) exagéraient
Evidemment,
Goux exagère aussi.
(chevilles enflées ne pas s'abstenir)
Il exagère, on ne le reconnaît même pas !
RépondreSupprimerC'est normal qu'on ne me reconnaisse pas : c'est Catherine...
RépondreSupprimerAh bon, je croyais l'avoir reconnue ici (n°4)…
RépondreSupprimerBon, les garçons, quand vous aurez fini de vous moquer...
RépondreSupprimerJe n'étais pourtant pas très difficile à trouver.
RépondreSupprimerJe suis désolé, mais il s'agit de Beuche !
RépondreSupprimerIl devrait passer moins de temps dans la cuisine de Camus...
RépondreSupprimerMoi je trouve qu'elle a pas tort, Oma!
RépondreSupprimerDidier, vous portez le sex pistol un peu haut nan?,
Les sous-bois tarnais sont idéaux pour se dégourdir les poignets.
RépondreSupprimerVous ne trouvez pas ma chemisette bleue magnifique ?
C'est précisément à la chemisette bleue que je vous ai reconnu. Vous aviez la même à notre dernière réunion de recul citoyen.
RépondreSupprimerAh, Georges, vous avez l'oeil ! Et vif en plus ! car souvenez-vous, nous avons rapidement ôté nos vêtements pour invoquer les dieux des tsunamis et des volcans ! Air Islande nous en veut encore...
RépondreSupprimerAir Islande, c'est bien sur ce vol qu'on a balancé NR par le hublot, qu'on a dû agrandir un peu d'ailleurs ?
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