Ah, il est très fort, notre petit Nicolas, pour occulter ces fameux “vrais problèmes” qui titillent tant et tant nos petits amis de gauche (ou de droite d'ailleurs) et qui nous amusent si fort, Suzanne et moi ! C'est pratique, les “vrais problèmes” : tout le monde a les siens, qui ne sont jamais les mêmes que ceux du voisin. Pour Maurice, c'est les retraites, pour Robert le chômage, pour Huguette son caddie chez Leader Price et pour Kevin la prochaine fête de la musique. Sans parler des “vrais problèmes” de Mohammed : le racisme et les Nike.
Bref, Nicolas nous a ressorti la burka. Il va faire une loi, Nicolas. Tout seul, avec ses petits doigts agiles. Dès demain matin, il va nous envoyer des escouades de chaussettes à clous dans nos enclaves musulmanes, lesquelles (les escouades) vont défringuer d'autorité toutes les aliénées dont ils croiseront la route : va y avoir du sport. Dans les faits, tout le monde a bien compris que la nouvelle loi restera lettre morte et que, avec la complicité active du même petit Nicolas, on continuera à faire entrer ici, chaque année, plusieurs centaines de milliers de crève-la-dalle inutiles afin de continuer à faire baisser les salaires pour la plus grande joie du patronat.
Mais enfin, on aura la loi anti-burka. Ça fera causer les petits Nimbus, Mademoiselle S nous régurgitera ses entrailles, et Houria Machin-Truc continuera à nous traiter de souchiens en toute quiétude. Et tout le monde s'interrogera gravement pour savoir au nom de quoi, grands dieux, on pourrait empêcher des gens de s'habiller comme ils le désirent. Et c'est vrai que, présenté comme ça...
Sauf qu'il faudrait peut-être songer à présenter les choses autrement. Oublier cinq minutes ces conneries de droits-de-l'homme et songer à une véritable démocratie. Juste ça : demander aux gens ce qu'ils veulent et ne veulent pas. Et se foutre du reste. C'est vilain, d'interdire la burka ? On s'en branle, on l'interdit quand même ! Vous n'êtes pas content ? On est des ignobles racistes ? Cassez-vous, puisqu'on ne vous aime pas et que vous ne nous aimez pas davantage ! Je suis désolé d'avoir à l'apprendre aux plus agréables d'entre vous, mais le fait est là, patent : en dehors de trois plumitifs appointés à Rue 89, personne n'a envie de supporter plus longtemps vos jérémiades ni vos exactions. En plus, on n'est même pas raciste, c'est vous dire ! Vous êtes aussi intelligents que nous (pas difficile), et nettement plus combatifs (encore moins dur). On vous accorde le droit de faire ce que vous voulez où vous voulez, mais pas ici, not in my backyard. Coupez des mains, lapidez des bonnes femmes un peu folles de cul, égorgez des relaps, amusez-vous, soyez festifs : on s'en tape. On vous accorde le droit de vous torcher la queue dans les rideaux, mais seulement dans VOS rideaux, capito ?
Ah, mais je vous entends : « On est né ici, on vit ici, on ne peut pas nous chasser ! » Ah oui ? Faites gaffe, quand même. Souvenez-vous d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon. Je sais bien que je vous parle d'une époque où les Européens étaient encore du genre Duas habet et bene pendentes. Mais rapprochons-nous dans le temps. 1962 : la valise ou le cercueil, vous vous souvenez ? Vos pères et grands-pères progressistes ont applaudi des deux mains lorsque le FLN a sorti ce merveilleux slogan de ses tiroirs. Et pourtant, ceux qu'on appelait les Pieds Noirs, ils étaient nés là, et leurs pères aussi. Ils ont tout de même fait leurs valises en 15 jours et retraversé la Méditerranée.
Et, la Méditerranée, ça se traverse dans les deux sens, vous savez.
Bref, Nicolas nous a ressorti la burka. Il va faire une loi, Nicolas. Tout seul, avec ses petits doigts agiles. Dès demain matin, il va nous envoyer des escouades de chaussettes à clous dans nos enclaves musulmanes, lesquelles (les escouades) vont défringuer d'autorité toutes les aliénées dont ils croiseront la route : va y avoir du sport. Dans les faits, tout le monde a bien compris que la nouvelle loi restera lettre morte et que, avec la complicité active du même petit Nicolas, on continuera à faire entrer ici, chaque année, plusieurs centaines de milliers de crève-la-dalle inutiles afin de continuer à faire baisser les salaires pour la plus grande joie du patronat.
Mais enfin, on aura la loi anti-burka. Ça fera causer les petits Nimbus, Mademoiselle S nous régurgitera ses entrailles, et Houria Machin-Truc continuera à nous traiter de souchiens en toute quiétude. Et tout le monde s'interrogera gravement pour savoir au nom de quoi, grands dieux, on pourrait empêcher des gens de s'habiller comme ils le désirent. Et c'est vrai que, présenté comme ça...
Sauf qu'il faudrait peut-être songer à présenter les choses autrement. Oublier cinq minutes ces conneries de droits-de-l'homme et songer à une véritable démocratie. Juste ça : demander aux gens ce qu'ils veulent et ne veulent pas. Et se foutre du reste. C'est vilain, d'interdire la burka ? On s'en branle, on l'interdit quand même ! Vous n'êtes pas content ? On est des ignobles racistes ? Cassez-vous, puisqu'on ne vous aime pas et que vous ne nous aimez pas davantage ! Je suis désolé d'avoir à l'apprendre aux plus agréables d'entre vous, mais le fait est là, patent : en dehors de trois plumitifs appointés à Rue 89, personne n'a envie de supporter plus longtemps vos jérémiades ni vos exactions. En plus, on n'est même pas raciste, c'est vous dire ! Vous êtes aussi intelligents que nous (pas difficile), et nettement plus combatifs (encore moins dur). On vous accorde le droit de faire ce que vous voulez où vous voulez, mais pas ici, not in my backyard. Coupez des mains, lapidez des bonnes femmes un peu folles de cul, égorgez des relaps, amusez-vous, soyez festifs : on s'en tape. On vous accorde le droit de vous torcher la queue dans les rideaux, mais seulement dans VOS rideaux, capito ?
Ah, mais je vous entends : « On est né ici, on vit ici, on ne peut pas nous chasser ! » Ah oui ? Faites gaffe, quand même. Souvenez-vous d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon. Je sais bien que je vous parle d'une époque où les Européens étaient encore du genre Duas habet et bene pendentes. Mais rapprochons-nous dans le temps. 1962 : la valise ou le cercueil, vous vous souvenez ? Vos pères et grands-pères progressistes ont applaudi des deux mains lorsque le FLN a sorti ce merveilleux slogan de ses tiroirs. Et pourtant, ceux qu'on appelait les Pieds Noirs, ils étaient nés là, et leurs pères aussi. Ils ont tout de même fait leurs valises en 15 jours et retraversé la Méditerranée.
Et, la Méditerranée, ça se traverse dans les deux sens, vous savez.
tient, vous seriez en colère ?
RépondreSupprimerC'est étrange: Parfois vous parlez superbement pour dire des choses intelligentes. Et parfois votre texte sue l'écriture rance pour ne pas dire grand chose... sauf pour ressasser un monde perdu, qui sent le vieux,le confiné, le misanthrope.Je n'aime ni le politiquement correct ni son inversion systématique. Mais qu'importe ce que j'aime ou pas.
RépondreSupprimerNe tombez pas dans le "toujours plus", retrouvez cette mesure critique qui vous sied et qui porte du sens. Une colère aigrie n'est rien. Oui, Céline, etc.
Rien que du vieux. Ne vous rapprochez pas de l'hospice.
On remplace le mot "musulman" par le mot "juif", et ça fait discours de gauleiter en Allemagne en 1936; ça fait froid dans le dos!
RépondreSupprimerTiens , tiens , que s'est-il donc passé pour que didier Goux s'emporte ainsi ?
RépondreSupprimerLe cri primal ?
je vais attendre avec impatience les commentaires à venir
(.!.) A vos ordres !
RépondreSupprimerSi vous pensez à Isabelle la Catholique et l'expulsion des Juifs d'Espagne, alors la comparaison me semble franchement très mal venue.
RépondreSupprimerAu temps pour moi, je n'y avais plus pensé : c'est à la Reconquista, évidemment, à laquelle vous faisiez allusion.
RépondreSupprimer@anonyme ! le couillon par excellence, on e va pas remplacer, on va rajouter Musulmans + Juifs, et ça fera le ménage !
RépondreSupprimer« retrouvez cette mesure critique qui vous sied et qui porte du sens. Une colère aigrie n'est rien. »
RépondreSupprimerJe savais bien qu'en me levant tôt je serai récompensé. Deux phrases comme ça vont me tenir éveillé jusqu'à la prochaine éclipse, c'est sûr.
« retrouvez cette mesure critique qui vous sied et qui porte du sens. Une colère aigrie n'est rien. »
Et NR, elle en pense quoi, la brave et gentille NR ?
Ahah très drôle le coup de la Méditerranée qui se traverse dans les deux sens! Je suis pour. Et qu'on arrête de me casser les oreilles avec le polygame à 12 enfants qui touchait les allocs pour eux et 4 rmi pour chacune de ses femmes , déclarées bien sûr comme " mères célibataires". ^^ oO!!!
RépondreSupprimerPRR : non, non pas spécialement. Enfin, pas une colère "chaude" en tout cas. Le sujet était dans l'air, quoi...
RépondreSupprimerHermès : vous me balancez du "vieux" de "l'hospice" et du "aigri". Mais vous êtes assez intelligent vous-même pour voir qu'il n'y a pas là le moindre début d'argumentation CONTRE ce que je dis – et avec quoi on peut n'être pas d'accord du tout, bien entendu.
Corto : encore une fois, j'étais tout ce qu'il y a de plus calme, en écrivant ce texte (et même pas bourré : je le précise pour les mauvais esprits...).
L'Hérétique : je vous accorde que la référence à Isabelle est plus folklorique qu'autre chose. Mais à l'heure où des groupes de musulmans exigent de pouvoir prier dans la cathédrale de Séville, elle a tout de même un certain écho, non ?
Geargies : je crois que si les gens qui travaillent dans les hôpitaux, à la Sécu, dans les divers centres d'aides et d'allocations, etc. osaient raconter ce qu'ils savent et voient, on apprendrait des choses fort réjouissantes.
Voilà!
RépondreSupprimerC'est exactement ça que j'aime!
Didier: j'ai envie de commenter pour dire que je ne suis pas d'accord pour la valise ou le cercueil, mais vous le savez bien.
RépondreSupprimerLa loi sur la burqa, dans l'urgence... comme si c'était une question d'urgence. Passera, passera pas? Et pendant ce temps là, ce temps de maintenant, il y a des centres culturels où l'on prêche des choses tout à fait illégales, racistes, antisémites, homophobes à l'extrème. Leurs forums sont sur le Net, à portée de clic. A ceux-là, oui, je proposerais bien la valise, le silence ou les rigueurs d'une loi qui est devenue toute molle quand il faudrait sen servir contre eux.
De toute façon, l'annonce de cette loi anti burka aura juste l'effet d'annonce escompté. Le Conseil d'état s'y opposera et le quidam pensera ce qu'il faut penser: que le petit nico a eu les burnes de la proposer. Ca fera bien pour 2012. On vous le rappellera d'ici là.
RépondreSupprimerMême si elle passe, elle ne pourra pas être appliquée. C'est bien trop tard .
On pourrait pas dans le même texte de loi interdire que les gens trop obèses portent des vêtements moulants ? Ça abime mon sens de l'esthétique !
RépondreSupprimer:-))
[Isabelle et Ferdinand étaient un peu obsédés par la pureté et s'en prenaient aussi aux juifs. Ça fait moins brillant dans le portrait, je trouve ! :-)) ].
Suzanne : mais moi non plus, je ne suis pas pour ! Seulement, lorsqu'on laisse pourrir les situations, s'exacerber les tensions en ordonnant aux gens de ne rien voir ni rien dire, il ne faut pas s'étonner le jour où la course aux extrêmes devient incontrôlable.
RépondreSupprimerCarine : toute cette présidence n'aura au bout du compte été qu'un long effet d'annonce...
Poireau : Exact : l'expulsion des juifs d'Espagne – pour des raisons bassement financières – reste une vilaine tache sur ces deux souverains. Mais la Reconquista tout de même ç'a de la gueule...
Qui nous a fâché le vieux ?
RépondreSupprimerCe qui va se passer, c'est que vous allez bientôt crever. Votre épouse et vous. De vieillesse.
RépondreSupprimerDonc vos opinions de vieux croulant, sûrement bien plus docile et conciliant quand il sort dans la rue que devant son ordinateur, vous pouvez vous les carrer ou je pense, et même où je ne pense pas.
Il y avait un temps pour se révolter, papi. Maintenant, s'énerver sur son clavier comme ça, ça va juste vous faire perdre quelque mois d' "espérance de vie".
Vivre dans un pays où la connerie n'existerait plus!!!!
RépondreSupprimerQuitte à l'avoir éradiquée avant!
Connard d'anonyme.
RépondreSupprimerLa burqa c'est déjà un cercueil non ?
RépondreSupprimerEntre anonymes :
RépondreSupprimerSelon alger-dz.com
Marseille - Alger : tarifs de Algérie ferries.
Tarif réduit (2) applicable aux :
Ancien moudjahidine.
Mutilé de guerre.
Etudiants toute l'année.
Séniors (+ 55 ans) toute l'année.
Pourquoi attendre ? il ne faudrait pas tomber dans l'indécision et dans l'inaction à trop attendre !
Rhoooo la la la la, mais c'est que c'est du billet de gros porc qui fait sous lui ça Madame ! Miam miam miam, tout ce que j'aime : le ranci de vielle merde aigrie qui débonde ses humeurs entre deux flaques de vomi au pastaga. Toi mon garçon, tu as les honneurs d'un billet de CSP, obligé.
RépondreSupprimerRahhh la truie rouge vient déféquer ici!
RépondreSupprimerCSPêt qui pont deux "billets" sur trois sur les "fachos" et jalouse à mort la "sphère"... Pathétique!
CSP : voyons, qu'est-ce que vous foutez ici ? Vous me direz que je vais vous lire deux à trois fois par semaine, ce qui est vrai. Et qu'en plus j'ai tendance à aimer bien ce que je lis chez vous – même si, bien entendu, je vous considère comme un réjouissant malade mental. Bref, on se regarde dans un miroir parfait, vous et moi, sans rien de plus à dire. Je continuerai néanmoins à aller chez vous et à y fermer ma gueule.
RépondreSupprimerJ'ai bien du mal à vous comprendre Monsieur Goux. J'ai passé des années dans ce pays que vous décriez tant. Jy ai vu les pires horreurs tant du côté des militaires que du côté des algériens de souche, sans oublier les colons nés là-bas. Je vous assure que je ne suis pas fière d'eux. En avez-vous fait partie ?
RépondreSupprimerÇa, c'est pas très sympa, "Georges".
RépondreSupprimerLa Pecnaude : mais de quoi parlez-vous donc ? De l'Algérie ? Où avez-vous lu que je disais du mal de l'Algérie, où, adolescent, j'ai vécu près de deux ans, en 1969 et 1970 ? Croyez bien qu'en dehors des souvenirs personnels que je puis y avoir, je me moque éperdument de l'Algérie.
RépondreSupprimerJe t'emmerde, Ano. Georges, tout le monde sait qui c'est.
RépondreSupprimerC'est parti ?
RépondreSupprimertiens...quel plaisir...je travaille dans les centres dit sociaux..on est pas sur la même planète;; pour vous en apprendre, on peut et c'est encore pire que dans vos plus cruels cauchemars.....mais faut pas le dire......
RépondreSupprimerBoutfil, j'ai été bénévole au secours catholique, j'ai arrêté au bout d'un an et demi. D'accord avec vous, c'est encore pire que les pires cauchemars.
RépondreSupprimerMoi, c'était au secours Musulman, alors, vous pensez, hein !
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