La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
mercredi 4 janvier 2012
D'après mon expérience récente…
Les jeunes Japonaises sont toutes petites, toutes menues, mais elles mangent comme trois déménageurs européens – surtout au petit-déjeuner. Et, souvent, elles s'appellent Chihiro.
Mais qu'est-ce que vous foutez avec des Japonaises qui sont par nature immigrées chez nous (ça m'étonnerait que vous soyez passé par le Japon, y'a plein d'étrangers qui se croient chez eux, là bas).
J’ignore superbement votre réponse qui transpire d’un je-ne-sais-quoi de narcissisme adolescent. Sabs vouloir vous décevoir, vous n’êtes pas mon type… Ceci-dit, vous ne répondez pas à la question : à quoi sert le bloc-note, nœud central, oserais-je dire, de l’image (oui, j’ai passé l’âge…) ? Seriez-vous comme Déesskâ qui tenait sur un petit carnet le décompte du "matériel" consommé ? Non, je ne crois pas ; lui ne faisait pas sa prière avant…
Une petite Japonaise, Chihiro, s'ennuie dans la voiture qui l'emmène avec ses parents vers leur nouvelle maison. Après avoir pris un chemin de traverse, la voiture s'arrête devant un étrange tunnel, que le trio décide de franchir... pour y découvrir bientôt un monde merveilleux et inquiétant où l'on n'aime guère les humains, et où des animaux plus ou moins imaginaires, tous loufoques, sont aux petits soins pour les dieux pachydermiques qui viennent se baigner là sous l'égide de la sorcière Yubaba. C'est dans cet univers plein de poésie et Lewis-Carrollesque à souhait que la petite Chihiro va, aidée par un mystérieux garçon, vivre maintes péripéties et rencontrer moult personnages extraordinaires.
Les images tout d'abord sont extraordinaires. Ce n'est pas du Pixar, mais il faut bien le reconnaître, même pour un mordu d'images de synthèse, c'est cent fois plus beau : les peintures animées qui s'étalent sous nos yeux suscitent une réelle émotion esthétique, au milieu des couleurs chatoyantes d'un univers onirique que baigne une lumière magique. Certaines scènes « réalistes », notamment la vue depuis le train, rendent mieux que ne pourrait le faire aucun film le sentiment réel d'une telle situation : sensation d'éloignement, de profondeur, de départ, il y autre chose que la représentation picturale, c'est vraiment de l'art.
La structure narrative elle-même est très dynamique, on ne s'ennuie pas au milieu des personnages étonnants (et pourtant si familiers) dont le nombre important n'apporte cependant aucune confusion. Et comme si la densité de l'histoire ne suffisait pas à capter l'intérêt du spectateur, d'innombrables touches d'un humour subtil mais irrésistible viennent sans arrêt relever le récit.
Juste un mot sur la bande-son : les bruitages sont parfaits, par exemple celui des boules de suie, et la musique d'Hisaishi, si elle n'est pas d'une originalité flagrante, participe au même titre que les merveilleuses couleurs à l'atmosphère du film.
Tout cela pourrait n'être qu'une jolie coquille un peu creuse mais déjà passionnante. Il n'en est rien, et le film affiche avec une clarté déconcertante son discours sur ce qui fait l'homme dans une société rongée par le matérialisme, sur les dangers qui le guettent, la démission, l'abrutissement, la fusion avec le système, la déshumanisation opérée par ce système inhumain. La métaphore est d'ailleurs claire dès le départ, et il est passionnant de suivre en toute conscience le développement du propos.
Pour finir sur une note de subjectivité, je range le Voyage de Chihiro au panthéon de mes, disons, 5 films préférés.
Pour en avoir vu pas mal lors des petits dej de l'hôtel, en effet, ce sont de vraies ogres, la hantise des femmes de chambre qui doivent sans cesse réapprovisionner le buffet !
Tiens, un martyre qui accède au 7 vierges...
RépondreSupprimeraux sept vierges bien sûr, mais c'est un martyre peu expérimenté, les dix mille c'est pour plus tard...
RépondreSupprimerL’est timide ou quoi ?
RépondreSupprimerEt ça lui sert à quoi le bloc-note posé sur le muret ?
(je note que M.Goux a jugé utile de mettre son pantalon "de sport"…)
Vierges, vierges, vous vous avancez beaucoup !
RépondreSupprimerPlouc : Vous me verriez revêtu de mon jogging, vous vous feriez pédé aussi sec.
Mais qu'est-ce que vous foutez avec des Japonaises qui sont par nature immigrées chez nous (ça m'étonnerait que vous soyez passé par le Japon, y'a plein d'étrangers qui se croient chez eux, là bas).
RépondreSupprimerJ’ignore superbement votre réponse qui transpire d’un je-ne-sais-quoi de narcissisme adolescent. Sabs vouloir vous décevoir, vous n’êtes pas mon type…
RépondreSupprimerCeci-dit, vous ne répondez pas à la question : à quoi sert le bloc-note, nœud central, oserais-je dire, de l’image (oui, j’ai passé l’âge…) ?
Seriez-vous comme Déesskâ qui tenait sur un petit carnet le décompte du "matériel" consommé ?
Non, je ne crois pas ; lui ne faisait pas sa prière avant…
Pris sur le net pris sur le fait ( accompli ) :
RépondreSupprimerUne petite Japonaise, Chihiro, s'ennuie dans la voiture qui l'emmène
avec ses parents vers leur nouvelle maison. Après avoir pris un chemin de
traverse, la voiture s'arrête devant un étrange tunnel, que le trio décide
de franchir... pour y découvrir bientôt un monde merveilleux et inquiétant
où l'on n'aime guère les humains, et où des animaux plus ou moins
imaginaires, tous loufoques, sont aux petits soins pour les dieux
pachydermiques qui viennent se baigner là sous l'égide de la sorcière
Yubaba. C'est dans cet univers plein de poésie et Lewis-Carrollesque à
souhait que la petite Chihiro va, aidée par un mystérieux garçon, vivre
maintes péripéties et rencontrer moult personnages extraordinaires.
Les images tout d'abord sont extraordinaires. Ce n'est pas du Pixar,
mais il faut bien le reconnaître, même pour un mordu d'images de synthèse,
c'est cent fois plus beau : les peintures animées qui s'étalent sous nos
yeux suscitent une réelle émotion esthétique, au milieu des couleurs
chatoyantes d'un univers onirique que baigne une lumière magique.
Certaines scènes « réalistes », notamment la vue depuis le train, rendent
mieux que ne pourrait le faire aucun film le sentiment réel d'une telle
situation : sensation d'éloignement, de profondeur, de départ, il y autre
chose que la représentation picturale, c'est vraiment de l'art.
La structure narrative elle-même est très dynamique, on ne s'ennuie pas
au milieu des personnages étonnants (et pourtant si familiers) dont le
nombre important n'apporte cependant aucune confusion. Et comme si la
densité de l'histoire ne suffisait pas à capter l'intérêt du spectateur,
d'innombrables touches d'un humour subtil mais irrésistible viennent sans
arrêt relever le récit.
Juste un mot sur la bande-son : les bruitages sont parfaits, par exemple
celui des boules de suie, et la musique d'Hisaishi, si elle n'est pas
d'une originalité flagrante, participe au même titre que les merveilleuses
couleurs à l'atmosphère du film.
Tout cela pourrait n'être qu'une jolie coquille un peu creuse mais déjà
passionnante. Il n'en est rien, et le film affiche avec une clarté
déconcertante son discours sur ce qui fait l'homme dans une société rongée
par le matérialisme, sur les dangers qui le guettent, la démission,
l'abrutissement, la fusion avec le système, la déshumanisation opérée par
ce système inhumain. La métaphore est d'ailleurs claire dès le départ, et
il est passionnant de suivre en toute conscience le développement du
propos.
Pour finir sur une note de subjectivité, je range le Voyage de Chihiro
au panthéon de mes, disons, 5 films préférés.
Bref, un pur chef d'oeuvre.
À mon avis, c'est la feuille de match…
RépondreSupprimerEt quel est donc ce sport qui se joue en culotte et soutien-gorge?
RépondreSupprimerVoilà qui devient intéressant.
Avec toutes ces Asiates à poil, on se croirait chez Roland Jaccard.
RépondreSupprimerAristide, a priori du "lingerie football".
RépondreSupprimerAristide, si vous ne connaissez pas la lingerie football: http://www.dailymotion.com/video/xgmkg9_lingerie-football-league_sport
RépondreSupprimerNicolas, c'est mon filleul qui vit au Japon et est venu nous présenter son amie. C'est lui l'immigré…
RépondreSupprimerVous avez un immigré dans la famille. De mieux en mieux. La carrière de réac de Didier va toucher à sa fin.
RépondreSupprimerIl n'a plus qu'à s'inscrire au Front de Gauche et à bloguer sous pseudonyme. Gauche de Con Bas, lui irait bien, tiens !
Adrien n'est pas un immigré mais un émigré – nuance…
RépondreSupprimerOui, mais au Japon, c'est un immigré. Et là-bas, ils choisissent les meilleurs…
RépondreSupprimerPour en avoir vu pas mal lors des petits dej de l'hôtel, en effet, ce sont de vraies ogres, la hantise des femmes de chambre qui doivent sans cesse réapprovisionner le buffet !
RépondreSupprimerLes japonaises sont en générales des femmes exquises.
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