Depuis quarante-huit heures, Blogger m'a déclaré la guerre (ou la gger…) : les nouveaux billets que je publie n'apparaissent plus dans aucune blogoliste, ou alors avec douze heures de retard en mettant les choses au mieux. Par exemple, celui publié ce matin à neuf heure, concernant les radiologues, n'est toujours répertorié nulle part, y compris sur mon propre tableau de bord. À l'agacement d'hier est venu s'ajouter aujourd'hui un commencement de paranoïa, lorsque j'ai constaté que d'autres internautes utilisant Blogger ne rencontraient pas du tout ce type de problème, de mise à l'index.
À propos de “mise à l'index”, il n'est pas exclu que mon billet consacré à l'urologue, puis celui parlant du proctologue et enfin le dernier dédié au radiologue aient déplu en haut lieu, et que le tout-puissant Conseil de l'ordre soit intervenu pour me museler.
Quoi qu'il en soit, tant que ce bourrin de Blogger ne sera pas revenu à des sentiments civilisés envers moi, j'ai pris la décision solennelle et irrévocable de ne plus écrire une ligne.
Je suis en grève illimitée, avec occupation des locaux (je ne vais pas en plus aller coucher dehors !). On verra qui aura la plus farouche détermination, du patronat buveur de sang ou du blogolampiste animé d'une sainte fureur.
Dans ma liste vous êtes resté bloqué sur le saucisson. Vous pourriez peut-être revenir sur votre adieu, des fois qu'il y ait du saucisson dans le code source de Blogger, ça pourrait désaucissonner le truc.
RépondreSupprimerA priori, je n'ai rien contre le fait d'être bloqué sur le saucisson, mais enfin…
SupprimerVous avez bien fait de faire une faute en écrivant "grève illimité", ça fait plus blogolampiste prêt à toutes les extrémités.
RépondreSupprimerShame on me !
SupprimerBah à priori comme ça, ce sont eux qui ont gagné s'ils voulaient vous faire taire...
RépondreSupprimerIls sont trop forts.
SupprimerJ'espère qu'à votre piquet de grève il y aura des barbecues et des merguez.
RépondreSupprimerEt que nous serons invités.
Un lâcher de ballons multicolores est prévu vers midi…
SupprimerChez moi, vous vous affichez correctement, à l'heure où j'écris ces lignes.
RépondreSupprimerÉvidemment, c'est au moment où je m'énerve que tout semble rentrer dans l'ordre !
SupprimerBen ça marche là. C'est un bug. Flux RSS SS !
RépondreSupprimerUn bug juste pour moi ?
SupprimerCaé, thé, chocolat pour adoucir ce moment de lutte sociale ?
RépondreSupprimerPas ce matin : je dois être à jeun pour le scanner.
SupprimerSi même Didier Goux se met en grève alors H16 a définitivement raison: ce pays est foutu !
RépondreSupprimernb: pour ma part aucun problème avec blogger, touchons du bois...
H16 a toujours raison !
SupprimerIl en est, en tous cas, persuadé.
SupprimerPlus précisément, il s'agit de l'ordre mondial des proctologues, une organisation tellement puissante que personne ne connaît son existence. C'est elle qui mène le monde, car elle tient les gens par le trou du cul.
RépondreSupprimerLes Illuminati, à côté, c'est de la blague.
Si jamais je devais disparaître après avoir fait cette révélation, vous sauriez à quoi vous en tenir.
Je me disais aussi…
SupprimerM. Marchenoir lirait-il le bon abbé Georgel ?
SupprimerQui donc est ce gazier ? Suis-je censé le connaître ?
SupprimerNe vous inquiétez pas, tout va rentrer dans l'ordre ! C'est simplement que j'ai été très occupé ces deux jours et que du coup j'ai donné quelques instructions aux plus hautes instances de façon à ne pas prendre trop de retard quant à la lecture de vos délicieux billets.
RépondreSupprimerAh, si ça vient de vous, je ne dis plus rien !
SupprimerVotre nouveau billet apparait bien dans ma "bloguerolle".
RépondreSupprimerCette lenteur peut venir de votre ordinateur , ou du navigateur utilisé -- pour ma part, j'ai constaté que lorsque je publie un billet :
-il s'affiche très lentement avec mozilla
-plus vite avec explorer
-encore plus vite sur un smartphone (Xperia ou Galaxy, tous deux sous Androïd).
Mais bien sûr, les excuses pour ne rien faire...
Je n'ai pas besoin d'excuses pour ne rien faire : la Faculté se charge de me les fournir…
SupprimerComuniss, cégétiss !
RépondreSupprimerPire,FONCTIONNAIRE !!
SupprimerCe qui n'implique nullement une grève des commentaires, je vois !
RépondreSupprimerC'est l'immigré qui était chargé personnellement de votre flux qui est parti en vacances au bled et vous n'avez pas encore fait parvenir votre bakchich à celui qui le remplace
RépondreSupprimerVous êtes toujours en grève sur ce blog?
RépondreSupprimerça sens toujours le pneu brulé ici...
RépondreSupprimerPour reprendre une ancienne discussion sur la corruption du système fonctionnarial français, et plus particulièrement de la poste : aujourd'hui, d'autres fonctionnaires, ceux de la préfecture de police de Paris, communiquent :
RépondreSupprimerLe 13 août, un homme conduisant une voiture signalée volée est interpellé à Epinay-sur-Seine (93) par les effectifs de la brigade anti criminalité territoriale de Seine-Saint-Denis ; il est trouvé en possession de divers documents d’identité et bancaires au nom d’un tiers. Des documents de même nature sont également découverts lors de la perquisition de son domicile ainsi que plusieurs chéquiers et cartes bancaires.
L’enquête menée par le service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP) local permet de remonter à la source des chéquiers : ils sont le fruit de vols commis par un postier de 24 ans travaillant dans un centre de tri postal du 19e arrondissement et profitant de ses fonctions pour les dérober afin de les revendre. Ce dernier est interpellé le 14 août. Plus de 120 000 euros en espèces sont saisis à son domicile.
Ceci est la preuve qu'un système de vol à grande échelle dans les centres de tri est cautionné par la hiérarchie de la poste. A tout le moins, qu'elle ferme les yeux délibérément sur ce qui se passe. Si des procédures normales destinées à empêcher les vols étaient en place, il serait absolument impossible à un postier de détourner un minimum de 120 000 euros sans se faire attraper par son employeur. Il serait confondu bien avant.
Or, ici, le voleur n'a été découvert qu'à la faveur d'un contrôle routier. Et les 120 000 euros, c'est ce qu'il avait chez lui. Dieu sait quel est le montant réel de son butin.
Dites-moi dans quelle entreprise privée, vulnérable aux vols, un employé peut se mettre 120 000 euros dans la poche en volant des objets un par un, sans que personne ne remarque rien. Ca n'existe pas. Une caissière de supermarché qui fait cadeau de la moitié d'un chariot de courses de 100 euros à une amie est licenciée sur-le-champ.
Et ce qu'on voit ici, c'est le sommet de l'iceberg. C'est un seul type qui a été arrêté (par hasard), et c'est un cas que le service de presse de la préfecture a choisi de mettre sur la place publique. Il y a aussi tous les autres, dont vous n'entendez pas parler...
Rappelons qu'à l'occasion de la faillite de je ne sais plus quelle compagnie de ferries "publique" assurant la traversée de la Manche, on a "découvert" qu'il existait, depuis des années, un système de pillage organisé, par la CFDT, de la caisse des bars des navires. Comme toujours en pareil cas, la presse nous révéla alors, mais alors seulement, que "tout le monde était au courant dans la ville" (vous retrouverez aisément laquelle), que "tout le monde en profitait", et qu'il y avait juste un tout petit système mafieux, à base de violences physiques et de menaces de mort, qui assurait la pérennité de la combine. Je crois même qu'à l'époque, la presse a parlé d'un meurtre inexpliqué, peut-être lié à l'affaire.
On ne compte plus, depuis la prétendue Libération, les exactions mafieuses des syndicats frônçés de la fonction publique.
Rappelons qu'en Angleterre, lorsque Margaret Thatcher a entrepris de réduire leur pouvoir, les syndicats marxistes ont tué pour le conserver.
Il faut détruire la fonction publique à la française.