samedi 28 juin 2014

Que Libération crève le plus vite possible


Je suppose qu'on le sait : je ne lis jamais ce torche-cul qui, par une sorte d'antiphrase, s'appelle Libération. Mais, à force de m'en tenir éloigné, j'ai dû oublier une partie des remugles qu'il exhale, transfigurer en roseraie blette la société d'épandage que recouvre son nom. Or, parfois, il arrive qu'on vous plonge les narines dans ce que vous cherchez à éviter.

Ce fut aujourd'hui pour moi. Mon frère et ma belle-sœur arrivèrent d'un Orient que nul ne leur envie, avec deux ou trois journaux qu'ils avaient plus ou moins lus dans l'avion ; l'un était le vomitoire sur papier dont il est question ici, en date de jeudi. Après avoir hautement affirmé que je n'y jetterais pas le moindre regard – trop soucieux de mon hygiène mentale –, j'ai pourtant lu le gros titre de la une. Le voici :

LE ROSE POUSSE EN EUROPE

 Dans les trois lignes en dessous, on nous "informait" que, grâce à un axe Paris – Rome, la droite européenne n'avait qu'à bien se tenir. En un mot, le lecteur du torche-cul précité apprenait, au vu du titre censé faire vendre, que la gauche était en train de balayer la réaction à Bruxelles, que le vent du progrès s'occupait de liquider les forces de la réaction. Ce qui, chacun le voit, correspondait parfaitement à la réalité politique actuelle. Je me suis alors posé deux questions, sans grand rapport l'une avec l'autre (quoi que) :

– combien de temps allons-nous accepter de maintenir en vie avec notre argent ce tract indigent ?

– quelle sale gueule de con stupide peut bien avoir le lecteur type du tract en question ?

31 commentaires:

  1. En 2013, l 'Etat, donc vous et nous et moi, avons versé 9 832 531 euros de subventions à ce torchon !

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  2. Pas de délit de faciès. Non mais.

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  3. Alors oui, d'accord, mais… La photo ?

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  4. Quelles déviances se cachent derrière ses faces? Des neurones capables de générer suffisamment de profits pour abonder aux finances de cette danseuse vérolée. Une recherche d'absolution de quelques perversités?
    CCLM

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  5. Réponses :
    1 : longtemps
    2 : y ont l'air super cool et hypra sympa.

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  6. Il y a très longtemps que ce torche-cul était même interdit de chiottes chez moi !

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  7. Comme quoi, même les réacs changent d'avis.
    Toute la presse, sans exception, bénéficie des largesses de l'état donc de vous, nous, y compris et surtout les les feuilles de mauvais chou de droite

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    1. "et surtout les les feuilles de mauvais chou de droite" C'est faux ! Il y a plus de journaux "de gauche" que de journaux "de droite"...

      Comme quoi, il faut arrêter rapidement ces subventions, pour tous !

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    2. En tout cas je ne crois pas que Minute, Présent ou Rivarol bénéficient de subventions publiques. Après vous parlez sans doute du Figaro et autres, Figaro dont un sondage interne nous avait appris que 70% des journalistes votent à gauche... Bref à part Rioufol et Zemmour (je ne sais même pas s'il y est encore) et l'autre andouille dégarni à lunettes qu'on voit souvent à la télé, il y a personne de droite dans ce torchon !

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    3. Robert Marchenoir1 juillet 2014 à 20:30

      D'un autre côté, il faut reconnaître que Minute n'existe pas.

      J'étais comme vous, je pensais que c'était un journal, jusqu'au jour où j'ai cherché à l'acheter. Ayant d'abord dû affronter mon marchand de journaux qui m'a fait à peu près la même tête que si je lui avais demandé s'il avait des petites filles à vendre (non Monsieur, nous n'avons pas ce journal), ayant pisté cette feuille chez un autre qui avait déjà vendu l'unique exemplaire qu'il recevait, j'ai fini par mettre la main sur un exemplaire quasiment au marché noir (oui, ben moi aussi j'ai le droit de la placer, celle-là).

      Quelle ne fut pas ma surprise de me voir mettre en main un objet format prospectus, qui devait faire tout de suite ses 16 pages bien tassées (dessins "d'humour" compris) -- mais avec le même prix qu'un hebdromadaire normal.

      Je ne comprends même pas comment ils arrivent encore à se faire imprimer ; je suppose qu'ils comptent sur une poignée de fidèles qui continueront à renouveler leur abonnement même quand on leur enverra un extrait de l'annuaire du téléphone avec Minute marqué dessus -- enfin, jusqu'à leur mort, cela dit, qui ne saurait tarder désormais.

      Il y a longtemps qu'ils auraient dû se transformer en média purement électronique. Il y a d'innombrables blogs qui proposent davantage de textes intéressants que Minute. Il faut savoir débrancher un journal qui a fait son temps.

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  8. Travaillant vous-même dans un journal qui se situe largement au-dessous de la ceinture, vous ne devriez pourtant pas être effarouché.
    Comparer la gueule des lecteurs de Libération et ceux de FD pourrait être en effet très instructif.


    Anne-Laure

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  9. Essayez l'indifférence plutôt que la haine.
    Un peu d'indulgence aussi envers les pauvres lecteurs de ce journal.
    Parce que essayez d'imaginer la tête d'un lecteur assidu des "Brigades Mondaines"...

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    1. Je vous donne mille fois raison, pas de haine face à la maladie et Didier Goux me déçoit beaucoup.
      Il faut en effet de l'indulgence, voire de la compassion pour les lecteurs de Libération, qui sont en état de mort cérébrale, et en outre certains de ses journalistes y sont en état pauci-relationnel. Il suffirait donc simplement d'appliquer la jurisprudence récente.
      Le lecteur de "Brigades mondaines" donne généralement quant à lui, des signes de vie compulsifs, quelque soit son encéphalogramme.
      En revanche une question demeure, n'est-ce pas la lecture de "Brigades mondaines", du temps où ils pouvaient encore, qui aurait réduit les capacités du lecteur de Libération en raison de leurs excès ?
      C. monge

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  10. "combien de temps allons-nous accepter de maintenir en vie avec notre argent ce tract indigent ?" Tu parles du Figaro n'est ce pas?

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    1. Pour ce qui me concerne, je me fais cette réflexion pour tous les journaux. Dans un monde sensé, les citoyens d'un pays ne supporteraient pas que l'argent public soit employé à soutenir des entreprises infoutues d'être économiquement viables. Et cela vaut aussi pour les associations. Il n'y a aucune raison pour que tous ce beau monde se goberge avec le fric piqué aux citoyens et aux entreprises. S'ils veulent exister, ils n'ont qu'à se rendre attractifs afin d'attirer des gens qui voudront bien payer ou acquitter une cotisation annuelle.

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  11. Libération croit peut-être encore servir au débat public, alors qu'il est devenu un monolithe qui l'interdit, tout comme son confrère Le Démon, champion en la matière. De manière générale la presse, tendance courant principal, ne fait qu'obéir à ses maîtres, que l'on sait forts influents, forts nombreux et forts exigeants.

    Rien à attendre de ces infatués gonflés à l'hélium.

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  12. On en voit plus beaucoup, des passants avec Libé sous le bras. Pour trouver des abonnés, il faut aller dans les bureaux des administrations, du genre Direction Départementale de la Culture et des Affaires Sociales - Pôle des Ressources - Bureau de la Communication et des Actions à caractère Socio-Educatif.

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  13. Vivement aussi les ABCPD pour tous les gamins de gauchistes!

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  14. "Mon frère et ma belle-sœur arrivèrent d'un Orient que nul ne leur envie, avec deux ou trois journaux qu'ils avaient plus ou moins lus dans l'avion".

    J'imagine qu'ils ont saisi le journal dans l'avion d'air france car on imagine assez peu Libé vendu dasn les aéroports de la péninsule arabique. De plus je crois que vous ne pouviez donner meilleure définition de l'actuelle Libé, sans peut-être même y penser. "Libé c'est un gratuit pour compagnie aérienne". j À vue de nez, Air France doit peser pour 5-10% des abonnements.Suffirait que les directions départementales culturelles, les quelques bibliothèques municipales subventionnées par des élus PS et Air France coupent leur abonnement et Libé serait définitivement fini.

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  15. kobus van cleef30 juin 2014 à 13:29

    la photo.....ça illustre la maxime "il faut bien un peu de fumier sur les bonnes terres"
    le terme "libération" n'est en aucun cas antinomique ( de quoi , d'ailleurs?)
    il me semble très bien décrit au contraire
    il libère.....la tripaille
    ceci dit, chez moi , il n'a pas non plus droit de cité , ce n'est qu'au retour des voyages à l'estranger ( congue) qu'il revient à la maison, mais il n'est même pas bon à allumer le barbecue

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  16. Dans la rubrique trucs et astuces un de mes trucs..:plutot que de s escriminer a l origami au moment d utiliser une feuille de torcheQ, froisser la triturer la son contact en ce lieu qui lui sied si bien n en sera que plus doux. :-)
    Dom.

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  17. Je serais curieux de rapporter ces chiffres aux dépenses d'exploitation respectives des journaux en question. Mais j'imagine que ce n'est pas public, ça...

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  18. Robert Marchenoir30 juin 2014 à 18:42

    Bien sûr que si, c'est public. Toutes les entreprises ont l'obligation de publier leurs comptes (sauf les plus petites pour lesquelles l'obligation a été supprimée récemment, de façon idiote d'ailleurs, sous prétexte de simplification administrative ; si vous avez une entreprise vous avez forcément une comptabilité, donc ne pas la publier n'est nullement une simplification !).

    Vous pouvez même consulter ces comptes gratuitement sur Internet, sur le site du tribunal de commerce ou sur l'un des nombreux sites privés qui réutilisent ces données.

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  19. Remplaçons la prière du matin par la lecture du journal.
    Lire les grands titres, puis se tromper tout seul, sans sermon.
    Contrairement à Reuter, l'AFP n'a pas de filtreur.
    Abend, ich bin ein Berliner.

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  20. Créons le FLBM : Front de Libération des Brigades Mondaines !

    Mondain libéré
    Duga

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  21. La vitesse de libération est, en physique, la vitesse que doit atteindre un objet pour échapper définitivement à l'attraction gravitationnelle d'un astre (planète, étoile, etc.) et s'en éloigner indéfiniment. (Wikipédia)

    Quel astre va se dévouer ? Mars peut-être dans une quinzaine de mois ?

    Dans la lune
    Duga


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  22. Au Demorand, Joffrin Libération contre un France Football

    Désolé
    Duga

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.