Parce que le mot est du genre féminin, et parce que l'on parle couramment de la mère patrie, il m'aurait semblé logique que tous nos woketeux post-féministoïdes adoptassent sans hésiter, et même dans l'enthousiasme le plus progressiste, ce mot, patrie, comme indiscutable et splendide emblème transgenre : cette fusion parfaite du masculin et du féminin aurait dû d'emblée les ravir en extase.
Or, après avoir consulté de droite et de gauche, sondé les esprits et ausculté les grimoires, j'ai comme l'impression qu'il n'en est rien. J'ai même ouï que certaines excitées du vocabulaire, du genre “MeTooLexique” ou quelque chose d'approchant, proposaient, lors de leurs réunions des soirées de pleine lune, de le remplacer par matrie.
Après tout, pourquoi pas ? Abattons les pères et vivent les mères ! Personnellement, je suis tout près de l'adopter, cette matrie tant désirée. Mais pas n'importe comment ni à toute condition. Afin de respecter le transgenrisme initial, qu'il serait bien dommage de perdre, il faudra impérativement que ce mot tout brillant de l'éclat du neuf soit décrété de genre masculin. Et que chacun puisse dès lors, avec émotion et fierté, évoquer son inaltérable amour pour le père matrie.
Et c'est ainsi qu'on abat des patriarcats comme en se jouant.
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RépondreSupprimerDe quel pléonasme parlez-vous donc ?
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RépondreSupprimerBuvez un coup de blanc, ça va passer…
SupprimerVous en avez de bons conseils...
SupprimerBon : pardon pour le dérangement mais je supprime mes commentaires.
Belle démonstration. 👏👏👏 Bravo
RépondreSupprimerHélène
Ça sent le contrepet, tout ça.
RépondreSupprimerLe Maire m'a pris ?
SupprimerLa mère mépris ? Sinon, je ne vois pas. Il y a un r en trop pour "Le Père m'a mis".
SupprimerOn s'égare, on s'égare… dans le contrepet foireux.
SupprimerOn vient de prendre un vent.
SupprimerNJ
Il faut rendre femmage à cette tribune, la matrie reconnaissante pour cet enrichissement de notre matrimoine culturel !
RépondreSupprimerUn peu, ma nièce !
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