Depuis des siècles, il est de bon ton de se moquer des Byzantins, de ces prêtres orthodoxes et de ces courtisans qui, en 1453, alors que les troupes ottomanes s'apprêtaient à submerger Constantinople, disputaient encore du sexe des anges, persuadés que rien n'avait d'importance hors cette question, que d'elle et d'elle seule dépendait l'avenir de la Chrétienté.
Aujourd'hui, plus d'invasion à craindre, grâce au ciel, puisque les troupes de Mehmet II sont déjà bien installées intra muros, même s'il est de bon ton de n'en rien remarquer. Dans le même temps, alors que s'allongent indéfiniment les files de damnés de la terre aux guichets des caisses de mendicité étatiques, l'économie mondiale bascule dans un trou noir en forme d'entonnoir, dont nul ne sait où se trouve la sortie, ni dans quel état nous y arriverons.
Mais tout cela est parfaitement secondaire, au regard du véritable enjeu de l'avenir, lequel avenir commence ce soir, lorsque le parti socialiste français aura enfin un nouveau premier secrétaire. Le gros avantage des socialistes par rapport aux Byzantins est qu'il n'ont au moins pas à disputer du sexe de cet ange en gloire qui, grelots au chapeau mais nulle part ailleurs, va jaillir dans quelques heures de leurs urnes : ils le connaissent déjà.
Aujourd'hui, plus d'invasion à craindre, grâce au ciel, puisque les troupes de Mehmet II sont déjà bien installées intra muros, même s'il est de bon ton de n'en rien remarquer. Dans le même temps, alors que s'allongent indéfiniment les files de damnés de la terre aux guichets des caisses de mendicité étatiques, l'économie mondiale bascule dans un trou noir en forme d'entonnoir, dont nul ne sait où se trouve la sortie, ni dans quel état nous y arriverons.
Mais tout cela est parfaitement secondaire, au regard du véritable enjeu de l'avenir, lequel avenir commence ce soir, lorsque le parti socialiste français aura enfin un nouveau premier secrétaire. Le gros avantage des socialistes par rapport aux Byzantins est qu'il n'ont au moins pas à disputer du sexe de cet ange en gloire qui, grelots au chapeau mais nulle part ailleurs, va jaillir dans quelques heures de leurs urnes : ils le connaissent déjà.
Un sexe qui jaillit des burnes, c'est Byzance!
RépondreSupprimerVous moquez pas, bordel !
RépondreSupprimerEt vous êtes où sur la photo, j'hésite.
RépondreSupprimerLa vache, y'a les troupes de Mehmet II qui sont intra muros et qui veulent nous faire bosser le dimanche jusqu'à 70 ans !
RépondreSupprimerIl faudra bien des anges pour nous en sortir, non ?
:-))
[En même temps, le côté angélique de la politique, ça sonne bizarre !].
"Mendicité étatique", belle formule!
RépondreSupprimerAprès ma rude semaine, que c'est bon de retrouver votre blog, merci Didier.
RépondreSupprimerAnna R.
"de cet ange en gloire"
RépondreSupprimerAnge... ou démon ?
Vous exagérez, grand fou !
RépondreSupprimerJe ne me suis jamais moqué des orthodoxes !
Au moins "elle" aura été élue pour débiter légitimement ses conneries. Que demande le peuple hein ?
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