Merveilleuse histoire, vous allez voir. Hier matin, Ludovic part avec moi pour Paris. Comme c'est un garçon qui comprend la vie (et les beaux-pères), il me signale, arrivant à Levallois-Plage, qu'il s'est muni de son permis de conduire ET de ses lunettes. Comprendre : « Beau-papa, si tu as envie de t'arsouiller à midi, je pourrai prendre le volant. » Ce qu'il fit en effet, le soir même.
Or, sachant le vide du frigo familial, noussavâmes, sîmes, sûmes, bref : on était au courant qu'il n'y avait plus rien à boire à la maison – l'Irremplaçable m'ayant tuyauté dans le cornet qu'elle n'aurait rien contre un petit whisky. Ludovic avait une envie de vin rouge de Bourgogne, c'est pourquoi, lui au volant depuis Levallois, nous fâmes, fûmes, fîmes un détour jusque chez le caviste de Pacy (et c'est là que ça devient rigolo – partez pas).
Dans un premier temps, je le laisse descendre de la voiture, où je demeure. Puis, m'avisant que le caviste devait recéler quelques flacons de whisky, ce qui m'éviterait un arrêt supplémentaire chez le traditionnel “Arabe”, je quitte la voiture à mon tour. Nous emplettons et ressortons de l'échoppe. Là-dessus, ayant la clé du véhicule en main, je lui dis : « Allez, je reprends le volant jusqu'à la maison. » (Il nous restait trois kilomètres à parcourir, il était sept heures et quart, Pacy était déserte.)
Déserte, sauf, deux cents mètres plus loin, ces deux gendarmes, sur une minuscule place où oncques n'en ai jamais vu un seul. Le gros quinquagénaire jovial, vissé à son portable, me fait signe de me ranger le long du trottoir ; ce que je. En deux secondes – le temps qu'il termine sa conversation privée –, je visionne le film en accéléré : j'ai picolé à midi, je suis “récidiviste”, j'ai un permis provisoire de six mois – je suis fait aux pattes, alors que je viens de parcourir deux cent mètres de macadam à quarante à l'heure. Je me range le long du trottoir, certain que je vais me prendre une balle virtuelle en pleine tête.
La suite plus tard : c'est trop lourd, je craque.
Or, sachant le vide du frigo familial, nous
Dans un premier temps, je le laisse descendre de la voiture, où je demeure. Puis, m'avisant que le caviste devait recéler quelques flacons de whisky, ce qui m'éviterait un arrêt supplémentaire chez le traditionnel “Arabe”, je quitte la voiture à mon tour. Nous emplettons et ressortons de l'échoppe. Là-dessus, ayant la clé du véhicule en main, je lui dis : « Allez, je reprends le volant jusqu'à la maison. » (Il nous restait trois kilomètres à parcourir, il était sept heures et quart, Pacy était déserte.)
Déserte, sauf, deux cents mètres plus loin, ces deux gendarmes, sur une minuscule place où oncques n'en ai jamais vu un seul. Le gros quinquagénaire jovial, vissé à son portable, me fait signe de me ranger le long du trottoir ; ce que je. En deux secondes – le temps qu'il termine sa conversation privée –, je visionne le film en accéléré : j'ai picolé à midi, je suis “récidiviste”, j'ai un permis provisoire de six mois – je suis fait aux pattes, alors que je viens de parcourir deux cent mètres de macadam à quarante à l'heure. Je me range le long du trottoir, certain que je vais me prendre une balle virtuelle en pleine tête.
La suite plus tard : c'est trop lourd, je craque.
P***** y'en a qu'on pas de veine!! bienvenue au club de l'année la plus pourrie de la décade...
RépondreSupprimerAlors, cette suite, ça vient ? OU vous êtes déjà en cellule de dégrisement ?
RépondreSupprimerAie !
RépondreSupprimer@Geargies
RépondreSupprimerDécade ? Zêtes sur ?
Aïe ! Allez racontez, on s'inquiète, nous !
RépondreSupprimerLA SUITE ! LA SUITE ! LA SUITE !
RépondreSupprimertrès drôle bravo.
Par contre je vais te dénoncer à la Halde pour une utilisation tendancieuse du mot arabe.
Ben comme Nicolas et Zoridaé : Aïe!
RépondreSupprimerRho non !
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