Tandis que l'éléphant (socialiste) barrit, le perroquet, lui, craque. On dit aussi qu'il jase. En tout cas, il fait beaucoup de bruit, et généralement pour ne rien dire.
On s'agite beaucoup, ce soir, dans la volière progressiste. Pensez donc : on a découvert un nazi au gouvernement ! Un vrai, bien puant, tout
Son crime ? Il a proféré une blague RACISTE ! Si, si, on a la preuve de l'immondicité (il faudrait créer le délit d'immondicité publique, pour embastiller ce gestapiste) du ministre : la vidéo ! la vidéo ! (Je ne vous la mets pas en lien, elle traîne sur la moitié des blogs de vigilants : ce sont là gens qui vigilent en rond et en groupe, c'est plus sûr.)
Bon, d'accord, même après trois écoutes attentives – oui, je me suis infligé ça, heureusement ça n'excède pas les cinquante secondes –, on ne comprend pas très bien si Brice Hortefeux blague sur les Arabes, sur les stéréotypes à propos des Arabes, ou même sur les Auvergnats dont Jean-François Copé vient de se moquer juste avant. Mais c'est pas grave, le principal est que nos perroquets aient une volaille fasciste à plumer. Hardi, les aras, on les aura !
En tête de ligne, bien évidemment, l'inénarrable Olivier Bonnet. Remarquez, quoi de plus normal pour une plume engagée que de prendre la tête d'une escadrille de volatiles ? La différence est que la plume du perroquet est généralement bariolée quand la sienne est d'une inaltérable grisaille. Raciste ! Raciste ! s'époumonne le folliculaire – et les perroquets-en-second de claquer des ailes en arrière-plan.
Encore, le Bonnet, c'est rien, on sent qu'il a le lainage cortical épais, qu'il s'en remettra. Mais Mrs Clooney ! C'est terrible, ce qui vient d'arriver à Mrs Clooney : elle rentre tranquillement chez elle, toute gaite, et paf ! elle découvre qu'elle vit dans un pays fasciste et xénophobe, à un demi-pas du pogrom des grands soirs ! Du coup, elle est au bord du nervous breakdown et je ne serais pas surpris, malheureusement, qu'elle sombre rapidement dans la tisane ou la schnouff.
Et puis, il y a tous les autres. Les petits foireux qui n'ont visiblement pas plus compris que moi de quoi il était exactement question, mais qui, bien à l'abri sur leur perchoir, veulent quand même y aller de leur petit coup de serres. Ceux-là se contentent de mettre la vidéo dans leur cage en rotin et affirment que les images parlent d'elles-mêmes et que chacun comprendra ce qu'il y a à comprendre. C'est le vol de l'aigle du cacatoès. J'aimerais pas être le balayeur immigré qui va devoir ramasser toutes les plumes perdues, demain matin à l'aube, je vous le dis.
Heureusement, il y a l'impeccable Authueil pour s'élever au-dessus de ce clapotis de sottise militante et satisfaite. Qu'il en soit remercié ici.
En tout cas, il y en a au moins que son court échange avec MM. Copé et Hortefeux a l'air de faire marrer et de laisser totalement zen, c'est précisément le jeune Arabe qui pose pour la photo entre eux deux. Alors, là, franchement, si les victimes du racisme ordinaire se mêlent de ne plus vouloir s'en offusquer, ni même paraître s'en aviser, c'est vraiment à désespérer du vivrensemble de demain qui chante !
Dans ces conditions, ça sert à quoi que Coco il se décarcasse, hein ? Salaud de collabo, va !
L'Inénarrable Olivier Bonnet
RépondreSupprimerLol on va dire que ce n'est pas fait exprès ! Je suis assez époustouflé par la capacité des blogueurs de gauche à 1. S'émouvoir, 2. Se rassembler pour faire la révolution (qui n'aboutit en fait jamais).
:-)
J'adore quand vous parlez de moi.
RépondreSupprimeren même temps je me reconnais bien.
sinon c'est infusion de plantes dans eau chaude pour moi ce soir...
je dois tenir mon rang de blogueuse de gauche que voulez-vous.
et c'est pas simple tous les jours :^)
Didier,
RépondreSupprimeril y a quelques semaines vous aviez déjà épinglé cet O.B. (à ne pas confondre avec les tampons du même nom). Là c'est peut-être pire, et F.Mitterand, Monsieur B. que pensez-vous de sa folle jeunesse...etc, etc.
Tiens, je n'avais pas pensé à la psittacose, mais à l'indignite... ;)
RépondreSupprimerDidier, un vrai délice que ce billet ! What else ? Merci !
RépondreSupprimer« Il (le ministre, ndlr) avait pris des photos avec des Auvergnats avant, et moi je lui en rajoute une de plus: c'est ça qu'il voulait dire", a insisté M. Benalia-Brouch en référence à la déclaration qui a généré un tollé: "Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes ».
RépondreSupprimerDonc, en fait, Hortefeux avait pris avant une photo avec beaucoup d'Auvergnats et ça posait un problème de cadrage, j'imagine. Du coup, ça allait beaucoup mieux avec un seul candidat à la photo.
La gauche bien-pensante une fois de plus ridiculisée...
Mais que fait la Ligue de Protection des Auvergnats nom de dzous !!
RépondreSupprimerce blog est consternant, Mr Goux vous êtes CONSTERNANT, j'espère que vous avez AU MOINS gardé la Francisque du MAréchal pour vous souvenir du bon temps? Ca vous manque, hein? Alleeeez, c'est pas grave, avec des bon gars(bien blancs comme il faut) comme cet Hortefeux, ou Toupti Ier, vous voilà rassuré , la fRANCE, VOTRE france est sauvée non?
RépondreSupprimerJe ne reste pas une minute de plus sur ce blog MINABLE, de, par et pour les MINABLES de votre espèce, j'aurais trop peur de me faire contaminer par le virus qui vous anime, virus autrement plus néfaste que le H1N1 ... vous l'aurez deviné, le virus de la réaction.
Ferme ta sale gueule, Toff...
RépondreSupprimermoi aussi je t'aime, mon ptit criticu(l)s !!
RépondreSupprimerallezzz je me tire, je l'ai dit je le fais!! avant d'avoir 200 déclarations d'Amoureux transis du même acabit... et Heil Nicolas!!!!
Moi, si j'avais été ministre de l'intérieur, jamais je n'aurais proféré une telle "gaffe" (appelons ça comme ça), parce que moi, si j'avais été ministre de l'intérieur, vu la situation de mon pays (insécurité, menaces terroristes, etc), jamais je n'aurais participé à une réunion-saucisson pour cons en bras de chemise.
RépondreSupprimerLe courageux Toff, qui n'a pas même la suprême hardiesse de rendre son profil Blogger accessible, et qui débat, à la manière des siens, à coups d'insultes dont la subtilité m'ébahit.
RépondreSupprimerComme Hortefeux n'a pas beaucoup de cheveux, quand il sera tondu ça ne fera que 5 secondes de vidéo sur Youtube. Dommage.
RépondreSupprimerHortefeux a mon humble avis est de la race (:-))) des racistes primaires. Bof ! Et alors ?
Je ne suis pas sûr qu'Hortefeux soit un grand humaniste, mais votre billet m'a fait bien rire. D'autant plus que moi-même je viens de m'insurger tout pareil — comme les "vigilants" que vous moquez — sur le blog Sarkofrance. Bravo.
RépondreSupprimerSeb : pourquoi, vous le trouvez narrable ?
RépondreSupprimerMrs Clooney : quel genre de plantes, dans l'eau chaude ?
Emma : j'aime beaucoup OB, en fait. Sa vision du mnde est rafraîchissante, elle me rappelle mes 16 ans.
Criticus : je note "indignite" !
Pluton : et tout ça à jeun, encore !
Yanka : on va nous dire que le ridicule est une notion de droite, probablement.
Paul : oui, bizarrement, les moqueries de Copé à propos des Auvergnats, tout le monde s'en tape...
Toff : si vous avez peur d'être contamné, c'est que vous n'êtes pas bien solide dans vos "convictions" : faites un effort, mon petit vieux !
Criticus & Yanka : eh oh, ne m'abîmez pas mon troll, merde !
Christophe : pourtant, le saucisson d'Auvergne, ça vaut le détour !
PRR : je trouve curieux qu'on ne stigmatise jamais les racistes "secondaires" : ils se cachent où, ceux-là ?
Apas : déjà, vous avez le courage de vous taper les tartines de Sarkofrance : je dis respect.
Je dois dire que je vous approuve.
RépondreSupprimerCa me fait un peu mal au cul, mais ça passera.
C'est vrai que sur le plan de la dignité, il aurait pu réserver ses blagues racistes au cours de ses diners en ville, comme chacun ici doit le faire.
RépondreSupprimerIl me semble qu'il y a toujours quelque chose de funèbre dans les blagues et rires racistes, sauf sur ce blog.
Réclamer la démission, c'est idiot, ça n'a pas de sens et faire de cette vidéo un combat est encore plus con. En revanche, on peut ironiser, on a le droit, surtout quand on sait que Hortefeux fait tout ce qu'il peut pour se faire une image de bon gars, bien sympa.
RépondreSupprimerJ'ai peut-être tort mais je ne doute pas une seconde que Hortefeux soit un gros lourd de première catégorie ! Le Tonton beauf de la famille sarkozyste avec son grand copain, Frédéric Lefebvre !
Le fait que le jeune homme en question ne se soit aucunement senti insulté ne signifie rien. Vous pensez bien que les gauchistes "islamolâtres" ne distinguent pas leur ennemi, vous devriez donc bien comprendre ce concept.
J'ai rencontré une fois un flic arabe à qui l'on balançait des tranches de jambon dans la gueule...pour rire, disait-il lui-même ! Une simple blague !
Les victimes consentantes, ça existe et les gens qui ne ressentent pas de honte à se renier tout autant, et plus qu'on ne le croit.
Bon, fumée sans feu, classé sans suite, puisque in fine, quand y a "un" photo, ça va, mais plusieurs...bonjour les dégats. Ah, non, c'est les auvergnats qui sont sur les photos qui...purée, c'est d'un compliqué !
Tant qu'on ne dit rien sur les Bretons, sur les femmes et sur les blondes, moi...
RépondreSupprimerQuand même, à force de faire les clowns dans des talk show, des émissions de divertissement, comme on dit (allez, ministrounet, lâche-toi, on est entre potes, faut passer pour un gars près du populo ou pour une copine à la bonne franquette), les ministres perdent la forme et tombent dans le fond. Et c'est le fond qui leur manque le plus.
Et la grippe porcine est transmissible aux perroquets, ouf !
RépondreSupprimerComme dit la chanson
Franssoit : ça passe pour cette fois, mais n'en abusez pas !
RépondreSupprimerHenri : Funèbre, carrément ! Diantre...
Dorham : comme le dir Criticus chez lui, c'est plutôt bien fait pour Hortefeux, lui a cru bon de virer un préfet pour à peu près rien, histoire de se refaire une image de bon petit anti-raciste : ça s'appelle un coup de bbomerang.
Pour les victimes consentantes, vous avez évidemment raison. Témoin ce jeune homme qui s'est fait tabasser aux cris de "sale Français !" dans un bus de nuit et qui, le lendemain, a expliqué que c'était un peu de sa faute, qu'il n'avait qu'à pas se fringuer en costard.
Suzanne : oui, ça aussi, c'est un coup de boomerang pas volé.
Pluton : mettons des masques aux perroquets, on les entendra moins !
Le boomerang, tiens, moi j'ai pensé à la francisque (une hache de jet). Je dois avoir l'esprit mal tourné pour associer Hortefeux à la francisque...
RépondreSupprimerRoman : c'est parce que vous êtes secrètement nostalgique...
RépondreSupprimerCas d'école : comme vous m'accusez de pétainisme, ce n'est pas à vous de prouver que je le suis, mais à moi de prouver que je ne le suis pas. Ce qui est impossible. Inversion de la preuve, l'arme favorite des prétendus antiracistes. Et ça marche, en plus !
RépondreSupprimer;-)
de la verveine... déçu ? :^)
RépondreSupprimermais verveine maison.
de ma mère
Criticus : on peut pousser plus loin : si vous vous acharnez à démontrer que vous n'êtes pas pétainistes, c'est sûrement que vous n'avez pas la conscience tout à fait tranquille de ce côté-là!
RépondreSupprimerMrs Clooney : Ah, si Madame votre mère est dans le coup, je m'incline respectueusement...
Et si vous refusez d'entrer dans ce traquenard, c'est que vous avouez !
RépondreSupprimerAh, non alors, pas nostalgique avec des points de suspension !
RépondreSupprimerDéjà, quand je lis "sombre", j'embraie sur les heures les plus sombres d'un passé qu'on croyait pourtant révolu.
Sauvons de la clichardisation les nostalgiques et la nostalgie de ceux qui rêvent en marchant du pays délaissé,
des vergers de pommiers où s'abrita leur race.
Tiens, Criticus est pétainiste ?
RépondreSupprimer(je relaie aussitôt)
Non Suzanne, je suis un affreux néo-conservateur. J'aggrave mon cas... ;)
RépondreSupprimerSuzanne : on ne sait pas s'il est pétainiste ou non, mais si on peut lui faire un peu de tort, on ne voit pas pourquoi on se gênerait, hein !
RépondreSupprimerOn y perd son latin, alors O.B. c'est votre copain soixantehuitard ?
RépondreSupprimerTamîîîflou, rideau.
Criticus : vous n'étiez pas obligé de répondre, hein.
RépondreSupprimerQuelques minutes ou deux heures ou deux jours après, il y aurait eu un post quelque part "même une personne aussi réactionnaire (et c'est peu dire) que Suzanne, n'hésite pas à qualifier ce XY1&xx/Y de Criticus de pétainiste."
à part ça, conservateur et réactionnaire, c'est d'une imprécision... conservateur de quoi? réactionnaire contre quoi, et jusqu'où ?
RépondreSupprimerEmma : OB, c'est un peu comme Céleste : ce sont mes mètres étalons (et je ne préciserai pas de quoi...)
RépondreSupprimerRoman : méfiez-vous, je soupçonne Suzanne d'être en fait une horrible gauchiste bisounours, envoyée sur ce blog par Olivier Bonnet pour y faire de l'entrisme révolutionnaire...
C'est pourquoi je dis à Didier qu'il faut s'emparer du progrès. Mais il me dit rester « dubitatif » à ce sujet.
RépondreSupprimerC'est Suzanne qui a raison de toute façon, peu importe les gesticulations des uns et des autres. Les hommes politiques ont en effet ce qu'ils méritent, à aller flatter l'électorat dans des émissions de divertissement, à jouer au foot pour des associations caritatives, à tenter de faire "détendu du slibard".
RépondreSupprimerC'est également eux qui ont instauré les règles d'expression, en polissant leur langage à l'extrême...
Ce qui me chagrine le plus dans cette histoire, c'est qu'on surjoue en effet l'indignation alors qu'on n'a quasiment rien dit de la politique de Hortefeux (enfin, de l'Etat français) à Calais par exemple et qu'on en dit toujours rien (ou en tout cas, bien moins qu'en l'espèce) alors que Besson continue la même, histoire de se faire une place au soleil.
Cela me chagrine, mais ne me surprend pas dans une société ou l'événement surpasse l'analyse. Faut réagir, quoi !
C'est un peu comme l'histoire du môme de Rachida Dati ou son histoire de bague gommée au photoshop, plutôt que d'aborder la question de sa conception tordue de la justice.
"C'est pourquoi je dis à Didier qu'il faut s'emparer du progrès. Mais il me dit rester « dubitatif » à ce sujet."
RépondreSupprimerC'est beau ! Après s'être qualifié de néo-conservateur (ce qui est une forme de non-sens presque artistique)...
« ce qui est une forme de non-sens presque artistique »
RépondreSupprimerPas du tout, relisez vos classiques.
Les néo-cons sont des progressistes.
Vous avez remarqué le « néo »... ?
Dorham : n'exagérez pas quand même. J'écris à peu près n'importe quoi,je pense quasiment au ras de la rue, et vous savez bien qu'il est inutile de gueuler contre ceux qui illuminent le fait-divers au détriment de l'analyse "sérieuse". Regardez les Evangiles: c'étaient déjà des textes courts, avec des paraboles.
RépondreSupprimer"Les néo-cons sont des progressistes."
RépondreSupprimer?
Oui, Suzanne. Les néo-cons veulent imposer partout dans le monde la démocratie. Et, pour cela, revenir à un modèle de société plus « viril ».
RépondreSupprimerIl n'y a pas plus de contradiction dans mon propos que dans le terme même de « néo-conservateur »...
Criticus,
RépondreSupprimerC'est la terminologie qui est idiote. Rien lu de plus idiot d'ailleurs (sémantiquement parlant) depuis "l'inconscient" chez Freud. Cela dit, Freud a au moins l'excuse de la traduction.
Néo-conservateur, c'est antinomique. Vous voulez conserver ce qui est puisque vous voulez conserver...mais d'une façon nouvelle ? Ou vous voulez conserver ce qui n'est plus mais ce qui fut ?
"Les néo-cons veulent imposer partout dans le monde la démocratie."
RépondreSupprimerça aussi, c'est une perle dans le genre.
Je veux conserver tout ce qui, dans la civilisation occidentale, est antérieur à la décadence, que nous appelons, en France, « Mai 68 »...
RépondreSupprimereuh, néo-cons ou néo-cons. ?
RépondreSupprimer« ça aussi, c'est une perle dans le genre. »
RépondreSupprimerSi la démocratie n'avait pas été imposée en Allemagne, au Japon, y aurait-elle fleuri ? Pas sûr du tout.
Moi, ce qui me fait rire dans cette histoire, c'est plutôt le système de propagation rhizomique de cette évidente non-affaire de beaufs entre beaufs, qu'ils soient blancs, dorés ou noirs...
RépondreSupprimerAh, mon cher Roman : faire remonter la décadence à Mai 68, c'est tout de même voir un peu court...
RépondreSupprimerCertains vilains réacs l'a font remonter à la Révolution...
Quelqu'un regrette qu'il n'y ait plus de Bastille pour y engeôler les Oliver Bonnet, et plus de mâles assez virils pour bouter hors du fumoir les vaines pipelettes comme moi ?
RépondreSupprimer(je vous entends penser, là...)
A la Révolution ? Vous êtes timide vous-même, mon cher Juan : je dirais volontiers à Luther et Calvin, pour ma part...
RépondreSupprimerC'est l'un ne nos quelques points de désaccord. Cela dit, Mai 68 n'aurait pas eu lieu sans la Seconde Guerre mondiale, et sans la Première... La fine fleur de la jeunesse européenne a péri, nous laissant les dirigeants que nous avons aujourd'hui. Les seuls qui aient été dignes sont en fait des hommes du XIXe siècle, parvenus tard au pouvoir (De Gaulle, Churchill...).
RépondreSupprimerTard, tard : comme vous y allez, mon cher ! De Gaulle avait 53 ans, en août 1944, ce n'est tout de même pas la vieillesse (enfin, j'espère...).
RépondreSupprimerQuant à Churchill, il a passé sa vie à exercer le pouvoir, à tous les échelons.
"Ça se passe à la fin d'une réunion électorale du Front National. Jean-Marie LE PEN s'éloigne, et va faire quelques pas sur les bords de la Seine.
RépondreSupprimerC'est alors qu'il voit, devant lui, un Arabe en train de se promener, près du bord de l'eau. L'Arabe, voyant LE PEN, prend peur, glisse, et tombe à l'eau. Il hurle :
-- Au secours, je ne sais pas nager !...
LE PEN enlève sa veste, et se dit : Si je lui sauve la vie, plus personne en France ne pourra dire que je suis raciste, et je vais être à 30 %.
Mais alors qu'il se prépare à plonger, il y a 3 mecs de SOS-RACISME qui se dressent devant lui en disant :
-- Tss...tss ! Touche pas à mon pote !..."
ha ha ha !!!
Oui, et encore, un Georges Bernanos trouvait qu'il y avait quelque grandeur politique (et même spirituelle) dans la Révolution (la seule, pas cette baisse généralisée et compulsive de culottes sales et de slips entre deux cours ayant paralysé un pays tout entier !).
RépondreSupprimerCriticus,
RépondreSupprimerOkay, vous voulez conserver. Mais alors pourquoi tout de suite vous coller le mot néo sur le front ? Parce qu'il y a des anciens et des néos ? Vous avez une nouvelle manière de vouloir conserver ? Dites-moi, c'est incompréhensible. Rien à faire, c'est impropre.
Quant à votre autre intervention, ce que je relève n'est pas la position qu'elle implique (il ne sert à rien de sortir des références historiques ; discutables d'ailleurs car vous mettez "démocratie" à toutes les sauces alors que les régimes dits démocratiques sont en réalité très dissemblables) mais l'écart entre le sens de ce qu'est la démocratie et le choix de votre verbe.
Il est impossible d'imposer la démocratie, par nature, intrinsèquement, sinon ce n'est pas une démocratie, et comme vous le relevez vous-même dans la phrase d'après, elle nécessite de toute manière l'adhésion. Elle nait donc du peuple qui l'adopte.
Appelons un chat un chat pour changer.
« Parce qu'il y a des anciens et des néos ? »
RépondreSupprimerOui.
« Vous avez une nouvelle manière de vouloir conserver ? Dites-moi, c'est incompréhensible. Rien à faire, c'est impropre. »
La discussion en cours avec Juan et Didier devrait vous donner la clef.
« Il est impossible d'imposer la démocratie, par nature, intrinsèquement, sinon ce n'est pas une démocratie, et comme vous le relevez vous-même dans la phrase d'après, elle nécessite de toute manière l'adhésion. Elle nait donc du peuple qui l'adopte. »
Ah bon, et abattre une dictature par la force, c'est quoi, alors ?
Ah bon ? Défaire une dictature, c'est forcément imposer une démocratie ? Vous prenez de superbes raccourcis, vous. Un, on peut défaire une dictature et la remplacer par une autre. L'Histoire de la Russie en atteste, cela n'a jamais été que ça, d'un diktat l'autre ! Voilà un peuple qui n'a jamais su ce qu'était la démocratie.
RépondreSupprimerDeux, il y a d'autres formes de gouvernement que l'axe démocratie-dictature. La République pour commencer n'est pas tout à fait une démocratie stricto sensu. Une monarchie n'est pas une démocratie...
Je ne sais d'ailleurs pas si je suis un démocrate. Au sens où vous l'entendez en tout cas.
J'avais raison, vous avez une vision floue de ce qu'est une démocratie.
Je vous ai donné les deux exemples de l'Allemagne de l'Ouest et du Japon.
RépondreSupprimerSi ça ne vous suffit pas, je crois qu'il vaut mieux en rester là...
Je vous ai donné l'exemple de la Russie pour vous prouver qu'il y a (et il y en aura encore : Afghanistan, Irak) des exemples contraires.
RépondreSupprimerL'Histoire du monde prouve même qu'il y a davantage de situations similaires à la Russie qu'à l'Allemagne et au Japon ; citons en vrac les révolutions françaises, nombreuses jusqu'à l'avènement d'un semblant démocratique, la Révolution Cubaine, les changements de gouvernement en Argentine, au Pérou, la grande majorité des pays d'Afrique (au passage, le Mali n'a pas attendu l'Europe pour se démocratiser).
Les interventions de vos amis ascendants des néo-cons au Guatemala, au Congo, au Chili ont même institué des dictatures après avoir abattu des démocraties ou des prémices démocratiques (dans le cas du Congo)... Arrêtez donc votre char, il va sortir de route. La démocratie n'a aucune valeur sur le plan géopolitique et vous le savez très bien.
Je ne sais pas qui doit relire ses classiques. Restons-en là en effet !
(et pendant ce temps-là, Hortefeux est à la question...)
RépondreSupprimer« Arrêtez donc votre char, il va sortir de route. »
RépondreSupprimerFlatulez donc un p'tit coup, Dorham.
Didier, le moins que l'on puisse dire c'est que vous avez le sens des titres - et je les aime de plus en plus, vos titres !
RépondreSupprimerReprenons : "ça craque sévère chez les perroquets de gauche...", et vous avez raison.
Ce qui signifie, de manière "immanente", qu'il y a aussi des perroquets de droite : remarquez, je n'en avais jamais douté.
Or, comme je vous sais ornithologue contrarié (vous souvenez-vous du geai de la cantine ?), je me permets cette question : un perroquet, c'est bien une bestiole qui répète ce qu'elle a entendu sans toutefois comprendre (ce qu'elle répète) ?
Criticus, Criticus, Criticus,
RépondreSupprimerVous êtes mignon.
Vous êtes obsédé par vos maux d'estomac ? C'est vous qui devriez aller prendre l'air.
Rassurez-vous. Je suis certain que vous allez finir par l'avoir votre diplome, ce jour là, vous pourrez peut-être enfin discuter avec les grands.
Je n'ai pas attendu votre inutile autorisation. Et j'ai fini mes études. Du même type que celles de Didier Goux, au cas où vous voudriez vous fendre d'une repartie (de merde, on s'en doute...) à leur sujet... ;)
RépondreSupprimerJe tiens à dire que j'ai aimé les interventions de Toff. Pétain, "Heil Nicolas", la Francisque, non, vraiment, la classe.
RépondreSupprimerLes cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît, dit-on.
Méfiez-vous, Criticus, on saura que c'est vous, quel que soit votre pseudonyme, quand on verra apparaître une néo-série :
RépondreSupprimerBrigade néo-Mondaine.
Et donc, cette validation a servi à vous faire employer une terminologie absconse sans plus de précaution ? Au mieux sans même vous en rendre compte, au pire en étant fier de vous aveugler vous-même ? La profession est sauvée, dites-moi !
RépondreSupprimerC'est vous d'ailleurs qui procédez par répartie, en quelques phrases lapidaires. Vous n'argumentez pas, vos interventions ne suivent aucune progression logique, aucune idée directrice ne les guide et devant l'obstacle, vous faites demi-tour (en tout cas ici, présentement, je ne préjuge pas du reste, je ne vous lis pas. D'ailleurs je ne lis quasiment plus les blogs et ce n'est pas près de me revenir)...ça vous suffit. Tant mieux ou plutôt tant pis pour vous.
Merde, flatulence ? Vous allez finir par être grossier alors que vous êtes déjà un peu vulgaire. Allez consulter.
Smiley tout ça. Bourrade virile, salut et tout le bazar.
« Et donc, cette validation a servi à vous faire employer une terminologie absconse sans plus de précaution ? »
RépondreSupprimerQuand on ignore le terme de néo-conservateur, on fait profil bas...
« Allez consulter. »
Il ne manquait plus que l'accusation de folie, arme favorite des rhéteurs sans rhétorique. Heureusement pour moi, cette arme a le même effet qu'une francisque... en caoutchouc... ;)
Suzanne, Criticus n'est pas mon pseudo, c'est le nom de mon blog.
Vos ambiguités entretenues volontiers au sujet du racisme ne sont pas un très bon service rendu à votre seigneur et maître Renaud Camus qui a toutes les peines du monde à se dépatouiller d'une réputation sans doute fausse (je l'espère) dans ce domaine, retrouver dans son entourage ces mêmes ambiguités risque de le gêner.
RépondreSupprimerRoman : mais je le sais bien !
RépondreSupprimerc'était une tentative d'humour (ratée!) de ma part.
Vous parlez d'études, les mêmes que celles de Didier. Donc, journalisme. J'ai bien compris. Oui mais le Didier, il écrit sous pseudonyme dans autre chose aussi. (Vous le saviez, hein ?). Donc, je prétends (ah la bonne blague) que vous faites des études pour devenir écrivain en BM, mais comme vous êtes néo-conservateur, en néo-BM. Et il vous faudra un pseudonyme, donc.
Paul, j'ai ri !
RépondreSupprimerIl n'y a pas de sujet ; Monsieur Hortefeux mérite d'être débarqué sur l'heure. Confondre ainsi "prototype" et "stéréotype", ce n'est tout simplement pas digne d'un ministre. Ou alors à la rigueur, d'un ministre de président qui mépriserait les Lettres.
RépondreSupprimerAh tiens, j'ai dit une connerie.
Ne vous dérangez pas pour moi... je ne fais que passer... J'ai remis du chablis au frais... et il y a du saucisson et du pain au-dessus du frigo... Pensez à éteindre en partant...
RépondreSupprimerTcheni : une connerie ? Non, pas du tout ! Ce mot de "prototype" m'a gêné quand j'ai écouté la vidéo, mais je ne parvenais pas à savoir pourquoi : vous avez mis le doigt dessus, merci.
RépondreSupprimerDécidément, vous écrivez vraiment n'importe quoi. Ce qui vous passe par la tête sans doute, car vous ne pensez pas ce que vous dites.
RépondreSupprimerLes mots ont un sens, pas celui que vous espérez leur donner, mais un sens réel. Impossible à infléchir.
Réponse au premier assaut :
Je connais et sais bien sûr ce qu'implique le terme néo-conservateur ainsi que les personnalités qui s'y rattachent. Et c'est précisément pour cela que je le considère aussi idiot qu'absurde. Je l'écris profil haut.
Je note que lorsqu'il s'agit de répondre vraiment à une vraie question, vous filez à l'anglaise, vous biaisez, ce qui est une technique répandue chez les réacs et affiliés. Vous vous revendiquez donc très ostensiblement d'un courant que vous ne défendez pourtant qu'avec peu de vaillance.
Ce n'est pas très grave, les idéologies ont bien souvent le chic pour se trouver des noms à la con (pensons avec émotion aux défunts situationnistes).
La force de l'écrit ne m'impressionne pas, je peux donc tout remettre en question sans retenue, y compris ce qui est reconnu (et identifié) par tous. C'est difficile dans un monde de marque mais je ne vais pas me gêner pour cette connerie antinomique que le terme néoconservateur !
J'insiste, les mots ont un sens, vous ne pouvez pas les combattre. Vous parlez de liberté démocratique et vous vous enfermez vous-même dans une sémantique biscornue. Bon, vous avez besoin d'un étendard, je peux le comprendre.
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Votre deuxième saillie est un peu ridicule mais j'y réponds tout de même, par charité chrétienne :
Je ne vous ai pas traité de fou (il ne faut pas être nécessairement fou pour consulter !), vous vous emballez encore, vous adoptez vous aussi, ce faisant, une grossière ficelle (les uns ont leurs attaques systématiques et vous avez vos défenses systématiques). Je note seulement que vous tournez abusivement autour du même champ lexical, à tendance scatologique. Un besoin de s'affirmer que je peux également comprendre.
Vous me faites penser à mon frangin, vous avez des lubies, des petites obsessions, vous y croyez, quoi. Vous ne voyez que ça !
Didier,
RépondreSupprimerLa connerie, c'était qu'avec le dédain des Lettres ainsi bien installé au plus haut niveau de l'État, on n'est plus à ça près. Côté français en revanche, j'étais sûr de mon coup, rassurez-vous.
Ravi de vous avoir rendu service.
Et il en remet une couche sur la pseudo "analyse" psychologisante...
RépondreSupprimerÔ Sigmund, que de conneries on profère en Ton nom !
@ Suzanne : je réfléchis à un nom de plume, qui me permettrait de n'être engagé que par mes écrits personnels, i.e. sur mon blog...
RépondreSupprimerCher Didier, je suis ébahi par tous ces remous de la blogosphère à propos de ... de rien, ou presque. C'est à croire que les mots d'un ministre saisis au vol ont plus d'importance que ce qu'il fait, ou ne fait pas, d'ailleurs, et qu'on ne juge plus les gens que sur leurs "propos". En plus, cette histoire tombe à pic pour repousser au second plan le fameux "livre" sur la corruption du PS. Tenez bon, cher Didier, malgré les insulteurs drapés dans leur grande âme. Bien à vous, Henri (un autre, H. Bès).
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