J'ai envoyé ça à ma mère dès que je l'ai entendu, parce que ça explique mieux que cent discours pourquoi se dire "français de souche" sans hésiter est devenu nécessaire...
Pourquoi vous scandalisez-vous,(je suppose que cet extrait est là pour ça)de cette répulsion qu'ont certains jeunes d'être Français, quand vous et d'autres ici, ne cessez de les stigmatiser, de les caricaturer, de les refuser quand vous ne les traitez pas sans discernement aucun, de racailles. Pourquoi voulez-vous qu'ils nous aiment?
Sinon, vous avez noté le « lapsus » à la fin de cet extrait ? - Il y a un rapport très ambivalent par rapport à la nation française, ça c’est évident. - Oui mais enfin chez les *Français* aussi… Ça me rappelle Marie-Georges Buffet expliquant avec compassion que si les « jeunes » sifflaient la Marseillaise dans les stades, c’est parce qu’ils « ne se sentaient pas bien chez *nous* ». Décidément, personne n’est à l’abri d’un « dérapage », de nos jours…
Nicolas : ce n'est pas une vidéo : juste un extrait de France-Culture.
Clarissa : oui, encore que l'expression elle-même ne soit pas tout à fait satisfaisante, dans la mesure où on ne sait pas trop où et quand elle doit se situer, cette "souche". Elle est tout de même en partie mythique. La formulation juste reste à découvrir, à mon avis.
Henri : je ne me scandalise nullement ! J'ai déjà dit plusieurs fois, ici même, que les fautifs, à mpes yeux, c'était nous, précisément. Nous qui ne nous aimons pas ou plus, nous déprécions à l'envi, ne cessons de pleurnicher et de demander pardon. Dans ces conditions, je comprends parfaitement que les immigrés et fils d'immigrés n'aient aucune envie de devenir français, puisqu'ils voient aussi bien que moi à quel degré de renoncement à nous-mêmes nous sommes parvenus.
Seulement, j'aimerais bien qu'on cesse de faire "comme si" ce pays n'était qu'amour, tolérance, paix et désir ardent de vivre ensemble.
Bab : eh oui, forcément ! le refoulé finit toujours par se venger ! et plus il est énorme, plus sa vengeance est amusante à observer.
Quant à votre lien, rien à dire : le matraquage suit son petit bonhomme de chemin...
A force de crouler sous le réel, il est impossible même à une radio politiquement correct comme celle-ci de ne pas céder à la nécessité d'en évoquer quelques miettes de temps en temps. Hélas, elles ne feront qu'aiguiser nos appétits car nous n'avons jamais autant crié famine.
Si vous écoutez un peu plus attentivement France Culture, notamment, du lundi au vendredi, Du Grain à moudre et, le samedi matin, Répliques, vous pourrez vous rendre compte que cette radio, toute sinistrée qu'elle est, n'est pas aussi politiquement correcte que vous le dites et ne se contente pas, loin s'en faut, de traiter le réel de temps en temps, par miettes.
Je conseille à tous la lecture du livre de Iannis Roder interviewé dans cet extrait. Il l'a intitulé "Tableau noir", tout est dit... Les anecdotes y sont édifiantes et l'analyse très juste.
Pour plussoyer Chieuvrou, il y avait dans l'émission sur les docks un reportage sur la vie des filles en cité... qui donnait la parole à des jeunes filles et femmes de Seine Saint-Denis qui racontaient leur quotidien, et c'était loin du vivrensemble youkaïdi youk'allah, islamforever et mes grands frères protègent ma vertu...
Seulement, j'aimerais bien qu'on cesse de faire "comme si" ce pays n'était qu'amour, tolérance, paix et désir ardent de vivre ensemble.
Qui pourrait bien croire une chose aussi absurde?L'intolérance, la haine, l'indifférence, le rejet de l'autre, le désir égoiste de faire passer ses intérets avant celui du voisin, ça cela ressemblerait davantage à ce pays!On pourrait néanmoins essayer de trouver un équilibre entre le bien et le mal, histoire d'espérer un peu, non?
C'est pas drôle : j'ai pas accès aux vidéos du bureau.
RépondreSupprimerJ'ai envoyé ça à ma mère dès que je l'ai entendu, parce que ça explique mieux que cent discours pourquoi se dire "français de souche" sans hésiter est devenu nécessaire...
RépondreSupprimerPourquoi vous scandalisez-vous,(je suppose que cet extrait est là pour ça)de cette répulsion qu'ont certains jeunes d'être Français, quand vous et d'autres ici, ne cessez de les stigmatiser, de les caricaturer, de les refuser quand vous ne les traitez pas sans discernement aucun, de racailles.
RépondreSupprimerPourquoi voulez-vous qu'ils nous aiment?
Cher Didier,
RépondreSupprimerIl ne faut pas que ces problèmes vous tourmentent trop. L’Éducation Nationale a trouvé la solution. Régalez-vous !
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_147607/concours-lyceen-contre-les-discriminations
Sinon, vous avez noté le « lapsus » à la fin de cet extrait ?
- Il y a un rapport très ambivalent par rapport à la nation française, ça c’est évident.
- Oui mais enfin chez les *Français* aussi…
Ça me rappelle Marie-Georges Buffet expliquant avec compassion que si les « jeunes » sifflaient la Marseillaise dans les stades, c’est parce qu’ils « ne se sentaient pas bien chez *nous* ».
Décidément, personne n’est à l’abri d’un « dérapage », de nos jours…
Nicolas : ce n'est pas une vidéo : juste un extrait de France-Culture.
RépondreSupprimerClarissa : oui, encore que l'expression elle-même ne soit pas tout à fait satisfaisante, dans la mesure où on ne sait pas trop où et quand elle doit se situer, cette "souche". Elle est tout de même en partie mythique. La formulation juste reste à découvrir, à mon avis.
Henri : je ne me scandalise nullement ! J'ai déjà dit plusieurs fois, ici même, que les fautifs, à mpes yeux, c'était nous, précisément. Nous qui ne nous aimons pas ou plus, nous déprécions à l'envi, ne cessons de pleurnicher et de demander pardon. Dans ces conditions, je comprends parfaitement que les immigrés et fils d'immigrés n'aient aucune envie de devenir français, puisqu'ils voient aussi bien que moi à quel degré de renoncement à nous-mêmes nous sommes parvenus.
Seulement, j'aimerais bien qu'on cesse de faire "comme si" ce pays n'était qu'amour, tolérance, paix et désir ardent de vivre ensemble.
Bab : eh oui, forcément ! le refoulé finit toujours par se venger ! et plus il est énorme, plus sa vengeance est amusante à observer.
Quant à votre lien, rien à dire : le matraquage suit son petit bonhomme de chemin...
A force de crouler sous le réel, il est impossible même à une radio politiquement correct comme celle-ci de ne pas céder à la nécessité d'en évoquer quelques miettes de temps en temps.
RépondreSupprimerHélas, elles ne feront qu'aiguiser nos appétits car nous n'avons jamais autant crié famine.
Edifiante, cette interview; Didier, sachez que si ça vous gave, ça me gave tout autant
RépondreSupprimerPess,
RépondreSupprimerSi vous écoutez un peu plus attentivement France Culture, notamment, du lundi au vendredi, Du Grain à moudre et, le samedi matin, Répliques, vous pourrez vous rendre compte que cette radio, toute sinistrée qu'elle est, n'est pas aussi politiquement correcte que vous le dites et ne se contente pas, loin s'en faut, de traiter le réel de temps en temps, par miettes.
Si Français, c'est jambon-beurre, personnellement, j'en veux bien un !!!
RépondreSupprimer:-))
Je conseille à tous la lecture du livre de Iannis Roder interviewé dans cet extrait. Il l'a intitulé "Tableau noir", tout est dit... Les anecdotes y sont édifiantes et l'analyse très juste.
RépondreSupprimerPour plussoyer Chieuvrou, il y avait dans l'émission sur les docks un reportage sur la vie des filles en cité... qui donnait la parole à des jeunes filles et femmes de Seine Saint-Denis qui racontaient leur quotidien, et c'était loin du vivrensemble youkaïdi youk'allah, islamforever et mes grands frères protègent ma vertu...
RépondreSupprimerSeulement, j'aimerais bien qu'on cesse de faire "comme si" ce pays n'était qu'amour, tolérance, paix et désir ardent de vivre ensemble.
RépondreSupprimerQui pourrait bien croire une chose aussi absurde?L'intolérance, la haine, l'indifférence, le rejet de l'autre, le désir égoiste de faire passer ses intérets avant celui du voisin, ça cela ressemblerait davantage à ce pays!On pourrait néanmoins essayer de trouver un équilibre entre le bien et le mal, histoire d'espérer un peu, non?