Nous sommes donc partis, hier, aux alentours d'onze heures et demie, excités comme des puces et gâteux comme pas un à l'idée d'aller réceptionner le bout de viande. Le ciel était menaçant, et n'a d'ailleurs pas tardé à mettre ses menaces à exécution : on a passé l'essentiel du trajet à être éblouis par le soleil tout en se prenant des tonnes de flotte sur la gueule. Le bon côté des choses est que nous avons eu droit à cinq ou six arcs-en-ciel, dont un superbe, au retour, visible d'une extrémité à l'autre et doublé d'un second, plus ample mais plus pâle.
Nous avions rendez-vous à trois heures, j'ai freiné devant le portail à trois heures et trente secondes, ce dont je suis absurdement fier. Nous avons, comme lors de notre première visite il y a un mois, été accueillis par la “mère porteuse” d'Elstir (c'est ainsi que l'Irremplaçable a baptisé la dame qui nous vendait la bête), souriante, assez nettement regardable, des yeux superbes : un peu le même genre de visage que Marie-Georges Profonde, pour ceux qui connaissent. Bref, Elstir était là, ainsi que ses quatre frères et sœurs. Lui qui était le plus petit il y a un mois est devenu le gros pataud que l'on peut voir ici. J'ai l'espoir qu'il acquière une vraie grosse tête de bouvier bernois, contrairement à Balbec qui a toujours gardé une étroite petite tronche de fiote – bref.
Que dire d'autre ? Ah, si, j'allais oublier : comme on était très largement en avance, que c'était sur notre route, et que Catherine me concasse les burettes depuis des semaines sous prétexte qu'elle veut manger des moules-frites, on a fait escale à Honfleur afin de se sustenter de mollusques précités. J'ai testé pour vous les moules au camembert : c'est anecdotique, vous pouvez oublier. On a néanmoins eu la chance, dans cette journée pourrave, d'avoir trois quarts d'heure de vrai soleil, ce qui nous a permis de prendre le café en terrasse et de faire le tour du port “historique” dans des conditions agréables. À part ça, Honfleur a dû être un endroit idyllique il y a cent ou cent cinquante ans, mais, aujourd'hui, c'est devenu une sorte de “beau village” qui se la pète, gangrené par cette engeance sept fois maudite que sont les “artistes peintres”. Mais enfin, les moules étaient bonnes, ce qui est bien le moins.
Comme je le disais hier, nous avons donc hérité (“hérité” est une façon de parler, vu qu'il nous a coûté un bras, ce con) d'un chien diarrhéique à l'extrême : je ne donnais pas cher du pantalon de l'Irremplaçable durant le trajet de retour. Un peu déçu je fus puisque Monsieur Biche parvint à imposer silence à ses boyaux. Et, ce matin, dans le jardin s'il vous plaît ! il nous a gratifié d'un colombin irréprochablement moulé.
Swann fait toujours la gueule, ignorant superbement le nouvel arrivant. En revanche, Bergotte et Elstir ont déjà commencé à jouer ensemble. Arrivant au train d'onze heures et demie, Ludovic (photo) est immédiatement devenu aussi gâteux que nous autres ; du coup (?) sur la suggestion de Catherine, on s'est repris un petit apéro – merde, quoi, c'est dimanche, merde, quoi (dans le genre).
À l'heure où nous mettons sous presse, Catherine dort dans le salon, je vous cause, et Ludovic se mitonne une cigarette-qui-fait-rire.
Les chiens, je ne sais pas – je suppose que ça va.
Nous avions rendez-vous à trois heures, j'ai freiné devant le portail à trois heures et trente secondes, ce dont je suis absurdement fier. Nous avons, comme lors de notre première visite il y a un mois, été accueillis par la “mère porteuse” d'Elstir (c'est ainsi que l'Irremplaçable a baptisé la dame qui nous vendait la bête), souriante, assez nettement regardable, des yeux superbes : un peu le même genre de visage que Marie-Georges Profonde, pour ceux qui connaissent. Bref, Elstir était là, ainsi que ses quatre frères et sœurs. Lui qui était le plus petit il y a un mois est devenu le gros pataud que l'on peut voir ici. J'ai l'espoir qu'il acquière une vraie grosse tête de bouvier bernois, contrairement à Balbec qui a toujours gardé une étroite petite tronche de fiote – bref.
Que dire d'autre ? Ah, si, j'allais oublier : comme on était très largement en avance, que c'était sur notre route, et que Catherine me concasse les burettes depuis des semaines sous prétexte qu'elle veut manger des moules-frites, on a fait escale à Honfleur afin de se sustenter de mollusques précités. J'ai testé pour vous les moules au camembert : c'est anecdotique, vous pouvez oublier. On a néanmoins eu la chance, dans cette journée pourrave, d'avoir trois quarts d'heure de vrai soleil, ce qui nous a permis de prendre le café en terrasse et de faire le tour du port “historique” dans des conditions agréables. À part ça, Honfleur a dû être un endroit idyllique il y a cent ou cent cinquante ans, mais, aujourd'hui, c'est devenu une sorte de “beau village” qui se la pète, gangrené par cette engeance sept fois maudite que sont les “artistes peintres”. Mais enfin, les moules étaient bonnes, ce qui est bien le moins.
Comme je le disais hier, nous avons donc hérité (“hérité” est une façon de parler, vu qu'il nous a coûté un bras, ce con) d'un chien diarrhéique à l'extrême : je ne donnais pas cher du pantalon de l'Irremplaçable durant le trajet de retour. Un peu déçu je fus puisque Monsieur Biche parvint à imposer silence à ses boyaux. Et, ce matin, dans le jardin s'il vous plaît ! il nous a gratifié d'un colombin irréprochablement moulé.
Swann fait toujours la gueule, ignorant superbement le nouvel arrivant. En revanche, Bergotte et Elstir ont déjà commencé à jouer ensemble. Arrivant au train d'onze heures et demie, Ludovic (photo) est immédiatement devenu aussi gâteux que nous autres ; du coup (?) sur la suggestion de Catherine, on s'est repris un petit apéro – merde, quoi, c'est dimanche, merde, quoi (dans le genre).
À l'heure où nous mettons sous presse, Catherine dort dans le salon, je vous cause, et Ludovic se mitonne une cigarette-qui-fait-rire.
Les chiens, je ne sais pas – je suppose que ça va.
A un moment, j'ai pensé que c'était la mère de votre nouveau chien que vous compariez avec MGP. Je vous ai trouvé cavalier...
RépondreSupprimerWaouh l'autre ! Non, mais, sérieusement, la dame en question ressemble vraiment à Marie-Georges...
RépondreSupprimerRhouuuuuu quel amouuuuuuuur ce chienchien...
RépondreSupprimerY'a des gens qui fument des cigarettes qui font rire chez vous ??
Décidemment Didier Goux vous êtes une personne pleine de surprises !!
Tout compte fait, il a été tellement attendu, ce monsieur Biche, que maintenant, y'a plus de suspense, ce n'est plus drôle.
RépondreSupprimerDonc dans quelques mois ce joli chiot ressemblera à la bestiasse de mes voisins genre (80 cms et 60kgs) et pourra donc porter autour du cou le petit tonneau nécessaire au ravitaillement de votre case les jours de pluie (ce qui est un pléonasme en Normandie).
RépondreSupprimerM'est avis qu'on le dresse déjà à porter les pantoufles, non ?
RépondreSupprimerC'est très bisounours, ici. Cependant méfiez-vous, à partir de maintenant, les chiens sont majoritaires à la maison Goux.
(sauf les soirs où vous comptez double, bien sûr)
Emmanuelle : il est beau, hein ?
RépondreSupprimerMonsieur Social : Monsieur Biche et moi-même vous emmerdons profond !
Fidfel : oui, dans cinq mois, cet imbécile fera en gros 50 kg. Et j'ai hâte qu'il soit très gros !!!
Mère Castor : ce petit con semble en effet très attiré par les chaussures. Il va falloir que ça lui passe...
Mère castor : : NEIN ! Quand Ludovic est là, les humains restent majoritaires !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle a du chien, Marie-Georges !
RépondreSupprimer:-))
J'ai beau me dire qu'un type qui aime l'apéro et les cabots ne peut pas être un mauvais bougre, des moules au camembert, là, vous y allez fort quand même...
RépondreSupprimerMatch nul, Didier, ça nous fait trois partout.
RépondreSupprimerJe crois que je préfère la photo du billet précédent, à cause du contraste entre les deux protagonistes et aussi à cause du regard de Didier.
RépondreSupprimeril est beau, il est beau Monsieur Biche.. et il a "bien pris" didonc !!! Geargies
RépondreSupprimeril est magnifique ce nouveau bébé Goux !!
RépondreSupprimerMonsieur Poireau : oui, hein ?
RépondreSupprimerBab : c'est moins impressionnant à manger qu'à lire.
Mèrte Castor : vous avez raison, je me suis un peu emmêler les crayons.
Mifa : marci ben...
Mrs Clooney : on l'aurait fait nous-mêmes qu'il n'aurait pas été mieux !