La démonstration est simple et rapide à faire, à condition de choisir judicieusement son critère. Lequel est l'héraldique. Parce qu'on a attentivement lu Michel Pastoureau, on se souvient que la science du blason utilise six couleurs, réparties en deux groupes : d'un côté le jaune (or) et le blanc (argent) ; de l'autre le noir (sable), le rouge (gueules), le bleu (azur) et enfin le vert (sinople). On se rappelle également que deux couleurs d'un même groupe doivent toujours et obligatoirement être séparées par une de l'autre groupe. À présent, si vous regardez le drapeau belge (noir-jaune-rouge), vous constaterez comme moi qu'il répond parfaitement à ces exigences. En revanche, avec leur malencontreux noir-rouge-jaune, les Allemands se révèlent être de tristes branquignols. Sauf ceux de la période 1933-1945, car on observera que le drapeau nazi satisfait pleinement aux exigences héraldiques. Comme quoi on ne peut pas avoir tout faux toujours et partout.
C'était ma contribution à une juste réhabilitation de l'hitlérisme.
N'importe quoi...
RépondreSupprimerMékilékon comme dirait Suzanne !
Ah tiens ! Moi qui parle justement de la solution finale dans PMA. Les esprits cons se rencontrent.
RépondreSupprimerPeut-on savoir ce qui vous met dans des états pareils Monsieux Goux?
RépondreSupprimerDorham, mais non, il a raison !
RépondreSupprimerJe sens que ça va encore faire jaser...
RépondreSupprimerOn aime bien mais Dieu que cet homme est fou, ...parfois
RépondreSupprimerCe qu ne faut pas faire pour meubler !
RépondreSupprimerL’abandon des règles de l’héraldique par les schleuhs depuis 1945 n’est qu’un signe de décadence parmi d’autres (choix de couleurs commun d’ailleurs alors à la Bundes chose et à la "SBZ dite DDR") Mais dire que les dites règles n’étaient respectées par eux que de 1933 à 1944 c’est juste pour faire mousser la provoc’ gouxienne… Que je sache, les mêmes couleurs noir-blanc-rouge dans un ordre régulier étaient en vigueur dès 1871…
Ach, kolossale provocatzion...
RépondreSupprimerBravo bravo bravo. Enfin un article sérieux.
RépondreSupprimerDemain, on aura droit à leurs autoroutes.
RépondreSupprimer« on aura droit à leurs autoroutes… »
RépondreSupprimerEt peut-être aussi qu’ils étaient vachement en avance en matière d’économie durable. Des précurseurs tout à la fois des Duflot-Mamère-etc. et desAttali-Schwartzengerg-etc. pour le recyclage des déchets ! (avec un peu de CO², c’est vrai…)
Et que dire du drapeau du Vatican, alors?
RépondreSupprimerle Goux et ses couleurs ! (surement déjà faite).
RépondreSupprimerC'est Tchakhotine dans son viol des foules qui développe pas mal aussi sur la puissance des symboles. Trop simples ça marche pas, trop complexes non plus. C'est pour ça que dans le marketing on est bien payé.
Il existe un sketch assez drôle sur la manière dont fut conçu le drapeau nazi, pour son côté marketing. Un logo simple, facilement mémorisable et reproductible. Nike n'a rien inventé !
RépondreSupprimer:-)
Salut Didier. La forme ?
RépondreSupprimerCela m'avait échappé, mais j'adore ton humour belge. Parfaitement maitrisé, il épanouit l'excellence dans ta colonne gauche sous la dénomination Le p'tit coin des aliénés. Réjouissant.
Bonne journée à toi.
Enfin un vrai sujet! On ne parle jamais assez héraldique. Il est certain que la plupart des malheurs de notre pauvre pays comme ceux du monde entier découlent de cette coupable négligence.
RépondreSupprimerJe rêve d'une terre où les lois de l'héraldique seraient scrupuleusement respectées.
Foutredieu ! me voilà pris en flagrant délit de jargonnage...
RépondreSupprimerSur un vieux dictionnaire qui traînait chez mes grands-parents, il y avait sur une des premières double-pages l'ensemble des drapeaux de tous les pays du monde. Figurait le drapeau à croix gammée.
RépondreSupprimerEt il faut bien dire qu'il se démarquait largement des autres.
À tel point que totalement ignorant de l'Histoire (du moins autant qu'il est possible de l'être à cinq ou six ans), j'ai déclaré sans ambages à Grand-papa que ce drapeau était mon préféré. Grand-papa a, je crois me souvenir, montré un peu de surprise, et un peu de désapprobation. Sans crier au scandale pour autant.
(Il faut dire qu'ayant vécu ces années dans une maison dont une pièce était occupée par un officier allemand d'excellente éducation qui partageait la table familiale - oui, oui, Uranus en vrai ! - il devait fort bien savoir à quel point ces périodes recèlent du plus ou du moins bon…)
Aujourd'hui, je continue à penser que c'était un sacré logo (et celui du lamentable Darty, pâle imitation, ne lui arrive pas à la cheville).
Qui dira à quel point de jeunes idéalistes allemands ont pu se fourvoyer par la faute d'un graphiste vicieux (ils le sont tous), ou d'un couturier talentueux (Hugo Boss était, et est encore, un rude gaillard) ?