Cet après-midi, plutôt que d'aller défiler derrière des syndicalistes ne représentant qu'eux-mêmes et leurs honteuses prérogatives, ou soutenir un président en voie d'éjectance, j'ai récouté le disque le plus connu du Cuarteto Cedron (un extrait ici, avec Paco Ibañez en prime). Eh bien il a beau avoir près de quarante ans et se montrer scandaleusement injurieux envers le régime de ce bon général Videla, il n'en reste pas moins un album splendide. À moins que ce ne soit le révolutionnaire en moi qui repointe le bout de sa faucille.
Gauchiste.
RépondreSupprimerVa donc, eh, social-traître !
SupprimerDécidément… j'ai eu le fils, dans ma classe, au conservatoire, et j'ai connu Stone…
RépondreSupprimerLe fils de Juan Cedron ?
SupprimerOui, Emilio, si je me souviens bien…
SupprimerIl y a un Ramòn Cedron qui fait désormais partie du Cuarteto et qui a l'air jeune : ce ne serait pas le vôtre ?
Supprimer(Et j'ai partagé une scène avec Paco Ibanez, il y a très longtemps…)
RépondreSupprimerCe sale gauchiste de Paco Ibanez a (avait ?) quand même un sacré talent ! Il a enchanté ma jeunesse !
RépondreSupprimerFinalement, nous autres nauséabonds, on est rien que des gauchos refoulés.
SupprimerEt des gauchos argentins, en plus.
.......
SupprimerJ'ai dis celà du temps où je tenais un truc ressemblant à un blog:
les gauchos ont cette supériorité de savoir écrire des cantiques.
Exemple
Eux, sont des cathos refoulés.
Si, pero esta mujer tiene una voz de puta madre !
Supprimer… appuyé à la grille de la estation… Cambios… Y tembien "à Galopar" qui n’en finissait pas de tourner en boucle sur le Teppaz. Ah ! Le quarter Cedron ! Le vinyle a morflé une goutte de peinture dans les sillons et ça sautait au milieu de la Maure aux dents vertes… C’était pendant que je peignais le plafond du séjour dans mon tout nouveau et premier nid d’amour d’homme marié ! (surtout que pour faire chier la planète post 68 nous nous étions mis en ménage six mois après nous être mariés…) Et la coplas por la muerte de su padre… Merci pour ce souvenir !
RépondreSupprimerEt pourtant, contrairement à vous, je n’ai JAMAIS eu de "tentations gauchistes"^^
pis c'est pas le moment de redevenir gauchiste, sauf bien sûr si vous avez quelques ambitions, car d'ici huit jours ça va vraiment redevenir marrant, va y avoir de la friture sur la gauchosphère, la libération de Paris version Intranet… bref un spectacle divertissant pour tout nauséabond atrabilaire digne de ce nom…
SupprimerAh mais il n'est nul besoin d'avoir des entations gauchistes pour aimer les vers de Jorge Manrique !
Supprimer"Porque vivimos a golpes, porque apenas si nos dejan
RépondreSupprimerdecir quien somos quien somos,
nuestros cantares no pueden ser sin pecado un adorno.
Estamos tocando el fondo."
J'ai comme qui dirait l'impression que, retirés de leur contexte, bien entendu, ces vers s'appliquent totalement à la situation des "réacs" d'aujourd'hui.
En effet. Cela dit, Celaya n'était pas le plus grand poète que l'Espagne ait engendré…
Supprimer"Et des gauchos argentins, en plus."
RépondreSupprimerEt j'ai ri.
Heil pepito!! s'exclama l'amateur nauséabond de biscuits chocolatés.
On remarquera que Goux sait mettre des vermicelles à l'envers avec un point en dessus, dans ses titres. Un tropisme arabe, peut-être ?
RépondreSupprimerGoux est le roi du vermicelle espingo : il serait temps que cela se sache !
SupprimerEt le ferrocarril, c'est une espèce de dentifrice espagnol ?
RépondreSupprimerMe semble que Videla était plutôt un bon amiral...
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