En ses modalités, le suicide de Dominique Venner, malgré la
considération que j'avais pour l'historien, et aussi pour sa personne,
me gêne, et c'est pourquoi je récuse les termes que lui accole
Renaud Camus dans les différents communiqués de son parti. Magnifique ?
Majestueux ? Mais non ! Assez bouffon, même, si l'on veut bien y penser ;
emphatiquement théâtral, au moins. À partir du moment où il laissait un
texte expliquant les raisons de son choix, il me semble qu'il aurait pu
se dispenser de cette sorte de suicide pride ostentatoire et bruyante (ça résonne, une nef de cathédrale, du coup on dérange bien du monde…). On nous explique, çà et là dans certains blogs de droite, qu'il était quelque chose comme anti-chrétien,
qu'il se référait à une sorte d'“Occident d'avant” : c'est faire
commencer la décadence bien de bonne heure, je trouve. Et si c'est pour
nous ramener aux druides en chemises de nuit blanches, coupant le gui dans je ne sais quelle forêt des Carnutes, qu'on ne compte pas sur moi pour trouver cela majestueux. D'autant que, pour les catholiques – il en reste, je crois –, ce geste magnifique ne peut être, à ce qu'il paraît, qu'un blasphème assez court, qui sent sa posture, voire son trépignement d'adolescent
un peu trop désireux de choquer. Je n'ai rien contre la mort volontaire
– rien pour non plus : chacun doit en être juge, dès lors qu'il s'agit
de la sienne –, mais il me semble qu'elle devrait au moins requérir une
sorte de dépouillement, de simplicité. En ce sens, Dominique Venner a manqué la sienne.
J'ai relu le chapitre "La mort en face" du Choc de l'histoire, qui éclaire étrangement le geste de Venner. Il y cite Thierry Maulnier à propos du suicide d'un écrivain allemand, Moeller van den Bruck : "Il n'a pas conçu son suicide comme une renonciation, mais comme un germe, il a voulu qu'il fût une provocation à l'espérance et à l'émeute". Ce type de mort volontaire s'accorde mal avec le dépouillement et la simplicité d'un désespéré, que Venner n'était pas. Théâtral? Sans doute. Comme un coup de théâtre destiné à bousculer l'époque. Il aura au moins essayé, en toute fidélité avec lui-même.
RépondreSupprimerMerci, cher Didier, pour ce superbe billet, si juste !
RépondreSupprimerMerci d'être là pour écrire tellement bien ce qu'on ressent.
Oui, vous avez raison, je le crains. Et j'en suis aussi triste que vous, je crois.
RépondreSupprimerInsinueriez-vous que Renaud Camus n'a aucun Goux? Moi, je pense qu’il est un orfèvre. Songez aussi à la prohibition des applaudissements aux prochaines funérailles (ainsi que de la "violence", malheureux!) car "étrangers devant la mort aux traditions de notre race" — laquelle race, plantée là tel un impromptu râle de jouissance, fait hésiter jusqu'à la plus hystérique de ses "followers". Vous direz ce que vous voudrez, dans le genre kitch sulfureux, c'est du grand art. Attisé par l’affolant souffle facebookien, R.C. se bonifie de jour en jour.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec vous : "magnifique" me semblait déjà maladroit, mais "majestueux" est encore plus inapproprié. C'est Claudel ébloui par le Magnificat qui est majestueux à Notre-Dame ; ce geste-là n'est que glaçant et terriblement déplacé...
RépondreSupprimerhttp://amoyquechault.over-blog.com/l-hommage-ou-le-silence
RépondreSupprimerDominique Venner a accompagné son geste (rien moins que discret, on en conviendra) de nombreuses explications écrites, y compris sur son blog. Il engageait donc lui-même à la discussion, en donnant à son suicide une signification politique et peut-être même tactique ou stratégique ; je ne vois donc pas pourquoi il faudrait se réduire à l'alternative "hommage ou silence". D'une certaine façon, ce serait plutôt en cédant à cette alternative que l'on trahirait sa mémoire, et le sens de ce geste ultime qu'il a voulu public et donc ouvert à la discussion et à l'interprétation.
SupprimerLa mort des hommes leur appartient. Si Dominique Venner était mort dans son lit à 98 ans, je ne l'en aurais pas blâmé, ni félicité. Mais cette mort aurait eu moins de retentissement. Or c'est ce que voulait Venner : donner un peu d'impact à son dernier geste, ou plus exactement, au dernier geste qu'il se pensait capable d'accomplir. On peut estimer qu'il a manqué son coup, mais de là à y trouver de la bouffonnerie, chez un homme dont toute la vie montre qu'il ne cédait pas aux sirènes du show médiatique, c'est tenir peu compte de cette belle continuité.
RépondreSupprimerL'aspect blasphématoire de ce geste, puisqu'il est accompli dans une cathédrale, est rien moins que certain, dès que l'on s'échappe un peu du droit canon (il fallait une messe de réparation, elle a été faite dans la journée, et voilà tout). Venner est peut-être un de ces mystiques "à l'état sauvage", comme le disait Claudel de Rimbaud, qui, lui, multipliait les provocations à l'égard de Dieu. Mais précisément : insulter Dieu, c'est lui attribuer une part d'existence, une certaine importance. Le geste de Venner, tout païen qu'il fût, témoigne peut-être d'une même mystique bizarre, insoupçonnée par le catho de base ou trop épris de ritualisme orthodoxe. Je dis "peut-être" car je n'en sais rien, mais c'est une hypothèse qui n'a rien d'absurde et qui devrait interdire de dénoncer ici de manière trop catégorique une sorte de blasphème.
Mais peut-être réduisez vous Rimbaud et Baudelaire à des trépignements d'adolescents un peu trop désireux de choquer...
L'évocation des druides en chemise de nuit coupant du gui est amusante, dans son côté Grand-Guignol, mais peut-être un peu déplacée vu le contexte. Il semble que, des druides, vous avez surtout retenu la version d'Astérix, alors que ces prêtres et sages étaient considérés par bien des Grecs et Romains comme de grands philosophes (c'est le mot que certains emploient). D'autre part, vous ne savez absolument pas si l'image des druides formait le cœur du paganisme de Venner et vous n'employez donc leur évocation que comme un tour rhétorique pour moquer un mort. C'est lamentable. Le vrai modèle de Venner ce n'était pas les druides et les Gaulois hirsutes (hirsutes dans votre imaginaire de gamin, en l'occurrence), mais Homère, mais les Grecs, mais les Romains. Essayez de ridiculiser Homère, Sparte et Rome, maintenant, puisqu'il s'agit de jouer au plus fin.
Cette facilité que vous vous accordez, de rire d'un Venner au milieu de la forêt des Carnutes, montre que vous ne connaissez rien au bonhomme, et surtout que vous êtes prêt à tout pour faire des phrases, fût-ce sur la tombe encore fraîche d'un des meilleurs défenseurs de notre civilisation.
Je ne vous félicite pas.
Bravo pour ce texte
SupprimerBravo !
SupprimerSurtout que la mort (sur le coup) ça fait mal et c'est inutile.Mourrons lentement, naturellement, chacun à son rythme, c'est le meilleur hommage que nous puissions rendre à la vie.
RépondreSupprimerIl est un fait que le suicide dans le choeur même de la cathédrale présente un caractère quelque peu exagérément théâtral (mais pas bouffon, je pense).Si j'étais catholique pratiquant, je suppose que j'en serais mal à l'aise. Je passe pour négligeable le dérangement des personnes présentes, lesquelles sont pour l'essentiel de bruyants et irrespectueux touristes à mollets poilus. Le geste de Venner avait pour but d'être spectaculaire et d'entrainer des réactions (je crains juste qu'il n'ait, comme Mishima, manqué l'essentiel de son but). Se fut-il suicidé dans le calme de son cabinet de travail que personne ou presque ne se serait préoccupé de son geste et de ses raisons.
RépondreSupprimerBien vu. Rien de majestueux dans ce geste.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec ce texte. (Je n'ai donc rien d'autre à dire.)
RépondreSupprimerVous avez raison ! La cause qu'il prétendait défendre est si évidemment visible sous le déni permanent de l'ensemble de la "sphère politico-médiatique", qu'elle eût pu se satisfaire d'un suicide dans la discrétion, "le dépouillement et la simplicité", voire dans la clandestinité la plus complète. A ce stade de la discrétion, du non-évènement autant ne pas se suicider, non ? Renaud Camus manque de discernement et serait victime d'une pantalonnade de bouffon ? C'est vous qui voyez...
RépondreSupprimerRéponse globale : encore une fois, mes interrogations, mon trouble, ne viennent pas du geste lui-même, mais du lieu où il a été accompli (mais le mot "bouffon" était de trop, j'en suis d'accord), qui le rend peu "lisible", brouillé.
RépondreSupprimerPour ce qui est de Camus, on me reproche en général d'être trop "béni oui-oui" vis-à-vis de lui : on ne va pas, maintenant, m'engueuler parce que j'exprime un désaccord, tout de même !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerDites voir, Nicolas : c'est vous qui me l'avez envoyé, le troll éructant et mal élevé ci-dessus ou bien ?
RépondreSupprimerTiens, finalement, poubelle…
SupprimerUn historien de droite, peu connu du grand public, se tire une balle dans la bouche le 21 mai 2013 devant le maître-autel de Notre-Dame de Paris, pour exprimer sa protestation à l'égard du grand remplacement. A gauche, on se réjouit ouvertement de ce geste, qui débarrasse les amis du désastre d'un adversaire (puisque le grand remplacement, c'est très bien) et d'ailleurs d'un adversaire fou (puisqu'il n'y a pas de grand remplacement) .
RépondreSupprimerDe son côté, la droite se déchire :
Venner a eu raison, bien sûr.
Venner n'aurait pas dû se suicider, puisque le suicide est interdit par Dieu.
Venner n'aurait pas dû se suicider, puisque , même à 78 ans, il aurait pu combattre encore.
Venner n'aurait pas dû se suicider dans une église parce que c'est un sacrilège.
Venner n'aurait pas dû se suicider dans une église parce que c'est trop théatral.
Venner n'aurait pas dû se suicider dans une église parce que cela fausse son message païen.
Venner aurait dû se suicider dans la forêt des carnutes.
Venner pouvait se suicider dans une église mais quand même pas devant le maître-autel.
Venner aurait dû se suicider dans une mosquée.
Venner devait se suicider chez lui, et pas ailleurs.
Venner aurait dû essayer d'en emmener quelques uns avec lui.
Venner n'aurait pas dû brouiller son message avec une référence au mariage zinzin.
Venner a au contraire eu raison de lier grand remplacement et mariage zinzin.
Venner est un samouraï d'occident, digne héritier de Mishima.
L'acte de Venner est sans rapport avec celui de Mishima.
Etc...
Et pendant ce temps, le grand remplacement continue.
Dominique Venner est mort. Whatever it is, make the most of it...
Eh bien, nous serions presque d'accord : la multiplicité des réactions semble bien prouver que le “message” est brouillé, ambigu, trouble, opaque.
SupprimerLe même suicide au beau milieu de la grande mosquée de Paris ou de l'institut du monde arabe aurait tout de même été plus clair…
Mettons qu'à droite, on réfléchit, tandis qu'à gauche, on a des réflexes.
SupprimerEncore une preuve que la distinction droite-gauche n'est pas dépassée.
Il me semble qu'il est parti à l'heure de son choix, le jour de Mars, par la porte de Jupiter (que faire si la place a été recouverte d'une chape de plomb appelée cathédrale ?) pour rallier la Valhalle et se préparer à la bataille finale du Ragnarök.
RépondreSupprimerAlors si c'est un peu bruyant comme sortie, cela n'a quand même pas fait effondrer l'édifice sur la tête des confits en dévotions :)
Bon, après ça, je pense qu'il n'y a plus qu'à se taire et à envoyer la Marche Funèbre de Siegfried !
SupprimerEnregistrée six mois avant la mort de Furtwangler : une marche prémonitoire.
SupprimerJe ne crois pas du tout qu'un suicide au milieu de la grande mosquée de Paris aurait été plus clair.
RépondreSupprimerÇ'aurait été un message de défaite; or le but de Venner était de "réveiller les consciences" des siens (chrétiens et païens ensemble) pour les appeler au combat.
Je suis tout à fait d’accord. J’étais moi aussi plutôt amateur de la NRH, et bien que je trouve la plume de Venner suspicieuse sur certains sujets historiques, je gardais tout de même de lui l’image du papi érudit, veste en tweed, tel qu’il apparaît dans ses édito.
RépondreSupprimerAinsi, en apprenant la nouvelle je me suis retrouvé confus, désireux d’un côté de « comprendre » le geste par respect du mort, tout en m’empêchant de trouver cela définitivement grotesque. Venner aurait dû savoir que le seul message qui resterait serait : « Un déséquilibré se suicide, apeuré par le mariage gay », ce qui est profondément ridicule et fait autant de bien à la cause qu’un évanouissement de Boutin. Pour moi, cet acte n’appelle pas du tout au combat, au contraire : c’est au mieux une évidente allégorie de défaite et de capitulation, au pire un acte qui trahit in extremis le nihilisme que Venner devait cacher sous son apparente défense de notre civilisation.
Ce qui dans la confusion ne m’était pas immédiatement apparu et que je n’ai réalisé que grâce au bon sens de commentateurs comme vous ou Marchenoir, c’est tout simplement l’indécence d’un suicide non seulement dans une cathédrale, mais en public et très possiblement devant des familles. A froid, je ne peux plus reprocher à la presse de « le faire passer pour déséquilibré » : par son geste il montre lui-même qu’il en était véritablement un. Comme peut l’être un Merah.
Et voilà, maintenant on assimile Venner à Merah.
SupprimerJe renonce.
Cependant ce texte de "mon œil" est tellement stupide qu'il est peut-être l'œuvre d'un défenseur de la mémoire de Venner qui voudrait ridiculiser ses adversaires.
Agnostique (non militant) et ayant "résonné" aux thèses païennes de Venner pour me distraire de la grisaille sociale d'aujourd'hui, j'ai le front de trouver le lieu choisi déplacé. On ne souille pas un lieu de culte, qui pis est, dont on a récusé la pertinence. Sinon le message n'est peut-être pas du tout celui mis en scène. A-t-il eu jusqu'au bout une "dent" contre ce christianisme dévitalisant qu'il avait dénoncé ?
RépondreSupprimerEt maintenant ?
What next ? Rien !
Il eut mieux valu pour la cause défendue que Venner ressorte du bois et s'allie aux grandes voix de la résistance qui ne sont pas si nombreuses dans ce registre de talents. Je crois qu'on avait encore besoin de lui.
Servir ? Servir !
C'est drôle, cette manie de mythifier les lieux de culte. La messe de réparation a eu lieu, et puis voilà. Il n'y a pas de souillure.
SupprimerEt précisément : se suicider en un lieu dont on a récusé la pertinence, c'est une façon de reconnaître finalement la pertinence du lieu, d'une façon ou d'une autre.
Après avoir lu et tenté de comprendre toutes les réactions indignées, je finis par conclure que le suicide de Venner est vraiment dérangeant. C'est là une première réussite.
Quant à servir, oui, évidemment. Mais on peut servir davantage mort que vivant. Demandez à Jeanne d'Arc.
Moi je ne pourrais pas lui demander pour le moment, mais Dominique Venner risque de la rencontrer. "Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France en notant seulement sur son journal l’achat d’une nouvelle volière, dans ce monde où le dauphin doutait d’être dauphin, la France d’être la France, l’armée d’être une armée, elle refit l’armée, le roi, la France" (André Malraux). Le CV de Venner risque de lui sembler un peu bref, surtout pour ce à quoi il va désormais servir.
SupprimerVenner s'est battu, armes à la main, pour ses idées en Algérie. Il s'est battu plume en main ensuite. Je ne vois pas ce que l'on pouvait lui demander de plus. Aller bouter l'Anglois hors de France ? On a le CV que les événements nous permettent d'avoir. Avez-vous fait la guerre, Catoneo ? En avez-vous eu l'occasion ? Venner avait 78 ans. Il ne risquait plus de se battre avec des armes de guerre, et il a semble-t-il estimé que sa plume ne pourrait plus rien ajouter à son combat spirituel. Que faire ? Mourir dans son lit à 95 berges ? Tuer un Arabe qui passe dans la rue ? Le choix était en fait limité. Je respecte le sien, sans l'approuver pour moi-même. Il y a une logique. Refuser de la voir c'est peut-être refuser d'admettre qu'il est tard, et que les façons de lutter contre le Grand Remplacement, puisqu'il s'agit surtout de cela, sont peu nombreuses, peut-être inexistantes en réalité, en dehors du symbole. Mais le symbole n'est pas rien non plus.
SupprimerL'époque ne nous permet pas de donner un sens très clair à notre vie non plus qu'à notre mort. Se moquer de ceux qui essaient malgré tout de respecter un principe, en un temps où tout se trouble, ne me semble ni pertinent, ni généreux.
Mon cher Polo, ce n'est pas moi qui convoque la Pucelle aux obsèques de Venner. C'est vous ! Et souffrez que je réitère mon pronostic de vanité du geste ; dans un mois il n'en restera rien.
SupprimerEn revanche, rien ne dit qu'il ne soit pas trouvé un tumeur quelque part ? Ce qui expliquerait la théâtralité d'une fin choisie pour éviter une horreur subie. Y a -t-il eu autopsie ?
J'ai demandé à Yves Daoudal de clarifier l'authenticité du témoignage qu'il a publié, et qui décrit un Dominique Venner admirateur d'Hitler entre 1959 et 1962. Voici sa réponse :
RépondreSupprimer- Oui, ce texte m'a été adressé directement.
- Oui, je connais le nom de l'auteur.
- Non, je ne le connais pas personnellement (mais je connaissais son nom).
- Oui, j'ai toutes les raisons de croire qu'il dit la vérité, et je l'ai publié parce que tout ce qui est dit là correspond à ce que je connaissais de Dominique Venner.
- Je ne peux pas me porter garant de son authenticité mais, encore une fois, cela correspond à ce que je savais de Dominique Venner, et c'est pourquoi je l'ai publié. Disons que sa présomption d'authenticité est très forte. Rien ne me permet de la mettre en doute.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/05/21/la-provocation-de-dominique-venner.html#comments
Le lien de Marchenoir…
SupprimerMais enfin, il faudrait répondre à la fin : en quoi le témoignage anonyme sur le Venner de 1960 nous informe-t-il réellement sur le Venner de 2013 ?
SupprimerEn admettant que le témoignage soit exact (il a même toutes les chances de l'être), que prouve-t-il ? Je précise que l'anonyme en question affirme bien qu'il a connu Venner à cette époque et qu'il ne l'a plus revu ensuite. Ce n'est donc pas un témoignage sur Dominique Venner, mais sur un jeune Dominique Venner que l'on connaît à peine, qui peut faire preuve de provocation, qui peut jouer à l'hitlérien parce que ça pose un homme ou parce que ça choque le bourgeois. Et puis Venner admirait les légendes germaniques, Wagner et tout le tralala. Moi aussi figurez-vous. C'est un peu court pour y voir une confirmation.
Vous trouverez toujours des choses à discuter sur la jeunesse des militants tumultueux. Pas sur celle d'un Hollande, c'est sûr. Lui il n'a jamais mis sa peau au bout de ses idées. Il n'a jamais eu d'idées. Juger un homme de 78 ans sur ce qu'il a peut-être été, plus ou moins, quand il en avait 25, c'est absurde.
Et en l'espèce, puisque l'on parle d'une mort fraîche, c'est dégueulasse.
J'ajoute que je ne vois pas du tout le but visé. En quoi salir Venner peut-il être intéressant pour une cause quelconque ? Je veux dire : à part pour la gauche et la droite molle et propre sur elle ?
Malgré votre posture réactionnaire, vous êtes bien un marxiste. "Salir Venner", comme vous dites, est "intéressant", comme vous dites, parce que, figurez-vous, il y a des gens qui pensent que "le but visé", c'est la vérité.
SupprimerIl y a des gens qui ne pensent pas que tout ce qu'on dit doit être dicté par la "cause", comme vous dites.
Il y a des gens qui préfèrent l'indépendance et la liberté au dogmatisme et à la discipline de parti.
Et bien sûr, le fait que Dominique Venner ait été à l'OAS dans sa jeunesse n'a rien à voir avec son suicide. Rien du tout. C'est pour cela qu'aucun de ses thuriféraires ne l'a rappelé à cette occasion, d'ailleurs. La jeunesse d'un homme n'a rien à voir avec sa vieillesse. Ce n'est plus le même bonhomme. Il n'y a aucune continuité, aucune responsabilité, aucun héritage.
Et naturellement, dans la mesure où l'on peut pas dire du mal de Hollande dans sa jeunesse, alors on ne doit rien dire de mal de la jeunesse de Venner.
Et bien sûr, il ne faut jamais dire du mal d'une personnalité qui vient de mourir (de son propre fait, hein, je le rappelle), c'est "dégueulasse".
Un réactionnaire adepte des "légendes germaniques" et admirateur du courage romain prend des poses de midinette gauchiste qui s'offusque sur son blog de fille. Un peu de respé s'il vous plé pensée pour sa famille (je dessine des petites fleurs et je dépose un ourson en peluche devant Notre-Dame).
Tout cela est d'une logique admirable et d'une honnêteté sans faille.
Vous êtes décidément un imbécile.
SupprimerExpliquez-nous une bonne fois pour toutes que l'homme que vous étiez à 25 ans, vous l'êtes encore aujourd'hui, à 95 (car vous êtes évidemment sénile, mon pauvre ami). Si vous cherchiez la vérité vous n'iriez pas crier partout que Venner était un crypto-nazi, puisque vous n'en savez strictement rien. Et vous venez maintenant suggérer, avec la lourdeur qui vous caractérise, que l'engagement dans l'OAS aurait quelque chose à voir avec le suicide de Venner ! Mais vous êtes complètement crétin ou quoi ? Qui croyez-vous convaincre que l'OAS ait quoi que ce soit à voir avec le fait de se suicider ou d'être nazi ? Vous comptez sans doute sur l'inculture de vos lecteurs, ou c'est la vôtre qui parle, mais vous accolez ici deux choses parfaitement distinctes, à seule fin de vous sortir du mauvais pas où votre rhétorique pitoyable vous a mis.
Est-ce là l'ultime argument censé nous convaincre ? Venner = OAS = nazi ?
C'est affligeant de bêtise.
On est démuni devant un tel Himalaya de mauvaise foi et ce discours de gamin. Vous êtes le digne résultat d'une éducation télévisée qui fait voir des nazis partout à droite de François Fillon. Venner nazi ! Venner nazi ! On croirait observer un cloporte trotsko agiter ces petits poings en menaçant la bête immonde.
Et tout ça parce qu'un type que personne ne connaît a dit à un autre type qu'il croyait savoir que Venner était nazi en 1962 ?
Mais, pauvre idiot que vous êtes, en 1962 et même en 1968, il y avait des gens pour dire que de Gaulle était nazi ! Alors ça y est, c'est bien vrai ? De Gaulle = Hitler ? Et les CRS sont des SS ?
On aimerait pouvoir en rire.
Je le dis pour la dernière fois : faire de Venner un nazi est une saloperie.
Tout le monde peut voir que vous n'avez rien à répondre à mon argument. Même si Venner a donné l'impression d'être nazi en 1960 (quel sens cela peut-il avoir, d'être nazi en 1960, hein ? mais vous vous en fichez, votre seul but est bien sûr de salir), cela ne prouve absolument pas qu'il soit mort nazi à 78 ans, devant l'autel-majeur de Notre-Dame, ni, bien entendu, qu'il ait été vraiment nazi.
Répondez à cela, ou fermez votre sale gueule de petit dénonciateur de mort.
Nous connaissons vos engagements systématiques, et votre tendance à tordre les faits, quand ce n'est pas à les inventer de toute pièce, pour les faire cadrer avec votre idéologie. Je commence à me demander si vous n'êtes pas payé pour répandre ce sida mental sur les sites classés à l'extrême-droite. Ce sont des gens comme vous qui donnent envie à de pauvres types sincères d'adhérer à Egalité et Réconciliation d'Alain Soral.
Marchenoir chercheur de vérité ?
La bonne blague. Vous n'êtes qu'un raciste judéolâtre doublé d'un défenseur stipendié du riche.
Il vous manquait jusque-là d'être un chasseur de nazis...
Je vous vomis, et croyez que j'aimerais pouvoir vous ré-avaler pour mieux vous déféquer ensuite.
Sur ce, vous comprendrez que je ne vous salue point.
(et arrêtez de vouloir répondre, vous n'avez pas le niveau).
C'est très amusant de vous voir vous énerver à ce point, Marco Polo, de vous voir perdre toute rationalité et toute dignité, de vous voir gigoter par terre, saisi de convulsions, la bave aux lèvres et l'insulte à la bouche, simplement parce que je diffuse un témoignage qui va à l'encontre de vos dogmes et de vos croyances, ainsi que le témoignage de celui qui l'a recueilli. Un témoignage qui jette une ombre sur quelqu'un dont vous, avec d'autres dans la réacosphère, avez décidé de faire un dieu vivant.
SupprimerVous vous donnez le ridicule de prétendre m'interdire de vous répondre, sur un médium dont vous savez qu'il réduit à néant les prétentions des petits fascistes de votre espèce de vouloir faire disparaître les faits qui leur déplaisent.
Vous vous donnez le ridicule de m'accuser d'être un chasseur de nazis, révélant, du coup, vos sympathies nazies. Vous vous donnez le ridicule de m'accuser de judéolâtrie, révélant, du coup, votre anti-sémitisme.
Vous vous donnez le ridicule de prétendre que "je n'ai pas le niveau", révélant une fois de plus l'inaptitude profonde du fonctionnaire de l'Education nationale, jamais sorti de sa classe, qui ne connaît du monde que les quatre murs de son "établissement", qui croit que le monde réel fonctionne selon les mêmes règles qu'il tente de faire régner à l'école, sans succès en général, et qui, débarquant sur les blogs, croit pouvoir se venger de son impuissance face à ses élèves en tentant le même coup auprès d'un auditoire qui ne lui doit rien.
Je rappelle une fois de plus que vous vous prétendez professeur, et professeur de philosophie, encore.
Je rappelle une fois de plus que vos propos, votre mépris de la vérité et de la raison, votre attitude indigne, votre comportement méprisable, jettent une singulière lumière sur la faillite de l'Education nationale à consacrer les considérables moyens qu'elle extorque aux contribuables français à placer, devant les élèves, des hommes qu'elle puisse leur donner en exemple.
Car moi, voyez-vous, je crois votre témoignage à vous, quand vous nous assurez être professeur de philosophie à l'Education nationale. Après tout, rien ne m'y oblige. Rien ne me prouve que vous êtes bien celui que vous prétendez être. Votre témoignage est anonyme, tout comme celui du condisciple de Dominique Venner sur le blog d'Yves Daoudal.
Mais de même que le témoignage de ce correspondant correspond à ce qu'Yves Daoudal connaît de Dominique Venner par ailleurs, de même le vôtre correspond parfaitement à ce que nous savons du recrutement à l'Education nationale.
L'un et l'autre sont parfaitement vraisemblables.
Oh, vous savez, je surjouais. Au moins autant que vous. Nous ne nous énerverions pas tant si nous étions face à face.
SupprimerJe constate que vous ne m'avez pas répondu : de Gaulle est-il oui ou non un nazi ? Sachant qu'il s'est trouvé plein de gens pour le penser et le dire, et que pour vous UN SEUL témoignage, fût-il anonyme, suffit pour colporter la rumeur, vous devriez en tirer les conséquences logiques.
Il est dommage que plus personne ne lise ce fil, car on y voit avec quelle pitoyable mauvaise foi vous ne tenez aucun compte des nombreuses leçons que je vous inflige avec générosité. C'est la magie d'internet. Quoi que dise l'autre on peut continuer à recracher son mantra. N'empêche que je n'aimerais pas être à la place de votre amour-propre en ce moment. Vous pensiez pouvoir dégueuler sans problème vos diffamations caractérisées sur un homme qui n'est plus là pour se défendre. C'est raté, et c'est vous qui vous retrouvez tout couvert de merde.
Habituez-vous à l'odeur, elle a tendance à ne plus vous quitter.
Voyez comme la vie est drôle, parfois. Je suis sûr qu'il y a des gens qui vous lisent et qui pourraient très bien dire de vous que vous êtes nazi. Vous ne devrez qu'à votre pseudonyme de ne pas être ainsi insulté après votre mort. C'est presque dommage.
Quant à mes "sympathies nazies", elles en disent long sur votre tournure d'esprit. Finalement les choses sont simples : sont nazis ceux qui ne sont pas d'accord avec vous. Venner d'abord, Marco Polo ensuite. J'ai envie de dire : lol, histoire de rester dans votre registre.
Quand même, il y a un petit défaut de logique. Dénoncer la judéolâtrie c'est être antisémite ? C'est à peu près aussi juste que ça : dénoncer Hitler, c'est être Juif.
Quant à faire de moi un nazi parce que je refuse que vous traitiez un homme que j'admire de nazi, c'est, comment dire... digne d'un enfant de douze ans pas très doué en logique.
Une chose est donc sûre. Vous n'avez effectivement pas le niveau. Par exemple vous n'avez pas compris que je me fiche de votre bobine depuis des années en vous disant que je suis prof de philo, alors qu'en réalité je suis charcutier. Et puis traiter tout le monde de nazi, ben, c'est quand même un peu la preuve qu'on est un gros con, non ?
Vous vouliez chasser du nazi ? Allez plutôt chasser le dahu, vous serez plus en phase avec le niveau de sérieux que vos lecteurs atterrés sont bien obligés de vous attribuer.
Elève Marchenoir, je vous mets un 2 sur 20 (parce que vous ne faites pas trop de fautes d'orthographe). Et maintenant, au piquet !
"Je vous vomis, et croyez que j'aimerais pouvoir vous ré-avaler pour mieux vous déféquer ensuite." > Vous êtes un génie! Je vous la pique celle-là. Bon sinon, je suis 100% d'accord avec Marco Polo. Cela fait du bien d'avoir un discours un peu sensé.Ah oui au fait j'ai aussi connu des nazi super sympas, alors pas d'amalgamme hein...Sur ce: http://img4.joyreactor.com/pics/post/gif-power-rangers-tv-shows-tv-593874.gif
RépondreSupprimer