Nul ne peut savoir quand, ni même si, on reverra en France des hommes de cette trempe, ceux que Lartéguy appelait les Centurions, et dont le général Massu fut sans doute l'un des plus beaux fleurons. Combat perdu d'avance, sursaut désespéré de l'honneur ? À l'évidence. Mais ce type de raidissement ultime trouve tout de même sa récompense, en ce que la cause de ces soldats reste dans les mémoires justement comme une cause ; il rappelle à voix ténue qu'une flamme peut être préservée, dans l'espoir qu'un jour, plus tard, on trouvera pour la faire grandir à nouveau de ces Français taillés dans le bois dont on nourrit les brasiers.
Je ne veux pas vous faire de peine mais je crois que c'est cuit…
RépondreSupprimerJ'ignore si la fameuse phrase de De Gaulle, rapportée par le Canard Enchaîné, est authentique : " Alors, Massu, toujours aussi con?"
RépondreSupprimeroui et la réponse fournie par grandpas (ci-dessous) également ...." toujours gaulliste mon général ! " .
SupprimerRéponse de Massu:« Toujours gaulliste, mon général ! »
RépondreSupprimerMais ça, c'était "avant"
RépondreSupprimer"... à nouveau de ces Français taillés dans le bois dont on nourrit les brasiers."
RépondreSupprimerOu des péteux au souffle de forge (exercice de grandiloquence).
RépondreSupprimerPuisque tout recommence toujours, ce que j'ai fait sera, tôt ou tard, une source d'ardeurs nouvelles après que j'aurai disparu."
C. de Gaulle
In Mémoires de guerre t. 3, p.289
29 mai 1968. (Extraits tirés de " Baden 68 ", Général Massu, Plon.)
RépondreSupprimer(De Gaulle) me déclare sombrement : " Tout est foutu, les communistes ont provoqué une paralysie totale du pays. Je ne commande plus rien. Donc, je me retire et, comme je me sens menacé en France, ainsi que les miens, je viens chercher refuge chez vous, afin de déterminer que faire. "
(...)
Je m'aperçois aussitôt que le Général n'est plus lui-même. J'ai devant moi un homme touché et fatigué. Il m'apparaît une fois de plus comme un grand sentimental. " On ne veut plus de moi ". Il broie du noir et j'écoute un certain temps son soliloque pessimiste, me rappelant son mauvais discours du 24 mai qui avait dû le marquer.
(...)
Massu : " Pour vous et pour le pays, vous ne pouvez renoncer de la sorte. Vous allez vous déconsidérer par ce départ et ternir votre image. tout ce qui a été fait depuis dix ans ne peut disparaître en dix jours. Vous allez libérer des vannes et accélérer le chaos que vous avez le devoir d'endiguer. "
Nous connaissons la suite des tribulations du général-guignol (Henri Béraud, Gringoire), de L'haut d'Evian (P.-J. Vaillard), de Charles XII (Jean Rigaux), du " Haut qui hurle au vent ", du Coq haut vain (Carmen Tessier), du Grand Mécharlot (Henri Tissot), de la Grande Zorah pour les Pieds Noirs...
Je suppose que mon post précédent s'est évanoui dans la nature (ça arrive avec l'Iphone) car je lis toujours "ceux que Lartéguy appelaient les Centurions" au lieu de "ceux que Lartéguy appelAIT les Centurions".
RépondreSupprimerEt en ce qui concerne le sujet ci-dessus, revoici la phrase de Hölderlin qui me semble en parfaite adéquation : "Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve".
Geneviève
Aïe ! shame sur moi ! En effet, je ne trouve pas trace de votre précédent commentaire (ou alors, comme vous êtes toujours à l'enseigne "anonyme", vous êtes partie à la poubelle au milieu d'un tas de spams…).
SupprimerBref, c'est corrigé.
Et le billet du jour, hein !, il est où ?
RépondreSupprimerOh ! comme c'est petit !
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