J'aurais tendance à récuser cette notion (à laquelle mon épouse tient fort, tout comme vous) de plats d'hiver ou d'été. D'autre part, si j'ai confectionné les frites moi-même, pour les tripes je me suis contenté d'ouvrir le bocal et de mettre à chauffer son contenu…
Ça ne m'étonne pas. J'ai connu une adolescente (je la connais toujours, mais elle n'est plus adolescente…), toute menue et gracieuse, qui dévorait les pieds de cochon comme d'autres les chips.
Tiens, c'est une bonne idée, ça, une p'tite choucroute ! Malheureusement, en cette saison, je crains de devoir l'acheter en bocal…
Heureusement, mon boucher (qui rouvre demain) vend de succulentes saucisses de Francfort (par pitié, ne dites rien de tout cela à mes amis strasbourgeois ! Je me ferais… étriper !).
Je confirme : rien de plus sain que la choucroute ! C'est avec de la choucroute que les pédiatres de l'École viennoise de médecine des années 30 nourrissaient les bébés qui ne toléraient pas le lait !
"Malheureusement, en cette saison, je crains de devoir l'acheter en bocal…" Autrefois, elle était bien en tonneau à la cave. Ne prenez que celle où il y a des baies de genièvre. Et bio si possible, je ne le dirai jamais assez !
Jégou fait la chochotte. Pauvre petit bonhomme ! Il souffre ! Pauvre chou ! Il est vrai que ça pue , les tripes !
Et ceux qui se sont fait étripailler à Verdun, à Smolensk, à Kiev ou à Berlin ? Il aurait peut-être un peu trop tendance à oublier le Nicolas !
Ferdinand est radical dans sa « Nuit » :
« Sur des sacs et des toiles de tentes largement étendues et sur l'herbe même, il y en avait pour des kilos et des kilos de tripes étalées, de gras en flocons jaunes et pâles, des moutons éventés avec leurs organes en pagaïe, suintant en ruisselets ingénieux dans la verdure d'alentour, un bœuf entier sectionné en deux, pendu à l'arbre et sur lequel s'escrimaient encore en jurant les quatre bouchers du régiment pour lui tirer des morceaux d'abattis. »
Comment je me suis mise aux tripes. J'avais dix-sept ans. J'étais inscrite au Club Alpin et tous les week-ends d'hiver on "montait" à Auron en car pour faire du ski, et plus si affinités. A mi-chemin le car faisait une pose-dîner à Saint-Sauveur-sur-Tinée où la restauratrice du coin, préparait pour nous, un gros chaudron de tripes fumantes. Pendant quelques semaines je n'ai pas pu y toucher, car cela ne faisait en aucun cas partie de la gastronomie de ma famille. Puis la curiosité et peut-être la faim aidant, je me mis à picorer des fourchetées de plus en plus nombreuses dans l'assiette de mon petit copain, si bien que n'y tenant plus, il m'ordonna : "Commande-toi donc une assiette de tripes !" Mais depuis, n'ayant plus jamais retrouvé les mêmes, après quelques essais infructueux, j'ai de nouveau renoncé à ce plat.
Mon grand-père, qui est mort à 95 ans, s'est mis à la cuisine à la retraite (vers 80 ans). Une fois, de passage chez nous, il a fait des "tripous"; mais comme il avait prévu large, il en restait. Le lendemain matin, au petit déjeuner, il a dit "Ah, je finirais bien ces tripous"...
J'ai vu mon épouse manger du Maffe( on pourrait comparer ce plat au pot au feu,ici on met de la dakatine),le matin au petit déjeuner, alors que j'étais encore au café. Elle adore les petits déjeuners anglais, je me demande s'il ne mangerais pas des rognons comme dans Amicalement vôtre , ou Lord Brett Sinclair montre comment petit déjeuner les nobles anglais à Dany Wilde.
Pouvez-vous imaginer mon sourire en lisant ce que vous avez écrit récemment, dans la rubrique Didier Goux chez les modernœuds ... ? Rien à voir avec l'angoisse, culinaire ou autre, mon commentaire est hors-sujet. Quoique, si c'était en prenant tout cela trop au sérieux, cela pourrait être assez déprimant. Mais c’est toujours en ne comprenant pas ce que Olivier Rey voulait dire dans cette phrase, dans cet article, sur le site du Figaro.
Pas toujours d'accord avec vos idées, je lis votre blog depuis longtemps, mais vous le savez probablement, si vous lisez les chroniques de Juan S..
Surtout quand on est végétarien...
RépondreSupprimerQuelle drôle d'idée !
SupprimerExcellent les tripes, avec des frites à la graisse de boeuf, un must.
RépondreSupprimerJe me suis en effet préparé des frites pour accompagner. Des vraies, découpées dans de vraies pommes de terre : pas des machins de fiote surgelés…
SupprimerLa chance!
SupprimerRassurez-moi! Il y avait bien de la sauce là-dedans?
RépondreSupprimerBen c'te blague !
SupprimerN'est-ce pas plutôt un plat pour l'hiver ? Mais, c'est vraiment bon quand c'est "bien" cuisiné ! (Très long à cuire !)
RépondreSupprimerJ'aurais tendance à récuser cette notion (à laquelle mon épouse tient fort, tout comme vous) de plats d'hiver ou d'été. D'autre part, si j'ai confectionné les frites moi-même, pour les tripes je me suis contenté d'ouvrir le bocal et de mettre à chauffer son contenu…
SupprimerJe n'ai jamais pu,psychologiquement, me confectionner un bon plat pour moi tout seul; la même impression sinistre que de fêter seul son anniversaire.
SupprimerJe n'ai rien confectionné du tout (à part les frites) : je me suis contenté d'ouvrir le bocal.
SupprimerJ'ai une grande fille de 23 ans, raffinée et jolie comme un cœur, et qui raffole d'un bon plat de tripes, ce qui étonne toujours ses amis.
RépondreSupprimerÇa ne m'étonne pas. J'ai connu une adolescente (je la connais toujours, mais elle n'est plus adolescente…), toute menue et gracieuse, qui dévorait les pieds de cochon comme d'autres les chips.
Supprimerbonjour, j'aime votre humour... ceci dit, plats d'hiver ou pas : est ce que vous mangeriez de la choucroute en plein été, à 35 degrés.. ? :-)
RépondreSupprimeranne
Si j'ai grand faim, oui.
SupprimerLa choucroute en salade, c'est exquis, riche en vitamines diverses et facilitant la digestion. Crue, la choucroute, bien sûr...
SupprimerTiens, c'est une bonne idée, ça, une p'tite choucroute ! Malheureusement, en cette saison, je crains de devoir l'acheter en bocal…
SupprimerHeureusement, mon boucher (qui rouvre demain) vend de succulentes saucisses de Francfort (par pitié, ne dites rien de tout cela à mes amis strasbourgeois ! Je me ferais… étriper !).
Je confirme : rien de plus sain que la choucroute ! C'est avec de la choucroute que les pédiatres de l'École viennoise de médecine des années 30 nourrissaient les bébés qui ne toléraient pas le lait !
Supprimer"Malheureusement, en cette saison, je crains de devoir l'acheter en bocal…"
SupprimerAutrefois, elle était bien en tonneau à la cave. Ne prenez que celle où il y a des baies de genièvre. Et bio si possible, je ne le dirai jamais assez !
Et élevée sous la mère ? Bercée avec du Mozart ?
SupprimerÀ Mildred : résultat, pendant que les enfants biberonnaient de la choucroute, leurs parents envahissaient la Pologne…
SupprimerÀ Didier : ce que vous pouvez être désagréable quand vous vous y mettez...
SupprimerHorreur.
RépondreSupprimerN'est-ce pas ?
SupprimerJégou fait la chochotte. Pauvre petit bonhomme ! Il souffre ! Pauvre chou ! Il est vrai que ça pue , les tripes !
SupprimerEt ceux qui se sont fait étripailler à Verdun, à Smolensk, à Kiev ou à Berlin ? Il aurait peut-être un peu trop tendance à oublier le Nicolas !
Ferdinand est radical dans sa « Nuit » :
« Sur des sacs et des toiles de tentes largement étendues et sur l'herbe même, il y en avait pour des kilos et des kilos de tripes étalées, de gras en flocons jaunes et pâles, des moutons éventés avec leurs organes en pagaïe, suintant en ruisselets ingénieux dans la verdure d'alentour, un bœuf entier sectionné en deux, pendu à l'arbre et sur lequel s'escrimaient encore en jurant les quatre bouchers du régiment pour lui tirer des morceaux d'abattis. »
Comment je me suis mise aux tripes. J'avais dix-sept ans. J'étais inscrite au Club Alpin et tous les week-ends d'hiver on "montait" à Auron en car pour faire du ski, et plus si affinités. A mi-chemin le car faisait une pose-dîner à Saint-Sauveur-sur-Tinée où la restauratrice du coin, préparait pour nous, un gros chaudron de tripes fumantes. Pendant quelques semaines je n'ai pas pu y toucher, car cela ne faisait en aucun cas partie de la gastronomie de ma famille. Puis la curiosité et peut-être la faim aidant, je me mis à picorer des fourchetées de plus en plus nombreuses dans l'assiette de mon petit copain, si bien que n'y tenant plus, il m'ordonna : "Commande-toi donc une assiette de tripes !"
RépondreSupprimerMais depuis, n'ayant plus jamais retrouvé les mêmes, après quelques essais infructueux, j'ai de nouveau renoncé à ce plat.
C'est bien dommage (pour vous).
Supprimer@ Mildred
SupprimerVotre vie est un roman.
@ Elie Arié
SupprimerPas la vôtre ? Eh bien, tant pis pour vous !
En même temps, se consommer soi-même, c'est très tendance, peut se consoler notre estomac
RépondreSupprimerJe lui transmets.
SupprimerC'est très bon pour le foie et la foi à la fois
RépondreSupprimerMartin-Lothar
Ça passe pour cette fois…
SupprimerCher Ami je m'engage solennellement à vous mitonner des pieds et paquets violésiens!
RépondreSupprimerMiam ! Voilà une promesse qui ne sera pas oubliée, je vous prie de le croire !
SupprimerMieux vaut les avoir bien accrochées pour les déguster.
RépondreSupprimerVery good trip !
RépondreSupprimerDésolé
Duga
Il y a aussi la tête de veau,avec des frites toujours cuisinées à la graisse de boeuf.
RépondreSupprimerJ'adore la tête de veau !
SupprimerEt aujourd'hui, qu'est-ce qu'on mange ?
RépondreSupprimerAujourd'hui, régression infantile maximale : steak haché et coquillettes.
SupprimerMon grand-père, qui est mort à 95 ans, s'est mis à la cuisine à la retraite (vers 80 ans). Une fois, de passage chez nous, il a fait des "tripous"; mais comme il avait prévu large, il en restait. Le lendemain matin, au petit déjeuner, il a dit "Ah, je finirais bien ces tripous"...
RépondreSupprimerUn homme de l'ancienne race, quoi…
SupprimerJ'ai vu mon épouse manger du Maffe( on pourrait comparer ce plat au pot au feu,ici on met de la dakatine),le matin au petit déjeuner, alors que j'étais encore au café.
RépondreSupprimerElle adore les petits déjeuners anglais, je me demande s'il ne mangerais pas des rognons comme dans Amicalement vôtre , ou Lord Brett Sinclair montre comment petit déjeuner les nobles anglais à Dany Wilde.
Bonjour,
RépondreSupprimerPouvez-vous imaginer mon sourire en lisant ce que vous avez écrit récemment, dans la rubrique Didier Goux chez les modernœuds ... ?
Rien à voir avec l'angoisse, culinaire ou autre, mon commentaire est hors-sujet.
Quoique, si c'était en prenant tout cela trop au sérieux, cela pourrait être assez déprimant. Mais c’est toujours en ne comprenant pas ce que Olivier Rey voulait dire dans cette phrase, dans cet article, sur le site du Figaro.
Pas toujours d'accord avec vos idées, je lis votre blog depuis longtemps, mais vous le savez probablement, si vous lisez les chroniques de Juan S..
Cordialement,
Laure CP
Ne dirait-on pas que les coquillettes ont du mal à passer ?
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