Où il est question de l'ennui, de morts célèbres, d'un pauvre type qui est une merde sans savoir pourquoi; du "Chef-d'oeuvre" qui continue son petit bonhomme de chemin de "roman gouleyant"; de la frustration et du contentement de soi; du remerciement pour une bonne critique du "malheureux Chef-d'oeuvre", et du remerciement pour le remerciement; d'un déjeuner face à un ami vivant où on pense à un ami mort, assis jadis à la même place; d'un faible pour une raisonneuse attendrissante qu'on sent "aux frontières de l'orgasme"; du rétrécissement de l'inspiration littéraire de Renaud Camus et des ennuis qui s'ensuivent. Ajoutez à cela des nouvelles de Golo, des conversations littéraires entre amis, l'anniversaire de Catherine, et voilà le mois de juillet passé !
C'est fort drôle : à lire ce résumé que vous faites, j'ai soudain l'impression de mener une existence considérablement agitée… alors que c'est tout l'inverse.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce mystère estival : Nous avons donc Madame Mildred qui poste à 10:26 un commentaire concernant un billet de l'Auteur publié à 10:30... j'avoue que cela dépasse un peu mon entendement.
Catherine adorerait les processions corses ! Les Allemands, les Néerlandais et les continentaux ont acheté pas mal de maisons en Corse et en font monter le prix et non, elles ne sont pas toutes parties en fumée ! et puis Golo serait sûrement contente, elle qui porte le nom du plus long fleuve corse !
Bonne et juste évocation de cette gentille idiote d'Elodie. Je crois avoir pensé la même chose que vous : on ferait tellement mieux, tellement plus intelligent qu'elle, si on était militants de gauche...
"l'Histoire de la littérature française de Gustave Lanson, qui régna presque sans partage de la fin du XIXe au premier tiers – au moins – du XXe siècle"
"Au moins" ? J'ai passé mon bac en 1955, et le Lanson était aussi indispensable en français que le Gaffiot en latin...Je n'en ai retenu que la célèbre conclusion : face à l'invasion de la littérature française par des modes aberrantes et des parasites étrangers, il en appelle au génie éternel de la France, et lance son fameux " Ayons confiance !" Prenez-en de la graine !
J'ai trouvé la lecture de ce mois de journal coulante, filante, harmonieuse. Est-ce parce qu'il parait davantage construit, qu'il n'y a pas de sautes de ton et d'humeur ? Il m'en reste aussi une impression de tristesse.
En lisant votre journal, cette petite phrase m'a fait sursauter:" J'ai reçu un himmel"; car j'ai franchis le point Godwin allègrement, j' avais lu de mes yeux lu:"un Himmler";j' en fut tourneboulé, je suis donc revenu à ce passage afin de m'assurer que c'était mes yeux de vieux binoclar m'avait joué un tour.
Cela me rappelle, les aventures de Battler Britton , une BD en noir et blanc sur la seconde guerre. Où tous les allemands qui à chaque qu'ils étaient abattu dans leurs avions disaient"himmel".
Il y a quand même quelque chose de tout à fait remarquable (je n'en serais personnellement pas capable), mais aussi de mystérieux, dans le fait de publier votre journal et de le mettre en ligne pour qu'il soit lu par des inconnus.
J'aimerais bien savoir pourquoi vous le faites; car, si vous ne nous dites évidemment pas tout ( par exemple : de quoi rêvez-vous ?), tout ce que vous nous dites semble vrai - ou, en tous cas, vraisemblable; en tous cas, assez vraisemblable pour que nous soyons nombreux à le lire et à y prendre plaisir, alors que nous ne vous connaissons pas vraiment.
Désolé par la répétition maladroite de "en tous cas" sur la même ligne: le 2 ème devrait être remplacé par "du moins". (il manque, sur votre blog, la possibilité de supprimer son commentaire et de le réécrire lorsqu'on constate de telles lourdeurs.)
M. Arié, je viens de vous répondre assez longuement… mais dans le journal ! Il vous faudra donc attendre le 29 septembre pour lire la réponse en question.
(J'ai également reproduit votre commentaire, en tenant compte de la correction que vous indiquez.)
En tous cas la question soulevée par le Dr. Arié est techniquement logique et d'autant plus pertinente que l'on est un lecteur assidu de Didier Goux. Nous aurons donc enfin l'explication par l'auteur lui-même de son addiction au diarisme compulsif...
Oui, "plaire au maître" est tout à fait mon style, vous êtes un fin psychologue : je suis déjà banni des blogs de Nicolas Jégou et de Ségolène Royal ("Désirs d'Avenir"), censuré à 95 % sur celui de Corto et vais sans doute l'être de celui de Marianne pour mon anti-mélenchonisme systématique (uniquement sur ce blog-là, parce que le mélenchonisme est la tendance dominante chez ses commentateurs.)
Banni des blogs de Jégou et Ségolène, c'est pas une grande peine, dites nous ! A moins qu'il ne soit qu'une simple question d'orgueil... A votre âge, vous en avez vu d'autres !
Didier, vous avez tellement taclé une de vos sources préférées que le robinet est coupé maintenant ! Le blog de Sarkofrance est privé.
C'est dommage, parce que c'était un bon exemple d'antisémitisme de gauche. Je ne dis pas que Juan ait exprimé lui-même quoi que ce soit d'antisémite (et puis, je n'ai pas mission de police pour traquer ses écrits et dénoncer, dénoncer, dénoncer...) mais il y a toujours eu parmi ses commentateurs des antisémites islamo-gauchistes, des gens au minimum un peu chelous, des antisionistes humanistes mais délateurs comme pas deux, des pseudo-linguistes ou des écrivains de fortune légèrement givrés, des passagers complètement tarés ou résolument visqueux et répugnants, sans compter ceux qui s'expriment en bas-suisse ou en féminist.e agglutinant.
C'est un souci. Quelque part, vous devriez avoir honte.
Ah, vous le riche cardiologue (et on sait bien grâce à quel lobby vous avez des privilèges), ça va, hein !
Bon, ok, c'est de la blague bête. Le blog Sarkofrance a (avait ?) au moins un avantage: on pouvait s'y engueuler. Même chose pour Elodie, (Libre Affichage) qui ne mérite pas, à mon avis, des critiques aussi virulentes.
Je me suis lancé dans Les Essais de Philippe Muray ( un auteur que je ne connaissais pas), un pavé de 1700 pages dans l'édition des Belles Lettres; des idées partiellement justes et partiellement fausses, mais très bien écrit,ce qui est la seule chose qui compte; mais assez mal regroupées dans ce livre :je suis à la page 30, l'idée de l'"homo festivus" y est développée, souvent avec brio, toutes les deux lignes : on a compris, on aimerait bien le voir passer à autre chose...
Pour un premier contact, je conseillerais volontiers le volume paru dans la collection TEL de Gallimard : "Désaccord parfait", une très bonne anthologie qui de plus a le mérite de ne pas coûter très cher...
Enfin, Monsieur F., vous n'allez tout de même pas lui faire acheter un autre livre alors qu'il a entre les mains un volume de près de deux mille pages !
L’œuvre maîtresse de Philippe Muray est Le 19e siècle à travers les âges, d’où tout le reste découle. C’était lui-même qui l’affirmait. Mais je n’ai jamais ouvert ses romans, sur lesquels j’ai lu des avis divers et variés. J’aimerais connaître le vôtre, Didier.
Eh bien, je ne suis pas d'accord avec vous (ni, donc, avec Muray) : son XIXe siècle ne me paraît nullement être son œuvre maîtresse ; c'est même, à mon sens, un livre assez pénible à lire, comme je crois l'avoir plus ou moins dit ici. Cela ne signifie pas que ce qui y est dit (le "fond") est inintéressant, loin de là. Le cœur de l'œuvre, pour moi, est composé par L'Empire du Bien, Après l'histoire et les quatre volumes des Exorcismes spirituels.
Quant aux romans que j'ai essayé de lire, notamment Postérité, ils me semblent constituer le plus implacable ratage de Muray.
Je vous rejoins assez sur le côté un peu pénible, ou tout au moins difficile, du 19e siècle, qui ne l’empêche pas d’être la source de tout le reste, et demeure une lecture indispensable à quiconque veut comprendre Muray.
Je n'ai jamais dit que ce livre n'a aucune importance ! Seulement qu'il n'était pas indispensable de l'avoir lu pour apprécier et comprendre ceux qui sont venus ensuite.
Il faudrait surtout admettre que Muray est le plus souvent illisible, car confus et répétitif. M. Arié n'a pas tort à propos de l'homo festivus qui revient à chaque page. Muray, c'est toujours le même concept décliné à l'infini, avec il est vrai de formidables jeux de mots (mais c'est un peu léger pour faire une philosophie). Et puis il y a ce ricanement permanent qui l'empêche de prendre les choses au sérieux et le rend parfois un peu pénible. Au risque de passer pour un cuistre, je dirais que Muray est assez utile au débutant réactionnaire, mais qu'au-delà d'une phase de débroussaillage et de désintoxication, c'est un peu court.
C'est bien dommage, après l'extinction de vos divers satellites, vous sabordez votre blogroll! C'était tout de même l'occasion d'un voyage numérique intéressant, en même temps que faire la connaissance de vos amis ou bien de discerner quelques centres d'intérêts...
Les blogs ressemblent aux hélicoptères. Ils sont lents au démarrage, s'envolent plus ou moins haut, font même parfois des manœuvres étonnantes, surplombent en stationnaire des étendues de culture, suivent certains courants à basse altitude, évitent les hautes-tensions électriques ou se retrouvent l'hélice dans les nuages.... L'arrêt est tout aussi long en fin de vol, mais l'extinction des moteurs est inévitable, quelle que soit la déception des voyageurs.
Description à la fois poétique et technique du blog. On pourrait y ajouter que le blog est le premier objet littéraire qui se décline par étapes successives et dont la durée de conception est à priori illimitée. Son format épisodique ne présage ni de sa longueur ni de sa durée. A ce sujet, et me souvenant d'une récente recherche de billets à propos de Renaud Camus, j'aimerais demander à Monsieur Goux s'il imprime ses articles et sinon pourquoi. (Personnellement j'aime bien garder une trace de mes textes et l'impression leur assure une sorte de seconde vie dans un classeur. Impression couleur bien sûr !).
Dr. Arié, vous devriez aussi être psychiatre ou maître zen ! En repensant à votre question tout en accomplissant quelque tâche anodine, j'eus soudain un comme un éclair d'illumination. Pourquoi écrit-on ? mais pour pouvoir conserver l'écume des vagues...
Pourquoi écrit-on Arié ? Peut-être pour oublier, un peu, que l'écriture n'est que la mise en place du jeu, du Spectacle, qu'elle y participe non par ses actes mais par sa livrée, qui est celle de ses maîtres la plupart du temps. Elle prépare les mets, elle dresse la table et elle y sert, en espérant quelques reliefs, forcément nécessaires à la survie. Autant dire que nombreux sont ceux qui travaillent à leur anéantissement. Je ne juge personne, j'observe.
Où il est question de l'ennui, de morts célèbres, d'un pauvre type qui est une merde sans savoir pourquoi; du "Chef-d'oeuvre" qui continue son petit bonhomme de chemin de "roman gouleyant"; de la frustration et du contentement de soi; du remerciement pour une bonne critique du "malheureux Chef-d'oeuvre", et du remerciement pour le remerciement; d'un déjeuner face à un ami vivant où on pense à un ami mort, assis jadis à la même place; d'un faible pour une raisonneuse attendrissante qu'on sent "aux frontières de l'orgasme"; du rétrécissement de l'inspiration littéraire de Renaud Camus et des ennuis qui s'ensuivent.
RépondreSupprimerAjoutez à cela des nouvelles de Golo, des conversations littéraires entre amis, l'anniversaire de Catherine, et voilà le mois de juillet passé !
C'est fort drôle : à lire ce résumé que vous faites, j'ai soudain l'impression de mener une existence considérablement agitée… alors que c'est tout l'inverse.
SupprimerEt encore, j'ai fait l'impasse sur vos tribulations avec les personnes "plus ou moins en charge" de votre cas à FD !
SupprimerQuelqu'un pourrait-il m'expliquer ce mystère estival :
SupprimerNous avons donc Madame Mildred qui poste à 10:26 un commentaire concernant un billet de l'Auteur publié à 10:30... j'avoue que cela dépasse un peu mon entendement.
On va vous laisser chercher encore un peu…
SupprimerC'est tout trouvé : Madame Mildred est en réalité assise à côté de vous !
SupprimerConclusion, ceci est un fake et on prend le lecteur naïf pour une poire.
Perdu…
SupprimerCatherine adorerait les processions corses !
RépondreSupprimerLes Allemands, les Néerlandais et les continentaux ont acheté pas mal de maisons en Corse et en font monter le prix et non, elles ne sont pas toutes parties en fumée !
et puis Golo serait sûrement contente, elle qui porte le nom du plus long fleuve corse !
C'est d'ailleurs Golo qui pousse à la roue.
SupprimerBonne et juste évocation de cette gentille idiote d'Elodie. Je crois avoir pensé la même chose que vous : on ferait tellement mieux, tellement plus intelligent qu'elle, si on était militants de gauche...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerCe n'est pas une raison pour être vulgaire.
SupprimerQui donc est vulgaire ? Ce n'est pas clair, là...
SupprimerNe faites pas l'enfant : évidemment celui dont j'ai supprimé le commentaire.
SupprimerVeuillez m'excuser. J'aurais dû en effet réfléchir avant de publier ce commentaire navrant.
SupprimerEn effet... Ce petit défaut de logique du prof de philo n'est pas seyant, à la veille de la rentrée...
SupprimerBlague à part, vous n'aimez peut-être pas juillet, mais cette livraison du Journal m'a paru au-dessus des autres.
Corps d'hier : Pas grave.
SupprimerMarco Polo : Vous verrez que, fort heureusement, août sera très inférieur, de façon à rétablir une saine moyenne.
Corps d'hier s'est fait des Andes en beauté !
Supprimer(vous l'attendiez, non ?)
"l'Histoire de la littérature française de Gustave Lanson, qui régna presque sans partage de la fin du XIXe au premier tiers – au moins – du XXe siècle"
RépondreSupprimer"Au moins" ? J'ai passé mon bac en 1955, et le Lanson était aussi indispensable en français que le Gaffiot en latin...Je n'en ai retenu que la célèbre conclusion : face à l'invasion de la littérature française par des modes aberrantes et des parasites étrangers, il en appelle au génie éternel de la France, et lance son fameux " Ayons confiance !"
Prenez-en de la graine !
Eh bien, vous ne faites, ce disant, que valider mon "au moins" !
SupprimerJ'ai trouvé la lecture de ce mois de journal coulante, filante, harmonieuse. Est-ce parce qu'il parait davantage construit, qu'il n'y a pas de sautes de ton et d'humeur ?
RépondreSupprimerIl m'en reste aussi une impression de tristesse.
Tiens, c'est curieux : je ne me souviens pas d'avoir été triste en juillet.
SupprimerEn lisant votre journal, cette petite phrase m'a fait sursauter:" J'ai reçu un himmel"; car j'ai franchis le point Godwin allègrement, j' avais lu de mes yeux lu:"un Himmler";j' en fut tourneboulé, je suis donc revenu à ce passage afin de m'assurer que c'était mes yeux de vieux binoclar m'avait joué un tour.
RépondreSupprimerCela dit, himmel, ça fait quand même dangereusement teuton…
SupprimerDécidément, mes yeux n' étaient point éveillés " m'avaient joué un tour".
SupprimerEn teuton, himmel = le ciel ou le paradis.
SupprimerCela me rappelle, les aventures de Battler Britton , une BD en noir et blanc sur la seconde guerre.
SupprimerOù tous les allemands qui à chaque qu'ils étaient abattu dans leurs avions disaient"himmel".
Je réclame le droit à une schizophrénie tolérante et citoyenne !
RépondreSupprimerIl y a quand même quelque chose de tout à fait remarquable (je n'en serais personnellement pas capable), mais aussi de mystérieux, dans le fait de publier votre journal et de le mettre en ligne pour qu'il soit lu par des inconnus.
RépondreSupprimerJ'aimerais bien savoir pourquoi vous le faites; car, si vous ne nous dites évidemment pas tout ( par exemple : de quoi rêvez-vous ?), tout ce que vous nous dites semble vrai - ou, en tous cas, vraisemblable; en tous cas, assez vraisemblable pour que nous soyons nombreux à le lire et à y prendre plaisir, alors que nous ne vous connaissons pas vraiment.
Vous-même: savez-vous pourquoi vous le faites ?
Désolé par la répétition maladroite de "en tous cas" sur la même ligne: le 2 ème devrait être remplacé par "du moins".
Supprimer(il manque, sur votre blog, la possibilité de supprimer son commentaire et de le réécrire lorsqu'on constate de telles lourdeurs.)
Le style c'est l'homme !
SupprimerM. Arié, je viens de vous répondre assez longuement… mais dans le journal ! Il vous faudra donc attendre le 29 septembre pour lire la réponse en question.
Supprimer(J'ai également reproduit votre commentaire, en tenant compte de la correction que vous indiquez.)
En tous cas la question soulevée par le Dr. Arié est techniquement logique et d'autant plus pertinente que l'on est un lecteur assidu de Didier Goux. Nous aurons donc enfin l'explication par l'auteur lui-même de son addiction au diarisme compulsif...
SupprimerMr Arié, pourquoi tant de zèle à vouloir être parfait ? Pour plaire au maître ?
RépondreSupprimerIl y a besoin de raisons particulières pour se corriger ?
SupprimerOui, "plaire au maître" est tout à fait mon style, vous êtes un fin psychologue : je suis déjà banni des blogs de Nicolas Jégou et de Ségolène Royal ("Désirs d'Avenir"), censuré à 95 % sur celui de Corto et vais sans doute l'être de celui de Marianne pour mon anti-mélenchonisme systématique (uniquement sur ce blog-là, parce que le mélenchonisme est la tendance dominante chez ses commentateurs.)
SupprimerBanni des blogs de Jégou et Ségolène, c'est pas une grande peine, dites nous ! A moins qu'il ne soit qu'une simple question d'orgueil...
RépondreSupprimerA votre âge, vous en avez vu d'autres !
Didier, vous avez tellement taclé une de vos sources préférées que le robinet est coupé maintenant ! Le blog de Sarkofrance est privé.
RépondreSupprimerC'est dommage, parce que c'était un bon exemple d'antisémitisme de gauche. Je ne dis pas que Juan ait exprimé lui-même quoi que ce soit d'antisémite (et puis, je n'ai pas mission de police pour traquer ses écrits et dénoncer, dénoncer, dénoncer...) mais il y a toujours eu parmi ses commentateurs des antisémites islamo-gauchistes, des gens au minimum un peu chelous, des antisionistes humanistes mais délateurs comme pas deux, des pseudo-linguistes ou des écrivains de fortune légèrement givrés, des passagers complètement tarés ou résolument visqueux et répugnants, sans compter ceux qui s'expriment en bas-suisse ou en féminist.e agglutinant.
C'est un souci. Quelque part, vous devriez avoir honte.
Tiens, oui, c'est nouveau, ça ! Cela dit, il s'agirait de ne pas tout me coller sur les endosses non plus…
Supprimer@ Suzanne
SupprimerMais c'est tout mon portrait que vous faites là !
Ah, vous le riche cardiologue (et on sait bien grâce à quel lobby vous avez des privilèges), ça va, hein !
SupprimerBon, ok, c'est de la blague bête.
Le blog Sarkofrance a (avait ?) au moins un avantage: on pouvait s'y engueuler.
Même chose pour Elodie, (Libre Affichage) qui ne mérite pas, à mon avis, des critiques aussi virulentes.
Elle avait dû m'énerver, ce jour-là…
Supprimer(rien à voir avec le sujet du billet)
RépondreSupprimerJe me suis lancé dans Les Essais de Philippe Muray ( un auteur que je ne connaissais pas), un pavé de 1700 pages dans l'édition des Belles Lettres; des idées partiellement justes et partiellement fausses, mais très bien écrit,ce qui est la seule chose qui compte; mais assez mal regroupées dans ce livre :je suis à la page 30, l'idée de l'"homo festivus" y est développée, souvent avec brio, toutes les deux lignes : on a compris, on aimerait bien le voir passer à autre chose...
Je conseille de commencer soit par L'Empire du Bien soit par Après l'histoire…
SupprimerPour un premier contact, je conseillerais volontiers le volume paru dans la collection TEL de Gallimard : "Désaccord parfait", une très bonne anthologie qui de plus a le mérite de ne pas coûter très cher...
SupprimerAttention, M. Arié, on commence par lire du Muray, et on finit avec du Maurras et du Barrès...
SupprimerEnfin, Monsieur F., vous n'allez tout de même pas lui faire acheter un autre livre alors qu'il a entre les mains un volume de près de deux mille pages !
SupprimerL’œuvre maîtresse de Philippe Muray est Le 19e siècle à travers les âges, d’où tout le reste découle. C’était lui-même qui l’affirmait.
SupprimerMais je n’ai jamais ouvert ses romans, sur lesquels j’ai lu des avis divers et variés. J’aimerais connaître le vôtre, Didier.
Eh bien, je ne suis pas d'accord avec vous (ni, donc, avec Muray) : son XIXe siècle ne me paraît nullement être son œuvre maîtresse ; c'est même, à mon sens, un livre assez pénible à lire, comme je crois l'avoir plus ou moins dit ici. Cela ne signifie pas que ce qui y est dit (le "fond") est inintéressant, loin de là. Le cœur de l'œuvre, pour moi, est composé par L'Empire du Bien, Après l'histoire et les quatre volumes des Exorcismes spirituels.
SupprimerQuant aux romans que j'ai essayé de lire, notamment Postérité, ils me semblent constituer le plus implacable ratage de Muray.
Je vous rejoins assez sur le côté un peu pénible, ou tout au moins difficile, du 19e siècle, qui ne l’empêche pas d’être la source de tout le reste, et demeure une lecture indispensable à quiconque veut comprendre Muray.
SupprimerToujours pas d'accord : il me semble que les Exorcismes se comprennent parfaitement, même pour qui n'a pas lu le livre en question.
SupprimerJe n'ai jamais dit que ce livre n'a aucune importance ! Seulement qu'il n'était pas indispensable de l'avoir lu pour apprécier et comprendre ceux qui sont venus ensuite.
SupprimerIl faudrait surtout admettre que Muray est le plus souvent illisible, car confus et répétitif. M. Arié n'a pas tort à propos de l'homo festivus qui revient à chaque page. Muray, c'est toujours le même concept décliné à l'infini, avec il est vrai de formidables jeux de mots (mais c'est un peu léger pour faire une philosophie). Et puis il y a ce ricanement permanent qui l'empêche de prendre les choses au sérieux et le rend parfois un peu pénible. Au risque de passer pour un cuistre, je dirais que Muray est assez utile au débutant réactionnaire, mais qu'au-delà d'une phase de débroussaillage et de désintoxication, c'est un peu court.
SupprimerEn réaction comme en tout il faut bien débuter.
SupprimerCher Monsieur,
RépondreSupprimerC'est bien dommage, après l'extinction de vos divers satellites, vous sabordez votre blogroll! C'était tout de même l'occasion d'un voyage numérique intéressant, en même temps que faire la connaissance de vos amis ou bien de discerner quelques centres d'intérêts...
Bien cordialement
Tous ces blogs ne sont pas bien difficiles à retrouver…
SupprimerCertes, mais le sabordage en question a dû faire considérablement baisser leur taux de fréquentation !
SupprimerLes blogs ressemblent aux hélicoptères. Ils sont lents au démarrage, s'envolent plus ou moins haut, font même parfois des manœuvres étonnantes, surplombent en stationnaire des étendues de culture, suivent certains courants à basse altitude, évitent les hautes-tensions électriques ou se retrouvent l'hélice dans les nuages.... L'arrêt est tout aussi long en fin de vol, mais l'extinction des moteurs est inévitable, quelle que soit la déception des voyageurs.
RépondreSupprimerC'est le supplice des pales…
SupprimerDescription à la fois poétique et technique du blog.
SupprimerOn pourrait y ajouter que le blog est le premier objet littéraire qui se décline par étapes successives et dont la durée de conception est à priori illimitée. Son format épisodique ne présage ni de sa longueur ni de sa durée.
A ce sujet, et me souvenant d'une récente recherche de billets à propos de Renaud Camus, j'aimerais demander à Monsieur Goux s'il imprime ses articles et sinon pourquoi.
(Personnellement j'aime bien garder une trace de mes textes et l'impression leur assure une sorte de seconde vie dans un classeur. Impression couleur bien sûr !).
Bizarre que vous n'ayez pas encore pensé à les mettre en musique !
SupprimerSimplifions un peu votre question : pourquoi écrit-on ?
SupprimerDr. Arié, vous devriez aussi être psychiatre ou maître zen !
SupprimerEn repensant à votre question tout en accomplissant quelque tâche anodine, j'eus soudain un comme un éclair d'illumination.
Pourquoi écrit-on ? mais pour pouvoir conserver l'écume des vagues...
Pourquoi écrit-on Arié ?
SupprimerPeut-être pour oublier, un peu, que l'écriture n'est que la mise en place du jeu, du Spectacle, qu'elle y participe non par ses actes mais par sa livrée, qui est celle de ses maîtres la plupart du temps.
Elle prépare les mets, elle dresse la table et elle y sert, en espérant quelques reliefs, forcément nécessaires à la survie. Autant dire que nombreux sont ceux qui travaillent à leur anéantissement.
Je ne juge personne, j'observe.
Ce blog commence à furieusement ressembler à une nef des fous !
RépondreSupprimerEt qui plus est vous voilà poétesse filant la rime :
RépondreSupprimerSur la mer obscure des blogs anonymes
ô Didier Goux et sa nef des fous...
Des vieilles folles en l'occurence...
RépondreSupprimerL'avis expert d'un parfait gentleman...
SupprimerSoyez sans crainte, tout le monde aura remarqué que vous apportez à ce blog ce que seul un fleuron peut lui apporter !
SupprimerIl ne nous reste en effet que l'humour et la dérision pour supporter cette longue attente du prochain billet du Maître...
RépondreSupprimerune idée pour les modernœuds:
RépondreSupprimer"Plenel sur affaire Cahuzac : "Selon que l’on est puissant ou misérable, on n’est pas égaux pareil"
Chacun est Ego à sa manière
RépondreSupprimer