Elle est minuscule ; elle disparaît dans son imperméable beige clair ; elle est courbée vers la terre ; elle a 72 ans, mettons ; le cheveu rare et agonisant ; elle avance à pas courts et incertains ; elle passe devant l'une des vitres réfléchissantes de l'immeuble au pied duquel je fume ; elle s'arrête ; se contemple ; et passe une main sur sa tête pour se recoiffer.
Prem's!!
RépondreSupprimerNa!
T'as vu ma grand-mère!
RépondreSupprimerGrand-mère toi-même, eh !
RépondreSupprimerA la vue d'une précédente photo, ce nom commun devrait vous aller beaucoup mieux qu'à moi (bien que je sois, dans l'imaginaire de certain(e)s, une collabo des années 44/45 ;-)...
RépondreSupprimerSi ce n'est le genre (qui devrait selon toutes vraisemblances être masculin) je vous l'accorde...
(Pas taper hein? J'vous ai promis une tarte au riz...:-)
Il y aurait peut-être moyen de placer une bobette, là !
RépondreSupprimerCatherine: c'est quoi une bobette?
RépondreSupprimerC'est pas racontable !
RépondreSupprimerMmmm! Ca doit être encore meilleur!
RépondreSupprimerJ'adore ces traces d'élégance qu'il reste chez les dames âgées.
RépondreSupprimerVous avez pris son numéro discrètement ?
:-)
Moi aussi, Monsieur Poireau, moi aussi. Ç' a quelque chose de poignant et d'admirable ; la vie qui refuse d'abdiquer.
RépondreSupprimer: ) non, rien, j'ai oublié le suivi de commentaires.
RépondreSupprimerVous êtes sûr qu'elle n'avait que 72 ans? Vous lui avez demandé ses papiers? Putain, on dirait qu'elle en a 10 de plus!
RépondreSupprimerCes vignettes concises, tranchantes, je les trouve terribles. (dans le sens Johnnyesque du terme "Cette fille-là, mon vieux Elle est terrible !")
RépondreSupprimer"Ç' a quelque chose de poignant et d'admirable ; la vie qui refuse d'abdiquer".
RépondreSupprimerTout est dit, une femme reste toujours une femme donc coquête etc.
D'ailleurs la coqueterie ne revient-elle pas en force à partir d'un certain age ?
Ca me rappelle le début d'un roman de Kundera. Lequel ?
RépondreSupprimerJe cherche...
J'ai trouvé, c'est "L'immortalité".
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Balmeyer, cela dit, sauf que mettre Johnny et la littérature sur la même page... Alons !
RépondreSupprimer:-)