Si ça se trouve, dans un an, on sera là : à Trondheim, Norvège. Ce sont les dégâts collatéraux et imprévisibles des discussions d'apéro. J'ai émis, juste entre la bière Royale et le bourgogne aligoté, l'idée que j'aimerais assez aller passer un an près du cercle polaire, pour voir l'effet que font des journées de quasiment vingt-quatre heures, suivies par des nuits de même durée. L'Irremplaçable, parlant la langue, a sauté sur l'occasion, suivant son appétence pour les idées stupides. Il ne s'agirait en fait que de prendre un congé sabbatique d'onze mois (le maximum autorisé) et de foutre le camp, nos deux chiens sous le bras. On va voir.
Auparavant, un peu plus tôt dans l'apéro, on avait plaisanté grassement (mais gentiment néanmoins) sur les ivrognes de toutes origines, qui ont besoin de l'excuse de la Fête de l'Huma pour aller s'arsouiller grave. Et qui, en plus, vont se lester de quatre ou cinq Martine à vélo, dont on attend déjà impatiemment le compte-rendu de l'événement.
Avec une naïveté qui l'honore, Catherine m'a demandé comment il pouvait exister encore une Fête de l' l'Huma, alors que le parti communiste est en état de mort clinique, et son torchon sub-claquant. Je lui ai répondu que, déjà à l'époque où il m'était arrivé d'y mettre les pieds, la fête en question n'était rien d'autre qu'un gigantesque stand à merguez pour martines à vélo - les martines de cette époque défendant bec et ongles les hôpitaux psychiatriques de l'URSS, au nom du bonheur de l'humanité. Finalement, pour sottes qu'elles soient, les martines d'aujourd'hui me paraissent moins nocives, mais j'ai peut-être tort.
Finalement, Trondheim s'est imposé à l'imaginaire : l'idée de voir des martines à vélo se rétamer leur tronche hilare sur de la neige gelée nous a rendu le sourire. On a repris un petit verre.
Carburant : Comme d'habitude, en quantité fort raisonnable.
Nourriture terrestre : sardines à l'huile et salade de tomates-oignons. Mais attention : tomates du jardin d'une part. Et, surtout, sardines bretonnes, à l'huile d'olive vierge, sorties de notre cave personnelle. c'est-à-dire achetées en 2001 et, depuis sept ans, pieusement retournées tous les six mois, afin de les bien confire dans leur huile. Le tout avec bon pain et beurre au sel de Guérande généreusement tartiné.
Environnement sonore : néant : le temps nous a permis d'écluser en terrasse...
Rajout de 20 h 52 : la menace se précise, l'Irremplaçable nous a déjà trouvé un appartement pour 117 € par mois...
Rajout de 20 h 57 : un autre, à 190 €...
Auparavant, un peu plus tôt dans l'apéro, on avait plaisanté grassement (mais gentiment néanmoins) sur les ivrognes de toutes origines, qui ont besoin de l'excuse de la Fête de l'Huma pour aller s'arsouiller grave. Et qui, en plus, vont se lester de quatre ou cinq Martine à vélo, dont on attend déjà impatiemment le compte-rendu de l'événement.
Avec une naïveté qui l'honore, Catherine m'a demandé comment il pouvait exister encore une Fête de l' l'Huma, alors que le parti communiste est en état de mort clinique, et son torchon sub-claquant. Je lui ai répondu que, déjà à l'époque où il m'était arrivé d'y mettre les pieds, la fête en question n'était rien d'autre qu'un gigantesque stand à merguez pour martines à vélo - les martines de cette époque défendant bec et ongles les hôpitaux psychiatriques de l'URSS, au nom du bonheur de l'humanité. Finalement, pour sottes qu'elles soient, les martines d'aujourd'hui me paraissent moins nocives, mais j'ai peut-être tort.
Finalement, Trondheim s'est imposé à l'imaginaire : l'idée de voir des martines à vélo se rétamer leur tronche hilare sur de la neige gelée nous a rendu le sourire. On a repris un petit verre.
Carburant : Comme d'habitude, en quantité fort raisonnable.
Nourriture terrestre : sardines à l'huile et salade de tomates-oignons. Mais attention : tomates du jardin d'une part. Et, surtout, sardines bretonnes, à l'huile d'olive vierge, sorties de notre cave personnelle. c'est-à-dire achetées en 2001 et, depuis sept ans, pieusement retournées tous les six mois, afin de les bien confire dans leur huile. Le tout avec bon pain et beurre au sel de Guérande généreusement tartiné.
Environnement sonore : néant : le temps nous a permis d'écluser en terrasse...
Rajout de 20 h 52 : la menace se précise, l'Irremplaçable nous a déjà trouvé un appartement pour 117 € par mois...
Rajout de 20 h 57 : un autre, à 190 €...
Et nos discussions littéraire ? Tu les oublies ?
RépondreSupprimerBon, je cherche une maison à louer au bord de l'eau.
Ah ! zut de merde : c'était quoi, déjà ?
RépondreSupprimerLes liaisons dangereuses. Ça me fait penser à quelque chose ! MDR.
RépondreSupprimerDidier : ravi de vous voir conduire à nouveau à la mi-octobre ! Soit dit en passant et sans vouloir jouer le rabat-joie, l'alcoolémie légale en Norvège est à 0, dur, dur...
RépondreSupprimerBah, une maison au bord du fjord vaut bien des sacrifices !
Ah ! oui, c'est vrai : on a parlé des romans par lettres du XVIIIe siècle (Laclos, Richardson, Diderot, Sade, etc.), à propos des Liaisons dangereuses...
RépondreSupprimerPluton : m'en fous : j'ai bien pris l'habitude de me laisser conduire...
RépondreSupprimerFaites- le si vous le pouvez, ça a l'air magnifique !
RépondreSupprimer(Bizarre que les appartements soient si peu chers là-bas, non ?)
Zoridae, c'était une première recherche. Faites moi confiance, je vais trouver quelque chose de plus cher !
RépondreSupprimerDu beurre au sel de Guérande ? Ca vire bobo cheap, ici...
RépondreSupprimerN'hésitez plus, cher Didier, et faites vos bagages. Il ne m'a pas encore été donné de voir quelque chose de plus beau que la Norvège.
RépondreSupprimerLa vie y est chère (très très chère - aussi je me méfie quelque peu d'un appartement à 117 € : c'est quasiment le prix d'un steak au restaurant...) mais infiniment douce et les paysages sont à couper le souffle (de quoi inspirer les photos de votre Epouse).
Tenez-nous au courant, surtout.
Ah une maison, c'est mieux qu'un appart, c'est qui faut penser qu'en 11 mois, j'aurais le temps de venir en vacances !
RépondreSupprimerEt en fait, le 2ème appart est à vendre, 1490 000 kr soit 185 000 euros et des poussières
RépondreSupprimerAu prix où est le steak là-bas - d'après Pétronille - il va falloir virer végétariens, Catherine...
RépondreSupprimerPas sur que les légumes y soient bon marché !
RépondreSupprimerA la pêche Didier ! Poisson cru, cuit, mariné !
Ah quel bonheur, foncez, foncez, tant que jeunesse dure...
RépondreSupprimerje veux bien venir aussi...
RépondreSupprimerNat, je me suis trompée de lien. Dans la même maison il y en avait un à louer.
RépondreSupprimerProbable que les 117 € représentent une location journalière, ou au mieux hebdomadaire. On est en Norvège, tout de même.
RépondreSupprimerTomate oignon sardine huile d'olive ! Toutes choses à oublier parce qu'introuvable au fond des fjords ?
RépondreSupprimerCela dit, je me demande aussi ce que ca peut faire d'avoir des journées de 6 mois et des nuits d'autant !
:-))
Didier,
RépondreSupprimerN'allez pas là-bas : c'est plein d'eau.
Nicolas : eau, en latin, se dit aqua. Et en norvégien : aquavit...
RépondreSupprimerDamned et Caramba. J'ai lu 'Trondheim ! Trondheim !' dans mon agrégateur de flux, et j'ai cru que vous alliez parler de bande dessinée.
RépondreSupprimerBah, le cercle polaire c'est bien aussi :-)
Bon voyage. Je me demande si l'aligoté a le même goût sous d'autres latitudes.
(quant à la bière suédoise, j'ai des doutes)
Curieux, je n'ai pas la case de suivi des commentaires à la première visite.
RépondreSupprimerUn gadget perso ?
Antoine : la Tuborg et la Carlsberg sont buvables...
RépondreSupprimerJe constate que personne n'évoque la culture norvégienne !
RépondreSupprimerAnt,
RépondreSupprimerC'est pareil pour tout le monde. Il faut être "logué" chez blogger pour avoir la case (c'est crétin).
Didier,
RépondreSupprimerVous êtes sur que la Tuborg et la Carlsberg sont suédoises ?
Nicolas, elles sont danoises. Visite obligée quand nous avions de la famille qui venait à Copenhague. Minimum, une fois par an. De toute façon, Trondheim n'est déjà plus d'actualité. Pas assez au nord !
RépondreSupprimerTuborg et Carlsberg sont juste assez bonnes pour désaltérer quand on a très soif.
RépondreSupprimerJe parle de bières, Didier, pas de limonade :-)
Google me fournit un excellent blog qui pourra vous donner des explications sur ces pays nordiques.
RépondreSupprimerEt au fait, quid de votre discussions sur les Liaisons Dangereuses (parce que, comme par hasard, je suis en train de les relire) ?
RépondreSupprimerEt à propos de vos discussions littéraires : un mot des Liaisons dangereuses ? (je ne sais pas utiliser les balises HTLM - désolée)
RépondreSupprimerDamned ! j'ai mis un "S" à discussions... Toutes mes plates excuses.
RépondreSupprimerJustement, je voulais vous dire que j'ai visité Trondheim en .... attendez que je me rappelle... 1978! Au moment des nuits blanches. Superbe. Mais en toute honnêteté, je garde le souvenir d'une lumière beaucoup plus belle à St Pétersboug... mais j'étais amoureuse, c'est peut être ça...
RépondreSupprimerDites donc, les apparts en Norvèges... vous savez ce que m'inspire votre billet et quelques lectures que des futurs concitoyens du Père-Noël m'ont mis entre les mains ? "l'envie, la jalousie et la haine impuissante"... :-)
RépondreSupprimerPurée, j'ai pris du retard, ici ! Bon, alors :
RépondreSupprimerZoridae : on attend vos avis sur la culture norvégienne.
Nicolas : rien compris (moi), comme d'habitude.
Antoine : la Tuborg est faite pour se débarbouiller (Calmos, de Bertrand Blier).
Pétronille et Mifa : on n'en a rien dit. On a juste évoqué le "roman par lettres" très en vogue au XVIIe siècle...
Anaïs : l'avantage de la Norvège est que l'Irremplaçable parle la langue.
Balmeyer : faites gaffe : je ne sais pas qui vous a branché sur Girard, mais c'est une drogue dure !
Oh ça va pour une fois que je trolle !
RépondreSupprimerOh Zori ! Zozo ! Zozettte ! Le piti troll tout mignonet ! :))
RépondreSupprimerL'Irremplaçable parle norvégien???? Elle a bien du mérite! Comment peut-on s'intéresser à un pareil patois?
RépondreSupprimerTrondheim j'en garde le souvenir d'un terrain de camping tout près de la gare. Oh oui, c'est très bien ...
RépondreSupprimerJe parle le Danois. Ce qui revient au même. Je comprend et je lis le norvégien qui a une petite différence, mais si peu. J'ai lu les contes d'Andersen dans le texte, moi !
RépondreSupprimerpareil qu'Antoine ! "Quoi il va parler de BD ?"
RépondreSupprimerMais de quoi parle Gaël ?
RépondreSupprimerZoridae :
RépondreSupprimerhttp://www.lewistrondheim.com/
Ant.,
RépondreSupprimerMerci ! En plus j'avais pensé la même chose !
qu'il est rapide cet Antoine...
RépondreSupprimerBon là normalement on se fait traiter d'incultes génétiques qui n'ont qu'à aller lire leurs mickeys en Islande...
RépondreSupprimerBon, là, je ne comprends plus rien, je ferme ma gueule.
RépondreSupprimer