Ça se passe comme ça. On rentre chez soi, et on s'aperçoit que les accessoires les plus basiques (et néammoins indispensables) sont manquants. Ainsi, avant-hier soir, au moment d'aller faire dormir la bête... plus de couette (“douillette”, en québécois) : elles sont toutes deux à Plieux, où je ne suis plus. Qu'à cela ne tienne, je m'arrange avec les patchworks de l'Irremplaçable.
Le lendemain matin, envie d'un café... plus de cafetière : elle est à Plieux, ainsi que les couettes. Soit : on peut se passer de café, surtout si on sait que l'on va en trouver du tout fait au bureau, ce qui se trouve être en effet. Il reste, après la douche, à s'habiller.
Or, plus de pantalon. Le jean dans lequel on entrait il y a deux mois refuse obstinément de se fermer (le confit et la saucisse de canard auraient-ils produit leur effet prévisible ? Sans doute.) Celui dans lequel on s'est rapatrié est sale comme un caillera, un autre se trouve au studio, et nul n'a envie de monter six étages pour récupérer un grimpant – de toute façon, on est au Plessis, que faire ?
Soudain, au fin fond de l'armoire, l'œil repère un pantalon inconnu ; une sorte de jean hésitant entre le bleu et le noir. Le cerveau (relié à l'œil en question) se dit qu'il doit s'agir d'un pantalon appartenant à l'Irremplaçable, et égaré dans ces parages. Or, non. Le décintrant, on constate qu'il correspond à notre longueur de jambes, l'enfilant qu'il ferme implacablement. Donc, c'est bien l'un de nos pantalons. À nous, perso. Sauf qu'on ne le reconnaît vraiment pas ; on est certain de ne l'avoir jamais enfilé. Qu'est-ce qu'il fait là, dans cette armoire ?
Dix jours à Plieux peuvent rendre fou n'importe qui, la preuve : j'ai depuis deux jours les fesses enveloppées dans un pantalon que je n'ai jamais vu. C'est limite fout-la-trouille.
Le lendemain matin, envie d'un café... plus de cafetière : elle est à Plieux, ainsi que les couettes. Soit : on peut se passer de café, surtout si on sait que l'on va en trouver du tout fait au bureau, ce qui se trouve être en effet. Il reste, après la douche, à s'habiller.
Or, plus de pantalon. Le jean dans lequel on entrait il y a deux mois refuse obstinément de se fermer (le confit et la saucisse de canard auraient-ils produit leur effet prévisible ? Sans doute.) Celui dans lequel on s'est rapatrié est sale comme un caillera, un autre se trouve au studio, et nul n'a envie de monter six étages pour récupérer un grimpant – de toute façon, on est au Plessis, que faire ?
Soudain, au fin fond de l'armoire, l'œil repère un pantalon inconnu ; une sorte de jean hésitant entre le bleu et le noir. Le cerveau (relié à l'œil en question) se dit qu'il doit s'agir d'un pantalon appartenant à l'Irremplaçable, et égaré dans ces parages. Or, non. Le décintrant, on constate qu'il correspond à notre longueur de jambes, l'enfilant qu'il ferme implacablement. Donc, c'est bien l'un de nos pantalons. À nous, perso. Sauf qu'on ne le reconnaît vraiment pas ; on est certain de ne l'avoir jamais enfilé. Qu'est-ce qu'il fait là, dans cette armoire ?
Dix jours à Plieux peuvent rendre fou n'importe qui, la preuve : j'ai depuis deux jours les fesses enveloppées dans un pantalon que je n'ai jamais vu. C'est limite fout-la-trouille.
Une bonne djellabah vous siérait peut-être davantage.
RépondreSupprimerPourquoi mettre un pantalon en août ?
RépondreSupprimerUne seule solution Didier : retournez au plus vite à Plieux ! Evidemment, la djellabah permet de camoufler les effets néfastes du confit Tariquo-arrosé !!
RépondreSupprimerLa suggestion de Suzanne me fait imaginer ce que pourrait résulter de la visite de Plieux avec un guide ainsi emmitoufflé. La prochaine bobo au monochrome en aura le coeur tout attendri.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLes cailleras ne sont pas sales, ils se parfument comme des gonzesses et portent des caleçons moulants !
RépondreSupprimerVous avez de la chance, moi, c'est le tire-bouchons que j'ai oublié
RépondreSupprimerCe serait pas le pantalon acheté à Toulouse ?
RépondreSupprimer"Je m'arrange avec les patchworks de l'Irremplaçable". Eh bé, elle va aimer ça!
RépondreSupprimerEt au fait, ces patchworks, Catherine, vous ne les photographiez pas ?
RépondreSupprimerEmma : ha ha ha !
RépondreSupprimerQuelque chose me dit que le maître des lieux -qui aime beaucoup les étrangers dans leur étrangèreté- verrait la chose d'un œil amusé.
Où nous apprenons que Didier Goux n'a qu'une saucisse de canard, et qu'il est infichu de la placer dans un jean... Ah ! les méfaits de l'alcoolisme...
RépondreSupprimerNous allons nous cotiser pour offrir à Goux un boubou.
Agnès, il y en a un ici : http://catherineirrempe.blogspot.com/2009/02/fini.html
RépondreSupprimerEmma, une djellabah ET un masque : )
Un masque anti-grippe, et une djellabah anti-anti-raciste... Mais je n'arrive pas à trouver le lien indiqué, chère Catherine.
RépondreSupprimerN'y avait-il pas l'amant qui va avec ces pantalons, dans le placard?
RépondreSupprimerBon, désolé mais, en plus du reste, je suis également privé d'ordinateur, à la maison ! Et, là, j'ai une grosse daube à récrire.
RépondreSupprimerEn bref, je crois qu'il doit en effet s'agir du pantalon toulousain...
Ah enfin des nouvelles et demain je vais savoir ce qui devrait me rendre verte et qui m'intrigue. Tout de même pas la vente des oeuvres complètes ?
RépondreSupprimerCatherine, Merci pour le lien (qui fonctionne) ! J'admire !
RépondreSupprimerQuelle description, monsieur Goux,
RépondreSupprimerc'est super,
je pouffe là (hé de rire bien sûr).
Ils vont pas bien, vos admirateurs, admiratrices (sais pas mois.. je vous aime bien ... comme vous êtes, pourquoi chercher la p'tite bête) ils veulent vous faire enfiler une djellabah et Dorham qui préconise, en plus que, pour masquer le tout, il vous faut un parfum digne d'une nana, et un caleçon moulant... (bon pour le caleçon, à condition qu'il soit moulant, je ne suis pas contre... mais le parfum... euh , ho, bon !!!) Il a des goût bizarres Dorham... on voit bien qu'il vient de prendre un an de plus y'a deux ou trois jours...)
moi qui garde comme souvenir de vous, la plus jolie soutane que j'ai jamais vue....*
@ Nicolas
Tiens toi, je te déshabille - demain - sur mon espace privé...
hé, ho, le haut seulement... suis pas curieuse, curieuse ...disons plutôt que ne je prends pas de risques...