En lisant ce savoureux billet de Fromage plus, je me disais que, finalement, l'avenir de ce pays allait peut-être se révéler irrésistiblement drôle. L'avenir en lui-même, non, bien sûr. Mais la tête que ne tarderont plus trop à faire nos bons petits bisounours de souche, avec ou sans roulettes aux pieds, ça, oui. Il suffit d'attendre que notre futur devienne leur présent : ce ne sera pas long.
Merci m'sieur !
RépondreSupprimerOui, bon, ben c'est bien gentil tout ça (enfin, façon de parler... ), mais ça ne nous dit rien de Plieux en ce jeudi 6 août, et c'est pourtant cela que j'étais venue chercher ici, avec la photo du jour de dame Irremp, of course ! Et vous savez bien que je ne suis pas la seule, puisque vous avez heureusement accédé à la supplique de Pascale G.
RépondreSupprimerAgnès, pas de billet Plieux aujourd'hui, désolé. Mais il faut vous dire que, parallèlement, je rédige depuis une semaine une sorte de "Journal de Plieux" (je viens d'y passer trois-quarts d'heure) qui sera (peut-être, s'il n'est pas trop con) publié en septembre sur ce blog ou sur l'autre.
RépondreSupprimerDonc, je ne peux pas être partout !
(Et puis, SIX visites, cet après-midi : crevé...)
Bon, bon, d'accord, je patiente, je patiente... mais j'avais cru comprendre que, justement, le journal de Plieux, vous nous le distilleriez bien gentiment chaque soir, une p'tite dose, sans nous laisser languir un mois. Mais bon, cher Didier, tout arrivant à qui sait attendre, je patiente ! Et je vous accorde bien volontiers un peu de repos après toutes ces visites (pas trop de fâcheux, j'espère ?)
RépondreSupprimerJe n'ai pas aimé ce billet tendance catho-facho que vous signalez, commenté par une cohorte de misogynes et antiféministes.
RépondreSupprimerJe n'aime pas l'islam et je suis contre le voile, je n'aime ni les voilées ni les barbus, comme vous le savez.
Il faut savoir ce que l'on veut. On ne peut pas pleurer sur la forte natalité musulmane et refuser la contraception et l'avortement. Ni pleurer que les occidentales ne font pas assez d'enfants, nous ne sommes pas là pour nous reproduire comme des lapins comme le font les polygames. Il y a de toutes façons un évident problème mondial de surpopulation, et ce n'est pas à nous, occidentales, de faire plus d'enfants, mais aux autres d'en faire moins. Et pour cela il faut s'en donner les moyens, que sont précisément la contraception et l'avortement.
La contraception comme l'avortement sont des droit et des acquis des femmes, absolus, indérogables, irrenonçables, et sur lesquels elles sont les seules à pouvoir avoir le droit à la décision finale. La grossesse forcée est criminelle, plus que l'avortement ne pourra jamais l'être; des femmes ont préféré se suicider, ou courir le risque de mourir et en mourir effectivement plutôt que de mettre au monde un enfant dont elles ne voulaient pas.
Quand on veut une natalité harmonieuse, le seul moyen de l'obtenir est d'instaurer une politique sociale correcte, les services sociaux adéquats, et les structures nécessaires qui vont avec comme les crèches et les maternelles permettant l'accès massif des femmes à l'emploi. Là où l'on tente de réduire le recours à l'avortement et de contraindre les femmes à la sphère domestique et à les utiliser pour pallier aux carences de l'état comme main d'œuvre domestique gratuite pour s'occuper de la marmaille ou des vieux, on obtient une natalité proche de zéro, comme c'est le cas de l'Italie qui a un taux de natalité parmi les plus bas du monde, en dépit de la présence du pape et de la pesanteur de toute la nomenclature ecclésiastique et assimilée sur les affaires intérieures du pays. A l'opposé le Danemark, ou les services sociaux ne manquent pas, et ou le taux d'emploi féminin est le plus haut d'Europe, est le pays européen qui a le meilleur taux de natalité, sans tenir compte de celui des immigrés.
Vos amis catho-fachos feraient bien de se le fourrer dans le crâne une bonne fois pour toute, ça leur éviterait d'avoir l'air de vieux cons réactionnaires même quand ils sont beaucoup plus jeunes que vous et moi.
Floréal,
RépondreSupprimerLa cohorte de "misogynes et antiféministes" en question est une jeune génération. Ne croyez pas qu'elle tienne son discours de parents "catho-facho" comme vous dites ; au contraire, nombreux ont eu des parents ayant le même discours que le vôtre, à la fois imbécile, mensonger, et criminel.
Ils ont quitté les rangs du Progrès, du Social, du Citoyen et du Solidaire, par dégoût de leurs fruits pourris. Pour votre information, sachez que les antiféministes ne sont pas forcément des hommes. Il y a aussi beaucoup de femmes en révolte contre cette idéologie qui fait de la femme un rouage du capitalisme, contre la nature humaine. Le corps humain n'est pas au service du commerce et des forces de travail qui alimentent la sacrosainte redistribution des richesses [amen], les enfants ont le droit d'être élevés par une vraie famille plutôt que par un État omniprésent qui garde les enfants et leur fait la morale à longueur de journée [mangez des légumes, baisez avec des capotes dès 12 ans, mouchez-vous le nez, tuez votre enfant s'il encombre votre agenda ou votre compte en banque. Le sexe n'est pas une simple jouissance désolidarisée de la procréation. Etc.
Floréal, vous incarnez la doxa modernante, vous cristallisez au contraire la génération des vieux cons athées et positivistes dont nous ne voulons plus.
Wake up ! Le vingtième siècle est révolu ! Nous sommes au vingt-et-unième !
J'aime bien "catho-facho", tiens, je garde.
RépondreSupprimerC'est bizarre de parler de persécutions des cathos depuis deux siècles, non ? Parce que mise à part les 4 premières années de la Révolution, l'Eglise s'en est plutôt bien sortie... même s'il y a séparation de l'Etat et de l'Eglise.
RépondreSupprimerBon puisque l'auteur remonte si loin dans le temps, il aurait pu parler des croisades, de l'inquisition, de la Ste-Barthelemy, du massacre des Cathares...
Savoureux billet...Moui !
RépondreSupprimerPour un catholique (si tel est le cas), on a comme l'impression que c'est plein de raccourcis. Il y a sans aucun doute un intégrisme laïcard qui oublie dans le même temps d'imposer son dogme ailleurs qu'auprès des nonnes et des curés. Quoique, ce soit discutable, on pourrait citer nombre d'exemples (par exemple, le port de signes religieux dans les établissements publics).
On parle ici et là du voile intégral, on oublie aussi de dire que le port de la kippa se généralise, et que l'on voit même de plus en plus de hassids dans les rues, avec chapeaux, vêtement noirs et barbe. Ces "déguisements", (tous), selon moi, retranche l'individu de la sphère sociale. C'est en cela qu'ils sont à réprouver. Mais bon, passons...
Car c'est oublier que l'essence même du christianisme contient le concept de laïcité. Sans christianisme, la laïcité n'existerait peut-être même pas. C'est précisément de cette pensée là qu'elle nait. Il suffit de lire les Evangiles, c'est en toute lettre dedans : la séparation du terrestre et du religieux.
Didier,
RépondreSupprimeron verra bien...
Six visites mais c'est un record, je n'ai jamais vu ça en juillet ! Je l'avais bien dit que vous alliez ramener de nouveaux visiteurs et qu'avec DG, Plieux deviendrait populaire. Sinon, comme Agnès, je venais lire le billet plieusain du jour mais j'attendrai la livraison mensuelle.
RépondreSupprimerMince, je ne suis vraiment pas douée, voilà que j'apparais en anonyme !
RépondreSupprimerc'est pas mieux !
RépondreSupprimer@ fromage+
RépondreSupprimerNon, je ne pense pas tenir le meme discours que vos parents; ça m'étonnerait fort, et le cas échéant il peut y avoir des ratés, les parents n'étant pas responsables de tout, la preuve.
La "doxa modernante", ça me parait difficile de l'incarner, on ne peut pas dire que les gouvernements qui se sont succédés aient particulièrement brillé par une politique réellement féministe comme je la souhaiterais, c'est meme le moins qu'on puisse dire.
Votre "modernité" consiste en un retour à des origines phantasmée qui est en fait un véritable archaisme, assez proche du néo-paganisme à la sauce chrétienne, pas si éloigné que ça de l'intégrisme musulman.
Vous etes du flan, et du vent. Vous ne représentez pas grand chose numériquement non plus, et c'est tant mieux.
Floréal,
RépondreSupprimerComment pouvez-vous nier l'immense féminisation de la société moderne, donc le triomphe du féiminisme ? L'Éducation Nationale est massivement investie par des femmes, nos enfants sont élevés à l'école par des femmes, et à la maison par des hommes dévirilisés à qui on impose l'écharpe de portage et que l'on prie de bien vouloir cesser d'être "violent" et "autoritaire". L'État lui-même est devenue une gigantesque nursery où tous les attributs virils ont été effacés au profit du maternage. Principe de précaution contre le goût du risque –donc de la liberté–, principe de conciliation et de négociation permanentes contre la fermeté, principe de favoritisme systématique à l'endroit des femmes dans les cas de divorce, d'infidélité, d'avortement, de versement de pensions alimentaires. Une femme est jugée seule et unique propriétaire de la chair qu'elle porte, au mépris de l'homme qui a participé à la procréation.
Toute la société est une gigantesque maman : mangez vos légumes, faites de l'exercice, dormez huit heures par jour, ne grignotez pas entre les repas, etc. L'ensemble du système social a désavoué les vertus de la virilité [courage, responsabilité individuelle, camaraderie silencieuse, triomphe de la Raison sur le Sentiment] au profit de l'infantilisation et de la déresponsabilisation de tous, au profit du grand bavardage sentimental omniprésent, de l'émotivité collective systématique, etc.
La Justice, l'Éducation, l'Armée, tous ces domaines de la société sont gangrénés par l'esprit de cocooning typiquement féminin. La devise de l'armée n'est plus l'esprit de sacrifice, le sang, le courage ; mais "la protection de la paix et la gentillesse entre les peuples cui-cui-cui". Les tribunaux ont cessé depuis belle lurette d'envoyer au trou les malfrats : la culture de l'excuse rejoint toujours celle du maternage, on vous trouve toujours un père absent, violent ou alcoolique pour absoudre votre conduite. Maman-État et ses millions de cellules de soutien psychologique et ses milliards de litres de lolo pour aider tous les malheureux de la terre prouvent encore combien nous vivons dans une monde complètement féminisé, c'est une immense couveuse. Le fantasme des mères porteuses et des utérus artificiels est très clair : les femmes comptent aller encore plus loin dans la négation du masculin et du viril : elles veulent un monde qui se passent d'hommes pour engendrer la nouvelle humanité.
Anarchiiiiiie !!!!
RépondreSupprimer(Pardon tonton, c'était ça ou "Mes couilles ! ". Faut que je me défoule)
Ah, mes couilles, ç'aurait été bien aussi.
RépondreSupprimer@ fromage+
RépondreSupprimerVous délirez, fromage+. Vous me sortez tout votre Zemmour en faisant un discours purement masculiniste.
Les femmes n'ont investi que les domaines que les hommes ont bien voulu leur laisser parce qu'ils sont moins payés ou jugés moins prestigieux./
Féminisation de secteurs professionnels ne signifie pas féminisme, vous faites une grande confusion. Si le féminisme était ai pouvoir, nous aurions une représentation parlementaire et politique reflétant la réelle composition du pays, ce qui n'est pas le cas. Pas plus que nous avons la loi cadre nécessaire contre les violences masculines, qui augmentent, et leur augmentation n'a rien à voir avec la prétendue perte de pouvoir des hommes; elles ont toujours existé et ne sont désormais combattues (fort peu) que grace à des décennies de luttes féministes. Cette loi cadre proposée il y a plus de 20 ans par Yvette Roudy n'a toujours pas été entièrement votée ET NOUS LA VOULONS. Nous la voulons, ET NOUS L'AURONT. Un jour ou l'autre, et chaque jour nous en rapproche.
"La devise de l'armée n'est plus l'esprit de sacrifice, le sang, le courage ; mais "la protection de la paix et la gentillesse entre les peuples cui-cui-cui"."
Mais c'est quoi ce discours débile? La Paix Républicaine, ce n'est pas le banquet d'Odin. La plus grande victoire militaire de l'histoire de France, ce n'est pas Bouvines ni les victoires napoléoniennes, c'est Valmy. Et vous croyez qu'ils l'ont remporté comment nos ancetres, avec des discours à la con comme les votres et ceux de Zemmour? S'ils ont foutu la patée à toute l'europe coalisée contre eux, en étant inférieurs numériquement, c'est d'une part par ce qu'ils avaient des généraux qui n'avaient pas 30 ans et qui ne manquaient pas d'audace, pas des bouts de mou comme vous, et d'autre parce que d'autre part parce que leur fameuse "mobilité" qui stupéfia les coalisés était du à "l'appui logistique", massif, des femmes qui fut déterminant. Ce sont elles qui organisaient le ravitaillement, l'infirmerie et l'intendance. Pas des chiffes molles occupées à biberonner du matin au soir ni à réciter des patenotres. Ce n'est pas raconté dans l'histoire de France mais c'est ainsi, l'histoire de France se garde bien de raconter que Napoléon les fit rentrer dans leurs foyers en ramenant leur statut à un rang inférieur à ce qu'il était à la fin de l'Ancien Régime. Il nous a fallu un siècle pour remonter la pente et nous ne sommes pas près de l'oublier, pas plus que nous avons oublié le sort que réservèrent les "camarades révolutionnaires" à Olympe de Gouge. Et nous considérons ne pas encore avoir obtenu justice pour elle, mais nous l'obtiendrons.
Et c'est précisément pour ces excellentes raisons que nous ne voulons pas entendre parler de voiles, de burqas ou de tchador que ce soit. Parce que nous craignons que cela ne nous ramène un siècle en arrière. Ce n'est pas pour nous y voir ramenées par vos idées à la con.
L'Armée n'était pas particulièrement enthousiaste de l'arrivée de Sarko au pouvoir. Les rapports auraient été indubitablement meilleurs avec Ségolène à mon avis. Les abus de bizutage et autres n'auraient probablement pas eu cours et la situation aurait été plus tranquille. Ses idées de casernes dans les banlieues ne me faisaient pas dresser les cheveux sur la tete, contrairement à l'extrème-gauche islamo-gauchiste, loin de là.
L'Armée est d'abord et avant tout celle de la République, et le concept est profondément enraciné dans la mentalité française, meme si elle a été souvent mal utilisée. Les meilleurs hommes politiques français du XXème siècles furent Clémenceau et De Gaulle. Pas vraiment des néophytes en matière militaire. Ni l'in ni l'autre ne revaient plaies et bosses, ils pensaient pragmatiquement à faire la paix et à la maintenir.
En cas de grabuge, l'Armée de la République pourrait fort bien intervenir dans les banlieues, mais elles pourrait aussi s'occuper de gens comme vous, qui tiennent des discours pas très éloignés de l'état d'esprit d'un Bastien Thierry. Vous feriez bien de vous en souvenir. Didier Goux aussi.
Waouh.
RépondreSupprimerQuand je lis Floréal, j'ai l'impression d'entendre la chevauchée des Walkyries.
D'accord avec elle pour ce qu'elle dit des ventres féconds
Chère Floréal,
RépondreSupprimerLes sujets sérieux, comme la politique, l'histoire ou la science, les femmes s'en contref....
Voulez-vous leur imposer par la force?
Elles ne pensent qu'à lire Closer et regarder "Un Diner presque parfait" ou je ne sais quelle ânerie.
Vous ne me croyez pas? Demandez les statistiques d'audiences à TF1 et M6. Cela m'étonnerait qu'ils se basent sur des études fausses pour établir le prix de leurs écrans de pub...
Sébastien.
@ Sébastien
RépondreSupprimerLes femmes que VOUS connaissez sont peut-etre comme vous le dites mais ce n'est pas représentatif de la catégorie et rien ne vous permet de l'affirmer.
ça n'intéresse pas les femmes que MOI je fréquente, par exemple, et si je ne suis pas sociologue, je suis au moins aussi accréditée que vous pour le dire. Comme en plus je m'intéresse aux questions ayant trait aux femmes depuis des lustres, je dirais que je lui suis meme davantage que vous.
Et celles qui s'intéressent à ce que vous dites ne sont sans doutes pas numériquement supérieurs aux hommes qui s'abreuvent de foot et de bière.
En tous cas les "sujets sérieux" intéressent au moins autant les femmes que les hommes sinon plus puisque désormais en Europe il y a plus de femmes diplomées que d'hommes, donc...
@ Didier Goux
Non seulement je n'ai pas aimé l'article que vous avez signalé, mais pas davantage la photo que vous avez mis en guise d'illustration. Quel mal y a t il à faire du patin à roulettes? Vous préférez que les jeunes aillent bruler des voitures?
D'ailleurs, les flics aussi sont montés sur roulettes:
RépondreSupprimerhttp://www.flickr.com/photos/monolecte/3794650430/