mardi 25 août 2009

Du regret de l'argentique – et des rires afférents

L'histoire nous est revenue, alors que nous arpentions la vieille ville d'Albi (magnifique, plutôt bien préservée, c'est-à-dire pas trop massacrée : il est possible qu'on y revienne) avec Mifa. Remontant paresseusement du jardin à la française qui se trouve au pied du palais des archevêques, et parce qu'un petit couple de crétins sollicitait d'un autre couple de crétins qu'il les prît en photo vaguement enlacés, et sourires de circonstance, l'Irremplaçable s'est souvenue de ce qu'elle faisait, à la glorieuse époque de l'argentique – comme on dit.

Lorsqu'un couple de touristes la requérait pour le prendre en photo, elle acceptait avec empressement (empressement qui, pour ceux la connaissant, aurait dû paraître suspect, mais bon). Les deux connards prenaient la pose... s'il s'agissait de Japonais, c'était encore mieux... collait encore au plus près aux schémas préétablis...

Et Catherine prenait soigneusement en photo leurs pieds, leur rendait leur appareil avec un large sourire, acceptait leurs remerciements avec une mansuétude n'appartenant qu'à elle – et nous pouffions en nous éloignant, comme de sales gosses.

Le numérique a tué tout cela.

13 commentaires:

  1. Et les Japonais de rire en famille sur la maladresse et la bêtise de ces Français si fiers de leur Cartier Bresson et de leur Boubat, incapables de cadrer un simple portrait...

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  2. Ach !

    Tout cela est passionnant et me donne des idées de livre !

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  3. Et bien vous voyez bien quand vous le voulez que les histoires de pieds vous passionnent !

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  4. Mais comment ça? avec le numérique on ne peut plus cadrer les pieds uniquement???

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  5. Orage, si on peut, mais ça se voit tout de suite. C'est plus marrant de le découvrir après les 2 jours d'attente du développement, surtout que c'est la photo qu'on attend

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  6. Merci Olivier! N'ayant un appareil numérique que depuis peu, j'oubliais qu'on peut voir la photo immédiatement.

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  7. Suzanne : oui, c'est bien possible ! Ce qui rend la plaisanterie encore meilleure, il me semble.

    Hans-JUrgen : au travail !

    Circé : oh, c'est plutôt Catherine que moi, en fait.

    Orage : bon, Olivier a répondu plus vite que moi !

    Nicolas : d'une certaine manière, oui.

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  8. Appas a raison, en plus à vous voir on ne croirait pas que vous puissiez faire ce genre de niche.
    J'ai dit niche?

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  9. Appas : ce n'est pas bien méchant non plus, si ?

    Orage : c'est pas moi, c'est elle.

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  10. Ce n'est pas méchant, mais ce n'est pas gentil. Imaginez que je fasse tous mes commentaires sur ce blog en pouffant à part moi et en me disant avec force gloussements "Ha,ha, j'écris n'importe quoi, et y va me répondre, ce con. hi, hi !" Voyez l'idée ?

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  11. Catherine et Didier, vous êtes-vous attardés sur le jubé de la cathédrale Sainte-Cécile à Albi ? De toute beauté ! Et de quoi immortaliser d'improbables détails, à l'argentique ou au numérique peu importe.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.